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  • Forum des associations du 9e

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    Le traditionnel forum des associations du 9e se déroulera le samedi 13 septembre prochain de 11h à 18h à la mairie du 9e, rue Drouot.

    La mairie du 9e étant assez éloignée de Barbès, nous avons décidé de ne pas participer à ce forum cette année mais que cela ne vous empêche pas d'y faire un tour !

  • Forum ”Dix sur Dix” du 10e

    La 6e édition du forum de la vie associative et citoyenne du 10e, "Dix sur Dix", se déroulera ce samedi 13 et dimanche 14 septembre au jardin Villemin et au Couvent des Récollets.

    Au programme, dès samedi 14h: rencontre sur les stands de plus de 100 associations, animations et démonstrations sportives, expositions, balades, concerts et spectacles (avec notamment la Compagnie La Gargouille dont nous vous avions déjà parlé et qui présentera samedi à 18h et dimanche à 11h30 son spectacle-défi de l'Histoire de France en 1 heure).

    A noter les nouveautés cette année: une Agora, sorte de "scène ouverte citoyenne" et les portes ouvertes des ateliers des artistes et chercheurs en résidence aux Récollets.

     

    Cliquez sur l'affiche ci-dessous pour télécharger le programme :  

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    Comme pour le Forum des associations du 9e (que nous évoquions hier), nous avons décidé de ne pas participer à "Dix sur Dix" cette année mais nous vous encourageons naturellement à y faire un tour !

  • Forum du temps libre et des loisirs du 18e

    Le gymnase Micheline Ostermeyer, au cœur du nouvel éco-quartier de la ZAC Pajol, accueillera demain, samedi 6 septembre de 10h à 18h, le 13e forum du Temps Libre et des Loisirs du 18e.

    Au programme: démonstrations artistiques et sportives, espace jeux et agora citoyenne pour vous exprimer...

    Des navettes gratuites, en petit train, seront assurées depuis la Mairie du 18e (un départ à chaque heure sonnante).

     

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    Cliquez sur l'affiche pour avoir tous les détails du programme.

     

     

  • Gare du Nord: la modernisation se poursuit

    Depuis janvier 2014, la SNCF a lancé un vaste programme de rénovation et de modernisation qui se poursuivra jusqu'en 2018. Nous avons suivi depuis plusieurs années les travaux d'embellissement et de rénovation de la gare sans oublier ses abords. En septembre 2010, on inaugurait  le ravalement de la façade. Jeudi dernier, une autre étape de ces travaux a permis de présenter la mise en lumière de la façade par un éclairage LED plus économique et plus écolo. Un partenariat Ville de Paris-Gare du Nord dans le cadre du Plan Climat (voir plans dans un précédent article).

    gare du nord éclairage.jpg

    Cliquer sur la photo pour l'agrandir

    Les travaux sont loin d'être terminés. A court terme, la SNCF va procéder à du nettoyage (verrières, rosaces et lieux difficiles d'accès). Elle devra faire appel à des alpinistes du bâtiment. A long terme, donc sur 4 ans, son objectif essentiel sera d'améliorer les services pour la clientèle.

    Quelques dates: tout d'abord, dès la fin de cette année déplacement et agrandissement du commissariat, 2015 aménagement d'un centre d'affaires et ouverture d'une brasserie avec terrasse côté verrière.

    Nous savons que la SNCF tient à "redorer son blason" comme on dit et pas seulement en façade. Elle déplore la présence de nombreux toxicomanes à l'arrière de la gare rue de Maubeuge qui dérangent les touristes et ne donnent pas une bonne image. Cette rue a fait l'objet d'aménagements récents comme des jardinières et une fresque. Quelques modifications de voirie sont envisagées mais pas encore officialisées. Nous ne pouvons donc en dire plus pour le moment.

  • Les rues ne sont pas toujours aussi sales qu'on le dit !

    Nous écrivons souvent sur les coins et recoins malmenés et qu'on ne manque pas de nous signaler par de nombreuses photos. Nous relayons régulièrement auprès des services de la Direction de la Propreté et de l'eau (DPE) et des élus concernés. Parfois, l'état de certaines rues exaspère fortement et rien de plus normal. Et parfois, les rues sont propres mais on entend moins cette musique.

    Dans le 10e (c'est également le cas dans le 18e), élus et services sont à l'écoute et se déplacent volontiers pour un état des lieux. Action Barbès a réalisé deux marches exploratoires récemment, l'une autour de l'hôpital Lariboisière et jusqu'à la rue du Faubourg Poissonnière, l'autre aux abords de la Gare de l'Est en compagnie d'Elise Fajgeles, adjointe au maire chargée notamment de la propreté et de responsables des services de la propreté.

    La première balade a lieu sous une pluie légère un jour de marché entre 11h et 12h. Le boulevard de la Chapelle est correct; on est davantage gêné par l'occupation des trottoirs par les camions du marché; nous signalons le nécessaire nettoyage du distributeur de seringues mais il est de la responsabilité de l'association Safe. Quelques seringues usagées trainent autour du second appareil situé rue de Maubeuge. Le Smash (Service municipal d'actions de salubrité et d'hygiène) est pourtant passé peu avant. Une rue Ambroise-Paré propre. Rue Guy-Patin, un réceptacle très abîmé (sans doute par un recul de camion de livraison) attire d'autres sacs posés au sol. Décision de le déplacer. La poubelle sera retirée dès le lendemain et une nouvelle devrait être fixée au niveau du 3 de la rue. Pour les autres dépôts sauvages, il s'agit parfois d'habitants de la rue. Et dans ce cas, que faire?

    Boulevard de Magenta, le problème des pieds d'arbres, très souvent évoqué sur notre blog, reste entier. Sales, accidentogènes. Précisons qu'il n'est pas toujours aisé de distinguer qui fait quoi entre la DEVE (Environnement et espaces verts) et la DPE. On est à la fois sur le nettoyage des pieds d'arbres et sur leur entretien. Nous apprenons que ces pieds d'arbres ont droit à trois curages par an et des balayages fréquents ( qui ne doivent pas être faciles!). De jeunes arbres vont être plantés là où des barrières en bois sont installées. Un nouveau dispositif qu'on peut voir un peu partout dans la capitale pour une durée de 2 ans.

    plantation arbres, Magenta,

    Nous terminons par la rue de Dunkerque et le nord du Faubourg Poissonnière — lieu célèbre de  dépôts sauvages... Les services de la propreté le connaissent bien. "De tels dépôts ont fortement augmenté dans l'arrondissement, jusqu'à 150 (un chiffre officiel qui ne compte que ceux signalés à la ville par un habitant) à ramasser le lundi matin. Pourtant, pas d'effectifs supplémentaires pour plus de travail. Il faut se débrouiller avec les moyens du bord" nous explique un responsable.

    Pour les lecteurs qui habitent ce secteur, sachez que toutes ces rues sont lavées deux fois par semaine et balayées chaque jour. 

    Présentation de la 2e marche exploratoire aux abords de la Gare de l'Est dans quelques jours.

  • Sécurité à Paris : à quel prix ?

    Le Conseil de Paris a voté à l'unanimité, lors de sa dernière séance tenue le 20 octobre, l'adoption d'un vœu présenté par Delphine Bürkli, maire du 9e, Jean-Baptiste de Froment, Gypsie Bloch, conseillers de Paris du 9e et l'ensemble du groupe UMP.

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    Cliquez sur l'image pour voir le message sur Twitter

     

    Que dit ce vœu ? Il autorise "la présence d'agents de sécurité privée dans le périmètre des enseignes qui en feraient la demande dans une limite géographique à fixer conjointement avec elles". Tel est le texte exact de la demande faite au Préfet de Police.

    Quels sont les motifs de ce vœu tels qu'on peut les comprendre à la lecture des "considérants" ? C'est la zone Haussmann des Grands Magasins qui est visée. Le très grand nombre de personnes qui y passe chaque année (45 millions nous dit-on), la forte présence de touristes dont la moitié serait asiatique, les faits de délinquance dont ces mêmes touristes sont les victimes et le souhait de certaines enseignes de renforcer la sécurité à leurs abords immédiats, voilà ce qui motive le vœu. (télécharger le texte du voeu).

    Avant de le regarder plus en détail, faisons un petit rappel de ce qu'est un vœu pour le Conseil de Paris. L'article 14 du règlement intérieur du Conseil de Paris précise les conditions de dépôt, de discussion et d'adoption d'un vœu.

    La valeur, notamment juridique, d'un vœu reste un mystère. Rien dans le règlement intérieur du Conseil de Paris ne le précise a contrario de ce qui est écrit à propos des délibérations qui elles sont exécutoires dès leur affichage. Interrogé sur la question, le Secrétariat Général de la Ville ne nous a pas répondu. Un vœu reste donc un vœu, pieux dirons certains. Dans le cas qui nous préoccupe, le vœu consiste en une demande au préfet de police. Rien n'oblige le préfet à satisfaire cette demande quand bien même celle-ci a été votée à l'unanimité du conseil de Paris.

    Passons à l'interprétation de celui-ci adopté par le Conseil de Paris en ce 20 octobre, adopté à l'unanimité, rappelons-le.

    Il y a une certaine ambiguïté dans ce texte. Le vœu, basé sur des informations relatives au quartier Haussmann s'applique uniquement au périmètre des Grands Magasins. C'est l'interprétation la plus logique. Mais rien ne dit que celui-ci ne puisse s'appliquer à l'ensemble du territoire parisien et en conséquence toutes les enseignes qui feraient la demande d'une zone de sécurité, qu'elles soient aux Champs Elysées, à Nation ou aux Halles sont susceptibles de bénéficier de cette autorisation de présence d'agents de sécurité privée. Donc, l'adoption de ce vœu signifie que le Conseil de Paris reconnait que la problématique spécifique au quartier des Grands Magasins est en fait générale à la capitale et que "les vols à la tire ou les escroqueries à la fausse pétition" sévissent un peu partout dans Paris. Quoiqu'il en soit, cette disposition crée un précédent, ouvre une porte restée fermée jusqu'à maintenant : l'arrivée de sociétés privées de sécurité dans l'espace public à Paris.

    Avec l'adoption de ce vœu, le Conseil de Paris admet implicitement que toutes les enseignes parisiennes proches du boulevard Haussmann sont prêtes à faire appel à des sociétés de sécurité privée. Mais si cela n'était pas le cas, on aurait alors l'apparition d'une différence de traitement de la sécurité, les zones où les enseignes ont les moyens de se payer les services d'une société de sécurité et celles qui ne les auraient pas.

    L'autorisation de présence d'agents de sécurité privée n'est valable que dans un périmètre conjointement fixé par la mairie de Paris et les enseignes. Donc, la mairie de Paris va donner à des entreprises privées un droit de regard, ici au nom de la sécurité, sur ce qui se passe dans l'espace public. Personne ne doute que ces entreprises respecteront scrupuleusement la loi mais cette disposition ne manque pas de poser des questions. De quel périmètre parlons-nous au juste ? Quels seront les pouvoirs de ces agents de sécurité ? Pour un périmètre aussi vaste que celui du boulevard Haussmann et de la rue Auber autour des Galeries Lafayette et du Printemps sans parler des autres grandes enseignes, y aura-t-il une seule société de sécurité ou plusieurs suivant le choix des enseignes impliquées ?

    Les agents de sécurité ne seront pas armés, précise le texte du vœu. Fort bien. Mais ne met-on pas le doigt dans un engrenage dangereux car il y a fort à parier qu'à la première bavure, des armes seront requises pour ces agents. Et seront-ils identifiés comme tels, c'est à dire différenciés de la police nationale, par leurs tenues par exemple ?

    Par ailleurs, de quelle sécurité parle-t-on en fait ? Bien sûr, on nous présente la chose comme le souci de la sécurité des personnes, mais en réalité ne s'agit-il pas plutôt de la sécurité des enseignes qui veulent vendre, dont c'est là l'objectif premier. On ne peut pas le leur reprocher mais il y a quand même beaucoup d'hypocrisie à présenter ce type de disposition comme un plus pour la population alors que les premiers bénéficiaires seront les enseignes.

    Enfin, il en va hélas du traitement de la sécurité aux abords des magasins comme celui des toxicomanes. On repousse le problème de quartiers en quartiers, on ne le traite pas.

  • Conseils d'arrondissement: c'est demain

    Nous serons présents dans les mairies des 9e et 10e arrondissements pour suivre les délibérations à l'ordre du jour.

    Dans le 9e, un évènement particulier va peut-être concerner Action Barbès. En effet, ce sera l'annonce des personnalités qualifiées choisies par la maire Delphine Bürkli pour siéger  au bureau d'animation des conseils de quartier ("CQ"). Rappelons que 6 personnalités seront nommées par CQ avec 12 habitants tirés au sort (dont 6 suppléants) sous la présidence d'un élu (voir notre article du 12 octobre). Nous avons présenté notre candidature pour celui désormais nommé "Anvers-Montholon" (anciennement Trudaine-Rochechouart pour ceux qui n'ont pas suivi l'actualité).

    Pour rappel: Action Barbès fait partie de l'équipe d'animation du CQ Montmartre (18e) et plusieurs adhérents sont dans celle du CQ Lariboisière Saint-Vincent de Paul (10e).

    Pour en savoir plus sur les délibérations et vœux, cliquez sur les liens:

    dans le 9ème délibérations et vœux sont accessibles également sur le site de la mairie

    dans le 10ème et le 18ème, leurs publications sur le site de la mairie seraient bienvenues.

     

  • Octobre à Paris vaut bien ”April in Paris”

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    Ce n'est pas la Côte d'Azur ni Deauville ! Juste un des bacs à fleurs qui ponctuent le carrefour entre les rues de Dunkerque et Gérando (Paris 9e) dimanche dernier. 

    Dans ce blog qui dénonce les recoins sales le plus souvent — pas que ça... d'accord ! — il fait bon de voir des fleurs, et surtout ces jours-ci, où déjà les asters défleurissent, où les feuilles des marronniers et des platanes commencent sérieusement à jaunir, voire à tapisser le macadam. L'arrière-saison est le temps des chrysanthèmes mais pas seulement... 

    Une touche de rose tendre ne fait pas de mal. 

    Si quelqu'un sait de quelle espèce il s'agit... nous sommes preneurs. Le feuillage ressemble au cognassier du Japon, la fleur un peu à l'églantine... on sèche.

     

  • En réponse à l'article du 13 novembre sur la promenade urbaine...

    Nous souhaitons donner une suite à l'article du 13 novembre sur la promenade urbaine de Barbès à Stalingrad, au bas duquel les commentaires postés par des lecteurs nous semblent justes, légitimes.  Et pourtant...

    Le projet de Promenade urbaine, quels que soient les responsables des idées, les concepteurs, l'équipe d'urbanistes ou de gestionnaires de la voirie, puis la qualité de leur mise en œuvre, il faut comprendre que le projet définitif et validé ne pourra satisfaire tout le monde. Nature en ville, respect du patrimoine, attrait pour les habitants ou les promeneurs, entretien de l'espace public. Autant d'aspirations qui ont un but commun, celui de sortir ce parcours sous viaduc de l'abandon où il se trouve.

    Nous l'avons déjà dit ici, ce n'est pas un hasard si les migrants en quête d'un espace où se poser ont élu domicile au long de ce viaduc (à l'origine sur l'espace Eurovia sur le pont Saint-Ange); et pas, par exemple, dans les 14e ou 15e arrondissements à la frontière des 6e et 7e, sur la ligne 6 (Nation – Etoile) qui dispose du même viaduc, long de plus de 6 km et entrecoupé de nombreuses stations aériennes (plus d'une douzaine). La ligne 6 a d'ailleurs été appelée Ligne 2 Sud dans un premier temps. Mais elle n'a pas la même histoire, pas les mêmes peuplements.

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    Crédits photos www.stephanecompoint.com

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    La rue Caillé (18e) en septembre 2010 après destruction des immeubles insalubres.

    Le territoire de notre ligne 2 Nord a son propre caractère. Situé à la marge de quartiers très populaires, parfois insalubres et en voie de ghéttoïsation comme l'était l'ilot Caillé  ou le pâté de maisons remplacé aujourd'hui par le Centre d'animation du 18e (rue Ph. de Girard, photo ci-dessous en août 2008), il ne peut soutenir la comparaison. Il a son histoire, son passé, et ses quartiers au nord du mur des Fermiers généraux, ont accueilli bien des misères, des migrations, des petites gens et des petits métiers, avant le début du 20e siècle et les transformations de la société apparues après la Grande Guerre.

    rue Philippe de Girard

    L'histoire de la Goutte d'or est peut-être la plus illustrée par des textes et des anecdotes (entre Emile Zola et 28rueAffre, vous avez le choix!), mais les autres quartiers le long du boulevard de La Chapelle avaient des caractéristiques assez similaires.

    Toutefois, les immeubles les plus vétustes ont été détruits, laissant la place à des constructions modernes, pas toujours du goût du plus grand nombre. La Goutte d'or dans sa partie sud a été copieusement défigurée dans les années 1980 et 90. Mais, plus récemment, la Ville a tenté de conserver des petits immeubles anciens, des "dents creuses", et bien sûr a laissé en paix un certain nombre d'immeubles du 19e qui, eux, n'ont rien à envier à d'autres quartiers plus huppés.

    En conséquence, n'oublions pas que si le patrimoine doit faire l'objet de tous les soins, si le viaduc doit être mis en valeur par des éclairages choisis, comme le suggère Didier, si la nature doit reprendre ses droits dans cet univers-là, il faut surtout que ce site retrouve une vie normale avec des commerces, des hommes et des femmes, qui font leurs courses, ou se promènent avec leurs enfants, vont au square ou travailler sans devoir jouer des coudes pour passer dans une foule compacte.... Il y a encore du pain sur la planche !

    Quelle que soit votre opinion, essayez de nous la transmettre. Notre blog est lu par de nombreuses personnes, y compris certaines en charge du projet, ou qui y oeuvrent à différents titres, et vos idées ne tomberont pas dans un puits sans fond. Elles viendront grossir le panier commun.

  • Du nouveau pour le dispositif Barbès-Chapelle Respire

    Depuis janvier de cette année, c'est déjà la 10e réunion avec le chef de district Jacques Rigon au commissariat du 20e. Le groupe s'est un peu étoffé. A sa demande siège désormais autour de la table l'association La VieDejean du quartier Château Rouge qui vient donc s'ajouter à Action Barbès, DemainLaChapelle et SosLaChapelle et au collectif du boulevard Barbès. Il faut dire que le commissaire fait du lien avec les habitants un axe essentiel dans le cadre de l'opération Barbès-Chapelle Respire dont il est le chef d'orchestre. C'est pour lui incontournable pour mener à bien ses actions et réajuster le dispositif au plus près des observations. La Préfecture de police (PP) et la ville de Paris (DPSP) sont parties prenantes. L'ensemble du bassin est désormais considéré comme un tout pour être plus efficace et les autorités ont enfin pris conscience que tous les dispositifs anciens déplaçaient les problèmes.

    Les chiffres

    Nous n'avions pas diffusé les chiffres lors de nos derniers articles (voir nos articles du 19 septembre et  du 26 octobre), donc nous ne résistons pas à vous les faire partager.

    • 394 opérations spéciales

    • 56 000 évictions (= chasser les vendeurs à la sauvette)

    • 4 644 procédures de saisie immédiate

    • 52 To de marchandise mises à la benne

    • 2 051 arrestations dont 127 pour cigarettes et démantèlement de structures

    • 503 étrangers en situation irrégulière dont 256 pour détention de stupéfiants

    • 10 888 verbalisations pour des stationnements gênants et 284 véhicules enlevés essentiellement dans le cadre du marché.

    Le dispositif en « bassin » que nous avions déjà évoqué monte en puissance avec des opérations coups de poings comme celle qui a eu lieu le 9 novembre jour de notre assemblée générale (mais n'y voyez aucun lien !). L'ensemble du bassin a été investi avec l'aide de deux compagnies de CRS, soit 18 camions, de Chapelle à Barbès en passant par le sud de la Goutte d'or et le quartier de Château rouge, une opération forte. D'autres viendront, nous a assuré J.Rigon.

    Le marché

    Le Président du marché a été reçu par le commissaire afin que les livraisons nocturnes cessent enfin. Un compromis semble avoir été trouvé puisque les gros camions (qui ne restent pas sur place) pourront livrer à partir de 4h mais pas avant. Il faut en effet tenir compte des risques d'encombrements du boulevard de la Chapelle si les déchargements très importants se font en même temps que ceux des commerçants du marché. Il s'agit d'un test. Ce qui est certain, c'est que le contrat a été respecté la semaine qui a suivi la rencontre. 

    Les nouveautés

    Comme nous l'avait annoncé la commissaire V. Goetz, une nouvelle brigade spéciale en civil contre les ventes à la sauvette et les contrefaçons (BSC) a vu le jour lundi 6 novembre avec 18 policiers présents tous les jours de 10h à 21h  essentiellement sur la zone Barbès-Château-rouge. C'est une stratégie purement répressive avec saisie destruction. On cible les vendeurs réitérants, on intensifie l'action judiciaire. Il s'agit d'impacter un certain seuil pour casser les phénomènes existants.  L'ensemble de Paris a bénéficié de l'arrivée d'une nouvelle promotion : le 18e arrondissement a vu arriver 44 policiers en renfort. Une adresse mail a été créée et communiquée lors du conseil de quartier La Chapelle jeudi dernier pour favoriser les échanges habitants-police en ce qui concerne les sauvettes et la contrefaçon. Elle sera communiquer aux adhérents qui le souhaitent.

    Autre bonne nouvelle, la PP maîtrise désormais le phénomène des sauvettes de la Porte Montmartre et le carré des biffins retrouve sa fonction. Il n'y a plus de « frontière » avec la Seine Saint Denis car les forces de police nationale et municipale de Saint Ouen ont été mutualisées. Forces privées et vigiles des puciers sont également de la revue. Ainsi, la benne de la Porte Montmartre est désormais sur Château Rouge. J. Rigon souhaite qu'elle y soit en permanence. La balle est dans le camp de la ville.

    Mineurs isolés 

    Si certains mineurs ont accepté une prise en charge, ce n'est malheureusement pas le cas de tous. On commence à mieux les cerner, des contacts avec le Maroc ont permis une première expérience de suivi avec la présence d'une association mais pour une durée trop brève. On avance à tout petit pas. Les mineurs étrangers réitérants risquent désormais d'être incarcérés malgré leur âge, car ils peuvent avoir des comportements violents et ne connaissent aucune limite.
    . Une bande a été récemment démantelée à la suite de 16 cambriolages sur des péniches de la rive gauche. J. Rigon regrette qu'ils ne soient plus sensibles à la répression. Nous le craignions hélas.

    La situation des autolib'

    La station de la rue Saint Vincent de Paul a été neutralisée il y a peu. Mais vous l'avez sans doute constaté, elle n'est pas la seule à être dégradée. Il y a celles de la rue Guy Patin, de la rue de Sofia (voir photo ci-dessous) pour n'en citer que deux. Le phénomène s'étend également au 19e. Des articles sont parus dans la presse à ce sujet ces dernières semaines. La société Autolib en concertation avec la PP a donc décidé de fermer plusieurs stations, ce qui permettra d'exercer une vigilance accrue sur les autres stations autour du périmètre choisi.

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    On peut évidemment regretter que les habitants de ces quartiers ne disposent plus d'autolibs à proximité de chez eux. Il ne faudrait pas que les quartiers populaires soient privés d'un service offert à l'ensemble des parisiens, une double peine en quelque sorte. Le vrai problème de fond reste toutefois toutes ces personnes à la rue, sans abri, ne l’oublions pas, et cette fois la balle est dans le camp de l’Etat, ou de la Ville, pas de la préfecture…  Le commissaire suggère qu'on rende le quartier prioritaire en matière de mise à l'abri et d'hébergement dans le cadre du plan hivernal. Une bonne idée en effet.

    J. Rigon nous l'affirme «Nous nous mettons pour les jours à venir en vigilance renforcée avec les «ambassadeurs» d'Autolib pour garantir la meilleure réactivité possible face à ces dégradations et squats, avec cette même stratégie de judiciarisation. Notre but commun est d'essayer de rétablir au plus vite le fonctionnement de ce service offert aux Parisiens." Depuis notre rencontre, une opération a déjà eu lieu donnant suite à des neutralisations temporaires de quelques stations.

    Une prochaine rencontre aura lieu mi-décembre, à laquelle J. Rigon souhaite associer  le commissaire du 10e ou la commissaire du 18e. Nous devrions alors en savoir un peu plus sur la mise en place de la police de sécurité quotidienne : ferons-nous ou pas partie des zones expérimentales ?

  • Vélib' 2nde génération : un rêve ?

    Un rêve qui finira peut-être par se réaliser. Au bout de combien de mois ? Pour l'instant, nous attaquons le sixième mois de mise au point, puisque les promesses du calendrier prévisionnel étaient situées en début d'année... 2018.

    Enfin le nouveau prestataire de la ville, Smovengo, qui doit gérer, organiser, mettre à disposition des usagers… les Vélib’ de la deuxième génération accepte de rencontrer les associations de cyclistes parisiens, conjointement avec le syndicat Velib’ Métropole. Nous avons lu cette information — qui nous réjouit — dans la lettre hebdomadaire de Paris en Selle qui tombe régulièrement dans notre messagerie. 
     
    En attendant les bonnes nouvelles et les explications de la société en défaut... nous préférons vous laisser découvrir par-vous dans la presse tous les arguments des uns et des autres pour expliquer le fiasco et se dédouaner des responsabilités. Nous nous sommes concentrés sur un tour de quartier pour faire le point. A vrai dire, ce n'est pas brillant. 
     
    Dans le 10e : les stations les plus proches de notre cher carrefour sont rue Ambroise-Paré, rue Saint-Vincent-de-Paul, pour la proximité avec l'hôpital Lariboisière, rue de Dunkerque devant le restaurant Foresta/Pizzeria, côté gare du Nord, et rue de Dunkerque de l'autre côté du boulevard de Magenta, angle Rocroy.

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    Voulez-vous une anecdote vécue sur place ? Dimanche 10 juin, 17h, à la station ci-dessous, rue saint-Vincent-de-Paul il y a six vélib' dont trois inutilisables... Trois personnes se présentent qui veulent prendre un vélo. La première renonce, le vélo ne se décroche pas. Les deux autres, qui sont ensemble, réussissant à décrocher un vélo, mais un seul, renoncent aussi. 

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    Par pur hasard, nous pouvons comparer deux vues de la station située rue de Dunkerque près de la gare du Nord : la plus récente faite par nos soins, et une plus ancienne (sous le règne de JCDecaux !) en août 2017. La différence n'est pas flagrante, disons qu'elle est moins vide maintenant.

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    Traversons le boulevard de Magenta, toujours rue de Dunkerque. Cette station a toujours été problématique, rarement approvisionnée ou bien très fréquentée, les vélos y ont toujours été rares. Comme nous, de quelques clics, amusez-vous à remonter les archives photographiques de Google Street View. Le nombre maximum de vélos est 8 en mai 2008, sur toutes les photos prises ; mai 2012 aucun, juin 2014, 2 vélos, septembre 2014, 7 vélos, mai 2016, 2 vélos, août 2017, 2 vélos... et quand on sait que régulièrement certains sont défectueux! On ne peut pourtant pas accuser l'équipe de Google de choisir des jours ou des horaires particuliers. C'est totalement aléatoire, les vélib' ne sont pas sa priorité !

    Pour rester dans sa tradition, la station offrait le jour de passage de notre photographe glorieusement... un seul vélo. 

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    Dans le 9e : on retrouve encore la rue de Dunkerque, décidément très riche en stations, à défaut de l'être en vélib', cette fois en haut, près du boulevard de Rochechouart : vide !  

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    Puis une autre rue Gérando, non loin de l'arrêt du 85 : le matin à 10h deux vélos, le soir à 17h un seul vélo, à la même borne, peut-être parce qu'il n'était pas en état de rouler...

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    Dans le 18e :

    Sous le viaduc au carrefour Barbès-Rochechouart : supprimées les stations de Vélib'

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    Devant le Carrefour de la rue de Clignancourt... : nous n'avons pas tout compris, car cette photo parlait clairement, début avril 2018, d'une intervention pour le nouveau service Vélib' alors que nous avons constaté en lieu et place un stationnement automobile banal en épi. 

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    Photo Jean-Paul Devienne

    Dans la rue de la Goutte d'or, une station semble fonctionner, mais le paiement par carte est refusée, et de toute façon aucun vélo n'est disponible. 

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    Et rue Jean-François Lépine, même scénario avec un vélo hors d'usage ! 

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  • Portes ouvertes au ”64 Chapelle”

    A la suite de notre article du 26 avril dernier sur les derniers préparatifs avant l'ouverture du nouveau centre d'Aurore situé 64, boulevard de la Chapelle et 5, rue de Chartres, son directeur avait pris la parole dans les commentaires pour compléter notre propos. Cet échange s'était conclu par une promesse de leur rendre visite dès que cela serait possible. On y arrive maintenant. Les travaux sont finis.

    Monsieur Léon Gomberoff, directeur du CSAPA Aurore 75 et du CAARUD EGO Association Aurore nous invite et vous invite pour une journée portes ouvertes du nouvel établissement en ces termes : 

    Chers collègues, amis, voisins ou partenaires,

    Le mercredi 30 mai dernier, le Centre de Soins et d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) EGO de l’association Aurore a ouvert ses portes dans ses nouveaux locaux, au 64 boulevard de la Chapelle. Ce centre ouvre désormais du lundi au vendredi de 9h30 à 17h30. C’est avec grand plaisir que nous vous convions aux journées portes ouvertes, qui se tiendront les mercredi 4 et jeudi 05 juillet prochains de 17h à 19h, au 64 boulevard de la Chapelle.
     
    Pour en savoir plus sur nos activités : https://tinyurl.com/rapportEGO2017
     
    Merci de confirmer votre présence par le biais du Doodle suivant : https://doodle.com/poll/h9kuvzfqh6diidf3
     
    Bien cordialement, 
    Leon Gomberoff
    Directeur CSAPA Aurore 75 et CAARUD EGO Association Aurore
    tel : 0153099947 / 0671603964
    Fax : 0153099943
    5, rue de Chartres 75018 Paris