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  • Rencontre avec le commissaire Jacques Rigon, suite.

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    A propos de cette rencontre, nous avons publié samedi un premier article, orienté plus particulièrement sur les ventes illicites de cigarettes (voir notre article du 4 février).

    Les autres problèmes du quartier ont aussi été évoqués bien évidemment.

    Présence de mineurs isolés

    Vous avez peut-être constaté, comme nous, la présence de jeunes mineurs isolés. C'est un phénomène récent en si grand nombre. Lors de la réunion avec le préfet, ce dernier l'avait évoqué et s'en inquiétait. Voici quelques éléments de réponse du commissaire Rigon :

    • 19 très jeunes mineurs isolés, âgés entre 8 et 12 ans et tous marocains, ont été interpellés pour des vols et ont été placés en foyers MAE ou Croix Rouge dans le 20e et le 11e, dans le cadre des mesures d'aide sociale à l'enfance.
    • 16 mineurs plus grands, âgés entre 14 et 17 ans (algériens, tunisiens et marocains), ont été interpellés principalement pour des vols et ont été généralement déférés au Parquet.

    Sur ce sujet, le Parquet et la Mairie sont mobilisés. Dans le 18e, il y a une intervenante sociale. Rappelons que ces jeunes mineurs, souvent sans attache familiale, doivent pouvoir bénéficier d'un hébergement et d'une prise en charge. On peut penser qu'ils sont aux mains de réseaux pour les plus jeunes. La police intervient aussi sans attendre qu'ils commettent des délits, pour tenter de les soustraire à des dérives plus graves, car ces jeunes sont avant tout en danger. A savoir également qu'il n'est pas possible de les obliger à intégrer un foyer d'aide sociale à l'enfance sans leur consentement.

    Le marché

    Ceux qui s'y rendent ou qui habitent juste à côté auront sans doute remarqué la présence de policiers assez tôt le matin. Dans l'allée centrale, on rencontre encore des vendeurs à la sauvette, majoritairement d'herbes aromatiques, mais il y a du mieux et les agents de la Direction de la protection, de la sécurité et de la prévention (DPSP) y circulent et veillent. Les véhicules du marché sont enlevés s'ils ne respectent pas les horaires de départ (à savoir 15h le samedi et 14h30 le mercredi, pour une arrivée à partir de 5h), une grue est là ! Certains commerçants ont expérimenté à leur dépens que ladite grue peut s'attaquer à de lourds camions... Il s'agit de permettre aux agents de la Propreté — une brigade spéciale appelée la Fonctionnelle, qui intervient en fin de marché, mais aussi après les manifestations sur la voie publique, par exemple — de pouvoir nettoyer correctement, rapidement et sans entrave. Nous avons remarqué, en effet, que les commerçants ne trainaient pas ! En revanche, les livraisons nocturnes par des 38 tonnes ont repris, d'après des signalements reçus. Nous avons informé le commissaire. Des actions devraient suivre.

    Nous avons réalisé un reportage photographique pour illustrer le travail des agents de la propreté. Nous le publierons dans les prochains jours avec commentaires appropriés.

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    Boulevard Barbès

    Des contrôles de commerces ont eu lieu (encore mardi dernier) avec la collaboration de l'Urssaf. Il s'agit bien de délivrer un message fort pour que cesse l'occupation non autorisée sur le trottoir. Nous avons appris par ailleurs, que des démarches ont été faites auprès de la direction de l'urbanisme et que plusieurs dossiers sont en cours. Nous nous tenons informés des procédures et de leurs effets.

    La presse vous donnera aussi quelques détails supplémentaires... :  l'article du Parisien du 5 février.

    La prostitution

    Nous avons également évoqué les problèmes liés à la prostitution dans le secteur Château-rouge et signalé des intrusions dans des immeubles. Jacques Rigon a rappelé l'obligation faite aux propriétaires de sécuriser les bâtiments, notamment par des moyens fiables de fermeture des portes d'entrée des immeubles. Les immeubles sensibles sont essentiellement habités par des locataires, qui subissent sans avoir les moyens de remédier au problème. Des courriers peuvent également être envoyés aux syndics, nous confirmera le commissaire. Rappelons qu'une loi d'avril 2016 pénalise désormais les acheteurs d'actes sexuels et que les forces de police sur place appliquent les nouveaux dispositifs de la loi. 

    Autre point inévitable, le marché aux voleurs sur la placette Charbonnière (où un camion de CRS stationne en principe depuis le début d'après-midi jusque tard le soir) Tous ces sujets seront remis sur la table dans 15 jours, lors de notre prochaine réunion avec le commissaire. A suivre...

  • La propreté du marché à Barbès

    Le marché de Barbès reste un défi deux fois pas semaine pour les agents de la Direction de la Propreté et de l'Eau (DPE) de la Ville de Paris. Nous vous proposons aujourd'hui un petit reportage photographique commenté pour bien comprendre le travail de ses agents.

    Nous avons voulu voir de près comment se passe la fin du marché un samedi après midi, c'est à dire vers 14h30 - 15 heures quand les marchands remballent les invendus, nettoient sommairement l'emplacement qu'ils occupaient depuis les premières heures du jour, et finalement comment intervient la Propreté de Paris sous le viaduc pour rendre au quartier ce qui pourrait être une belle promenade... N'est-ce pas ce pourquoi nous militons depuis 2014. 

    Nous avons fait des photos, beaucoup de photos et écrit les légendes, brèves mais assez complètes pour qu'il soit possible de comprendre le processus. Pour accéder à notre présentation, il vous suffit de cliquer sur le lien ci-dessous. Il ouvrira un pêle-mêle de vues, où chaque photo peut s'ouvrir en grand format avec sa légende. La chronologie des prises est respectée si vous commencez par cliquer en haut à gauche. 

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    Pour voir ce reportage photos, cliquer sur l'image ci-dessus puis sur la première photo.

    Les commentaires sont en bas de page.

  • Le plan vélo a des ratés !

    Devenu une des premières priorités de la mandature, le vélo comme mode de transport dans la capitale connait néanmoins quelques soucis. Un ambitieux plan vélo a été annoncé en 2015 mais il y a du retard à l'allumage. L'adjoint d'Anne Hidalgo chargé des transports le reconnait lui même aussi 2017 devrait être l'année de résurrection de ce plan. Gageons que les voeux 2017 de la maire de Paris à ce propos soient respectés. Prenons là au mot.

     


    Découvrez les voeux d'Anne Hidalgo aux... par mairiedeparis

    Personne ne doute de la nécessité de faire de Paris une ville plus accueillante pour les vélos même si, il faut bien le reconnaitre, certains cyclistes en prennent un peu à leur aise sur les trottoirs.

    Devant cette situation aujourd'hui un peu décevante, l'association Paris en selle a lancé hier un observatoire du plan vélo. C'est un outil riche en informations, interactif. "À travers cet observatoire, l'association Paris en Selle souhaite permettre à tous d'être tenus informés des avancées du plan vélo voté par la mairie de Paris en avril 2015" est-il précisé. L'initiative est heureuse et quelque part défie la mairie de Paris. L'observation du taux d'avancement du plan 2015 tel que vu par Paris en selle (4%) par rapport au temps écoulé de la mandature (47%) est un peu cruelle mais il faut bien regarder la réalité en face. L'association est claire à ce sujet : "L'année 2017 est l'année charnière, décisive pour réussir ou non l'ambition vélo de la mandature". Dossier de presse de Paris en selle à télécharger.

    Cette priorité a une conséquence inattendue : les projets liés au vélo ne sont pas autorisés dans l'édition 2017 du budget participatif. La mairie de Paris indique : "Vous connaissez notre attachement et notre volonté de développer l'usage du  vélo dans notre ville. D'ailleurs, la Maire a annoncé que 2017 sera l'année du vélo. Cependant, pour atteindre cet objectif, cette année les efforts seront consacrés à la mise en œuvre du plan Vélo et des très nombreux projets de pistes cyclables lauréats des précédentes éditions du budget participatif, dont vous pouvez suivre l'avancement sur le site du budget participatif. C'est pour toutes ces raisons que les propositions de création de nouvelles pistes cyclables ne seront pas retenues cette année". Dont acte.

    Dans trois articles publiés en 2015, nous avons présenté les projets pour le 9e, le 10e et le 18e. Un rapide zoom sur nos quartiers nous montre que les projets sont restés dans les cartons.

    Les cartes ci-après sont celles publiées très récemment par l'APUR dans les atlas par arrondissement. Pour une meilleure lecture ce celles-ci, cliquez dessus pour les agrandir.

    Dans le 9e

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    Dans le 10e

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    Dans le 18e

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  • Encore des rdv musicaux à la Sorbonne Clignancourt

    Pour le mois à venir, de beaux rendez-vous musicaux ouverts à tous sont proposés par le Choeur et Orchestre Sorbonne Universités (COSU).

    Tout d'abord deux répétitions ouvertes le 22 février (de 17h30 à 19h) et le 4 mars (de 11h30 à 13h) où vous pourrez participer et échanger avec les musiciens.

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    N'oubliez pas de vous inscrire ici.

    Le COSU invite également à une Pause musique à l'heure du déjeuner (12h30) le 23 février. Au programme, musique de chambre  autour du thème de la pastorale.

    C'est aussi gratuit mais il est nécessaire de s'inscrire ici.

    Rdv au 2, rue Francis de Croisset, Métro Porte de Clignancourt.

  • Un panneau décoratif?

    Sur le boulevard de la Chapelle, à l'emplacement du marché, il est une disposition qui pourrait apporter quelques occasions de verbaliser à bon compte et en peu de temps. Qu'on se le dise au sein des brigades d'agents verbalisateurs !

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    Si l'on considère le panneau planté bien en vue sur le trottoir à mi-parcours de l'espace réservé au marché des mercredis et samedis, on peut lire ceci :

    • que tout automobiliste qui stationnera son véhicule sur ces emplacements entre minuit et 18h30 le mercredi et le samedi s'exposera à un enlèvement.

      Avant l'enlèvement, on peut déjà verbaliser en journée ...

    • que les véhicules d'approvisionnement sont attendus entre 5h et 14h30, voire 15h le samedi. Mais le reste du temps, c'est à dire entre minuit et 5h, et au-delà de 15h et jusqu'à 18h30, ils n'ont rien à y faire.

     

    Il nous semble qu'un espace dégagé de tout véhicule de marché ou pas, après 14h30 le mercredi et 15h le samedi, sur le terre-plein et les bas-côtés, faciliterait largement la tâche de la brigade des marchés à la Propreté de Paris, et que l'environnement y gagnerait beaucoup.

    Pourquoi afficher des règles, des injonctions, des menaces, si rien n'est fait pour qu'elles soient respectées ? Ou rarement, car il faut noter qu'un effort a été fait à l'automne. Mais, comme avec les enfants, si la règle n'est pas un minimum observée dans le temps, la bonne habitude d'un instant retombe dans l'oubli.

    Pour être précis et ne pas évoquer des délits imaginaires — qui nous seraient reprochés dare dare — , les véhicules de particuliers sont plutôt rares aux heures dites, en revanche il y a beaucoup de petites estafettes, qui arborent un carton derrière le pare-brise où il est marqué «véhicule du marché » sans qu'aucune autorisation n'apparaisse, comme cela est pourtant la règle. Quand on vous dit que ce marché a besoin d'être remis dans les rails pour que la réglementation soit respectée, que les marchands trouvent une place pour stationner quand ils sont en droit d'en disposer, que les clients circulent librement et en toute sécurité, qu'ils trouvent des produits de qualité proportionnellement à leur attente, et ainsi de suite.... Du travail sur la planche d'ici à l'été 2018, soit à la fin de la 1ère tranche de travaux de rénovation du sous viaduc prévue par la RATP et qui commencera en juillet 2017.

  • Une bonne idée rue Manuel

    Les quartiers autour du carrefour Barbès sont des quartiers urbains très denses et peu végétalisés. Il y a bien quelques squares, hélas pas tous en très bon état quand ils ne sont pas envahis par les rats.

    Végétaliser et réduire la place de la voiture dans la capitale sont parmi les priorités de l'actuelle maire de Paris. On ne saurait l'en blâmer tant le manque de "verdure" est une évidence et la place de la voiture encore trop prédominante dans nos quartiers quand on constate que plus des deux-tiers des ménages dans nos 9e, 10e et 18e arrondissements n'ont pas de voitures* et que la moitié de l'espace public est occupé par ces mêmes voitures. La reconquête de l'espace public, - car il s'agit bien d'une reconquête - par les piétons et les vélos dans de bonnes conditions (végétalisation) est donc une nécessité, l'aspect santé publique par la diminution de la pollution atmosphérique n'étant pas à négliger non plus.

    Et si une bonne idée nous venait du 9e arrondissement ? ...

    ... De la rue Manuel précisément. La rue Manuel est une petite rue qui relie la rue des Martyrs à la rue Milton. Elle porte le nom d'un homme politique libéral du XIXème siècle, Jacques Antoine Manuel (1775-1827). Dans la tradition libérale de l'époque, ses funérailles ont été l'occasion d'une manifestation monstre contre le régime de Charles X. Mais revenons à nos moutons.

    Pour des raisons de sécurité, la rue Manuel a subi une restructuration importante : il fallait laisser de la place au passage pompiers, ce qui n'était pas possible car les deux côtés de la rue étaient occupés par le stationnement des voitures. La mairie du 9e a pris deux décisions importantes dans ce cadre : supprimer une rangée de stationnement de voitures et créer sur le trottoir des bacs enterrés. Le choix est non seulement original mais très judicieux. La réalisation a été très soignée comme vont vous le montrer les quelques photos ci-après prises durant les quelques semaines des travaux.

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    Une tranchée suit la bordure du trottoir et on y a installé l'arrosage automatique

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    On a ensuite comblé avec de la terre

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    Vue d'ensemble

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    On a découpé la zone en plusieurs bacs pour laisser les entrées d'immeuble faciles d'accès

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    On a planté différentes essences

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    L'endroit est interdit aux chiens

     

    Alors, pourquoi ne pas rêver un peu et espérer que des solutions aussi innovantes que celles-là seront créées pour la promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad. Gardons espoir.

     

    * Source : Data France -  site remarquable plein d'informations

  • Sur la toile

    Vous l'avez remarqué, nous aimons partager avec vous nos découvertes sur la toile. Pour certains, ce ne sont peut-être pas des découvertes, pour les autres oui.

    Nous vous avons fait connaitre il y a peu le beau site de photos anciennes de Paris (un beau site web). Dans un tout autre genre, en voici un qui ne manque pas d'intérêt non plus.

    A une époque où les journaux, les hommes et les femmes politiques et autres informateurs patentés utilisent beaucoup de chiffres pour nous convaincre du bien fondé de leurs dires, la consultation de Data France est très utile pour avoir des informations vérifiées, fiables. Certes, le site de l'INSEE renferme lui aussi beaucoup d'informations statistiques mais il est un peu difficile à utiliser tant les sujets traités sont nombreux.

    Avec Data France, nous avons un site interactif qui entre dans le détail des choses au niveau des 122 quartiers de Paris comme le montre la carte ci-après.

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    http://map.datafrance.info/population?coords.lat=48.88108629258277&coords.lng=2.3478126525878906&zoom=15

    Cliquez sur ce lien pour une illustration plus convaincante de ce que propose ce site.

    C'est pour la rédaction des articles sur ce blog un outil précieux qui nous permet non seulement de vérifier des informations mais de mettre quelques sujets en perspective comme nous l'avons fait récemment pour la place des voitures dans Paris.

    Bonne lecture !

  • Promenade urbaine: on attend la suite

    La période des voeux va bientôt se terminer et nous attendons avec impatience que l'agence chargée de la concertation sur les aménagements de la future promenade urbaine soit nommée par la Ville. On nous dit que ce serait imminent...

    Nous avions participé à la réunion quelque peu décevante de restitution du Civic Lab le 15 décembre dernier (voir notre article du 20 décembre).

    Le Civic Lab dont la mission s'arrêtait fin décembre semble poursuivre ses activités sur le projet. Pourquoi pas. Mais le local situé place de La Chapelle a brûlé en décembre et désormais plus possible de s'y réunir. L'agence d'architecture autogérée suggère cette fois un atelier intitulé "Alimentation responsable" ce samedi 21 janvier à 17h30 sur l'esplanade de la Halle Pajol. Atelier proposé par l'association Marché sur l'eau. Puis à 19h, retours, échanges et débats sur le devenir du Civic Lab et la promenade Barbès-Stalingrad.

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    Là encore, pourquoi pas. Cependant, nous avons à plusieurs reprises demandé que des animations et des moments d'information aient lieu vers Barbès et que les activités mises en avant par le Civic Lab soient visibles, ou mieux encore, soient vues par les habitants de ce côté-ci. Car, rappelons-le, la promenade urbaine va de Barbès à Stalingrad.

    Quels habitants vont réellement être informés de cette animation samedi ? Qui va se déplacer jusqu'à la Halle Pajol ? Quel sens cela a-t-il pour ce projet dont nous attendons la mise en action ? Quand pourra-t-on, comme lors des réaménagements des boulevards de Rochechouart, de Magenta et Barbès se mettre autour d'une table pour travailler sur plan avec les services de la voirie et des déplacements ?

    Pas de réponse à ce jour. Nous avons fait part de nos interrogations à Marie-Anne Kleiber, journaliste au JDD. Voir l'article ci-dessous.

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    Source : JDD du 15 janvier 2017 - article de Marie-Anne Kleiber

    cliquer sur l'article pour l'agrandir 

    MAJ 19 janvier voici le lien

    Paris, après les grillages, une coulée verte à La Chapelle ?

  • Opération cartes postales pour le marché Barbès

    Beaucoup de nos actions consistent à interpeller les autorités compétentes dans le cadre des projets que nous défendons. Ce peut-être les élu(e)s, qu'elles ou qu'ils soient des arrondissements ou de l'Hôtel de Ville, ce peut-être les commissariats voire la préfecture de police, ce peut-être les acteurs économiques comme la SEMAEST par exemple. Bref, s'adresser à celles et ceux qui sont en situation de décider. Pour ce faire, reconnaissons que le web 2.0 nous aide beaucoup. Ce blog bien sûr, mais aussi les fameux réseaux sociaux si prisés notamment par les élus : Facebook via notre page Les amis d'Action Barbès ou Twitter via notre compte @ActionBarbes.

    Mais il y a aussi la bonne vieille méthode du courrier en grande quantité ! ...

    ... Nous l'avons pratiquée à plusieurs reprises notamment avec l'envoi de cartes postales destinées au maire du 18e arrondissement de l'époque lors de l'incendie de l'ancien magasin Vanoprix pour demander l'installation d'une brasserie au carrefour Barbès et plus récemment avec l'envoi de lettres au préfet de police de Paris pour traiter la situation dégradée du quartier. Non sans un certain succès dans les deux cas, mais restons modestes.

    Cette semaine, nous avons lancé une nouvelle campagne cartes postales. Le succès du projet de promenade urbaine Barbès-Stalingrad passe par une profonde réorganisation du marché La Chapelle à Barbès. C'est une condition préalable sine qua non que nous avons signalée à plusieurs reprises tant auprès des mairies d'arrondissement qu'à l'Hôtel de Ville. A dire vrai, les choses n'avancent guère, notamment si l'on considère la nouvelle Délégation de Service Public que la mairie de Paris doit négocier avec le mandataire du marché d'ici environ un an. C'est très en amont qu'il convient de prendre le problème et nous voyons le temps passer sans que rien ne bouge de ce côté là. Aussi, avons-nous décidé d'interpeller directement Anne Hidalgo, maire de Paris, sur le sujet, par l'intermédiaire de cartes postales à lui envoyer par la poste. La voici

     

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    Recto : visuel - illustrateur : Stéphane Ricout

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    Verso : texte

    Cliquer sur les visuels pour les agrandir

    Vous pouvez télécharger cette carte en cliquant ICI.

    Pour s'assurer du succès de cette opération, c'est à dire envoyer un maximum de cartes, vous pouvez vous aussi, si vous le souhaitez, l'adresser à la maire de Paris et ce suivant la procédure qui vous convient le mieux :

    • soit télécharger la carte, la dater, la signer et l'envoyer sous enveloppe à l'Hôtel de Ville;
    • soit passer en prendre un ou plusieurs exemplaires selon vos besoins chez notre ami le kiosquier de Barbès, Samir Lebcher, au pied de l'escalier monumental de la station de métro.

     Nous comptons sur vous.

     

  • Les gares du 10e

    L'association Histoire et Vies du 10e nous propose le mardi 24 janvier de 19h à 21h une intéressante conférence intitulée

     

    Les gares du Nord et de l'Est, leur évolution à proximité et dans le Clos Saint Lazare

     

    Toutes les infos sur le site de H&V 10

    Capture d’écran 2017-01-18 à 14.02.38.png

     

  • Budget participatif édition 2017

    paris,budget-participatifLa mairie de Paris a lancé le 24 janvier l'édition 2017 du budget participatif. Le sujet est désormais assez bien connu des Parisiens. Rappelons simplement qu'il s'agit pour les habitants de la capitale de présenter des projets d'investissement soumis aux votes des Parisiens pour un montant non négligeable, à savoir quelques 100 millions d'€.

    Nous vous avons donné notre avis à propos de l'édition 2016 le 12 octobre dernier, il n'est pas utile d'y revenir (Budget participatif 2016 : résultats des courses).

    Qu'en sera-t-il pour 2017 ? Les Parisiens auront-ils encore de nouvelles idées ou n'y aura-t-il qu'un simple recyclage des projets des années précédentes ? Nous verrons. Vous avez jusqu'au 21 février pour soumettre vos projets. Des réunions spécifiques seront organisées dans les mairies d'arrondissement (voir l'agenda). Nouveauté intéressante : la RATP est cette année associée au budget participatif, mais attention, seulement pour les projets directement liés au transport.

    Ajoutons pour être précis que pour cette édition 2017 du budget participatif, l'Hôtel de Ville a décidé d'allouer 2€ pour chaque € investi par les mairies d'arrondissement. Concrètement cela signifie que le montant alloué au budget participatif dans le 9e qui est de  607 603€ cette année passera avec l'abondement de l'Hôtel de Ville à 1 822 809€. Pour le 10e les montants sont respectivement de 801 000€ passant donc au total de 3 360 427 € et dont 1 436 140€ réservés aux projets situés dans des quartiers populaires. La Mairie du 18e a choisi d'y consacrer 955 000€, l'enveloppe du 18e arrondissement sera donc de 6 781 665 € dont 3 444 997€ réservés aux quartiers populaires. Ces enveloppes globales sont sensiblement les mêmes que pour 2016.

     

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    Toujours très soignée, la communication autour du budget participatif via le site dédié nous permet de voir avec un peu de recul le niveau d'avancement des projets adoptés pour l'édition 2015.

    Pour les projets de l'édition 2015 concernant tout Paris, seul un projet semble être complètement réalisé : Du matériel de nettoiement silencieux et non polluant. Les sept autres projets sont encore en cours. 

    Sur le site du budget participatif et toujours pour l'édition 2015, vous trouverez facilement l'état d'avancement des projets dans le 9e (1 projet), le 10e (8 projets) et le 18e (9 projets). Pour tous ces projets, on constate qu'ils sont à des stades de développement différents, pour tous les études sont lancées, certains sont même achevés comme la sécurisation de la piste cyclable quai de Valmy dans le 10e.

    Action Barbès avait présenté des projets lors de l'édition 2015 et seulement soutenu certains pour l'édition 2016. Aucun de ceux-ci (2016) n'ont été choisis et nous avons décidé d'accepter la proposition d'un de nos adhérents qui avait soumis en 2016 deux projets de les reprendre à notre compte et donc de les re-présenter sous nos couleurs en 2017.

    Action Barbès (AB) : Jean Raphaël, vous avez adhéré à Action Barbès il y a 3 ans et avez intégré le bureau de l'association fin 2016. Dans ce contexte, vous avez proposé à l'association de reprendre à son compte deux projets que vous avez soumis lors de l'édition 2016 du budget participatif. Quelle a été votre démarche ? Pourquoi ne pas re-présenter ces projets sous votre nom ?

    Jean Raphaël (JR) : Les deux projets que j'avais présentés et qui avaient été retenus, l'éclairage de l'église Saint-Bernard et une "Rue-jardin Richomme" (un troisième,  la réhabilitation de la rue Myrha, a été rejeté car "déjà prévu pour être réalisé durant cette mandature"), ont rencontré un bel écho et beaucoup d'enthousiasme parmi les habitants de la Goutte d'Or et au-delà. Mais n'ayant pas assez de temps et de ressources pour porter seul ces projets, je préfère m'adosser à une association comme Action Barbès mais également à des habitants qui désirent s'y associer, afin de donner toutes leurs chances à ces projets mais surtout qu'ils prennent une dimension collective.

    AB : Que pensez-vous de l'idée du budget participatif ? Un gadget, cher, mais un gadget ? Un pas vers une démocratie participative ? 

    JR : Le budget participatif est une idée intéressante mais qui mériterait d'évoluer pour être plus investie par les Parisiennes et les Parisiens. En effet, c'est une bonne chose de vouloir (re)donner du pouvoir aux citoyens, encore faut-il que cette démarche ne se limite pas à une petite partie du budget d'investissement mais s'ouvre plus largement. Pour impliquer plus les Parisiens, il faut que les enjeux soient à la hauteur.

    Si l'on veut que cette idée soit réellement une expérience de démocratie participative, il serait nécessaire que les élus renoncent à une partie de leurs prérogatives et fassent confiance aux citoyens pour décider collectivement de leur sort. Il est en effet étonnant de savoir qu'il existe un véto du maire d'arrondissement pour décider des projets finalement retenus un fois examinés par la commission ad-hoc censée les choisir. Cette forme de pouvoir autocrate est aux antipodes de la démocratie participative, il faut sans doute faire d'abord évoluer les mentalités des politiques si l'on veut faire changer celles des citoyens. La forme adoptée manque également d'une dimension délibérative. Par exemple, l'initiative des projets pourraient se décider collectivement au-delà des organisations associatives, peut-être dans les Conseils de quartier.

    Quant au coût, on ne peut pas dire qu'il soit excessif, au contraire, il faudrait mettre des moyens suffisants pour que cette initiative puisse s'étendre et s'installe dans la durée. Le processus mis en place à Paris sollicite énormément les services techniques sans que ces derniers soient renforcés, ce qui risque d'affecter leur bon fonctionnement et du coup mettre à mal le budget participatif. 

    AB : Les deux projets repris et soumis sous le nom d'Action Barbès concernent le quartier de la Goutte d'Or. Nous les décrirons plus en détails avec vous dans de prochains articles mais quelle a été votre approche pour ces deux projets ?   

    JR : Les deux projets sont sensiblement différents et répondent à des approches distinctes. Pour le projet d'éclairage de l'église Saint-Bernard, l'idée est de mettre en valeur l'unique monument historique du quartier dont les habitants sont très fiers et de le faire rayonner au-delà de la Goutte d'Or (au sens figuré comme au sens propre : la flèche de l'édifice est visible depuis les arrondissements alentour). Ainsi, il s'agit de revaloriser l'image du quartier et de contribuer à le rendre encore plus agréable à vivre.

    Le projet une "Rue-jardin Richomme", qui consiste en la piétonnisation et la végétalisation d'une petite rue du quartier, répond à plusieurs attentes des habitants de la Goutte d'Or. La rue Richomme est une voie où circulent peu de voitures, mais qui roulent souvent trop vite, et qui compte plusieurs crèches et écoles sur son parcours. Transformer cette rue en jardin ouvert permettrait de sécuriser les sorties d'école et des crèches, de réduire la place de la voiture, tout en offrant aux petits comme au grands une oasis de verdure à deux pas du boulevard Barbès. D'ailleurs, de nombreux parents des écoles et des crèches de la rue ont manifesté largement leur soutien au projet.

    AB : il ne faut pas se cacher que ponctuellement (boulevard Barbès, rue Dejean, Château rouge, rue Caplat, carrefour Barbès, ...) le quartier de la Goutte d'Or rencontre beaucoup de problèmes même si la situation n'est sans doute pas partout aussi catastrophique que certains le disent. Pensez-vous que ses habitants peuvent encore se mobiliser pour des projets dans cet environnement ?

    JR : Bien au contraire, les problèmes sérieux que vous évoquez, et qui ne peuvent pas être solutionnés à travers le budget participatif dédié à l'investissement, donnent encore plus envie aux habitants de voir une amélioration de leur cadre de vie. Rappelons que la Goutte d'Or reste un quartier populaire où un grand nombre d'habitants n'a pas les moyens financiers de "s'échapper" du quartier et de partir au vert, l'espace public est d'autant plus précieux pour eux. Au-delà des questions d'occupation de l'espace public qui posent problème et méritent des moyens d'exception, ce que demandent le plus souvent les habitants de la Goutte d'Or, c'est avant tout d'être traités "comme partout à Paris".

    Il faudrait également se demander si la mairie du 18e met suffisamment de moyens dans ce quartier pour que le budget participatif soit investi par ses habitants. On peut s'interroger sur le succès relatif de la seule urne présente dans le quartier qui est placée dans la bibliothèque de la Goutte d'Or, le long du boulevard de la Chapelle, bien loin du centre du quartier. Le quartier de la Chapelle a montré, lui, qu'il pouvait se mobiliser pour le budget participatif avec succès, alors que ce quartier connait des problématiques similaires à la Goutte d'Or (pour rappel: en 2016, un seul projet a été finalement choisi pour le quartier de la Goutte d'Or). Mais là-bas, l'urne est situé au marché de l'Olive, lieu central et animé, ce qui a très certainement permis de promouvoir le budget participatif à cet endroit. Car plus qu'un lieu où s'exprime le vote, et sachant qu'une grande partie des votes se fait par internet, les urnes sont des lieux de promotion du budget participatif qui permettent de toucher un public non connecté et trop souvent oublié, un public particulièrement nombreux à la Goutte d'Or.

     

    paris,budget-participatif

     

  • Situation à Barbès: le préfet réagit

    A la suite des nombreux courriers de riverains et d'Action Barbès envoyés au préfet de police de Paris en décembre, ce dernier a réagi et organisé une réunion le 17 janvier dernier à la mairie du 18e (voir notre article du 5 janvier).

    Le soir même, Le Parisien relatait dans son édition du soir en ligne l'essentiel de la réunion avec le Préfet sous la plume de sa journaliste Cécile Beaulieu. Vous pouvez le lire ici. On y retrouve les grandes lignes des actions que la police s'engage à mettre en œuvre avec détermination pour regagner la maitrise de l'espace public, redonner la liberté de mouvement aux habitants, faciliter les allers et venus des femmes dans ce même espace public souvent accaparé par une présence trop masculine, mettre un terme aux ventes de cigarettes en remontant et en faisant tomber les filières...

    Nous y étions.

    Une délégation impressionnante!

    Tout d'abord, notons une mobilisation des autorités policières sans précédent, sur place, dans le 18e, pour répondre aux plaintes des habitants. Après être venu prendre la température en personne dans le quartier, le vendredi 13 janvier (nous étions là!), le Préfet Cadot s'est entouré de son directeur adjoint Serge Boulanger, de plusieurs directeurs de services et commissaires centraux, Yves Crespin directeur de la police judiciaire et Pascal Le Borgne directeur de la sécurité de proximité, du Commissaire Jacques Rigon, chef de district 10-11-12-18-19-20, et coordonnateur de l'opération de grande envergure qui s'annonce. Avec bien entendu la commissaire centrale du 18e, Valérie Goetz, pour exprimer au plus près la connaissance du terrain. La Ville n'était pas en reste : les deux maires des 10e et 18e, Colombe Brossel l'adjointe à la sécurité d'Anne Hidalgo, Matthieu Clouzeau le directeur de la Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection (DPSP), Coralie Lever-Matraja, chef de la Circonscription nord de la DPSP, des adjoints et chefs de cabinet.

    Reconnaissons que les visites sur place du Préfet le vendredi 13 et de M. Rigon, le lendemain après midi après le marché, ont du compléter efficacement les informations que les habitants avaient été nombreux à faire parvenir à la préfecture, ajoutons-y les nombreux courriers reçus à notre initiative, et un tableau assez fidèle commençait à prendre forme en haut lieu.

    En préambule

    Nous tenterons de donner ici l'essentiel tant la réunion a été longue (plus de 2h30) et les informations détaillées.

    Les occupations illicites de l'espace public, de toute nature, ne sont pas contestées. Le Préfet a tout d'abord souhaité présenter un bilan des actions menées. Mais c'est la suite qui intéresse les habitants. Aussi a-t-il expliqué qu'il fallait maintenant "construire une démarche organisée comprise par les habitants et mener ainsi un travail en commun avec les acteurs locaux". Le périmètre comprend le secteur de Château-rouge, celui du carrefour Barbès, la placette Caplat-Charbonnière, et s'étend jusqu'à la place de la Chapelle.  Il recoupe en partie la Zone de sécurité prioritaire Barbès-Chateau-rouge (ZSP) qui est toujours d'actualité mais dont nous n'entendons plus guère parler depuis quasiment deux ans.

    Il faut changer de braquet!

    C'est le leitmotiv de cette réunion. Tous les responsables présents l'ont martelé et on ne pouvait qu'approuver. Colombe Brossel précisait :"Malgré toutes les actions mises en place avec la PP et la DPSP, on voit bien que les améliorations sont soit trop lentes, soit trop faibles, soit les deux. Nous voulons faire en sorte que la vie à Barbès soit améliorée. Certains lieux sont très anciens, la placette Caplat-Charbonnière par ex. Il faut qu'on change de braquet pour que les améliorations réelles puissent voir le jour. Au-delà des aménagements urbains (comme la Promenade urbaine) qui sont en projet. La dérégulation de l'espace public à Barbès est un sujet majeur pour la mairie de Paris. On le reconquerra mètre par mètre ! "

    Quelques chiffres

    En 2016, les agents du 18e ont procédé à 259 interpellations pour vols à la tire, dont 221 sur le seul carrefour, et 107 sur ce dernier trimestre.

    4200 PV simplifiés ont été dressés. 32 tonnes de marchandises vendues illégalement saisies. Du côté des commerces, une cinquantaine de fermetures avec des durées parfois allongées à 40 jours.

    Ce sont 296 tonnes de marchandises, déballées sur l'espace public, saisies sur le 18e en 2016 et pour les contrefaçons 20 000 pièces saisies.

    6 réseaux de trafic démantelés, dont celui d'une banque privée illégale à destination de l'Afrique, qui a été saisie d'un million d'euro en cash après, évidemment, plusieurs mois d'enquête.

    Les cigarettes, ce sont 2 à 3 livraisons par semaine, qui passent par Dubai, puis Le Caire ou Alger. Quand on sait qu'au bout de la chaine, c'est environ 15 euros de bénéfice par cartouche vendue, on comprend aisément l'ampleur du problème.

    Quant à l'opération qui nous avait été annoncée pour la mi-décembre lors de la rencontre avec les maires le 2 décembre, la DPSP a dressé 426 PV sur le seul boulevard Barbès pour occupation illicite des trottoirs.

    Notre intervention et notre opinion

    Nous sommes bien évidemment intervenus puisque le but était aussi d'écouter les habitants qui vivent les problèmes au quotidien. Nous avons insisté sur la dégradation de la situation même si nous ne nions pas la présence policière et les actions menées. Mais ce qui est fait ne suffit plus. L'espace public de notre quartier doit être aussi agréable qu'ailleurs. En ce qui concerne les ventes sauvette les jours de marché, nous avons exprimé notre souhait que l'on différencie les ventes via les trafics organisés de celles des biffins qui vendent des objets récupérés çà et là. Nous avons donc demandé que la Ville réfléchisse à l'implantation d'un lieu pérenne pour les biffins, contrôlé bien sûr par une association comme c'est le cas Porte Montmartre. Souhait que nous avions émis lors de la mandature précédente auprès de Daniel Vaillant, alors maire du 18e. Nous avons bien conscience que tout n'est pas simple, mais on peut a minima commencer la réflexion autour d'une table avec les acteurs concernés. Enfin, nous avons signalé l'état très dégradé des pieds d'arbres sur le boulevard Barbès. (et que dire du boulevard de Magenta...)

    Nul doute que la Préfecture a pris la mesure du phénomène. Barbès n'est pas le seul site où l'espace public est l'objet d'occupation illicite, où les trafics fleurissent, où le droit n'est plus respecté. Mais, ici, nous sommes à Paris, le cadre évolue, les habitants changent et ne le supportent plus. D'autant que d'autres territoires ont été reconquis ces derniers années, comme la porte de Montreuil, ou le boulevard de Belleville, avec des efforts considérables de la police. Alors, pourquoi pas ici ?

    Prochaine réunion prévue plénière dans deux mois. D'ici là, nous avons une première réunion en petit comité prévue la semaine prochaine avec Jacques Rigon pour un premier point.