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Rechercher : sacs RATP sur les trottoirs

  • Certains pieds d'arbres de la Goutte d'Or

    Il y a bien longtemps que nous n'avons pas proposé ici quelques photos de pieds d'arbres, petites mares à canard, ou pièges à chevilles fragiles quand le temps est sec. Vous nous trouvez trop durs avec les services de la voirie de la Ville ? Soyez attentifs et observez vous-mêmes les alignements d'arbres du boulevard de Magenta, ou ceux du boulevard de la Chapelle... Ces derniers, malgré une belle rénovation à l'été 2012, souffrent beaucoup de la proximité du marché alimentaire deux fois par semaine et sont à nouveau bien tristes, encombrés de déchets et de dépôts sauvages, ou creusés par les palettes de légumes et les passages multiples. Il semble que les grilles qui pendant des décennies ont protégé le pied des arbres, avaient un rôle à jouer que rien n'a su remplacer. 

    paris,goutte-d-or,arbres,pied-d-arbreAujourd'hui nous allons vous montrer des pieds d'arbres qui se trouvent près de l'église Saint-Bernard, notamment ceux de la rue Saint-Bruno entre la rue Stephenson et la rue Saint-Luc. 

    Face à l'église Saint-Bernard il existe un jardin plutôt tranquille, avec quelques jeux réservés aux enfants, nombreux dans le secteur, puisque plusieurs écoles, publiques ou privées, cohabitent dans les rues alentour. 


    Les espaces dévolus aux piétons sont assez larges dans ces petites rues réaménagées au cours des dernières années. Nous ne saurions vous dire précisément à quelle date on décida d'interrompre la circulation des voitures entre l'église et le square, ni quelle année vit la plantation des arbres sur les trottoirs nouvellement élargis. Encore moins comment fut décidée la création de la plateforme qui favorise le ralentissement des voitures qui circulent encore autour de l'église. Quoi qu'il en soit le résultat est plutôt heureux. 

    paris,goutte-d-or,arbres,pied-d-arbreMais il y a un "mais".... bien sûr, rien n'est jamais parfait. Pourquoi les six arbres plantés sur le trottoir de la rue Saint-Bruno n'ont-ils pas bénéficié d'un traitement traditionnel après la période normale de reprise des végétaux ? Voici ci-contre l'alignement des arbres vus d'est en ouest. L'herbe n'est pas en cause : la photo a été prise à l'automne après le passage de la Propreté; donc pas de dépôts, pas d'ordures. 

    En revanche, l'espace qu'occupe ce pied d'arbre est un souci à plusieurs titres. 

    - Il est très étendu, environ 9 mètres carrés et réduit la largeur du trottoir carrossable en proportion (54 M2 de la surface du trottoir sont donc occupés par ces trous plus ou moins bien comblés).

    - Il est difficile à nettoyer par les services de la DPE; malgré toute la bonne volonté des équipes de Saïd Agouni, le résultat est toujours décevant, parce que l'espace est vaste mais aussi très bosselé.

    - Il est dangereux pour les piétons, parce que les pavés qui tapissent une partie de la surface sont en très grand désordre, un amoncellement de trous et de bosses !

    - Il est par ailleurs évident que les chiens du quartier et leurs maîtres voient et utilisent cet espace comme un crottodrome attractif... 

    paris,goutte-d-or,arbres,pied-d-arbreBeaucoup de soucis donc autour de ces arbres qui réclament l'attention de la mairie et appellent les services de voirie à finir le travail. En effet, les deux pieds d'arbres les plus proches de l'école Saint-Bernard de la Chapelle ont retrouvé une grille ronde et l'espace à été recouvert de macadam. On n'imaginait pas que les parents d'élèves à l'heure de la sortie pataugent dans la gadoue ou se tordent les chevilles entre les pavés. Il doit bien se trouver une enveloppe de subvention non utilisée pour finir le travail dans cette rue tellement fréquentée par les enfants, les mamans, voire les papas, les nounous et les poussettes.

    Comme nous ne limitons pas nos observations aux seuls arrondissements qui cernent Barbès, nous vous proposons la photo d'un pied d'arbre établi un peu loin, là où la terre est plus riche — qui sait ? — dans le 12e arrondissement de Paris. Qu'en pensez-vous ? N'est-ce pas un beau pied d'arbre ? y compris avec des pavés fréquentables pour des pieds délicats... nous voulons dire lisses.

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    Annexe : Certains esprits suspicieux vont penser que nous avons choisi le pire des pieds d'arbre de cette voie pour illustrer notre critique. Or nous vous démontrons ici qu'il n'en est rien. Voici la série de photos des arbres de la rue Saint-Bruno où vous pourrez constater par vous-même. 

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  • Place de La Chapelle en bref...

    Nous étions à la réunion la semaine dernière sur les aménagements de la Place de La Chapelle que propose la section territoriale de voirie du 18e. Valère Griot, responsable DVD, et son collégue Chef de projet, ont présenté en détails les aménagements programmés pour les semaines qui viennent. 

    chapelle plan large.pngEn quelques mots, pour mieux comprendre les plans, sachez que le but est de redonner au quartier son caractère convivial en  détournant les circulations automobiles de passage. En entendant cela, on saisit tout de suite qu'il s'agit de la rue Philippe de Girard, empruntée massivement depuis la place Marx-Dormoy pour échapper - surtout le matin - à l'encombrement de la place de La Chapelle un peu plus loin. On a entendu dans la salle aussi que les voitures y roulaient beaucoup trop vite, malgré les ralentisseurs. 

    Cela devrait cesser après le réaménagement. En effet, la mairie a choisi la manière forte. Elle inverse le sens de circulation de la rue Philippe de Girard entre le carrefour Girard-Kablé-Pajol et le boulevard de La Chapelle, dans un premier temps, puis, de même, elle inverse le sens de circulation de la rue Pajol, entre le même carrefour (ou petite place, pour être plus réaliste) et le boulevard de La Chapelle. Depuis ce boulevard, on pourra donc entrer dans le quartier par la rue Philippe de Girard et en ressortir par la rue Pajol, vers ce même boulevard. Ce qui, vous en conviendrez, manque un peu d'intérêt. Mais c'est à ce prix qu'on rend un peu de tranquillité aux riverains, un peu de sécurité aux enfants des écoles.. 

    chapelle plan.png

    Dans ce projet, il y a aussi des avancées pour les piétons et pour les cyclistes. En effet, la chaussée à l'Est de la place sera interdite totalement à la circulation et deviendra tout-piéton, tout en ménageant un accès pompiers réglementaire. Donc impossible de tourner à droite quand on arrive de Stalingrad. Pour éviter les intrusions des "petits-malins-que-rien-n'arrête", la voirie prévoit un stationnement livraison au lieu des traditionnels potelets à l'embouchure de ce barreau piéton. Nous rappelons que tout véhicule sera interdit dans ce sens dans la rue Pajol. Certains dans la salle ont manifesté leur étonnement car les voitures passaient là pour se diriger ensuite vers le Nord dans la rue Marx-Dormoy.... ou pour la traverser et emprunter la rue de Jessaint, vers la Goutte d'Or. Un pas de plus vers une plus grande sécurité des piétons et des cyclistes dont la présence n'était pas toujours respectée par les automobilistes.

    photo aérienne Chapelle.jpg

    Les trottoirs du barreau Nord  - qui désormais ne recevra que la circulation issue de la rue Pajol dans le sens Nord-sud - seront élargis. Mécaniquement, les passages piétons s'en trouveront rétrécis, du fait de l'élargissement des trottoirs.  En réalité c'est l'ensemble des trottoirs et de la chaussée entre les façades d'immeubles et le square Louise Merillac qui va subir une transformation. La déclivité du terrain sera neutralisée pour la rendre plus confortable au cheminement piétons. De même, la création de "lincoln", ces stationnements installés sur les trottoirs quand ils sont élargis, permettra de redresser les pentes. 

    Enfin, nous signalons une bonne nouvelle pour les cyclistes : la création de double sens cyclable (forte protestation dans la salle... mais peut-être pas en provenance de cyclistes aguerris car les observations faites sur plusieurs années démontrent que ces dispositifs ne sont pas dangereux, bien au contraire) autour de la place et rue Pajol dans le cadre de la poursuite des itinéraires cyclables entre le boulevard de la Chapelle et le rond point de la Chapelle.

    Les travaux de voirie seront  réalisés de septembre à novembre 2012.

    Les travaux d’aménagement du square  Louise de MARILLAC seront réalisés par la  DEVE, durant la même période.

     
  • On supprime le stationnement côté pair

    Où ?

    Rue de Bellefond, une des plus anciennes du quartier, qui mérite bien quelques aménagements pour que les normes pompiers soient respectées et que les deux roues trouvent une place rationnelle au lieu d'encombrer les trottoirs. 

    Les travaux de voirie auront lieu entre le 30 juillet et le 3 août. Très courts donc, ils ne causeront pas une trop grande gêne. 

    Si vous êtes riverains, vous pouvez  Consulter le document au format pdf 

    En bref, il dit

    Quels travaux ?

    Suppression du marquage au sol côté pair sur toute la longueur de la rue ;

    Création de 25 places de stationnement pour les deux-roues motorisés entre les n°32 et 40, sur chaussée, sans mobilier d’accrochage.

    Quels impacts ?

    Suppression définitive du stationnement automobile côté pair sur toute la longueur de la rue, afin de permettre aux véhicules de secours de circuler et de se déployer en cas de sinistre. 

  • Travaux d'été et dépôts sauvages

     

    Depuis quelques jours, nous avons eu la vision d'un dépôt que nous aurions envie de qualifier de "sauvage" puisque rien ne s'est passé pendant ce temps. Chacun de nous est censé savoir que lorsque des objets sont déposés sur la voie publique au pied de son immeuble, il suffit d'appeler le 3975, et la mairie de l'arrondissement concerné envoie aussitôt (dans les 12 heures) ses hommes qui sont habilités à enlever un maximum de 3 mètres cubes.

    PHOTOS - fenêtres du faubourg 2 web.JPG

    PHOTOS - fenêtres du faubourg 1 web.JPG

     

    Que s'est-il donc passé devant le 168 rue du Faubourg Poissonnière pour que ces fenêtres et ce récepteur de douche cohabitent plusieurs jours devant le restaurant japonais Jyushu et flirtent avec les motos qui stationnent régulièrement là ? Nous ne le saurons certainement jamais, puisque nous n'allons pas nous transformer en Sherlock Holmes...

    Mais il n'est pas inutile de rappeler qu'il suffit de s'adresser au bon endroit, de donner sa bonne adresse pour que ce genre de chose ne se reproduise plus.

    Lorsque l'on sait que la particularité d'une fenêtre est de donner de la lumière et que pour donner de la lumière elle est faite de vitres et que les vitres jusqu'à preuve du contraire sont cassables, il est vraiment regrettable de voir cet amas potentiellement dangereux traîner sur le trottoir pendant plusieurs jours.

    Une autre réflexion s'impose : si ces fenêtres en nombre sont sur le trottoir, c'est qu'elles ont été enlevées et remplacées par des fenêtres neuves. N'appartient-il pas à l'entreprise qui a fait ce travail d'enlever ces fenêtres et de les déposer où il se doit.

    Évidemment, chacun sait que l'entreprise devra payer... Alors !

    Rappel :

    • Un service d’accueil répond à vos questions dans les quatorze divisions de Propreté de Paris > 01 53 34 11 11 pour les 9e et 10e et 01 53 09 22 60 pour le 18e
    • Les gravats ne doivent en aucun cas être mis dans les bacs à ordures ménagères mais déposés en déchetterie ou enlevés par des entreprises spécialisées.
    • Les professionnels sont responsables de l’élimination de leurs gravats.

     

  • Pourquoi ne pas offrir des cendriers de rue ?

    PHOTOS - grille d'arbre aux mégots.JPGLes fabricants de cigarettes ne savent pas quoi inventer pour contourner les lois très restrictives contre la publicité en faveur des marques. Les pubs sur le lonesome cow boy ont disparu depuis longtemps de nos hebdomadaires même si, de temps en temps, on le revoit sur un briquet… ou tout autre objet qui rappelle de près ou de loin leur cher tabac, devenu très cher tabac, avec une augmentation de 6% encore récemment. Des augmentations controversées mais qui ont malgré tout contribué à faire baisser la consommation de tabac des Français, selon les enquêtes publiées - voir pages 9 à 12 -, mais la tendance se ralentit ou ne touche pas toutes les couches de la population.

    Depuis une autre législation (décret n°2006-1386 entré en application le 1er janvier 2008) qui interdit de fumer dans les endroits publics clos, outre les nuisances sonores induites par certains fumeurs bruyants, les rues de Paris sont jonchées de mégots de cigarettes, concentrés en des lieux proches des entrées de bureaux ou de bars-restaurants. Bien sûr, une fois sur le trottoir et la cigarette terminée, peu de fumeurs prennent le temps et la peine d’éteindre leur « clope » et de la jeter dans une corbeille ou un cendrier. Ce sont les caniveaux et les trottoirs qui servent de corbeilles…

     PHOTOS - cendrier de rue Guyon.jpgConseil aux fabricants de cigarettes : Proposez donc des cendriers aux restaurateurs et patrons de bars et cafés, tout comme les brasseurs ont distribué des verres et des parasols pendant des décennies ! S’ils sont un peu esthétiques et pas trop « pub », cela n’en sera que mieux… Vous enverrez par là un message sympathique aux balayeurs de la Propreté de Paris et faciliterez leur travail, tout en faisant un peu de pub, certes, mais s'il faut en passer par là...

    Des pistes pour passer vos commandes de cendriers de rue : le mobilier urbain vu par Guyon S.A.

    Il existe aussi un poteau cendrier d'une contenance de 3000 mégots, vidable par le bas... chez Procity, poteau en forme de blonde à filtre, bien sûr.

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    A la demande d'une lectrice fidèle, voici une photo de la blonde à filtre... une proposition de la société de matériel urbain Procity, mentionnée ci-dessus.

  • La forêt de potelets, un conte à dormir debout

    Il était une fois une rue à la pente ardue et aux trottoirs forts étroits, c'était la rue Myrha. Comme les autres rues du pays, tout du long de son trajet, ses trottoirs étaient hérissés de potelets pour empêcher quelque indélicat carrosse tenté de prendre là le peu de place dédié aux fantassins.

    Or, un beau matin de mars, au détour du chemin, apparut une étrange forêt de potelets. 

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    En effet, pas moins de dix-sept potelets avaient poussé là, créant une petite futaie touffue et impénétrable. Mais quelle diablerie avait bien pu planter une pareille forêt ? Curieux troublions s'il en est, les manants d'Action Barbès s'enquirent auprès du château du seigneur local, à la quête d'une explication. On y apprit que l'étrange bosquet de potelets n'était pas là pour braver les carrosses indélicats mais pour empêcher des serfs d'y déposer d'encombrants détritus. La belle affaire se dirent les manants, se demandant s'il n'y aurait pas quelque garde du château pour faire respecter la loi plutôt que d'aligner de bien encombrants potelets ? Au château du seigneur local, on répondit qu'on n'en savait pas plus, qu'on ne savait pas qui avait fait pousser ces potelets et que la clé du mystère devait sans doute se trouver au château de la reine.

     

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    À l'intérieur de la forêt de potelets magiques

     

    Qu'à cela ne tienne, n'écoutant que leur courage, les valeureux manants d'Action Barbès poursuivirent leur quête au château de la reine elle-même. On allait enfin savoir quel magicien avait fait grandir le bosquet de fer. Le grand échanson des routes et chemins confirma que les potelets étaient un sort pour contrer de maléfiques encombrants, il ajouta qu'on n'avait pas commandé pareille plantation et que ce n'était pas au château de la reine que se trouvait la clé de l'énigme mais certainement... au château du seigneur local ! Diantre ! Si ni la reine et ni le seigneur ne savent qui est derrière ces potelets, alors qu'eux-seuls possèdent la formule pour les faire pousser, aurions-nous affaire là à une apparition spontanée de potelets magiques ? Le mystère reste entier.

    Ainsi s'achève cette histoire sans fin et sans morale dans un pays où spontanément au détour des chemins poussent des potelets magiques. 

  • Les vélos dévalent les boulevards Barbès et de Magenta

    Qui les arrêtera ? 

    Nous avons trouvé assez pertinent un commentaire d'une lectrice de notre blog à la suite de l'article sur le plan vélo du 18e. Le voici in extenso à nouveau : 

    "Je ne peux m'empêcher d'être interpellée par la demande des cyclistes d'emprunter la voie de bus Boulevard Barbès. En tant que piétonne circulant matin et soir sur les trottoirs du boulevard Barbès (et jamais sur la piste cyclable !) pour emmener mon fils de 2 ans à la crèche, j'ai constaté que les cyclistes se sont déjà largement octroyé ce droit, ainsi que celui de ne pas respecter les feux de circulation. Aussi lorsque l'on emprunte le passage piéton qui fait face à la rue de la Goutte d'Or, il est extrêmement fréquent de devoir éviter un cycliste lancé à pleine vitesse alors qu'il aurait dû s'arrêter au feu rouge en amont, je ne me sens absolument pas en sécurité sur ce passage piéton, et je crains régulièrement que mon fils soit renversé. Je précise que je traverse exclusivement quand le "bonhomme" est vert. Je suis bien entendu plus que favorable aux circulations douces et au plan vélo, mais j'ai parfois l'impression que tout ceci se fait au détriment des piétons et de leur sécurité."

    Qu'en pensez-vous ? Pas faux ? Pourquoi les cyclistes ne respectent-ils pas les feux rouges quand ceux-ci les concernent et représentent les seuls remparts à la sécurité des piétons ? Nous savons maintenant que c'était une erreur de placer la piste cyclable sur le trottoir, même si elle est encadrée par des arbres, sur le Magenta seulement. Ils sont trop distants les uns des autres pour marquer de façon claire l'existence de la piste aux yeux des piétons. De surcroît, la pente, dans le sens Nord-Sud, est un aiguillon supplémentaire pour rouler vite. C'est un miracle que les conflits entre piétons et cyclistes ne soient pas plus fréquents et plus dramatiques. Nous savons que les cyclistes vont crier au scandale à la lecture de cet argument.... mais ne serait-il pas bon de verbaliser de temps en temps les rouleurs sans discernement qui, tous les matins, prennent leurs trajets domicile-bureau via ces modestes bandes de macadam pour des épreuves de cyclisme de vitesse sur piste ?

    Capture d’écran 2017-05-31 à 22.03.25.jpg

  • Une bonne idée rue Manuel

    Les quartiers autour du carrefour Barbès sont des quartiers urbains très denses et peu végétalisés. Il y a bien quelques squares, hélas pas tous en très bon état quand ils ne sont pas envahis par les rats.

    Végétaliser et réduire la place de la voiture dans la capitale sont parmi les priorités de l'actuelle maire de Paris. On ne saurait l'en blâmer tant le manque de "verdure" est une évidence et la place de la voiture encore trop prédominante dans nos quartiers quand on constate que plus des deux-tiers des ménages dans nos 9e, 10e et 18e arrondissements n'ont pas de voitures* et que la moitié de l'espace public est occupé par ces mêmes voitures. La reconquête de l'espace public, - car il s'agit bien d'une reconquête - par les piétons et les vélos dans de bonnes conditions (végétalisation) est donc une nécessité, l'aspect santé publique par la diminution de la pollution atmosphérique n'étant pas à négliger non plus.

    Et si une bonne idée nous venait du 9e arrondissement ? ...

    ... De la rue Manuel précisément. La rue Manuel est une petite rue qui relie la rue des Martyrs à la rue Milton. Elle porte le nom d'un homme politique libéral du XIXème siècle, Jacques Antoine Manuel (1775-1827). Dans la tradition libérale de l'époque, ses funérailles ont été l'occasion d'une manifestation monstre contre le régime de Charles X. Mais revenons à nos moutons.

    Pour des raisons de sécurité, la rue Manuel a subi une restructuration importante : il fallait laisser de la place au passage pompiers, ce qui n'était pas possible car les deux côtés de la rue étaient occupés par le stationnement des voitures. La mairie du 9e a pris deux décisions importantes dans ce cadre : supprimer une rangée de stationnement de voitures et créer sur le trottoir des bacs enterrés. Le choix est non seulement original mais très judicieux. La réalisation a été très soignée comme vont vous le montrer les quelques photos ci-après prises durant les quelques semaines des travaux.

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    Une tranchée suit la bordure du trottoir et on y a installé l'arrosage automatique

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    On a ensuite comblé avec de la terre

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    Vue d'ensemble

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    On a découpé la zone en plusieurs bacs pour laisser les entrées d'immeuble faciles d'accès

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    On a planté différentes essences

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    L'endroit est interdit aux chiens

     

    Alors, pourquoi ne pas rêver un peu et espérer que des solutions aussi innovantes que celles-là seront créées pour la promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad. Gardons espoir.

     

    * Source : Data France -  site remarquable plein d'informations

  • Sauvette : Le Louxor n’est pas épargné.

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    La semaine dernière nous avons rencontré la direction du Louxor. Emmanuel Papillon est inquiet. Les jours de marché, l’occupation chaotique de l’espace public a gagné l’entrée du Louxor, et parfois, le personnel d’accueil aux guichets doit intervenir pour dégager l’entrée, nous dit-il. Pas de comportement agressif, ou rarement, mais une gêne certaine pour les spectateurs. Par chance, 80% de la fréquentation est issue du 18e arrondissement et ne se trouble pas trop de devoir traverser une foule compacte.
    Pourtant les mercredis et les samedis à la séance de 14 heures, il n’est pas aisé de traverser le carrefour. Les trottoirs sont occupés dans leur totalité. Les piétons doivent marcher sur la chaussée et certains renoncent à venir, confie le directeur tristement.
     

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    Quel dommage de mettre en péril l’exploitation de cette salle qui s’en tirait pourtant très bien jusque là. Elle a su profiter du désert cinématographique de cette partie du 18e, et attirer les amateurs par une programmation diversifiée et attrayante. Elle se situe au 3e rang des salles parisiennes pour la fréquentation de certains films à l’affiche. 
    Mais voilà … deux fois par semaine, les trottoirs autour du Louxor sont densément occupés par des vendeurs et leurs marchandises, à même le sol le plus souvent ou dans des caddies, par les chalands qui s’entassent, marchandent et négocient longuement… y compris devant les issues de secours du cinéma. 
     

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    M. Papillon sait que derrière la porte donnant sur le boulevard de La Chapelle s’étire un long escalier qu’empruntent les spectateurs après le générique de fin. Il ne faudrait pas qu’ils se retrouvent bloqués en haut des marches, qu’un mouvement de panique ne les conduisent à rebrousser chemin trop rapidement, dans le désordre… Tout cela est inquiétant pour un responsable de salle de spectacle. Faudra-t-il renoncer aux séances de 14h ? Emmanuel Papillon le craint si de l’aide ne lui vient pas très vite pour gérer l’espace public autour de son établissement. 
  • Petit tour d'après-marché à Barbès ou comment réduire les déchets

    Nous avons depuis plusieurs années alerté la Ville sur la mauvaise tenue du marché Barbès (voir nos articles ...). et sur la nécessité de réfléchir à sa réduction. Nous pouvons dire que sur le premier point, nous avons obtenu gain de cause. Les élus ont pris conscience des problèmes de non-respect des règles par de nombreux commerçants. Des actions volontaristes ont été menées l'an dernier et il y a du mieux. Par ailleurs, dans le cadre de l'opération Barbès Respire, la Préfecture de police a mis le paquet pour verbaliser les camions stationnés sur le trottoir le long de l'hôpital pendant le marché et ceux qui tardaient à repartir après le marché, sans oublier les contrôles pour empêcher les livraisons la nuit.

    Quant à la nécessité de réduire le nombre de stands, en supprimant notamment les volants et les étals de vêtements, en créant un espace convivial en son centre, dans le cadre de la Promenade Urbaine, aucune avancée n'est à noter. De plus, le déplacement du marché prévu initialement pendant les futurs travaux de réfection du viaduc n'aura pas lieu. C'était pourtant une belle opportunité à saisir que de le déplacer pendant environ un an pour le réduire et le ré-installer dans cette nouvelle configuration. Beaucoup d'élus l'avaient souligné (voir dernier copie) et nous nous en étions réjoui... trop tôt. On peut donc maintenant se poser légitimement la question de la volonté politique d'avancer sur ce point. Mais revenons à nos photos d'un samedi ordinaire.

     

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    Nous sommes ici vers la sortie du métro Chapelle, le long du terre-plein après le départ d'un camion. On notera que le commerçant n'a pas fait place nette et qu'il n'est pas le seul. Voyez-vous même.

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    Le trottoir qui longe l'hôpital Lariboisière n'est pas en reste. Un commerçant y a déposé des palettes. On comprend la préoccupation de la direction de l'hôpital qui ne cesse de répéter qu'il faudra compter avec les travaux du futur Lariboisière et son entrée principale boulevard de la Chapelle!

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    Puisque la ville dit vouloir améliorer les marchés parisiens, il faudra bien s'atteler à celui de notre quartier. Les déchets y sont trop nombreux, déchets dus à d'énormes quantités d'aliments qui sont trop avancés et donc pas vendables. La qualité est aussi à revoir.

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    Allez, on s'y met?

     

     

  • Les dépôts sauvages, une pratique qui s'étend

    Nos adhérents sont domiciliés tout autour du carrefour Barbès et, depuis des années, ils se plaignent de la malpropreté des rues, des trottoirs, de la station de métro. Cela ne va pas en s'améliorant, malgré les efforts des agents de la Propreté de Paris et des moyens qui sont alloués. Du mieux que nous pouvons, nous tentons de relayer leurs observations auprès des élus chargés de cette délégation devenue importante dans les mairies d'arrondissement depuis la réforme de la Direction de la Propreté et de l'Eau (DPE). La Ville a souhaité décentraliser les responsabilités vers les mairies d'arrondissement.

    Il est des cas que nous repérons facilement, car ils sont comme une verrue au milieu de la figure. Ce sont les dépôts d'encombrants sur le trottoir, alignés le long d'une façade ou dispersés, parfois, en travers du chemin.

    paris,clignancourt,propreté,dépôts-sauvages,dpeVoici encore un exemple dans la rue de Clignancourt quand elle descend rapidement vers la rue Custine pour desservir plus loin la rue Ordener et bien d'autres. Sur les deux photos présentées nous sommes à la hauteur du numéro 57, quand on vient de dépasser le petit carrefour Muller-Ramey avec la rue de Clignancourt. Cette demi-douzaine de poutres bien alignées est restée plus de trois jours au même endroit. Le dépôt sauvage, en beaucoup moins ordonné, de même. Est-il possible qu'une camionnette de la DPE, un petit porteur, ne soit passé à aucun moment entre un dimanche et un mercredi dans la rue de Clignancourt, une rue totalement stratégique et incontournable pour la circulation des véhicules à moteur ?

    paris,clignancourt,propreté,dépôts-sauvages,dpeC'est cette question qui tourmente nos interlocuteurs. Même si le déposant n'a pas appelé le n° rapide par téléphone (3975), même s'il n'a pas signalé son dépôt sur internet, ce qui est assez probable dans un cas sur deux, l'absence de numéro sur le dépôt le montre aisément, n'est-il pas pareillement judicieux d'enlever ces objets quand la navette passe à proximité ?  

    Nous avons posé la question aux services de la DPE du 18e qui répondent toujours avec courtoisie et rapidité. Attendons donc. Sans doute y a-t-il aussi moyen de faire un signalement chaque fois que nous en avons le temps...  histoire de participer à l'effort général !

  • Passage Paré-Patin : une caméra vite amortie

    A maintes reprises nous avons alerté les élus du 10e, et surtout au moment du réaménagement du boulevard de Magenta et de la fermeture - si toutefois l'on puisse considérer que ce passage réservé aux véhicules d'urgence est fermé ! - du passage entre la rue Ambroise Paré et le boulevard, qu'il serait dangereux.

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    Il nous semble que les piétons et les cyclistes, qui remontent le boulevard, sont en droit de penser que ce trottoir est sûr. Or, il n'en est rien. Se sachant hors la loi, les véhicules et les motos qui ignorent tous les panneaux de sens interdit balisant le passage, le traversent à vive allure le plus souvent. Et ils sont nombreux à le faire, particulièrement aux heures de grande circulation.

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    En avril 2010, devant un verre de Perrier, nous avions compté les véhicules en infraction en prenant une photo à chaque passage. Le compte est éloquent. Nous avons photographié 25 passages devant notre table de 18h08 à 18h27... Pas mal ! Nous tenons les photos à disposition pour les incrédules.

    • 3 véhicules d'urgence, un camion de pompiers premier secours (ci-dessus), un SAMU de Paris et une ambulance privée
    • 15 voitures particulières
    • 7 deux roues motorisés
    • 1 Vélib' que l'on accepte volontiers....

    Tous sont passés dans le même sens, c'est à dire de la rue Ambroise-Paré vers le boulevard. Mais il n'est pas exceptionnel que ce soit dans le sens contraire.

    Puisque la Préfecture a l'intention de mettre à contribution ses vidéo-patrouilleurs (des policiers dûment accrédités pour observer les images transmises par les caméras de vidéo-surveillance) pour remettre de l'ordre dans la conduite des automoblistes d'Ile-de-France, il nous semble qu'une caméra installée sur ce passage serait rapidement amortie et rendrait plus sûr le trottoir.

    Une réunion en mairie avec l'équipe d'animation du Conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul est prévue le mois prochain afin de réfléchir à l'aménagement de la placette. Des jardinières bien placées pourraient peut-être dissuader le passage de véhicules non autorisés?