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  • Une nouvelle boutique Vital'Quartier rue de Dunkerque

    Nous sommes toujours contents lorsqu’une boutique inoccupée n'accueille pas un énième  commerce de vêtements de cérémonies, de chaussures ou encore une agence d'intérim. C'est pourquoi, propulsés par notre bonne humeur et notre curiosité, nous sommes allés à la rencontre de la nouvelle gérante du 37, rue de Dunkerque, dernière boutique rachetée par la Semaest, dans cette rue, après la librairie Nordest, le magasin de bricolage Bricoroux et celui de reprographie "Les images numériques".

    Beaucoup de monde lors de l'inauguration le 13 mars dernier, de nombreux amis de l'aveu même de Pétra, la nouvelle occupante du lieu. Nous sommes donc revenus quelques jours plus tard dans la boutique où nous avons reçu un chaleureux accueil.

    paris,rue-de-dunkerque,la-fibre-naturelle


    Précédemment assistante de direction, Petra a décidé de se lancer dans une autre activité par souhait d'indépendance. L'opération Vital'quartier était donc une bonne opportunité.


    La boutique "Une fée dans l'atelier", située rue de Maubeuge (voir l'article sur notre blog), est libre depuis quelques mois, et lui a d'abord été proposée.  Après enquête auprès de l'élue chargée du commerce, il semble que cette fermeture rue de Maubeuge  ne soit pas liée à un manque de rentabilité. On ne lui connaît toutefois pas de repreneur à ce jour. Pour le lancement de son affaire, Petra lui a préféré la rue de Dunkerque plus "piétonne"... et la situation devant une station Vélib' lui plaît bien. 

    Depuis l'ouverture début mars, habitants du quartier et touristes — ils sont nombreux sur cet axe qui dessert la gare du Nord vers les hôtels du secteur — sont déjà au rendez-vous. " Au risque d'en rougir, nous notons ces derniers temps une extension de notre notoriété... mais restons modestes " précise Petra. A notre grand étonnement (nous savons aussi restés modestes !), elle avait déjà eu vent de l'existence de notre association et jeté un œil sur notre blog. Elle souhaite créer très vite du lien avec des acteurs du quartier : conseil de quartier, associations et commerçants. Et pourquoi pas créer une association de commerçants qui n'existe pas dans ce secteur, dit-elle. Sa volonté de s'insérer dans le quartier a déjà abouti à un partenariat avec l'hôtel auberge de jeunesse situé juste en face de sa boutique. Elle proposera des ateliers de création dans des locaux inoccupés de l'auberge, au rez de chaussée, ouverts aux jeunes fréquentant cet établissement. La boutique accueillera également des expositions temporaires de jeunes artistes, actuellement le photographe Thibaut-lafaye.

    Pour en savoir plus, n'hésitez pas à vous rendre sur le site de la boutique qui vient d'être mis à jour ou, mieux, à rencontrer Petra.

    commerce; vital quartier

     Jetez un regard sur le site de la nouvelle boutique , c'est ICI. 

     

  • De l'art africain dans la Goutte d'Or

    paris,goutte-d-or,art-africain,echocargo

    L'échomusée se situe au bout de l'allée qui traverse le square Léon.
    Vous ne pouvez pas le rater, la façade est toute jaune, à droite en quittant le square. 

    Image.jpg

    ECHOMUSEE
    21, rue Cavé /// 75018 – Paris
    01 42 23 56 56 
    echomusee@yahoo.fr

  • Le renouveau architectural et urbain de Paris, Bertrand Delanoé dans le 18e

    Compte rendu de mandat

    rendez vous Jeudi 15 novembre à 18h30 centre sportif PAJOL

    22ter rue Pajol

    document?id=15058&id_attribute=111

    Si vous voulez anticiper quelque peu, voici une courte vidéo qui décrit la transformation de la Zac Pajol, pour partie déjà réalisée. 


    ZAC Pajol Plan Masse et Programmation par MAIRIEDEPARIS18

  • la location de courte durée, un fléau pour le parc locatif parisien

    La question de la location de courte durée avait été abordée, un peu trop brièvement sans doute, lors d'un conseil de quartier Lariboisière Saint Vincent de Paul l'hiver dernier

    Les appartements parisiens, particulièrement les petites et moyennes surfaces, se transforment au fil du temps et des vagues touristiques en chambre d'hôtes, B&B, ou location de courte durée. Les facilités qu'offre l'Internet pour en faire de la publicité, tous les sites où il est possible de placer une petite annonce immobiière pour un coût très modique, et le retour sur investissement rapide des agences de location qui se sont engouffrées sur ce marché ont fait progresser cette tendance ces dernières années de façon inquiétante. 

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    Pourquoi s'en inquiéter, demandez-vous ? N'est-il pas préférable de louer pour quelques semaines par an un bien immobilier plutôt que de le laisser vide et inhabité ? Certains diront que ces quelques revenus fonciers peuvent aussi aider à l'entretien, etc... Oui, certes. Pourtant quand on y réfléchit quelques instants, on observe plusieurs inconvénients de taille à ce type de location.

    - une rotation plus fréquente des locataires,

    - une présence de personnes de passage souvent moins respectueuses des normes de bon voisinage

    - la sortie du logement du parc des appartements loués pour de longues durées

    - l'influence à la hausse de la location courte sur les prix de l'immobilier parisien

    - l'influence sur le commerce de proximité qui pâtit de la disparition progressive des habitants permanents...

     Voici des chiffres qui vous donneront certainement envie d'en savoir plus !

    42 000 annonces en ligne et 20 000 locations de courte de durée

     On les trouve dans le rapport de l'Atelier Parisien d'Urbanisme. Cliquez ici.

    Et voici un exemple des tarifs pratiqués. On comprend mieux pourquoi les étudiants ne peuvent plus se loger à Paris....

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    Une communication aux lecteurs du blog d'Action Barbès

    " Lecteurs de ce blog, partagez les articles qui vous intéressent avec vos amis sur Facebook. Un petit logo vous attend en fin d‘article.  Une page Facebook « Les amis d’Action Barbès » est ouverte. Ne manquez pas de vous y exprimer librement et de partager en direct quelques informations sur notre carrefour préféré.

               Vous avez aussi la possibilité d’insérer des photos. "

  • La prochaine restructuration du bureau de poste Paris Gare du Nord

    le recul annoncé de la mission de service public postal dans le 10e arrondissement, et des désagréments en perspective pour les clients des bureaux de poste voisins!

    Les rumeurs se confirment
    A en croire les nombreuses analyses qui foisonnent actuellement dans les différents médias, la Poste semble traverser une période difficile marquée par d’importantes turbulences sociales. Et les bureaux de poste du 10e arrondissement ne sont pas en reste, avec, semble-t-il, la restructuration annoncée de ses services, qui pourrait significativement et négativement impacter le niveau de qualité de ses prestations pour les habitants et ses usagers dans l’arrondissement.
    En bref, les difficultés de La Poste ne semblent pas sur le point de s’estomper; il n’est pas audacieux de dire qu’elles pourraient même s’accentuer dans un avenir proche au regard des changements évoqués au niveau local pour la structure et l’organisation des bureaux de poste du 10e arrondissement.

    paris,10e,RF,Féraud,Dreyfus,Poste,Gare-du-nordBien que la direction de La Poste n’ait jamais communiqué officiellement sur ce sujet, les changements envisagés concernent le bureau de poste de Paris Gare du Nord. Ce bureau de poste avait été inauguré en grandes pompes en avril 2010 après un investissement de 1.9 millions € pour son réaménagement et sa relocalisation au 8 rue de Dunkerque. Avec plus de 1800 usagers par jour, il est l’un des bureaux de poste les plus fréquentés de France, après celui de Paris Louvre.
    Avec les opérations de « banque sociale » (e.g. retrait d’espèces sur les livret A, et des prestations sociales : RSA, allocations familiales, indemnités de chômage, etc.) représentant environ 40 % de sa clientèle, ce bureau de poste Paris Gare du Nord a une véritable et importante mission sociale de proximité dans l’arrondissement. Par ailleurs, il traite le plus grand nombre de mandats Western Union en France, à l’image d’une part non négligeable de clientèle d’origine étrangère et de passage compte tenu de la localisation sur la Gare du Nord.
    D’une manière générale, la vocation sociale des services financiers postaux, comme un pan à part entière de sa mission de service public, ne doit pas être oubliée au titre des missions que doit remplir La Poste.

    La restructuration via les réductions de personnel
    Après une première réduction de moitié en 2011 (3 sur 6), les guichets financiers de Paris Gare du Nord seraient définitivement supprimés dans le cadre de ce nouveau projet de restructuration. L’objectif de la direction de La Poste est de privilégier l’utilisation des automates par la clientèle et de favoriser le mode de fonctionnement de ce bureau de poste en simple boutique. La raison invoquée par la direction régionale Paris Nord de La Poste pour cette restructuration et la fermeture définitive des guichets financiers : la récurrence des incivilités de type agressions verbales, voire physiques à l’égard des employés ou même entre usagers de ce bureau de poste. Le bureau de Paris Gare du Nord serait rattaché à celui de Paris Magenta, situé au square Alban Satragne à proximité de la Gare de l’Est. Ce rattachement organisationnel traduit en fait une fusion, visant à réduire l’effectif global de ces deux bureaux.

    Pour quels profits à terme ?
    Eu égard à la fréquentation déjà importante du bureau de poste Paris Magenta et de l’attente déjà longue pour accéder aux guichets, nous ne pouvons que craindre une augmentation des tensions éventuelles entre les usagers et les employés de la Poste et une détérioration des conditions de travail des employés des bureaux de postes à proximité (Paris Magenta, Paris Louis Blanc pour le 10e, et Paris Philippe de Girard, Paris La Goutte d’Or dans le 18e) sur lesquels la clientèle des opérations financières devrait se reporter pour ses retraits.
    Cette réduction de moyens s’accompagnera de facto par une dégradation de la satisfaction de la clientèle: il est donc peu probable que cette restructuration permette d’atteindre l’objectif initial affiché de réduction des incivilités à l’égard des employés de la Poste ou de réduction des tensions entre usagers.
    L’utilisation des automates entraînera la diminution des contacts directs avec la clientèle et se fera au détriment des missions sociales de La Poste, à l’égard notamment de la clientèle la plus modeste ou en difficulté, ou encore âgée, que l'utiilisation des automates déboussolent souvent.
     
    De La Poste à la Banque postale
    Cette tendance à l’automatisation des services financiers dans les bureaux de poste suit celle constatée images?q=tbn:ANd9GcT4rZvoHdVkNNgmDDm7SPFUfL_mpfL3W_gZLzIgAMN2E4FO3xiGZQdepuis longue date dans les banques commerciales. Ainsi, au sein du réseau parisien des agences BNP Paribas, il est devenu pratiquement impossible de trouver un guichet pour effectuer des retraits. L’argument invoqué est toujours celui de la sécurité, eu égard aux braquages des agences gérant des espèces. Mais plus généralement, avec cette automatisation, l’objectif des établissements bancaires est d’inciter leurs clients à souscrire à des bouquets de service forfaitaires «tout compris», comprenant la cotisation de la carte bancaire et d’autres fonctionnalités dont ils n’auront pas forcément l’utilité mais qui leur seront tout de même facturées. Le but est d’accroitre la rentabilité financière des activités de la banque de détail, avec, d’un côté, l’augmentation des revenus par client et, de l’autre côté, la réduction des coûts associés au maintien de la sécurité des guichets et à la baisse des coûts de personnels du fait de l’automatisation.

    Que reste-t-il du service public ? Les élus réagissent

    images?q=tbn:ANd9GcQ17bIlx_1TBduDpA5g-GmdSukChHAJrjw4nVogjFzQfJsE368mPour La Poste, cette logique accentuée de rentabilité porte cependant atteinte à sa mission de service public de proximité et à ses missions sociales. La direction cherche à réduire les contacts directs avec la clientèle. Cette tendance touche plus particulièrement le 10e arrondissement, où la direction a déjà réduit le niveau des prestations. Par exemple, à Paris Gare du Nord et Paris Magenta, le niveau de retrait autorisé aux guichets (sans préavis préalable de 72h) a déjà été plafonné à 1000 €, contre 1500 € auparavant, niveau pourtant maintenu dans la plupart des autres bureaux de poste parisiens. Avec la suppression des guichets financiers au bureau Paris Gare du Nord, la palette des prestations offertes par La Poste à ses clients fond à vue d'oeil. 

    Les représentants locaux et parisiens du syndicat CGT de La Poste ont révélé ce projet de restructuration aux élus du 10e arrondissement et aux autres acteurs de la vie locale (Conseils de Quartiers etc.) courant février 2012. La direction régionale Paris Nord de La Poste, quant à elle, n’avait pas jugé utile d’en informer les élus.

    Le 21 février dernier, le maire du 10e, Rémi Féraud, a donc rencontré les représentants locaux de la CGT de La Poste. Puis il a  adressé, le 6 mars, une lettre au directeur territorial de La Poste Paris Nord, François Pain, pour lui faire part de ses craintes. Le maire lui a notamment indiqué que cette restructuration du bureau Paris Gare du Nord « porte préjudice au service public postal dans le 10e  » (notamment du fait de l’augmentation prévisible des temps d’attente aux guichets des bureaux de Paris Magenta et Louis Blanc) et lui a demandé de réexaminer ce projet envisagé.   

    Le 12 mars dernier, un voeu, reprenant les problématiques et les difficultés liées à cette restructuration, a été présenté par les élus communistes, Alain Lhostis et Marie-Thérèse Eychart, et adopté par le conseil d'arrondissement du 10e. Les élus ont à nouveau soulignés les impacts négatifs : atteinte à la mission sociale du bureau de poste Paris Gare du Nord très fréquenté, détérioration prévisible de l’accueil des clients dans les bureaux voisins et baisse de l’accessibilité des prestations du service public de proximité et de banque sociale, ne pouvant qu’exacerber à court et moyen terme ces incivilités que ce projet prétend pourtant réduire.

    Un malaise plus généralisé
    Cette réorganisation, susceptible de porter un coup aux missions locales de La Poste dans le 10e , est révélée dans un contexte très agité au sein du groupe La Poste au niveau national.
    A l’image de ces turbulences au sein de La Poste, l’ancienne Directrice des Ressources Humaines des Services Financiers et du Réseau Grand Public d’Ile-de-France, Astrid Herbert-Ravel, a récemment et publiquement dénoncé, à la mi-mars 2012, les moyens employés par la direction générale de La Poste pour faire évoluer la culture d’entreprise au sein du groupe postal dirigé par Jean-Paul Bailly.
    Par divers moyens très contestables (pressions, intimidation, brimades, privation de moyens, acharnement hiérarchique, et ce, « de façon exponentielle dans tous les métiers de La Poste, pour tous les échelons »), le harcèlement serait érigé, selon cette ancienne directrice RH, comme un « mode de management à part entière » au sein de La Poste, afin de réduire drastiquement son effectif et « moderniser » l’entreprise sans avoir recours à un plan social. Le syndicat CGT affirme ainsi que La Poste aurait supprimé 20 % de ses effectifs depuis 5 ans.
    Ces tensions et ce mal-être à La Poste sont très concrets, comme en témoignent les 3 récents suicides parmi ses employés, qui ont fait la une des médias. Ce malaise social a conduit son PDG, Jean-Paul Bailly, à annoncer le 19 mars dernier des « ajustements » dans les réorganisations en cours et « un grand dialogue pour améliorer la cohésion sociale ».

    Ces ajustements concerneront-ils aussi la réorganisation annoncée de ses activités financières dans le 10e arrondissement?
    Jean-Paul Bailly a toutefois exclu toute idée d’un moratoire ou d’une pause, prétextant que « l’adaptation de l’entreprise ne peut s’arrêter ». Il est évident que le statut de ces réorganisations devient un dossier politique dans le contexte actuel des élections présidentielles.
    En conséquence, ce projet touchant les services du bureau de Poste Paris Gare du Nord devient un dossier sensible pour le 10e. Dans tous les cas, il signifierait, pour les habitants du 10e et les usagers des bureaux de l’arrondissement, une diminution importante de la qualité des prestations et de l’accès à ce service public. Par ailleurs, l’inquiétude des employés de La Poste dans les bureaux concernés par la restructuration, au regard des conséquences d’un tel projet, reflète le climat social anxiogène et de crise qui ébranle le groupe postal.  

    Disparition des missions de service public, baisse de qualité des prestations : La Poste y perd son âme.

    Affaire à suivre !

    Et hasard de l'actualité : ce matin sur France Inter, Guillaume Erner consacrait son émission de 10h à 11h sur les malheurs de la Poste, pour être plus exact sur les malheurs des postiers qui ne reconnaissent plus le service public de proximité qu'ils aimaient. Ecoutez, c'est ici 

  • ”Paris respire” : lors de l'inauguration un peu plus tard



    paris,trudaine,paris-respire,Julien-BargetonAction Barbès critique mais participe aussi.... Nos copains de l'avenue Trudaine ont eu un réveil difficile pour satisfaire les critères de propreté optimale que nécessitait la venue des édiles, il faut les comprendre ! Mais quand sonne  l'heure des inaugurations, nous répondons présents et nous faisons aussi des photos pour vous les présenter. 

    Avant l'arrivée des élus donc, peu avant 15 heures, les balayeurs de la Propreté de Paris étaient encore à scruter le moindre papier gras.... Les engins motorisés, n'étaient pas loin non plus, mais leur bruit se perdait parmi d'autres.

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    Même si ce périmètre de Paris respire est neutralisé tous les dimanches depuis la fête nationale du 14 juillet, les élus n'avaient pas encore eu l'occasion de venir officiellement saluer l'événement. On a pu voir Jacques Bravo, maire du 9e, et Pauline Véron, chargée de l'espace public dans le 9e, des conseillers d'arrondissement, et également Julien Bargeton, qui, depuis la formation du gouvernement, remplace Annick Lepetit à la Mairie de Paris dans la fonction de maire adjoint chargé des déplacements, des transports et de l'espace public.

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    Notre association a été présentée au nouvel adjoint (ci-dessus entre Jacques Bravo et Pauline Véron). L'occasion était trop belle pour ne pas en profiter et prendre contact. Nous ne manquerons pas de lui faire suivre nos remarques sur les nuisances liées à la présence des porte-huit autour de l'hôpital Lariboisière. Dans un très proche avenir....

    Car si Paris Respire dans certains quartiers, il s'asphyxie dans d'autres. Il y a urgence à préparer 2014 avec des projets ambitieux.

    Ah, nous oublions ! Le tableau ne serait pas complet si nous ne vous montrions pas la fanfare, très bons cuivres notamment, qui a animé l'après midi au quatre coins du périmètre de tranquillité (sans ironie cette fois...)

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  • L'escalier de la rue d'Alsace après restauration...

    Il y a encore peu de temps, on ne pouvait pas le voir, caché derrière ses palissades. Les ouvriers travaillaient à le restaurer, nous avait-on dit de bonne source. Des petits malins habitant le quartier ont pu malgré tout nous adresser cette vue presque aérienne de l'escalier en travaux :

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    C'était en juin. Peu de temps après, les palissades sont tombées. On a pu voir l'effet de la rénovation des vieilles pierres. Bon, c'est une rénovation. Le budget était restreint, les élus avaient prévenu. Malgré notre bonne volonté, notre compréhension, nous sommes déçus du résultat. Et vous ? 

    Consulté, un ami architecte nous dit qu'il ne faut pas s'arrêter aux différentes teintes des pierres. Que le travail a été bien fait, et ce qu'il craignait a été évité, à savoir une certaine "Disneylandisation" du site. Qu'entend-il par là ? Le changement systématique de tout ce qui est vieux au profit d'une apparence neuve, "clean", on dirait presque jeune ! Notre société ne supporte plus le vieillissement de ce qui l'entoure... L'escalier aurait mérité un petit ponçage supplémentaire (et non un gommage - tiens, on retombe dans les termes du salon de beauté...). Mais, on aurait pu aussi changer tous les balustres attaqués par les intempéries et le temps. Au-delà du coût et du budget qui n'était pas disponible pour ce genre d'opération, cela n'aurait pas été souhaitable. Là, au contraire, on a un escalier dans son jus ! Aux dires des experts, globalement, l'ensemble se porte plutôt bien...

    Voici quelques photos, si vous n'avez pas trop le temps d'aller voir sur place : 

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    paris,10e,gare-de-l-est,escamier,rue-d-alsace,restaurationDe loin, l'ensemble rend assez bien. 

    L'état des balustres, de loin donc, ne saute pas aux yeux. Pourtant, certains ont été remplacés, d'autres pas. Par endroit, le contraste entre pierre blanche et pierre noire qui "pèle" est frappant. La pollution estompera rapidement les différences de couleurs, mais les pierres abîmées, agressées, ne vont-elles pas continuer à se dégrader? Sans doute. Mais c'est le lot de chacun. Les pierres n'y échappent pas.

    Au soleil, ou sous les nuages, le rendu est à peu près le même.

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    Pour les curieux, qui se demandent quel est édifice dont toutes les pierres dégradées ont bien pu être remplacées... il s'agirait du Pont-Neuf de Paris. De 1994 à 2007, une restauration (encore faut-il s'entendre une nouvelle fois sur le terme...) intégrale a été mise en oeuvre. Jusqu'au dernier mascaron, tout a été "briqué". Maintenant, le pont le plus vieux de Paris a vraiment l'air neuf.

    220px-Le_Pont_Neuf.JPG

  • Avez-vous déjà suivi le conseil de Paris ”in live” ?

     viewmultimediadocument?multimediadocument-id=11786&role=1Le Conseil de Paris depuis son canapé....grâce à cinq caméras, une vingtaine d’heures d’images sur deux jours et 7 personnes. La mairie de Paris se met en quatre pour vous apporter le Conseil de Paris chez vous, depuis votre ordinateur.

    ICI vous avez les vidéos des mois précédents

    et

                                     LA celle de ce mois de juillet 2012, les 9, 10 et 11.

    Le conseil de Paris est retransmis en direct au format windows média. Les aides techniques sont ici si tout ne marche pas comme prévu...

    Et enfin, pour trouver un fait précis, une délibération passée, le nom d'un conseiller, d"adjoint, etc., c'est .

    En ce début d'été morose, nous avons pris connaissance de la liste des nouveaux adjoints au maire, puisque le non cumul des mandats oblige...

    Les nouveaux adjoints au maire de Paris

    viewmultimediadocument?multimediadocument-id=117439&role=2 Plusieurs noms nous interpellent. En particulier les conseillers de nos arrondissements autour du carrefour Barbès ou des adjoints au maire avec lesquels nous avions traité des dossiers locaux.

    Qui sont-ils ?

    Dans le 9e, Pauline Véron se chargeait de l'urbanisme, de l'habitat, des transports et des déplacements, elle passe à l'économie sociale et solidaire, un poste occupé jusqu'aux législatives par Seybah Dagoma (que nous vous avons présentée ici le 8 juin car elle est dévenue députée pour la 5e circonscription qui inclut le 10e).

    Dans le 18e, Claudine Bouygues a été pendant longtemps notre interlocutrice, car pendant plusieurs années elle a présidé le conseil de quartier Goutte d'Or Chateau rouge. Notre association était, déjà à l'époque, élue dans le collège des associations des conseils de quartier du 18e. En tant qu'adjointe au maire du 18e, elle était chargée des politiques de l'emploi, de l'insertion et du tourisme. Elle sera désormais à la tête de deux délégations dont les missions sont proches : les droits de l'Homme, la lutte contre les discriminations et, l'intégration et les étrangers non communautaires remplaçant Yamina Benguigui, ministre déléguée à la francophonie.

    Par ailleurs, Denis Baupin, qui fut tout au long de la première mandature socialiste à Paris notre interlocuteur privilégié, quand, avec toute la tenacité qui caracatérise Les Verts parfois, il a su faire accepter les réaménagements des boulevards entre Clichy et Barbès, puis ceux de Magenta et de Barbès, pour ne citer que ceux de notre quartier, et surtout réduire la place de la voiture dans Paris. Il était chargé du développement durable et du plan climat depuis les élections municipales de 2008... une mission peu commode dans le "climat" actuel. Il abandonne son poste d'adjoint au maire pour celui de député de la 10e circonscription de Paris. Ses fonctions à la mairie de Paris sont confiées à René Dutrey, élu du 14e.

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  • Le sport et la Ville après la dernière séance du Conseil de Paris

    Le foot va devoir se serrer la ceinture d'un cran

    C’est un vœu du groupe communiste au Conseil de Paris qui nous fait titrer l'article d'aujourd'hui ainsi. Toute proportion gardée, car le budget du Paris Saint-Germain ne dépend pas des subventions de la Ville de Paris, ni de près, ni de loin.

    Que trouve-t-on dans la délibération qui était à l’ordre du jour du dernier conseil le 9 juillet

    « Depuis l'arrivée de la gauche à l'Hôtel de ville il y a dix ans, la subvention annuelle de la Ville de Paris au PSG a été réduite de plus de 80 %, passant de 6 millions d'euros en 2001 à 1,25 million en 2011. Les prochains ajustements budgétaires votés au Conseil de Paris lundi 9 juillet devraient encore confirmer cette tendance puisque la majorité municipale s'apprête à réduire de 250 000 euros supplémentaires sa contribution pour 2012. »

    Cette lente mais certaine réduction des subventions allouées répond à l’opinion d’une majorité de Parisiens qui jugent sévèrement les sommes en jeu dans ce sport. Faut-il donc que les impôts des Parisiens viennent grossir cette manne ? s’interrogent beaucoup.

    Il semble que le groupe communiste réponde NON. Ses élus complètent leur demande en s’appuyant sur la décision de l’exécutif parisien de revoir à la hausse les tarifs des équipements sportifs gérés en régie. Leur demande devient celle-ci :

    « Considérant la volonté de la municipalité de rééquilibrer ses subventions, d’une manière favorable au sport de proximité, en insistant notamment sur la dimension sociale de l’activité sportive ;

    Considérant le projet de nouvelle tarification des équipements sportifs municipaux gérés en régie ;

    Considérant que certaines associations pourraient rencontrer des difficultés, compte tenu de leurs ressources, notamment en quartiers politiques de la ville, et la volonté de la municipalité de soutenir leurs actions ;

    Considérant par ailleurs l’excellente santé sportive et financière du Paris Saint-Germain et le rachat du club par QSI (Qatar Sport Investments) en 2011 ;

    Considérant qu’une nouvelle baisse de la subvention au Paris Saint-Germain permettrait de renforcer par ailleurs notre soutien au sport de proximité ;

    Sur proposition de Ian Brossat et du groupe Communiste et élus du Parti de Gauche, le Conseil de Paris demande qu’une baisse de 250.000 € de la subvention attribuée au Paris Saint-Germain permette d’abonder le budget municipal du sport de proximité. »

    Si les membres de la rédaction sont tombés d’accord assez rapidement pour approuver la réduction des subventions au PSG, des jugements différents sur le sport, en général, sur le foot en particulier, et sur les médias qui le commentent enfin, ont donné lieu à des prises de position musclées.

    Les uns considèrent que le foot capte toutes les attentions car radio, télé et journaux nous abreuvent en continu de foot. Ce fut le cas particulièrement pendant la période de l’Euro en Pologne et en Ukraine. Les autres estiment qu’il s’agit d’un spectacle et que la FFF n’oblige pas le téléspectateur à rester devant son écran. A monde capitaliste, réponse capitaliste des chaînes de télé : les écrans de pub se vendent plus cher entre deux matchs internationaux. D’autres regrettent que les épreuves d’athlétisme d’Helsinki – où la France a brillé en remportant plusieurs médailles d’or – ne fassent pas plus de bruit sur les mêmes médias. Serait-ce par hasard que l’athlétisme ne fait pas beaucoup d’audience ?

    Viennent alors les critiques sur les rémunérations astronomiques que reçoivent les footballeurs… C’est vrai. C’est insensé. Les différences sont choquantes avec les minima sociaux. Mais se pose-t-on la question dans les mêmes termes quand un Bruce Springsteen, le Boss !  réclame un million et demi d’euros pour un concert ? Les spectateurs viennent l’écouter, ils payent leurs entrées. Ils ont été dans quelques pays d’Europe jusqu’à 80 000 personnes dans des stades à venir l’applaudir… , tout comme le font les amateurs de foot. A priori, tout le monde y trouve son compte.

    En revanche, tout à fait d’accord pour ne pas subventionner car on est là au cœur d’une économie de marché. Rien de plus.

    Les critiques au sein de la rédaction ont enchaîné sur le Tour de France. Il monopolise l’antenne ! Il est exclusivement masculin ! Pas une image pour le sport de proximité !

     Heureusement  les vacances arrivent…

    Souhaitons, à la suite de cette réduction de la subvention au PSG, que les économies ainsi faites bénéficient aux associations qui militent pour un sport moins grand public, plus social, plus paritaire aussi, et pourquoi pas ? Oserais-je remettre un peu d’huile sur le feu en évoquant les récents bons résultats de l’équipe de France féminine de foot que j’ai vu vaincre la Russie à Beauvais par un retentissant 3-0. Non, je n’oserai pas. Ou alors juste à  mi-voix : Allez les BleuEs !!!

    Rendez-vous à Charléty le 19 juillet contre les Japonaises, championnes du monde...

     - Dans la presse sur le sujet : Les Echos; Métro ;

  • Les voyages d'été en train : carte postale de la rédaction en vacances

    Nous vivons dans un quartier connu pour ses gares. Plusieurs fois le conseil de quartier Lariboisière en a même fait le sujet de ses réunions. Aussi, nous paraît-il normal d'utiliser le train pour partir en vacances. Aïe ! En été, c'est assez éprouvant... Les chères colonies de vacances voyagent aussi en train, en TGV.

    Les trains à la papa, même désuets et inconfortables, avaient un avantage indéniable. Les wagons étaient divisés en compartiments. Les huit voyageurs d'un même compartiment de seconde pouvaient à l'occasion bénéficier de la bonne odeur de saucisson à l'ail à l'heure du déjeuner. Certes, c'était le risque. Soit ils se faisaient une raison et patientaient, soit ils passaient un quart d'heure dans le couloir, le nez au-dessus de la vitre qu'on pouvait encore baisser. Idem si un nouveau-né trouvait le temps long, ou si des gamins se chamaillaient.

    Lors de la modernisation de ses matériels roulants, la SNCF (comme les autres grands du transport ferroviaire) a opté pour un wagon décloisonné, un open space, pourrait-on dire. De ce fait, tous les voyageurs d'un même wagon peuvent désormais partager les problèmes domestiques de celui qui dialogue à voix haute avec son mobile, ou qui poursuit les négociations qu'il a du interrompre pour ne pas rater son train, justement. Et le pompon, c'est de voyager avec un groupe de colons, des enfants qui rejoignent leur camp de vacances. Il n'est pas nécessaire qu'ils soient très nombreux. Dans mon cas, ils étaient 14 avec deux moniteurs. Des enfants âgés de 12-13 ans, avec un plein d'énergie propre à cet âge, installés dans quatre carrés de sièges face à face, qui sont commodes pour bavarder et partager les mêmes activités. Mais sait-on bavarder gentiment quand on a 12 ans et qu'on quitte Paris pour la grande bleue au bout des rails ? Même cinq heures de voyage n'ont pas eu raison de leur énergie, ni de leur excitation. 

    Ce fut un enfer pendant cinq heures ! Certains ont bien tenté de protester pour la forme... mais les  gamins avaient l'avantage du nombre. Ajoutez à cela quelques voyageurs dont les écouteurs de mauvaise qualité diffusent au-dela du pavillon des oreilles de leurs propriétaires tous les sons, et particulièrement des basses grinçantes et chuintantes, de leur iPod et autres petits lecteurs mp3. Quel bonheur de sortir enfin de cette voiture....

    Nous avions bien mérité le soleil qui nous attendait au pied des Pyrénées !

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    Bonnes vacances à ceux qui y sont déjà et bon courage pour ceux qui sont encore à Paris. On pense à vous.

  • Rappel, conseil de quartier ce soir à l'école Belzunce

    Nous vous avons donné le détail de l'ordre du jour du conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul vendredi dernier. D'un clic, vous y êtes à nouveau : clic 

    Ecole rue de Belzunce de 19 h à 21 h.

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  • Deux heures de conversation à bâtons rompus avec le commissaire Clouzeau

    En réponse au vœu de Myriam El Khomri présenté en Conseil de Paris en mars, une réunion avait eu lieu à la mairie du 18e, un cercle de réflexion restreint aux élus et à la Préfecture de police. C’est le commissaire Clouzeau qui au cours d’une conversation téléphonique nous en avait dit deux mots. Comme nous venons de le dire, les associations n’y étaient pas conviées car le sujet traité dépassait le carrefour Barbès. En effet, la presse s’en fait l’écho de loin en loin : le phénomène des occupations illicites de l’espace public n’est pas réservé à notre quartier.  Le mail Binet, la porte Montmartre, les abords des Puces de Saint-Ouen, et plus à l’Est, Belleville, connaissent bien ces problèmes.

    Toutefois, souvent interpellés par nos adhérents sur la dégradation de l’environnement autour de la station Barbès-Rochechouart, nous souhaitions échanger sur le sujet avec le commissaire principal du 18e arrondissement. Un premier entretien en février avec le commissaire central du 10e, Gilbert Grinstein, avait confirmé que les aléas de Barbès relevaient bien du 18e. Le commissaire Clouzeau nous a d