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sports

  • Les tarifs des équipements sportifs municipaux diversement appréciés

    La Ville va quadrupler le tarifs d'accès aux équipements sportifs, jusqu'ici très bas, pour les associations locales. Une mesure critiquée, censée permettre de rationaliser les subventions.

    "La Ville de Paris veut rentabiliser ses équipements sportifs." On peut le dire ainsi, c'est ce qu'écrivait Métro à la suite du conseil de Paris de juillet qui a entériné cette décision de l'éxécutif parisien. La municipalité va présenter une nouvelle grille tarifaire qui multiplie par quatre les tarifs d'accès assumés par les 2.200 associations locales, relativement bas. Pour s'en donner une idée, il suffit de noter les tarifs pratiqués jusque là : court de tennis à 0,90 euro de l'heure, terrain de football à 0,80 euro, piscine petit bassin à 1 euro, etc. En effet, les tarifs étaient restés très bas. Une façon d'encourager le sport.

    L'adjoint au sport a expliqué le point de vue de la mairie : les équipements sportifs de la ville ne sont pas utilisés rationnellement, parfois ils sont loués et non occupés, parfois... en fait, trop souvent de l'avis de la municipalité. Les clubs bien installés avaient tendance à réserver au-delà du strict nécessaire, histoire de n'être pas pris au dépourvu, parce que l'effort financier n'était pas dissuasif. Ainsi, en augmentant les tarifs, la mairie souhaite créer un sentiment de responsabilité de la part des dirigeants de clubs, en les saisissant au porte-monnaie. On ne louera plus sans la ferme intention d'occuper.

    paris,conseil-de-paris,sports,équipements,budget,subventionsEt les petits clubs pas très argentés ? La Mairie dit qu'elle va redistribuer les nouvelles recettes en direction des secteurs de la ville qui en ont le plus besoin, déjà répertoriés sous le terme de "quartier politique de la Ville". L'opposition municipale, en tête de laquelle Jean-François Lamour, ne s'est pas privée d'accuser l'adjoint aux sports, Jean Vuillermoz, de vouloir traiter les problèmes à la "tête du client", si les subventions sont censées ré-équilibrer l'activité des clubs et la pratique du sport à Paris, et d'incriminer également l'adjoint aux finances, Bernard Gaudillère, de vouloir renflouer les caisses de la Ville. Mais après tout n'est ce pas sa mission de veiller à ce qu'elles ne soient pas vides?

    Les ressources nouvelles issues des tarifs revisités fourniront 3,18 millions d'euros qui se répartiront entre l'aide aux clubs des quartiers populaires et le budget de la Ville. On pourrait appeler cela une péréquation de l'utilisation des équipements sportifs, à rapprocher de la gestion de la restauration scolaire. Les tarifs de cantine selon le niveau de ressources des familles ne pose plus de problème, a priori. On assiste ici à une forme de solidarité du même style. Les clubs sportifs non aidés par la Ville devront augmenter leurs tarifs. Quand on sait que les équipements sportifs les plus gourmands en surface sont situés dans les arrondissements périphériques, y compris dans les très aisés 15e, 16e et 17e, on comprend que M Lamour se soit un peu fâché contre cette décision. 

    note : Déjà évoquée dans un artice la semaine dernière, l'équipe de France féminine de foot qui rencontrait jeudi dernier le Japon, les championnes du Monde,  a gagné 2-0 ! Je sais que certains ne seront pas satisfaits de ce retour sur le foot... mais les résultats sont les résultats, et ils appartiennent à l'information. En revanche, elles sont tombées sur un os avec les "States" hier à Glasgow. Le match avait bien commencé, elles menaient au score à la 13e minute. Pourtant elles ont du s'incliner 4-2. A suivre la Corée du Nord et la Colombie. Allez les Bleues !!

  • Le sport et la Ville après la dernière séance du Conseil de Paris

    Le foot va devoir se serrer la ceinture d'un cran

    C’est un vœu du groupe communiste au Conseil de Paris qui nous fait titrer l'article d'aujourd'hui ainsi. Toute proportion gardée, car le budget du Paris Saint-Germain ne dépend pas des subventions de la Ville de Paris, ni de près, ni de loin.

    Que trouve-t-on dans la délibération qui était à l’ordre du jour du dernier conseil le 9 juillet

    « Depuis l'arrivée de la gauche à l'Hôtel de ville il y a dix ans, la subvention annuelle de la Ville de Paris au PSG a été réduite de plus de 80 %, passant de 6 millions d'euros en 2001 à 1,25 million en 2011. Les prochains ajustements budgétaires votés au Conseil de Paris lundi 9 juillet devraient encore confirmer cette tendance puisque la majorité municipale s'apprête à réduire de 250 000 euros supplémentaires sa contribution pour 2012. »

    Cette lente mais certaine réduction des subventions allouées répond à l’opinion d’une majorité de Parisiens qui jugent sévèrement les sommes en jeu dans ce sport. Faut-il donc que les impôts des Parisiens viennent grossir cette manne ? s’interrogent beaucoup.

    Il semble que le groupe communiste réponde NON. Ses élus complètent leur demande en s’appuyant sur la décision de l’exécutif parisien de revoir à la hausse les tarifs des équipements sportifs gérés en régie. Leur demande devient celle-ci :

    « Considérant la volonté de la municipalité de rééquilibrer ses subventions, d’une manière favorable au sport de proximité, en insistant notamment sur la dimension sociale de l’activité sportive ;

    Considérant le projet de nouvelle tarification des équipements sportifs municipaux gérés en régie ;

    Considérant que certaines associations pourraient rencontrer des difficultés, compte tenu de leurs ressources, notamment en quartiers politiques de la ville, et la volonté de la municipalité de soutenir leurs actions ;

    Considérant par ailleurs l’excellente santé sportive et financière du Paris Saint-Germain et le rachat du club par QSI (Qatar Sport Investments) en 2011 ;

    Considérant qu’une nouvelle baisse de la subvention au Paris Saint-Germain permettrait de renforcer par ailleurs notre soutien au sport de proximité ;

    Sur proposition de Ian Brossat et du groupe Communiste et élus du Parti de Gauche, le Conseil de Paris demande qu’une baisse de 250.000 € de la subvention attribuée au Paris Saint-Germain permette d’abonder le budget municipal du sport de proximité. »

    Si les membres de la rédaction sont tombés d’accord assez rapidement pour approuver la réduction des subventions au PSG, des jugements différents sur le sport, en général, sur le foot en particulier, et sur les médias qui le commentent enfin, ont donné lieu à des prises de position musclées.

    Les uns considèrent que le foot capte toutes les attentions car radio, télé et journaux nous abreuvent en continu de foot. Ce fut le cas particulièrement pendant la période de l’Euro en Pologne et en Ukraine. Les autres estiment qu’il s’agit d’un spectacle et que la FFF n’oblige pas le téléspectateur à rester devant son écran. A monde capitaliste, réponse capitaliste des chaînes de télé : les écrans de pub se vendent plus cher entre deux matchs internationaux. D’autres regrettent que les épreuves d’athlétisme d’Helsinki – où la France a brillé en remportant plusieurs médailles d’or – ne fassent pas plus de bruit sur les mêmes médias. Serait-ce par hasard que l’athlétisme ne fait pas beaucoup d’audience ?

    Viennent alors les critiques sur les rémunérations astronomiques que reçoivent les footballeurs… C’est vrai. C’est insensé. Les différences sont choquantes avec les minima sociaux. Mais se pose-t-on la question dans les mêmes termes quand un Bruce Springsteen, le Boss !  réclame un million et demi d’euros pour un concert ? Les spectateurs viennent l’écouter, ils payent leurs entrées. Ils ont été dans quelques pays d’Europe jusqu’à 80 000 personnes dans des stades à venir l’applaudir… , tout comme le font les amateurs de foot. A priori, tout le monde y trouve son compte.

    En revanche, tout à fait d’accord pour ne pas subventionner car on est là au cœur d’une économie de marché. Rien de plus.

    Les critiques au sein de la rédaction ont enchaîné sur le Tour de France. Il monopolise l’antenne ! Il est exclusivement masculin ! Pas une image pour le sport de proximité !

     Heureusement  les vacances arrivent…

    Souhaitons, à la suite de cette réduction de la subvention au PSG, que les économies ainsi faites bénéficient aux associations qui militent pour un sport moins grand public, plus social, plus paritaire aussi, et pourquoi pas ? Oserais-je remettre un peu d’huile sur le feu en évoquant les récents bons résultats de l’équipe de France féminine de foot que j’ai vu vaincre la Russie à Beauvais par un retentissant 3-0. Non, je n’oserai pas. Ou alors juste à  mi-voix : Allez les BleuEs !!!

    Rendez-vous à Charléty le 19 juillet contre les Japonaises, championnes du monde...

     - Dans la presse sur le sujet : Les Echos; Métro ;

  • Ce soir, CICA dans le 10e : vivre en senior à Paris

    paris,cica,10e,séniors,sports,loisirs,Le CICA a choisi d'aborder le thème des seniors, une première.

    Invitée: Liliane Capelle, adjointe au maire de Paris chargée des seniors et du lien intergénérationnel.

    A l'ordre du jour,

    • l'accès à l'information,
    • sport et loisirs,
    • rôle social et bénévolat

    En présence de Bernard ENNUYER, sociologue.

    Dans notre pays, la vieillesse reste une affaire individuelle, alors que le sociologue qui réfléchit au problème depuis de nombreuses années souhaite que l'opinion générale admette qu'il s'agit d'un enjeu collectif. Une vieillesse qui se passe mal n'est pas une fatalité.

     

    Les débats de ce soir donneront un éclairage local, celui des Parisiens devenus séniors.

    De nombreuses vidéos, fort intéressantes, existent sur le site de Daily Motion qui permettent d'entendre des interviews ou des synthèses de Bernard Ennuyer à la sortie de colloques ou de journées dédiées à la vie des séniors.