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  • Les vide-greniers du week-end: rue Dejean et boulevard de Rochechouart

    Si vous êtes adeptes des brocantes et des foires à tout, notamment en ce début d'automne pour continuer à profiter des belles journées actuelles, voici 2 événements conviviaux à noter sur vos tablettes pour ces prochains samedi et dimanche:

      

    Samedi: le vide-greniers "La rue est à nous" de la rue Dejean

    Le vide-greniers de l'association La Vie Dejean se tiendra demain, samedi 27 septembre 2014, rue Dejean et place du Château Rouge dans le 18e, entre 9h et 19h (voir la page Facebook de ce vide-greniers).

     
    Le nom choisi pour ce vide-greniers, "La rue est aux gens", est certainement un clin d’œil aux actions menées par cette association en liaison avec les difficultés provoquées par le nombre très important de vendeurs à la sauvette dans la rue Dejean et alentours: cf. cet article publié par dixhuitinfo.com : "Les riverains de la rue dejean à bout de nerfs".

     

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    Dimanche : le vide-greniers du Collectif des riverains des boulevards de Clichy et Rochechouart
     
    Voici un deuxième vide-greniers aux confins des 9e et 18e : celui du Collectif des riverains des boulevards de Clichy Rochechouart (sur le 9e et 18e), qui se déroulera toute la journée de ce prochain dimanche 28 septembre, sur le terre-plein central du boulevard de Rochechouart entre la station de métro Anvers et le haut de la rue des Martyrsde 9h à 18h.

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    Bonnes brocantes !
  • Bars du quartier Clignancourt : la mairie lance une nouvelle médiation

    Nous vous avions fait part en décembre 2013 des difficultés de cohabitation entre les riverains et les bars dans le quartier Clignancourt/Ramey (voir ici notre précédent article). Suite à cette situation et notamment l'absence de résultats de la médiation menée photo.jpgen 2013, la mairie du 18e a décidé en janvier 2014 de ne pas renouveler les autorisations de terrasses de deux établissements (La Chope du Château rouge, 30 rue de Clignancourt et le Troquet, au 36).
     

    ls.jpgAfin de trouver la solution la plus satisfaisante pour tous (comprenant notamment d'autoriser de nouveau les terrasses), la mairie du 18e a décidé de lancer une nouvelle médiation, pilotée par Mario Gonzalez, l'élu chargé de la médiation. 
    L'élu a ainsi rencontré en juillet 2014 les représentants de certains établissements, puis en septembre 2014 les représentants de certaines associations de quartier (dont Action Barbès) afin de présenter la démarche choisie pour cette médiation :

    1e phase : Identifier les intervenants autant du côté des établissements que des riverains et associations, avec l'idée d'associer l'ensemble des établissements présents dans le quartier Clignancourt/Ramey/Muller (et pas uniquement les établissements concernés par la médiation menée en 2013);

    2e phase : Rédiger une charte spécifique pour le quartier Clignancourt/Ramey, conformément à ce que prévoit le règlement des terrasses (article A6);

     

    M. Gonzales a ainsi précisé que la charte pourrait être déclinée comme suit :

    1e partie : un état des lieux de la situation, précisant le contexte et les évolutions  du quartier;

    2e partie : l'engagement des établissements pour agir sur les nuisances sonores (au moins les limiter au maximum) et sur l'étalement des terrasses;

    3e partie : la définition d'un comité de suivi de la bonne mise en œuvre de la charte et du respect des engagements pris.

    Une nouvelle réunion devrait être organisée prochainement avec l'ensemble des intervenants (établissements et associations de riverains) pour échanger sur ces propositions, avec l'objectif donné par la mairie d'aboutir mi octobre 2014, date qui semble optimiste. 

    Cette proposition d'élaboration d'une charte pour le quartier, bien qu'elle pose un certain nombre d'interrogations sur sa mise en œuvre, son respect et son suivi,  semble néanmoins aller dans le bon sens pour permettre une meilleure cohabitation entre les bars et les riverains dans le quartier.

     A suivre donc ! 

  • Organisez votre Nuit Blanche !

    L'édition 2014 de la Nuit Blanche se déroulera la nuit de ce prochain samedi 4 octobre.

    Cette année, pour cette Nuit Blanche, le directeur artistique de l'édition 2014, José-Manuel Gonçalvès (par ailleurs directeur du Centquatre) et la Mairie de Paris ont décidé d'offrir aux Parisiens un itinéraire de "Grande Randonnée Artistique" (dénommé «G.R.A.» par les "initiés"), qui se limite essentiellement — et malheureusement pour nous — à la Rive Gauche de Paris, avec une petite incursion sur la Rive Droite mais uniquement aux abords de l'Hôtel de Ville.

    Nous vous proposons donc de découvrir les parcours dans les 9e et 18e, complémentaires, qui ne font donc pas partie de l'itinéraire "officiel" de la Nuit Blanche 2014 : des itinéraires que nous labelliserons «OFF».

    Et le 10e, demanderez-vous ? Nous avons questionné la mairie du 10e : il semble bien qu'il n'y ait pas de programme «OFF» dans cet arrondissement.

    Si vous souhaitez vous aventurer sur l'autre berge de la Seine, nous vous donnons également les clés du programme officiel de cette "Grande Randonnée Artistique" de la Nuit Blanche 2014, avec quelques informations pratiques.

    Dans un proche avenir, nous espérons vivement que l'édition 2015 de la Nuit Blanche intègre et, pourquoi pas, mette en exergue la Promenade Urbaine entre Barbès et Stalingrad dans son parcours.

    Découvrons donc ce qui nous attend, côté «OFF» dans nos quartiers, mais aussi côté «IN» (dans le cadre de la «G.R.A.» proposée au titre de cette Nuit Blanche 2014!)...

      

    La Nuit Blanche «OFF» dans le 9e : créations dans la cour de la mairie et dans l'Hôtel Drouot

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    Dans le 9e, vous pourrez découvrir deux événements «OFF»D'une part, l'artiste Olivier Kosovsky habitant le 9e, proposera une Nuit Végétale dans la cour de la mairie de 19h30 à minuit. On nous annonce une oeuvre florale, poétique et vivante :

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    D'autre part, de 19h à 2h (et jusqu'à 4h en façade), vous pourrez vous rendre à l'Hôtel Drouot qui accueillera une oeuvre du vidéaste contemporain français Ange Leccia.    

    Des informations sont également disponibles sur le site de la Mairie du 9e.

     

    La Nuit Blanche «OFF» dans le 18e : parcours artistique dans différents quartiers

    Le 18e aura son propre parcours artistique «OFF», complémentaire de la Nuit Blanche "officielle" à travers certains quartiers de l'arrondissement (en cliquant ici : voici un bref aperçu des quartiers concernés).

    Vous pouvez retrouver les informations détaillées de ces installations en cliquant sur l'affiche ci-dessous : 

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    Cliquez sur l'affiche pour le parcours « OFF » dans le 18e

     

    Vous pourrez notamment découvrir l'installation sonore et lumineuse de l'oeuvre participative "Cocoon" de l'artiste américaine Kate Browne dans le square Léon à la Goutte d'Or : 

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    Des informations sont également disponibles sur le site de la Mairie du 18e.

    Et si votre curiosité n'est toujours pas rassasiée par ces nombreuses créations, vous pourrez rejoindre l'itinéraire officiel proposé dans le cadre de la Nuit Blanche 2014. 

     

    Pour en savoir plus sur le parcours "officiel" et la «G.R.A.» de la Nuit Blanche 2014

    Dans le cadre de la Nuit Blanche 2014, l'itinéraire de "Grande Randonnée Artistique", axé sur la Rive Gauche, vous mènera de l'Hôtel de Ville au Panthéon, de Montparnasse à l'Hôpital Necker, de la Gare d'Austerlitz à l'ancienne Gare Masséna, du Parc Georges-Brassens au Parc André-Citroën en passant par la petite Ceinture.

    La Nuit Blanche 2014 a son propre site et également ses applications mobiles pour vous aider à vous orienter dans cette «G.R.A.».

    Retenons qu'une quinzaine de projets artistiques sera visible au-delà de la Nuit Blanche du samedi 4 octobre, et demeurera donc de manière pérenne dans l'espace public, dans le cadre d'une collaboration avec la FIAC, des galeries et d'autres institutions (comme l'Hôpital Necker-Enfants malades).

    Si vous souhaitez voir la carte du circuit "officiel", cliquez sur l'affiche ci-dessous :  

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    Cliquez sur l'affiche pour le parcours officiel de la « G.R.A. »

     

    Pour mieux apprécier la logique des différents points de vue artistiques et des oeuvres qui vont émailler la grande randonnée, nous vous proposons d'écouter José-Manuel Gonçalvès, le directeur artistique de la Nuit Blanche 2014, donner des explications dans cette vidéo :


     

    Information pratique : pour vous déplacer lors de la Nuit Blanche 2014  

    paris,9e,18e,nuit-blanche,art-contemporainLa Ville et la RATP mettent en place un dispositif de transport spécifique, à la fin du service habituel, pour desservir les lieux «G.R.A.» de la Nuit Blanche 2014, sur les lignes 4 et 14 du métro, la ligne de tramway T3a et le réseau Noctilien.

     

    Cliquez sur le visuel ci-dessus pour accéder au détail de ces informations.

     

     

  • Conseils de quartier dans le 9e : où va t-on ?

    Les conseils de quartier (CQs) du 9e ont besoin d’un coup de jeune, à peu près tout le monde en convient. Au fil du temps - ils ont été mis en place en 2001 - l’intérêt et l’implication des habitants se sont érodés et ces dernières années ils avaient pris plutôt l’allure d’un comité des fêtes que d’une réunion de citoyens prenant en charge leur quartier. Certes, il ne faut sans doute pas généraliser mais de ces treize ans d’existence, il ne reste paris,conseil de quartier,démocratie localeque peu de choses vraiment significatives de ces réunions qui ont été surtout utilisées pour faire valider des projets portés par la municipalité.  Demeurent quand même la fresque peinte par des enfants et exposée depuis plusieurs années devant l’église de la Trinité, l’excellent guide « Trudaine Rochechouart dans tous ses éclats », la requalification de la placette Turgot avec ses gradins et la traditionnelle et très agréable promenade organisée dans le quartier Saint Georges par le conseil Lorette Martyrs.

    La nouvelle mandature et l’arrivée d’une nouvelle majorité sont propices aux nécessaires changements de la charte qui gouverne les CQs dans le 9e qui date de 2008. Une présentation du travail fait cet été par les nouveaux élus à ce propos a eu lieu jeudi 25 septembre dans une configuration un peu hybride puisque les collectifs d’animation des CQs y étaient conviés mais que tout un chacun pouvait aussi y participer. Que faut-il en retenir ?

    D’abord sur la forme.

    Présenté le 25 septembre ...

    .... diffusé le 26 pour commentaires et programmé pour être adopté en Conseil d’arrondissement le 6 octobre, on ne peut pas dire que le projet de nouvelle charte aura fait l’objet d’une réelle concertation avec les CQs qui, eux, ne se réuniront qu’en novembre, une fois la nouvelle charte adoptée. C’est là faire peu de cas de la Démocratie locale.

    Ensuite sur le fond.

    Plusieurs raisons ont fait que le fonctionnement des CQs est resté chaotique dans le 9e. D’abord une ambiguïté au cours de l’ancienne mandature sur la position de la municipalité dans le fonctionnement des CQs. Omniprésence des élus référents qui a incité les participants aux conseils de quartier a pensé que ceux-ci n’étaient au fond qu’une courroie de transmission de la mairie. C’est donc le manque d’autonomie des CQs par rapport à la municipalité qui fait problème. Bien sûr, il y a la question de la légitimité. Celle des élus acquise par le suffrage universel ne peut évidemment pas être remise en question mais la légitimité de l’usage qui est celle des conseils de quartier n’est pas à négliger non plus. C’est le principe de la Démocratie participative et il est nécessaire de trouver le bon équilibre entre celle-ci et la Démocratie représentative. L’autre écueil est le manque de mobilisation et de suivi des membres des collectifs d’animation. Tiré au sort, on ne sait si le candidat est motivé et sérieux ou si sa candidature n’est que de témoignage sans réelle implication dans le travail du conseil de quartier.

    Ce que propose la mairie du 9e répond-t-il à ces deux problèmes ? A l’évidence non et voici pourquoi.

    Dans son projet de révision de la charte des CQs du 9e, la mairie propose que les collectifs d’animation des cinq CQs de l’arrondissement et désormais intitulés « bureaux du conseil de quartier » soient constitués de 13 membres (16 dans la charte de 2008) à savoir le maire ou l’élu référent de chaque conseil, 6 habitants candidats tirés au sort et 6 « personnalités qualifiées » (associations, entités issues des mondes économique, culturel, cultuel, …) nommées en Conseil d’arrondissement. Ce n’est pas faire un grand procès d’intention que de penser que l’autonomie des conseils dans ces conditions reste très aléatoire. Il est dommage qu’on n'ait pas pensé, comme cela se fait dans le conseil de quartier voisin Montmartre, qu’on pouvait créer un collège spécial pour ces « personnalités qualifiées » qui seraient elles aussi tirées au sort en dehors de toute intervention du Conseil d’arrondissement. Plus ennuyeux, le maire préside de droit le bureau du conseil de quartier et l’élu référent préside également de droit les réunions publiques (plénières des CQs). La charte de 2008 stipulait que les réunions publiques étaient animées par le collectif. Quelle est la logique derrière ces dispositions ? Que cherche t-on ?

    Le tirage au sort des membres de ces nouveaux bureaux de conseil de quartier est-il le meilleur moyen pour que ce soit efficace ? Que les gens soient motivés et assidus ? On peut en douter d’autant que la faible participation des citoyens fait que les candidatures ne se bousculent pas et que ce sont un peu toujours les mêmes qui assurent le travail. Reconnaissons que le problème est difficile à trancher.

    Au delà de ces deux points cruciaux, regardons ce que ce projet de nouvelle charte contient.

    Il faut en premier remarquer que ce projet reprend l’essentiel de l’ancienne charte qui hélas n’a pas brillé par son succès. Des modifications surprenantes apparaissent : prépondérance de la voix du président du bureau en cas d’égalité des voix, donc prépondérance du maire ! Pourquoi ? L’organisation des réunions publiques (plénières des CQs) et l’ordre du jour de celles-ci sont fixés par la maire. Pourquoi ? Des réunions exceptionnelles entre CQs de l’arrondissement voire avec un CQ d’un arrondissement voisin sont soumises au bon vouloir du maire. Pourquoi ?

    Bref, on aura compris que l’autonomie des conseils de quartier n’est pas pour demain dans le 9e. Or, répétons le, il nous semble que c’est là une des conditions prioritaires pour qu’ils fonctionnent correctement. Il faut noter aussi que le dialogue entre les conseils de quartier et le conseil d’arrondissement passe obligatoirement par l’élu référent. Il est vrai que le règlement intérieur du conseil d’arrondissement adopté le 15 septembre dernier ne fait aucune mention d’une possible interpellation de celui-ci par les CQs. Poser une question, attirer l’attention de tous les conseillers d’arrondissement assemblés sur un problème ne sera pas possible. Dommage, si ce n’est regrettable.

    De deux choses l’une. Soit la municipalité a confiance dans ses administrés et les laisse agir librement au sein des conseils de quartier, dans la mesure bien évidemment de leurs champs de compétences, soit la municipalité met les CQs sous tutelle. C’est manifestement cette deuxième option que la mairie du 9e a choisi.

  • Chapelle-Goutte d'Or : remise de pétitions

    Le 27 mars dernier, sur la placette à l'angle des rues de la Goutte d'or et Polonceau, c'est sous la pluie que s'est tenue la remise aux autorités de deux pétitions des commerçants et habitants à propos de la dégradation de la vie dans les quartiers de La Chapelle et de la Goutte d'Or. En effet, une pétition en ligne initiée par une habitante de la rue Affre et recueillant plus de 1500 signatures de riverains ainsi qu'une pétition "papier" initiée par Jacques Desse, un des Libraires Associés rue Pierre L'Ermite, recueillant, elle, plus de 250 signatures de commerçants et d'artisans du secteur et soutenue par la plupart des associations de quartier (dont Action Barbès) ont été remises solennellement aux responsables politiques et de la police. 

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    Une fois n'est pas coutume, c'est en nombre que les élus se sont déplacés pour entendre les doléances des habitants et commerçants. Nous avons noté la présence, entre autres, de Éric Lejoindre (maire du 18e), Danièle Obono (députée de la 17e circonscription), Ian Brossat, Colombe Brossel, Carine Rolland, Sandrine Mees, Michel Neyreneuf, Loïc Lorenzini. Pour ce qui est du commerce, question essentielle s'il en est, Olivia Polski, adjointe d'Anne Hidalgo chargée de ce secteur, a fait une courte apparition, et beaucoup ont remarqué l'absence d'Afaf Gabelotaud, l'adjointe chargée du commerce dans le 18e arrondissement. Côté police, le commissaire divisionnaire Jacques Rigon et la commissaire du 18e, Valérie Goetz, étaient présents également. En soutien aux pétitionnaires, de nombreuses associations locales étaient représentées : SOS La Chapelle, Demain La Chapelle, Paris Macadam, Paris-Goutte d'Or, Cavé Goutte d'Or, La Goutte Verte, les Gouttes d’Or de la Mode et du Design, l'Échomusée, l'Union des commerçants de la Chapelle-Goutte d'Or, la Vie Dejean, la Salle Saint-Bruno, la Compagnie Gaby Sourire, et bien sûr Action Barbès. 

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    Plusieurs prises de parole ont permis de redire le désarroi des habitants et commerçants des quartiers de La Chapelle et de la Goutte d'Or face à une insécurité allant en augmentant malgré les efforts de la préfecture sur ce secteur, redire aussi le sentiment d'abandon par les autorités municipales sur les questions d'aménagement de l'espace public et de propreté. Commerçants et habitants demandent donc une prise en charge globale, concertée et rompant avec les politiques du "coup par coup", afin que ce secteur de Paris redevienne un quartier agréable pour ses habitants et permette aux professionnels de mener leurs activités en toute sérénité. En effet, la dégradation du cadre de vie a atteint ces derniers mois un point inédit que les plus anciens n'ont pas souvenir d'avoir connu (recrudescence des ventes à la sauvette, scène de deal, "mineurs marocains", fermeture des squares, malpropreté...). Las d'être appréhendés comme des quartiers parias, habitants et acteurs de la Chapelle et de la Goutte d'Or réclament un traitement digne de Paris ; retenons la phrase conclusive de l'intervention de l'association Paris-Goutte d'Or : " Nous voulons être aussi bien traités que tout autre quartier parisien."

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    En réponse, Éric Lejoindre, qui est resté ensuite pour échanger longuement avec les  commerçants et habitants présents, a distribué un courrier co-signé avec Anne Hidalgo que vous pouvez consulter ci-dessous. Il y est notamment évoqué la mise en place d'un plan "Tous mobilisés", comme récemment à Château Rouge, mais sur un secteur trop restreint à nos yeux, car limité aux rues de la Goutte d'Or, des Gardes et Polonceau. 

    Réponse d'Anne Hidalgo et Éric Lejoindre.pdf

    Plus que jamais, la demande d'un changement rapide et profond de la physionomie de ces quartiers est très grande de la part des habitants et commerçants, la réponse et les moyens déployés par la ville doivent être à la hauteur des enjeux et des attentes bien légitimes et, malgré son absence à cette remise de pétitions que beaucoup ont déplorée, nous espérons que, au-delà des mots, la maire de Paris Anne Hidalgo saura faire des quartiers populaires du Nord parisien une réelle priorité pour les deux dernières années de son mandat.

  • La forêt de potelets, un conte à dormir debout

    Il était une fois une rue à la pente ardue et aux trottoirs forts étroits, c'était la rue Myrha. Comme les autres rues du pays, tout du long de son trajet, ses trottoirs étaient hérissés de potelets pour empêcher quelque indélicat carrosse tenté de prendre là le peu de place dédié aux fantassins.

    Or, un beau matin de mars, au détour du chemin, apparut une étrange forêt de potelets. 

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    En effet, pas moins de dix-sept potelets avaient poussé là, créant une petite futaie touffue et impénétrable. Mais quelle diablerie avait bien pu planter une pareille forêt ? Curieux troublions s'il en est, les manants d'Action Barbès s'enquirent auprès du château du seigneur local, à la quête d'une explication. On y apprit que l'étrange bosquet de potelets n'était pas là pour braver les carrosses indélicats mais pour empêcher des serfs d'y déposer d'encombrants détritus. La belle affaire se dirent les manants, se demandant s'il n'y aurait pas quelque garde du château pour faire respecter la loi plutôt que d'aligner de bien encombrants potelets ? Au château du seigneur local, on répondit qu'on n'en savait pas plus, qu'on ne savait pas qui avait fait pousser ces potelets et que la clé du mystère devait sans doute se trouver au château de la reine.

     

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    À l'intérieur de la forêt de potelets magiques

     

    Qu'à cela ne tienne, n'écoutant que leur courage, les valeureux manants d'Action Barbès poursuivirent leur quête au château de la reine elle-même. On allait enfin savoir quel magicien avait fait grandir le bosquet de fer. Le grand échanson des routes et chemins confirma que les potelets étaient un sort pour contrer de maléfiques encombrants, il ajouta qu'on n'avait pas commandé pareille plantation et que ce n'était pas au château de la reine que se trouvait la clé de l'énigme mais certainement... au château du seigneur local ! Diantre ! Si ni la reine et ni le seigneur ne savent qui est derrière ces potelets, alors qu'eux-seuls possèdent la formule pour les faire pousser, aurions-nous affaire là à une apparition spontanée de potelets magiques ? Le mystère reste entier.

    Ainsi s'achève cette histoire sans fin et sans morale dans un pays où spontanément au détour des chemins poussent des potelets magiques. 

  • Comité de voisinage scmr : déjà la 9e réunion!

    La précédente réunion s'était tenue le 19 décembre (voir notre article du 5 janvier). . Présidée par Alexandra Cordebard, maire du 10e arrondissement, celle du 29 mars fut une fois encore trop longue. Reconnaissons cependant les efforts louables de la maire pour limiter les diverses interventions. Etaient également présents le préfet Michel Delpuech, le commissaire Damien Vallot, Anne Souyris adjointe à la maire de Paris chargée de la santé et Deborah Pawlik élue LR de l'opposition. Gaïa, la Mildeca, l'Inserm et l'ARS étaient également représentés comme à chaque réunion. Côté habitants, on retrouvait Action Barbès, Vivre gares du Nord et de l'Est, Riverains Lariboisière Gare du nord et l'association de parents d'élèves Bossuet-Belzunce.

     

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    Quelles mesures en matière de sécurité ?

    Le préfet a rappelé la mise en place de la ZSP élargie qui englobe désormais le secteur Lariboisière-Gare du nord depuis janvier (voir article du 14 février), le passage de nombreuses patrouilles effectuées par la Brigade spécialisée de terrain (BST) et la présence régulière de "Boxer" (camions de police) à trois points stratégiques notamment aux angles Paré/Maubeuge et Paré/Patin. De très nombreux contrôles ont eu lieu, suivis d'interpellations sanctionnant des injections sur la voie publique, détentions de stupéfiants et ports d'armes prohibés. Rappelons que la détention d'un produit stupéfiant est autorisée à la condition que la consommation ait lieu dans la scmr.

    La position des associations

    On ne s'étonnera pas que chacun reste sur sa position. Ainsi l'association Riverains Lariboisière-gare du Nord continue à imputer à la présence de la scmr l'état du quartier et à demander le déplacement de la salle, soutenue par D. Pawlik qui a annoncé le refus de Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, d'ouvrir une autre salle. On s'en serait douté. Action Barbès et le Collectif de parents Scmr 75 continuent à soutenir cette structure indispensable en matière de santé publique. Comme nous l'avons déjà précisé, il n'est pas question, pour autant, de nier les nuisances pour les riverains. Nous restons vigilants quant à la qualité d'intervention des forces de l'ordre. Il est indispensable que les policiers, dont le nombre a été augmenté, soient suffisamment formés pour intervenir au bon moment. Nous continuons à demander l'ouverture d'une autre salle en Ile de France.

    L'intervention de l'équipe de Gaia

    Elisabeth Avril, médecin responsable de la Scmr a annoncé le recrutement de trois infirmiers et de personnel pour effectuer davantage de maraudes comme cela avait été demandé, un renforcement des maraudes salué par les riverains. Environ 1000 usagers sont inscrits à la salle et une petite dizaine font une demande d'accompagnement pour sortir de l'usage de drogues par mois. Certains ont des troubles psychiatriques graves et sont suivis par des services compétents. Il ne faut donc pas faire de confusion entre toxicomanie et troubles psychiatriques.

    La prochaine réunion du comité de voisinage devrait se tenir avant l'été.

     

     

  • L'art graphique et la rue Doudeauville

    Il y a quelques années, nous avions été interpellés par nos amis Les Libraires associés sur l'existence d’un groupe de jeunes graphistes en quête d’un lieu dans la Goutte d'Or pour poser leurs machines, des presses, énormes pour certaines, pour la taille douce ou la lithographie, poser aussi leur art et leur amour du papier et du livre. Malgré nos efforts et l’intérêt que nous leur portions, nous n’avions pas les clés d’un local adéquat, et la mairie du 18e, sollicitée aussi, ne semblait pas en mesure de répondre aux besoins. Pourtant ils ont fini par trouver et ont pu s’installer rue Doudeauville au 33ter, en mai 2015, dans un grand local (quelque 400 m2), en partie en sous-sol, un lieu qui avait hébergé une sorte de brocante sur la dérive. Le Paris Print Club était né. Pour en savoir plus sur ces 22 jeunes graphistes, cliquez donc ici. 
     
    Maintenant les activités de ces amoureux de l'artisanat du livre et de l'image s'étendent. Nous avons reçu une invitation à nous rendre ce jeudi, de 18h à 22h, au vernissage d'une nouvelle exposition dans leur galerie BATT, au 33bis de la même rue Doudeauville  :
    FLATLAND
    Lancement de Quelques miettes à géométrie variable
    de Nicolas Nadé aux éditions Matière
    Expositions de dessins originaux

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    La Galerie P38 et la BATT exposent les planches originales du livre de Nicolas Nadé ainsi que celles des 9 leporello qui forment la collection Matériaux des éditions Matière.

    Avec : Nicolas Nadé / Sammy Stein / Jean-Philippe Bretin / José Parrondo / Alex Besikian / Lomé Lu / Manuel / Alexis Poline / Manuel Bienvenu / Hicham Amrani

    Notez également la signature en présence de Nicolas Nadé à la BATT le dimanche 22 octobre de 14h à 18h
     
    Un lieu très riche à découvrir si vous ne le connaissez pas encore... 
     
  • La rue des Martyrs va changer...

    Le dernier bulletin de la mairie du 9e faisait un point sur les aménagements de la rue des Martyrs.

    Une rue très emblématique des bouleversements apparus dans le 9e arrondissement depuis ces dernières années. Une rue très commerçante, encore populaire simplement à la fin du siècle dernier, devenue petit à petit une concentration de boutiques très chic, chères et spécialisées dans des produits haut de gamme, émaillée de restaurants et de bars très tendance. C'est en partie l'évolution du commerce parisien et du choix des populations qui résident dans le quartier.

    paris,paris 9e,ratp

    La maire du 9e, Delphine Bürkli, avait promis de végétaliser son arrondissement; cette tâche, difficile dans un périmètre très minéral, se poursuit. Les rues Manuel et de Montyon, toutes proches, en sont la preuve. Nous avons aimé les plates-bandes ou jardinières enterrées et nous vous les avions présentées ici même en janvier de l'année dernière, alors en construction (voir notre article du 12 janvier) et puis en juin tout en fleurs (voir notre article du 14 juin). Une vraie réussite, que nous aimerions voir se propager dans d'autres rues et même sur la promenade urbaine du boulevard de la Chapelle, dont le dossier est encore en souffrance.

    Des rencontres avec les habitants et les associations ont permis de définir les préférences des uns et des autres pour les mois à venir : ainsi la création de jardinières en pleine terre rue des Martyrs, entre la rue Lamartine et la rue de Navarin, se fera cet été ; une nouvelle navette électrique desservira le quartier pour compenser la fermeture prochaine de la ligne de bus 67 dans le secteur, prévue au printemps 2019 ; enfin, au niveau de la circulation, l'entrée de la rue des Martyrs au chevet de Notre.-Dame de Lorette bénéficiera d'un aménagement approprié pour dissuader les automobilistes de s'y engager, limitant si possible le trafic aux riverains et aux livraisons indispensables à la vie économique. Et at last but not least, le sens de la rue ne sera pas changé. Cette proposition ne faisait vraiment pas consensus. 

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    Carrefour des rues Fléchier, du faubourg Montmartre, Lamartine, des Martyrs, N.-D. de Lorette et Saint-Lazare ! 

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  • Tous mobilisés pour la Goutte d'Or sud: 1ère réunion

    Après "Tous mobilisés pour Château Rouge", (voir notre article du 31 janvier), la ville propose désormais la même démarche pour le secteur Polonceau, suite à la remise, le 27 mars dernier,  de pétitions d'habitants et commerçants (voir notre article du 11 avril). Une première réunion s'est tenue jeudi 19 avril à la mairie de l'arrondissement en présence du maire et de plusieurs de ses adjoints, de la secrétaire adjointe de l'Hôtel de ville, de la commissaire et de plusieurs associations.

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     Rappel de la démarche

    • poursuivre et élargir le dialogue

    • faire émerger des propositions d'actions et les mettre en œuvre rapidement

    • améliorer la communication

    Tout un programme! Il reste à espérer que cette mobilisation permette des améliorations rapides et visibles. L'avenir le dira.

    Le périmètre choisi

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    Le secteur est délimité à l'ouest par la placette de la Goutte d'Or. Puis vers l'est par la rue de Chartres jusqu'au carrefour avec la rue de la Charbonnière en remontant jusqu'à la placette Polonceau, la rue Polonceau et enfin la rue des Gardes. Le square Léon fait l'objet d'un traitement particulier et n'est donc pas inclus dans le périmètre.

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    De l'avis des associations présentes, il paraît nécessaire d'élargir le périmètre actuellement défini, car on sait que les problèmes se déplacent. Les rues de Tombouctou, Caplat jusqu'au boulevard de la Chapelle ont été évoquées. Le maire n'y est pas opposé, il faudra voir à l'usage.

    Les points abordés

    La réunion a été longue et nous ne relaterons pas l'intégralité des échanges. Les problèmes bien connus ont été évoqués tels l'état de malpropreté du quartier, les sanisettes mal entretenues, les trafics divers et variés, la station Barbès fermée côté Patin les jours de marché. De nombreux commerçants s'inquiètent pour leur activité. "Que fait-on pour ceux qui ont contribué à animer ce quartier jusque-là ?" s'est exclamée une commerçante très irritée. Il faut aussi être vigilant sur les attributions des pieds d'immeubles qui ne sont pas satisfaisantes. Quant à la requalification des arcades de la Goutte d'Or et de la rue Boris Vian, Eric Lejoindre a rappelé son engagement mais pas forcément pour la fin de la mandature... Michel Neyreneuf, adjoint chargé du logement et de l'urbanisme, a insisté sur la nécessité de faire bouger les différentes directions de la Ville impliquées dans le projet : "Il faut donner un coup de fouet". Enfin, une plus importante végétalisation est souhaitée sans oublier la réouverture du square Alain-Bashung très attendue par les habitants.

    Les prochains rendez-vous

    Vous pouvez dès maintenant faire part de vos suggestions et remarques sur la plate forme dédiée: www.idee.paris/gosud-polonceau

    Le 2 mai sera organisée une marche exploratoire. Le 17 mai une seconde réunion aura lieu en présence d'Anne Hidalgo et une troisième fin mai.

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  • Après la forêt de potelets, une histoire d'armoires électriques

    Parfois, il vaut mieux prendre les choses avec humour tant elles peuvent être désespérantes. C'est ce que nous avions fait avec l'histoire des potelets de la rue Myrha (voir notre article du 6 avril). Cette fois, il s'agit des armoires électriques que l'on peut voir un peu partout sur l'espace public. Mais à Barbès, sous le viaduc, elles sont d'une esthétique redoutable. Voici une photo prise tout récemment.

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    On notera que la porte est légèrement ouverte pour permettre à l'artiste d'exposer pleinement son œuvre.

    Phénomène nouveau ? Initiative artistique pour la future Promenade urbaine ?

    Vous n'y êtes pas. Car voilà bien longtemps que nous signalons ces armoires éventrées. Voici ce que nous écrivions à la mairie du 18e le 26 mai 2015 :

    Voici une photo faite ce matin par l'un de nos adhérents, (désolée pour le sens de la photo). Nous vous la faisons suivre pour vous tenir informé de la situation, et nous comprenons bien que vu la fréquence des détériorations, les services ne peuvent pas passer leur temps à réparer. Toutefois, c'est peut-être une autre attitude qu'il faudrait adopter et réfléchir à qui peut avoir avantage à forcer les portes de ces armoires.
    Cette fois, il semble que seule la serrure ait été forcée, de façon à accéder au secteur. Peut-on penser qu'un individu se branche sur le secteur ? tout simplement ? ces armoires sont destinées aux commerçants, tous n'ont peut-être pas les clés... Nous ne savons pas comment et par qui est donné l'accès.

    ou encore le 7 octobre 2015 :

    Nous nous réjouissions ce matin sur notre blog du changement de fermeture de l'armoire électrique sous le viaduc du métro face au centre Barbara. Malheureusement nous venons d'apprendre qu'elle est actuellement ouverte.
    C'est franchement désespérant.

    On vous fait grâce des autres messages, vous risqueriez de ne pas aller jusqu'au terme de l'article. Depuis toutes ces années, les services ne trouveraient donc aucune solution de fermeture viable et durable, tout comme pour la fermeture des barrières du sous- viaduc entre la rue Guy Patin et le carrefour Tombouctou ? Difficile à croire... Ce sont pourtant ces multiples dégradations non réparées, ce mobilier urbain non entretenu, qui contribuent à donner une image négative du quartier.

    Tout cela malgré notre pugnacité à signaler tout dysfonctionnement dans l'espace public ! Combien de temps encore ? 

  • Terrasses et étalages autorisés ou pas?

    Etalages et terrasses ont été bien souvent le thème de nos articles. Il y a quelques années, nous avions étudié le nouveau règlement de la ville voté en mai 2011 (voir notre article du 18 janvier 2011). Déjà, nous pouvions constater que les autorisations ou non autorisations n'étaient bien souvent pas respectées. Pour ne prendre qu'un exemple, en 2009, nous déambulions sur le haut du boulevard de Magenta avec l'adjointe chargée du commerce, mètre à la main pour constater les débordements de bacs de chaussures. Depuis, rien n'a changé. En principe, il devrait rester 1,60m pour le piéton. Nous comptions sur les inspecteurs de l'urbanisme mais trop peu nombreux et sans doute peu motivés, c'était une espoir bien vain. Avec les nouvelles missions de  la DPSP (direction de la protection, de la sécurité et de la prévention) et des amendes plus dissuasives, nous avons vu quelques commerces revenir à des étalages raisonnables particulièrement boulevard de la Chapelle et boulevard Barbès.

    Nous avons découvert il y a peu un site intéressant qui permet de savoir très précisément quels sont les espaces autorisés pour les commerces. Cliquez ici pour savoir quels sont les étalages et terrasses autorisés dans votre quartier.

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    C'est simple. Vous entrez l'adresse et vous consultez la légende. En cliquant sur le trait de couleur, vous ouvrez une fenêtre qui vous donne plus de renseignements (terrasse ouverte, fermée, plancher mobile, etc). Bonne recherche!

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