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  • Du Pavillon de l'Arsenal à la Promenade Urbaine

    paris,urbanisme,promenade-urbaine,pavillon de l'arsenalLa Promenade urbaine, notre projet phare depuis plusieurs mois déjà, exige des compétences d'urbanisme. C'est enfoncer des portes ouvertes que de l'affirmer. Notre association abrite quelques sages de la discipline, mais dans son immense majorité, nos adhérents ne sont pas experts.

    Pour combler, un peu, ces lacunes, nous nous sommes inscrits à un cycle de conférences, intitulées modestement « Petites leçons de ville », qui se tient le premier jeudi de chaque mois de février à juin, au Pavillon de l'Arsenal, à 19h, pilotées par le Conseil d'architecture, d'urbanisme et d'environnement (CAUE) de Paris.

    La première leçon a été donnée jeudi dernier 5 février — donnée est le mot juste, puisque nous étions en train de cacher que ces conférences sont gratuites et ouvertes à tous, sur simple inscription.

    La première de la série de cinq leçons était intitulée « Mobiliser »…………

    .... ou comment les débats peuvent-ils être moteurs dans la transformation de la ville ? Un thème adapté à notre dossier, puisque nous réclamons depuis le début que la concertation, la consultation, soient élargies à un grand nombre d'habitants et d'usagers des lieux, que la connaissance leur soit facilitée, que des groupes de travail et des partenariats naissent et réfléchissent sans entrave à la meilleure façon d'envisager l'espace à rénover et à aménager.

    Parmi les expériences décrites par les intervenants, celle de la Fabrique des Hauts de Montreuil nous a intéressés tout particulièrement. C'est Pierre Mahey, architecte maintes fois chargé de programmes d'aménagement d'espaces publics, qui a développé sa vision des ateliers participatifs pour coller au plus près des besoins des habitants, pour prendre en compte leurs idées et leur donner une forme transmissible aux techniciens chargés de les mettre en œuvre. Le travail en petits groupes d'habitants, pour que chacun ait l'occasion de s'exprimer, la façon de désamorcer les conflits, parfois enracinés par des années d'incompréhension ou d'absence de dialogue, l'art de dédramatiser en introduisant des modèles inattendus, là où tout se heurte de façon frontale.

    Certes les Hauts de Montreuil et le boulevard de la Chapelle n'ont pas grand chose en commun, là des zones pavillonnaires accotées aux murs à pêches, ici une bande de bitume couverte par une structure métallique bordée de chaussées souvent encombrées. Pourtant, dans chacun des cas, d'une part des aspirations à mieux vivre dans un espace mieux organisé, apaisé, propre, et de l'autre, des zones occupées illégalement, synonyme de misère et précarité et occasionnant du malaise.

    Faut-il donc pour mobiliser les énergies qu'il y ait conflit ? On serait tenter de répondre oui, comme l'a montré Hélène Hatzfeld*. Donc, oui, il est souvent nécessaire qu'il y ait conflit en effet, pour que les contradictions et les problèmes soient posés clairement, que des solutions soient trouvées. Faute de quoi, les problèmes sont déplacés et sont la cause de l'émergence d'autres problèmes. La mobilisation est génératrice de dialogue et d'échanges. Elle permet l'expression de ce qui n'est pas perçu par les responsables élus et les responsables aménageurs. Elle est la voix de la démocratie participative, qui a toute légitimité à se faire entendre. C'est d'ailleurs le titre d'un ouvrage de la chercheuse paru en 2011 : Les légitimités ordinaires. Au nom de quoi devrions-nous nous taire ? (Adels/L'Harmattan).

    Action Barbès continuera à prôner la concertation, à la pratiquer et à la réclamer si elle tarde à se mettre en place, ou si elle nous semble trop étroite, autour de la réflexion de la Promenade Urbaine de Barbès à Stalingrad, et pourquoi pas à Jean-Jaurès. 

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    A pied, à cheval ou en voiture, on s'y promenait...

     

    * Hélène Hatzfeld est docteur d’État en science politique, agrégée de lettres classiques. Elle est membre du Laboratoire Architecture Ville Urbanisme Environnement (Lavue). Engagée depuis de nombreuses années dans la recherche sur les mutations actuelles des conceptions et des pratiques politiques.

    → Pour le programme, visitez le site du Conseil d'architecture, d'urbanisme et d'environnement.

     

  • Retour sur le conseil de quartier Louis-Blanc Aqueduc 10e

    L'équipe d'animation avait opté pour un programme ambitieux, peut-être trop pour que les sujets soient suffisamment développés et débattus. D'autant que les habitants étaient venus très nombreux, sans doute attirés par l'annonce "améliorer le cadre de vie dans le nord de l’arrondissement".

    En préambule, un appel à candidature pour rejoindre l'équipe d'animation a été lancé, avec un certain succès, reconnaissons-le, puisque pas moins de sept personnes ont répondu positivement. Reste à souhaiter que ces bonnes volontés trouvent plaisir à participer à l'organisation des conseils de quartier. 

    Incontournable désormais, le projet de Promenade urbaine de Barbès à Stalingrad a été présenté. Plus exactement, ont été évoquées les premières pistes de l'Apur suite à la réunion du 13 janvier à laquelle nous participions pour représenter Action Barbès (depuis ce CQ, une 2e réunion avec l'Apur s'est tenue le 16 février à la mairie du 10e). Le tronçon à l'étude pour le moment est délimité par le carrefour Tombouctou à l'ouest et la station de métro Chapelle à l'est. Il concentre les plus importants problèmes : marché de la misère (qui se déplace jusqu'à la rue Château-Landon), campement de migrants (dont nous constatons chaque jour l'extension), déchetterie, fermeture de la sortie nord de la station de métro et circulation très dense). L'Apur devrait organiser des réunions publiques au fur et à mesure des avancées de la réflexion, c'est du moins ce qui est souhaité.

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    Quelles réponses du maire du 10e ?

    Les priorités de la mandature vont au nord de l'arrondissement. Pour cela, la coordination avec le 18e, qui restait assez aléatoire notamment au niveau des services, a démarré. Le réaménagement du boulevard de la Chapelle est inscrit depuis décembre dernier dans le plan d'investissement de la mandature (PIM). Rémi Féraud reconnaît que les problèmes sociaux ont explosé, et que la puissance publique est assez désarmée face à l'étendue des phénomènes d'exclusion. S'il ne nie pas les problèmes, le maire est persuadé que des aménagements sur cet axe peuvent enclencher des dynamiques positives. " On n'a pas d'idée préconçue mais cela doit bouger et ça bougera" a-t-il conclu sur le sujet.

    Abordant le cas de la fameuse place "T10" dont l'aménagement n'a pu jusque là être engagé, le maire, rappelé bruyamment à ses promesses par quelques habitants, a promis que la place serait bien modifiée.

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    Rue Louis Blanc vers La Chapelle, aux abords de la place "T10"...

    Autre sujet abordé maintes fois par Action Barbès ici même : la fermeture du site de Fernand-Widal et le projet du nouveau Lariboisière. Sujet sensible qui divise actuellement la majorité municipale. Nous avions rencontré Christian Nicolas, directeur de l'hôpital Lariboisière, à ce sujet (voir ici). Depuis 2010, le projet a évolué et il ne prévoit plus de déplacer l'intégralité des lits (ceux de gériatrie, en particulier) de Fernand-Widal à Lariboisière. En cause : le financement... La vente d'une parcelle côté rue Guy-Patin est même envisagée. Les communistes y sont fermement opposés, c'est ce qu'a rappelé Dante Bassino, élu de l'arrondissement. Pas question de déplacer les personnes âgées vers Bichat voire au-delà du périphérique, a-t-il déclaré. Pour Rémi Féraud pourtant, il n'est pas question de mettre un veto au nouveau projet, car il engage sa responsabilité de maire face à la nécessité de restructurer l'hôpital, clairement de le moderniser, car ce dernier n'est plus équipé pour la médecine du futur. "S'il faut mettre le service de gériatrie à Bichat, je ne m'y opposerai pas ". Un sujet à suivre de près dans les mois et années qui viennent.        

    caserne chateau landon, 10e, conseil de quartier, démocratie locale,Un peu plus loin de Barbès, la caserne de la rue de Château-Landon, actuellement vide et pour laquelle un projet reste à inventer. On sait seulement qu'elle permettra l'extension de la maternelle Louis-Blanc actuellement à l'étroit. On parle de la création d'un espace dédié aux entreprises innovantes. D'ici là, il faudra trouver une solution pour l'Armée du Salut qui y distribue  des repas aux plus démunis.

     

  • Demain : signature du livre de l'Expo 14

    Dans le cadre des événements qui ont rythmé la semaine de rentrée au titre du Centenaire de la Grande Guerre dans le 10e, nous avons évoqué la très belle exposition de photographies "14, Visages et Vestiges de la Grande Guerre" présentée à la Gare de l'Est jusqu'à la fin novembre.

    Demain, mercredi 24 septembre, à partir de 18h30, vous aurez l'occasion de rencontrer les deux principaux acteurs de cette "Expo 14", dans le cadre d'une conférence-débat et d'une exposition multimédia: le photographe Didier Pazery et l'historien Jean-Pierre Verney signeront le bel ouvrage qui présente les images de l'exposition et que nous vous avions également recommandé.

    Cette rencontre et signature se dérouleront à la librairie photographique "Le 29" situé au 29 rue des Récollets, le long du jardin Villemin.  

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     Cliquez sur la photo pour agrandir l'invitation

  • La Goutte d'Or a ”Soif de Culture(s)”

     Le samedi 28 janvier à 10h, au cinéma Le Louxor, sera projeté le film "Soif de Culture(s)".

     
    Dans ce film documentaire, des artistes, des acteurs culturels et associatifs ou de simples habitants de la Goutte d'Or parlent de culture. Devant l'objectif des réalisatrices Nadia Djabali et Sylvie Haggaï, quarante-huit personnes résidant à la Goutte d'Or s'expriment "face caméra" sur leur vision de la place de la culture et de celle des artistes dans leur quartier.
     
    Riche de réflexions diverses, ce film nous offre un état des lieux et un regard critique très stimulants. Notons la réussite du montage qui fait alterner la parole des habitants et des travellings enjoués à travers les rues de la Goutte d'Or. Un documentaire à découvrir !
     
    Un temps d'échanges autour d'un café avec les réalisatrices  est prévu suite à la projection.
     
    Pour assister à cette projection, merci de confirmer votre présence en envoyant un courriel à : soifdeculture.s@gmail.com
     
    Soif de Culture(s), réalisé par Nadia Djabali et Sylvie Haggaï, 2016, durée : 1 h
     
    Cinéma LE LOUXOR
    170 Boulevard Magenta
    M° Barbès Rochechouart

  • Concert à l'église Saint Vincent de Paul

    Pour un dimanche musical, l'ensemble les " Illuminations" proposera des oeuvres de Mozart et de Schubert.

    Rendez vous pour les amateurs dimanche 11 décembre à 16h30, église Saint Vincent de Paul dans le 10e. La participation est libre.

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  • Célébrons le bicentenaire d'Edouard-Léon Scott de Martinville

    Le PHONO Museum Paris basé boulevard de Rochechouart organise une exposition

    à la Médiathèque Musicale de Paris

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    Edouard-Léon Scott de Martinville (1817-1879) est celui qui a ouvert la voie / la voix à l’enregistrement du son !

    Afin de célébrer le bicentenaire de la naissance de celui qui réalisa les premiers enregistrements sonores de l’histoire de l’humanité, entre 1853 et 1860, la Médiathèque Musicale de Paris et PHONO Museum Paris, en partenariat avec la Société d’Encouragement de l’Industrie Nationale, organisent du 19 au 29 avril une exposition retraçant les 140 ans d’histoire du son enregistré : des premiers enregistrements sur feuilles « noir de fumée » aux fichiers numériques en passant par cylindres, disques 78t, disques microsillon, bandes magnétiques, cassettes, …

    Les enregistrements de Scott de Martinville ont été récemment inscrits au Registre international Mémoire du monde de l’UNESCO. Outre l’expositionune journée de visite-conférence sera organisée en concordance avec une manifestation similaire au Musée Edison, dans le New Jersey.

    Vous trouverez toutes les informations pratiques sur la page du site Que faire à Paris : Bicentenaire d’Edouard-Léon Scott de Martinville.

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  • Conseil de quartier Goutte d'Or-Château Rouge

    Le prochain Conseil de quartier Goutte d’Or - Château Rouge se tiendra : 

    Mardi 28 Février 2017 à 19h

    au Centre FGO – Barbara (1 rue de Fleury)

    « Mieux partager l’espace public : l’affaire de tou-te-s ? »

    Focus sur les marches exploratoires

    Lors de ce conseil de quartier vous découvrirez les marches exploratoires comme outils de réalisation de diagnostics partagés sur des problématiques qui prennent place dans l’espace public. Le collectif de femmes de Paris Macadam vous présentera la démarche appliquée en 2016 lors des marches exploratoires à la Goutte d’Or pour promouvoir la mixité, réguler les espaces publics, mieux partager les équipements par toutes et tous et améliorer le cadre de vie du quartier.

    Il est à noter qu'au cours de ce conseil de quartier, un tirage au sort permettra d’accueillir 2 femmes et 4 hommes au sein de l’équipe d’animation. Si vous souhaitez vous engager au sein de ce conseil de quartier, vous pouvez postuler en contactant le service Démocratie Locale de la mairie du 18e par téléphone 01 53 41 17 56 ou par courriel cq18@paris.fr 

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  • Où en est-on de l'opération ”Barbès Respire” ?

    Respire-t-on mieux à Barbès ou plutôt a-t-on retrouvé un espace public plus aéré depuis le début de l'opération commencée le 23 janvier ? (voir notre article du 1er mars)

    Précisons que bien qu'intitulé "Barbès Respire", le périmètre actuellement concerné par les différentes interventions de la police et de la Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection (DPSP) est très large puisqu'il reprend la zone de la zone de sécurité prioritaire (ZSP) jusqu'à Château-rouge et à l'Est vers la place de la Chapelle.

    Nous avons donc retrouvé le commissaire Jacques Rigon, chef de district, dans le commissariat du 20e avec l'association SOS Chapelle et une représentante du collectif d'habitants du boulevard Barbès.

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    Quelques données chiffrées

     Les chiffres qui nous ont été donnés représentent le cumul depuis le 23 janvier.

     • Eviction de vendeurs à la sauvette : 11 600

     • Procès verbaux simplifiés de saisie - destruction : 690 soit 7,4 tonnes de marchandise en tout genre!

     • Total des arrestations : 650 dont 29 pour vente illégale de cigarettes

     • Prostitution (pénalisation des clients): 94 procédures pour achat d'actes sexuels

     • PV pour stationnement illicite sur le bd de La Chapelle:  2 462 (cela faisait sans doute bien longtemps qu'on n'en n'avait pas autant distribués)

      • enlèvements de voitures ou camions: 78 (on constate l'impact positif de ces enlèvements les jours de    marché)

    On maintient le rythme d'une dizaine d'opérations par semaine tous sujets confondus (cigarette, stationnement, occupation espace public, contrôle de commerces, etc...)

    Justement pour les commerces, les contrôles continuent que ce soit au niveau du respect du règlement sanitaire pour les restaurants ou pour travail dissimulé. Un de ces contrôles dans un lieu de restauration a été suivi immédiatement par une fermeture administrative avec injonction de réaliser des travaux. Pour d'autres, on a demandé des fermetures de 30 jours.

    Echanges avec le commissaire

    Nous sommes revenus tout d'abord sur le problème des très jeunes mineurs isolés étrangers qui errent dans le quartier. Nous avons appris l'ouverture d'un nouveau centre dans le 15e (une nécessité). Pour information, il existe déjà deux autres centres dont un dans le 11e géré par la Croix Rouge. Puis, nous avons évoqué les uns et les autres nos observations de terrain. Nous avons parfaitement conscience de l'ampleur du dispositif et des moyens qu'il nécessite. Cependant, le ressenti des habitants n'est pas forcément positif. Il faut dire qu'on part de loin et que du temps sera nécessaire pour une amélioration visible et durable.

    Des progrès sont espérés les jours de marché particulièrement à l'entrée du métro rue Guy Patin ainsi que sur la placette Charbonnière quotidiennement. Pour le secteur Chapelle et rue Pajol, même souci d'occupation d'espace public avec notamment des personnes alcoolisées, ce qui génère des tensions voire des bagarres. Quant au boulevard Barbès, les habitants ne sont pas très optimistes, les tensions entre vendeurs divers ont repris de plus belle.

    Nous sommes tous tombés d'accord pour reconnaitre l'efficacité des interventions de policiers en îlotage. Rien de tel que d'être visible sur l'espace public plutôt que de passer dans un véhicule. Prochaine rencontre d'ici la fin du mois de mars. Affaire à suivre.

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  • Square Cavaillé-Coll : un début de réflexion pour son réaménagement

    Trouver un aménagement adapté pour le Square Cavaillé-Coll n'est pas une mince affaire. Voilà des années qu'on y réfléchit, qu'on a déjà tenté diverses installations mais rien n'y fait. Quasiment à chaque conseil d'école, les parents d'élèves de l'école élémentaire Belzunce évoquent les problèmes d'occupation non souhaitée et de malpropreté.
    Il faut reconnaitre que l'espace est assez contraint.

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    Une réunion s'est tenue début mars à la mairie du 10e avec la direction des espaces verts, les élus concernés (Sylvain Raifaud et Stéphane Bribard, Gaïa, Emmaüs solidarité , Aux Captifs la Libération, l'AJAM, le directeur de l'école Belzunce, des parents d’élèves et de la crèche rue Bossuet sans oublier des représentants du conseil de quartier Lariboisière.)

    Rappelons que ce square a subi une dératisation récente (4 depuis fin 2015) comme bien d'autres espaces verts à Paris. On y collecte également des seringues usagées.

    La suite

    Les aires de jeux d'enfants rénovés en 2011 resteront en place.

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    Les deux aires basses et le chemin pourraient être aménagés avec jardins partagés, jeux et appareil de fitness.

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    Un des espaces à aménager

    A l'image des 119 jardins partagés et 8 jardins solidaires, les élus invitent à réfléchir sur la façon d'organiser les aires basses pour qu'elles deviennent Jardin partagé/solidaire/pédagogique ouvert à tous  avec une présence régulière d'animateurs au moins 1 ou 2 fois par semaine. Pour cela, il faudrait créer une association et signer la charte (Paris Main verte / Agence écologie urbaine). Et pourquoi pas organiser un événement marquant par saison avec le quartier pour dynamiser ce lieu qui en a bien besoin.

    Un rendez-vous sur place pour une marche exploratoire aura lieu le 30 mars à 18h pour faire le point des propositions.

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  • Diversité culturelle, ethnique et nuisances de la rue du Faubourg Saint-Denis.

    Nous avons ouvert nos colonnes à un de nos adhérents du faubourg Saint-Denis, proche du boulevard de Magenta, qui rencontre quelques soucis avec des commerces. 

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    Le Faubourg Saint-Denis est une vieille rue parisienne typique d’un ancien faubourg, reflétant le riche passé historique de Paris. Le Faubourg Saint-Denis a fait partie de la municipalité de Paris lors de la création des douze arrondissements par la loi du 11 octobre 1795 (19 vendémiaire an IV). Au fil du temps, il a perdu son caractère suburbain, même si celui-ci est parfois encore perceptible dans la nature de la construction de certains immeubles.

    Aujourd’hui, cette rue est fortement marquée par la présence de deux grandes gares (Nord et Est), la gare du Nord étant la troisième gare au monde en termes de nombre de passagers. Le quartier n’est donc pas particulièrement tranquille, ce que les habitants savent pertinemment. Cependant, il faut lutter quotidiennement pour que le cadre de vie ne se dégrade pas et que les incivilités ne deviennent pas la règle.

    La rue du Faubourg Saint-Denis est très vivante, active, elle grouille de monde en journée et même en soirée. Depuis une vingtaine d’années, de plus en plus de commerces et de restaurants originaires du sous-continent indien s’y sont implantés, du Sri Lanka au Pakistan et au Bangladesh notamment au nord du boulevard de Magenta et jusqu’au boulevard de la Chapelle.

    Cette richesse ethnique a hélas aussi apporté quelques nuisances dont il est question ici. Ce qui est en cause n’est pas la présence d’une diversité culturelle, mais plutôt l’absence de volonté manifeste de la part des gérants de ces établissements de vouloir se conformer aux règlements sanitaires et à la loi française, ainsi qu’aux règles de bon voisinage compromettant jusqu’à la paix sociale du quartier.

    Soyons clairs : la présence d’une culture étrangère venue enrichir la nôtre n’est pas en cause. En revanche, quand la culture en question refuse toute adaptation à la loi et aux mœurs locales, le mécontentement gagne les habitants. Pire, cette attitude délibérée apporte de l’eau au moulin de ceux qui veulent chasser les étrangers de notre pays.

    En effet, en tant que président du conseil syndical d’une grosse copropriété (environ 180 logements), je suis quotidiennement confronté à une attitude assez déplorable de la part des gérants de ces locaux, qui attendent que les pouvoirs publics interviennent pour se conformer à la réglementation ou plutôt comptent sur leur inaction pour ne rien faire.

    Quelles sont les nuisances en cause ? D’abord, certains restaurateurs pratiquent une cuisine à base de friture, mais ils ne mettent pas les moyens techniques en œuvre pour qu’elle n’incommode pas le voisinage. Résultat : on est confronté à de fortes odeurs de graillon pendant la journée et le soir, y compris le dimanche. Une couche de graisse se dépose sur les vitres des fenêtres, toute ventilation naturelle des appartements devient un exercice sportif et nécessite une certaine expertise technique…

    Ensuite, une autre nuisance consiste à occuper de manière illicite l’espace public, en réceptionnant les livraisons en pleine voie et non sur les emplacements réservés, occupés il est vrai par les véhicules des gérants en question ou d’autres fourgonnettes qui y stationnent pendant la journée.

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    Par conséquent, on assiste à de nombreux bouchons de circulation automobile car les bus n’arrivent plus à emprunter leurs voies en site propre et que les accès aux copropriétés sont bloqués par le stationnement de gros camions (jusqu’à des semi-remorques) etc.

    Les palettes gorgées de marchandises occupent l’espace piéton : les commerçants, plutôt que de livrer individuellement toutes leurs boutiques dans le quartier, préfèrent stocker en gros devant l’un de leurs commerces et organiser ensuite la distribution, aux dépens de la collectivité.

    De surcroît, il faut tolérer que les bacs à ordure de la copropriété servent à jeter quotidiennement déchets, palettes en PVC et en bois du commerce, au lieu de payer des bacs à ordures adaptés.

    Enfin, une nuisance visuelle vient couronner le tout : les enseignes n’ont visiblement pas été soumises à l’avis d’un ABF, car elles sont volontiers criardes, montrant souvent en langue anglaise des photos d’aliments type burger, poulets frits etc. Et celles qui sont rédigées en français souffrent très souvent d’une orthographe et d’une syntaxe très imprécises et auraient mérité d’être corrigées.

    Les pouvoirs publics, notamment la Préfecture de Police de Paris et la Mairie de Paris, ont été alertés sur tous ces sujets. Il semblerait que les choses évoluent, au prix d’un effort assez lourd et permanent. Espérons qu’il portera ses fruits… pour mieux vivre ensemble dans le Faubourg Saint-Denis !

     

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  • Quartier Clignancourt-Ramey : Point sur la charte de la nuit

    Habituellement, les réunions pour faire le point sur la Charte de la nuit dans le secteur Clignancourt-Ramey réunissent autour de Mario Gonzalez (élu chargé de la médiation à la mairie du 18e) associations, collectifs de riverains et commerçants signataires de la Charte. Après avoir rencontré les gérants de bars, l'élu avait choisi, cette fois, de n'inviter que des riverains.

    Si les habitants invités ont reconnu qu'il y a bien eu quelques améliorations, ils ont ajouté que la charte n'était malheureusement plus respectée. Mario Gonzalez en a convenu en admettant que plusieurs cafés ne jouaient plus le jeu. Depuis l'été, des commerces ont changé de gérants, d'autres ont fait l'objet de sanctions avec demande de fermeture administrative. En bref, on sent une certaine exaspération du côté de la mairie face à quelques professionnels récalcitrants. Les horaires de fermeture de devanture ne sont plus d'actualité chez certains d'entre eux, les tables débordent sur le trottoir. Et comme les moyens de contrôle sont limités, les problèmes perdurent.

    Alors quelles propositions ?

    On pourrait décider de mettre un terme à la charte et revenir à la case départ. C'est à dire une fermeture selon la règle générale à Paris, soit 2 heures du matin (au lieu d'1 heure si l'on respecte la charte locale, ce qui ne semble pas être le cas). Au risque, par ailleurs, que certains cafés ne bénéficient plus d'autorisation de terrasse. Pas forcément la bonne solution.

    Autre possibilité, attendre la mise en place de la brigade de lutte contre les incivilités dans l'arrondissement. En effet, les agents pourront alors verbaliser le manque de civisme de certains clients (on pense aux épanchements d'urine et aux jets de mégots) mais également certains commerçants pour non respect des fermetures de devantures et débordement de terrasses et, sans doute à terme, les nuisances sonores. Et nouveauté importante, la brigade patrouillera une partie de la nuit et les week-end.

    Cela semble presque plus raisonnable, car l'hiver est moins propice aux débordements sonores, les devantures restant fermées. Nous avons toutefois noté que les riverains sont très sensibles à la musique que diffusent les bars; les basses traversent parois et plafonds, que les devantures soient ouvertes ou fermées. Il faudra en tenir compte dans la suite des négociations. 

    Nul doute que ces sujets seront débattus, en décembre, lors du prochain Conseil de la nuit auquel nous participons.

  • Brigade de lutte contre les incivilités : quels changements pour nos arrondissements?

    La Brigade de lutte contre les incivilités, vous en avez forcément entendu parler tant la Ville a communiqué sur le sujet depuis la rentrée. Dire qu'elle est attendue comme le messie serait un peu excessif mais nous savons que les habitants du quartier espèrent qu'elle va inverser la tendance.

    Alors, nous avons voulu en savoir plus et le mieux était de s'adresser directement au responsable de la Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection (DPSP - nouvelle entité qui regroupe cette brigade), Matthieu Clouzeau.

    Une nécessaire réorganisation des services

    Comment être plus efficace ? C'est la question que la Ville s'est posée l'an passé. Elle a ainsi décidé de réunir plusieurs services municipaux sous une seule et même direction pour agir contre les incivilités. Tout d'abord, la Direction de la prévention et de la protection (ancienne DPP) auxquels viennent s'ajouter des agents de la Direction de la propreté et de l'environnement (DPE) et de la Direction de espaces verts et de l'environnement (DEVE).

    Les effectifs vont donc passer de 1000 (actuelle DPP) à 1900 agents (tous en uniforme) en regroupant les agents qui avaient déjà un pouvoir de verbalisation. Pour être précis, 700 agents arrivent d'autres services, il y a donc 200 personnes en création nette de postes. A savoir, certains postes sont transformés en inspecteurs de sécurité et à la fin de la mise en place de tout le dispositif, on comptera une augmentation de 47% de ce corps.

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    Des horaires élargis

    Indispensable car on le sait bien, les contrevenants ne font pas de pause ! Il faut donc disposer d'une force de frappe à tout moment. Une unité sera présente le soir, de 16h à minuit et le week-end. Elle passe de 50 à 100.

    Un meilleur maillage du territoire

    On passera de 6 à 10 secteurs avec des changements dans nos 3 arrondissements autour du carrefour Barbès.

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    Ainsi, les 8e, 9e et 10e seront regroupés en une seule circonscription, ce qui nécessite de trouver des locaux plus grands et mieux adaptés. Le nombre d'agents y restera identique mais ils géreront un territoire d'action plus petit. La Ville est sur la piste d'un local mais rien n'est encore définitif et nous ne vous dévoilerons donc pas le lieu. Le 18e, étant donné la superficie de l'arrondissement et les problèmes qu'on y connaît, bénéficiera d'une circonscription tout à lui dédiée (il est avec le 9e pour le moment) et conservera son local actuel à Marcadet. Vous l'avez compris, il faudra patienter encore quelques mois. L'actuelle responsable de la circonscription (Circo'Nord), Coralie Lever-Matraja, restera en place. Elle était présente lors du rendez-vous à l'Hôtel de Ville et nous a déjà invités à lui rendre visite dans ses locaux. 

    Des exemples d'organisation modifiée

    Les agents de la DEVE ont parfois des difficultés à fermer les parcs et jardins lorsqu'ils sont seuls, certains "promeneurs" se montrant peu pressés de quitter les lieux. Ainsi dans les espaces verts, (notamment dans le square Léon et le jardin d'Eole, dans le 18e), des inspecteurs de la sécurité prendront le relais. Autre atout, ils seront prochainement équipés de vélos électriques pour réduire le temps de déplacement. En ce qui concerne la sécurité des points écoles (traversées de rues pour les enfants), la quasi-totalité est assurée par la DPSP.

    Des changements à venir avec la réforme du statut de Paris

    Actuellement, les Agents de surveillance de la Ville de Paris (ASP) sont sous la responsabilité de la préfecture de police mais payés par la Ville de Paris. Le concours d'inspecteur de la sécurité est depuis peu ouvert aux ASP qui souhaitent rejoindre la DPSP, une centaine a déjà franchi le pas. A terme, lorsque cette réforme sera effective — et pour cela, il faudra qu'elle soit votée au parlement, elle est déjà en débat au Sénat ce mois-ci —, les 1600 ASP rejoindront la DPSP pour lutter contre les incivilités, agir sur la circulation de proximité, veiller au respect des zones piétonnes, et verbaliser le stationnement gênant. Voilà un dernier point qui serait intéressant, on pense par exemple au non-respect de la zone piétonne boulevard de Denain ou encore de la dépose-minute rue de Compiègne mais aussi au stationnement sous le viaduc du métro aérien. On s'arrêtera là, la liste serait trop longue... Les agents de la brigade des nuisances sonores actuellement en poste à la Préfecture de police seraient eux aussi invités à rejoindre la Ville. Il faudra attendre avril 2017, sans doute, pour savoir si ces changements se feront. Reste à l'espérer ! Autre réforme possible : la Maire de Paris a récemment communiqué sur le stationnement qu'elle souhaite privatiser. D'autres villes en Europe ont déjà opté pour ce principe. Affaire à suivre donc, et si vous n'avez pas tout compris, Matthieu Clouzeau sera présent au prochain conseil de quartier Lariboisière-Saint Vincent-de-Paul qui aura lieu le 15 novembre, à l'école de la rue de Belzunce.