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Action Barbès - Page 538

  • 15 août, un jour férié ordinaire, pour combien de temps encore ?

    15-août,fermeture-exceptionnelle,férié,chômé,Jour férié ordinaire, par rapport au 1er mai qui est un jour férié chômé. C'est une différence au niveau des obligations de travail, du paiement des heures si elles sont travaillées et du respect des conventions collectives... et enfin, il faut considérer le département quand lequel on travaille car l'Assomption est un jour férié à part entière en Alsace (Bas Rhin et Haut Rhin) et en Moselle, où le code du travail accorde aux salariés un jour de repos. 

    Cette petite mise au point terminée, revenons à notre interrogation. Nous avions lu rapidement, avant de partir en vacances, que des fêtes religieuses entérinées par la République pourraient être remises en question, pour satisfaire les confessions autres que catholiques. Il s'agissait de la Pentecôte, de l'Ascension et justement de l'Assomption, plus connue sous le nom de 15 août. 

    L'idée de transformer trois jours fériés, traditionnellement accordés à tous les salariés, catholiques ou non, bien sûr, en trois jours de congés à poser librement émane d'une réunion des directeurs des ressources humaines, qui s'est tenue en juin dernier à Paris. Il s'agirait de permettre aux salariés d'autres confessions d'obtenir des jours de congés pour célébrer leurs propres fêtes. Un pas de plus vers le respect de la diversité. Le Figaro relatait la nouvelle et précisait la réaction du porte parole de la conférence des évêques de France, en ces termes : «les catholiques ne se sentent nullement propriétaires d'un images?q=tbn:ANd9GcSO0hvJLiegtk4I3HG8BtZQqUN5KPUcBFtTj12MVrh7mfVWkmaDcalendrier». «La République est laïque. C'est elle qui, en fonction du droit du travail, a posé les jours fériés. La signification religieuse, nous y sommes attachés, mais le respect de la diversité, c'est certainement une des sources de paix de la société". Nous ne saurions mieux dire. 

    Et maintenant ? Qui fait quoi ? Qui en discute ? Qui décide ? Pourvu que l'annonce en soit faite dans de meilleures conditions que celles qui avaient entouré en leur temps l'application de la journée de solidarité... (rondement menée par Jean-Pierre Raffarin.)

  • Autolib' ou pas Autolib' ? Des négociations sont en cours avec Europcar

    Fin juin, on a cru un moment que la Ville de Paris allait être contrainte de débaptiser sa voiture électrique fétiche. C'est en tout cas ce que disait la presse au vu de la décision de la Cour d'appel de Paris qui donnait raison à la société de location de voitures Europcar. Cette société dénonçait en effet la concurrence déloyale - à ses yeux - et le nom adopté comme enseigne trop proche de ses "autoliberté" en piste depuis 2001. La Ville de Paris disposait alors d"un mois pour trouver un autre nom à ses petits bolides - toutes proportions gardées.

    Comme nous étions attentifs à l'évolution des voitures électriques parisiennes, nous avons laissé passer le temps, les trente jours de sursit alloués, tout en gardant un oeil sur l'information. Rien. Pas de remous, pas de concours pour trouver une accroche alléchante, un sigle exitant la curiosité... Rien. Même le pourvoi en cassation promis par Bertrand Delanoé, qui bien sûr n'accepte pas la décision de la cour d'appel, n'a pas été déposé. Que se passe-t-il donc ? 

    Après quelques recherches il semble que la société Europcar n'ait pas encore notifié à la Ville de Paris, officiellement, la décision de la cour d'appel en sa faveur, ce qui signifie en clair, que le délai n'a pas commencé à courir.

    Contrefaçon et concurrence déloyale, qui étaient les arguments d'Europcar n'ont sans doute pas convainvu tous les juges puisque le jugement de la cour d'appel de Paris était à l'opposé d'un précédent jugement émis, lui, par le tribunal de grande instance en 2011. Benoît Hasse, dans le Parisien du 2 août, nous laissait entendre que des négociations étaient en cours entre l'Hôtel de ville et la société de location. Attendons.

    Les petites voitures continuent donc à être livrées par le groupe Bolloré : elles sont désormais 1740 dans 600 stations à Paris et dans 46 villes limitrophes. 

    Avez-vous vu les 24 heures de Vélib' sur les Champs Elysées le 25 juin dernier grâce à l'album public mis en ligne par la Ville : c'est ici.

  • Devinette : connaissez-vous bien les clochetons du quartier ?

    Jouons un peu... Il faut avoir l'oeil et le bon. Vous êtes passé sans doute de nombreuses fois devant ce petit clocher, que l'on découvre en perspective dans l'enfilade d'une rue assez dégagée. C'est à cinq minutes du carrefour Barbès, à pied. Petit clocher, vite dit, je ne sais pas bien s'il s'agit d'un toit de clocher. C'est peut-être plutôt le toit en dôme d'une des chapelles du déambulatoire de l'église... On est là derrière le choeur. Dit-on chapelle rayonnante ? Vous le préciserez si vous êtes expert !

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    Le ciel, le jour de la photo, était de la couleur des toits de cette église, des gris d'ardoise, des gris d'étain et de zinc. Un très bel effet sur place !

    Ce n'est pas bien difficile. Toutefois, à cinq minutes de Barbès se trouvent plusieurs bâtiments religieux. 

  • Nouveau jardin solidaire dans le 18e

    Une communication sympathique de la Coordination Toxicomanies nous parvient, alors que ce petit jardin nous avait échappé (nous avouons !)

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    Nous sommes heureux de vous annoncer que depuis mars 2012 s’est ouvert un jardin solidaire sur le territoire de la Goutte d’or :

    Le jardin Noëlle Savignat, au 24 rue Cavé. Il est ouvert les mardis et jeudis de 14h30 à 16h30.

    Le jardin solidaire porté par l’association Aurore-EGO en collaboration avec la Coordination Toxicomanies, offre un lieu de rencontre entre différents publics qui cohabitent sur le quartier de la Goutte d’Or au milieu d’une enclave de verdure.

    Le principe est simple, il est ouvert à tous, on peut y venir jardiner, lire, discuter, jouer, proposer un atelier ou ne rien faire du tout.

    Vous pouvez consulter son actualité sur le blog : jardinego.blogspot.fr  ou pour plus d’informations nous contacter au 01 53 28 77 89/08 89 ou par mail : rosier.johanne@coordtox.org

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    paris,barbès,goutte-d-or,jardin-solidaireCet emplacement (ci-contre), le 24 rue Cavé, était celui d'un petit immeuble d'un seul étage en mauvais état. Sa destruction a fait l'objet d'un mécontentement profond de certains riverains de la rue Cavé qui s'exprime dans un blog, comme à propos d'autres destructions d'habitats dits insalubres. Nous comprenons parfois l'insatisfaction de certains de voir disparaître la trace d'un quartier populaire où subsistaient encore de rares petites bâtisses. Toutefois, l'urgence de loger des citoyens demandeurs d'un logement social ou non doit être considérée. 

    (Merci à Google qui ne renouvelle pas très rapidement ses images..)

  • Barbès-Rochechouart sous les coups

    Vous avez été plusieurs à nous adresser un lien vers l'article du Parisien qui relatait les échaufourrés du jeudi 2 août devant la station de métro Barbès-Rochechouart. 

    Pour ceux qui n'auraient pas suivi, de quoi s'agit-il ? D'une banale interpellation vers 20 heures de deux individus suspectés d'avoir volé un mobile dans le métro, qui a dégénéré en affrontement entre les forces de l'ordre appelées en renfort et les groupes de vendeurs à la sauvette, "établis sur le terrain" et d'autres individus "si affinités"... Une précédente affaire similaire avait tourné au drame et un policier avait reçu plusieurs coups de couteau avant d'être transféré à l'hôpital. 

    Les policiers de la DSPAP (Direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne) étaient-ils conscients que leur tentative d'interpellation allait se dérouler en milieu hostile ? Pas sûr. On n'approchait de l'heure de rupture du jeûne du ramadan, et plus qu'à tout heure, les abords de la station étaient noirs de monde. Les policiers du quartier, rompus aux conditions particulières du maintien de l'ordre dans le quartier, ne s'opposent pas frontalement à des activités, même illicites, quand ils sont en effectif réduit. C'est même ce qu'on leur reproche parfois ici, car la trop grande tolérance face aux incivilités – sans aller jusqu'aux délits – crée un climat de zone de non droit, au moins de laisser-faire.

    En revanche, l'action de la brigade locale affectée aux abords de la station de métro les jours de marché a réussi très correctement à maintenir le libre accès aux sorties et entrées de la station, de même que l'accès au marché. Bien sûr, les marchands non-autorisés et biffins attendent la fin des horaires de service de la brigade pour s'installer. On observe depuis le début de l'été une large activité de vente d'articles variés, à même le sol, relativement peu de marchandises périssables (qui nous avaient inquiétées pour les risques sanitaires que couraient les acheteurs) sous le viaduc après le passage de la propreté de Paris en fin de marché, et parfois jusqu'à tard le soir. 

    Depuis ces événements, nous avons lu dans la presse qui s'en est largement fait l'écho, une déclaration de Manuel Valls, minsitre de l'intérieur, que quinze zones de sécurité, dont le 18e arrondissement de Paris, allaient faire l'objet d'un renforcement des personnels de police et de mesures appropriées. La citation qui revient en boucle dans les journaux est celle-ci : L'idée, c'est de mettre le paquet là où il faut, pour ce qu'il faut, avec souplesse, adaptation. 

    On ne pouvait pas dire mieux ! Maintenant il reste à le faire !

    BFM TV