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Rechercher : charte silence on fête

  • Bars du quartier Clignancourt-Ramey : le point

    L'été aura-t-il eu raison de la charte "Silence, On Fête" ?

    Suite aux difficultés rencontrées au niveau des bars du quartier Clignancourt/Ramey, une médiation conduite par la mairie du 18e arrondissement a abouti à l'élaboration d' une charte de la vie nocturne, dénommée  "Silence, On Fête" , signée le 10 mars 2015 par la mairie et la majorité des bars du quartier. (voir notre article)

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    En signant cette charte, les exploitants des bars s'engageaient à mettre en œuvre plusieurs actions permettant de concilier leur activité avec la tranquillité du voisinage, en renforcement des obligations réglementaires. En particulier, sur les 2 actions suivantes, probablement les plus intéressantes pour permettre une bonne cohabitation :

    - Assurer la fermeture effective des terrasses à minuit, y compris en période estivale.
    - Fermer les devantures tous les soirs à 22h30 au plus tard, y compris en période estivale.

    Les 2 réunions du comité de suivi prévu dans la charte, tenues les 4 mai et 3 juin 2015, ont permis de de constater que les exploitants signataires respectaient dans l'ensemble leurs engagements à ces dates, malgré quelques manquements identifiés. Il est à noter que, suite à la demande d'un des établissements de modifier dès juin 2015 les horaires de fermeture de terrasse prévues dans la charte, la mairie du 18e, en accord avec les associations présentes, a précisé qu'il était prématuré d'envisager des aménagements de la charte et qu'un retour d'expérience d'environ un an semblait indispensable. (voir nos articles du 8 mai et du  24 juin derniers).

    Le pari est-il gagné ? Rien n'est moins sûr...

    En effet, on constate que, tous les soirs depuis juin 2015 et l'arrivée de l'été, quasiment plus aucun établissement signataire de la charte ne met en œuvre les engagements de fermeture de la terrasse à minuit et de fermeture des devantures à 22h30 (les terrasses et les devantures restent généralement ouvertes jusqu'à 2h - heure de fermeture des établissements). Pour certains établissements, cette situation s'accompagne également parfois d'extension relativement importante des limites des terrasses autorisées.

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    © Sipa Press

    Interrogé sur cette situation, Mario Gonzalez, élu du 18e en charge de la médiation, a étrangement expliqué qu'elle était due à la canicule (qui concerne pourtant une période limitée depuis juin 2015) et a assuré que la charte continuait à s'appliquer. Toutefois, la mairie devait faire un point plus précis sur la situation en juillet 2015 mais il n'a pas été donné de retour sur cette action.

    Il serait effectivement dommage que cette charte de la vie nocturne prenne déjà fin, moins de 4 mois après sa signature, car elle semble être une démarche intéressante pour  permettant de concilier l'activité nocturne des établissements du quartier avec la tranquillité des riverains.

    Une problématique qui est loin d'être réservée au quartier Clignancourt-Ramey, ni même à la capitale. Pas simple !

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  • Bars du quartier Clignancourt : signature d'une charte de la vie nocturne

    paris,clignancourt,bars,médiation,charte,silence-on-fêteLa médiation lancée par la mairie du 18e arrondissement suite aux difficultés rencontrées au niveau des bars du quartier Clignancourt — Ramey (voir ici notre article sur le lancement de la deuxième médiation) et à laquelle Action Barbès participait, a abouti à l'élaboration d'une charte de la vie nocturne, dénommée "Silence on Fête". La charte complète est ici : Charte de la vie nocturne

    Il faut noter qu'au-delà des obligations réglementaires que doivent respecter les exploitants de bars (terrasses, bruit, etc. ...), ceux qui ont signé cette charte s'engagent notamment :
    - à assurer la fermeture effective des terrasses à minuit;
    - à fermer les devantures tous les soirs à 22h30 au plus tard, y compris en période estivale;
    - à affecter un "chuteur" les vendredis, samedis, veilles de jours fériés et fêtes exceptionnelles pour maitriser les entrées et sorties de la clientèle;
    - à mettre en place des supports (cahier de doléances, numéro de téléphone, etc. ...) permettant aux riverains de les alerter en cas de nuisances.
     
    Dans le cadre de cette charte, une commission de concertation sera chargée du suivi du respect de ces engagements. Elle se réunira régulièrement (une première réunion est prévue en avril et une seconde au début de l'été). Action Barbès participera à cette commission, dans la continuité de sa participation à la médiation. N'hésitez donc pas à nous contacter pour nous faire part de vos observations afin que nous puissions les relayer !

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    La mairie du 18e avait bien fait les choses pour cette cérémonie de signature

    La signature proprement dite de la charte par le maire du 18e, Eric Lejoindre, et les exploitants des bars a  eu lieu le mardi 10 mars 2015 à la mairie, en présence de notre association (qui représentait également à l'occasion le collectif Clignancourt-Ramey-Muller).
     
    Les exploitants signataires de la charte sont : La Chope de Château Rouge, Le Muller Café, Le Troquet, Le Clair de Lune, Le Rosie, Le Blue, L'Attrape-Coeurs Bar et Le Café du commerce. Notre association n'a pas signé cette charte car, de notre point de vue, elle correspond uniquement à un engagement des exploitants auprès de la mairie, et les riverains ou associations de riverains n'ont donc pas à en être signataires (bien qu'ils aient participé aux échanges sur sa rédaction).
     
    Première conséquence de cette charte : le Troquet et la Chope de Château rouge ont retrouvé depuis peu leur terrasse !
     
    A suivre.
     
  • Bars du quartier Clignancourt Ramey : suite

    L'article L'été aura-t-il eu raison de la charte "Silence, on Fête" ? publié le 25 août dernier a provoqué une vive réaction de la mairie du 18ème qui nous demande de publier un droit de réponse. Nous accédons bien volontiers à cette demande et voici donc le texte adressé à Action Barbès par cette même mairie.

     

    Mesdames, Messieurs,

    J’ai bien noté votre article paru sur votre site qui a retenu toute mon attention et sur lequel je souhaite apporter les observations et éclaircissements suivants que je vous remercie de bien vouloir publier.

    Liminairement, contrairement à ce qui est indiqué dans votre article, l’association Action Barbès, qui n’est pas signataire de la Charte Silence on fête mais s’est investie dans son élaboration et son suivi, n’a jamais interpellé la Mairie d’arrondissement ni moi-même sur l’application de la Charte postérieurement aux trois Commissions de concertation qui se sont tenues les 4 mai, 3 juin et 8 juillet 2015.

    En effet, les courriels dont fait référence votre article sont ceux qui m’ont été adressé par M. X (*) qui a expressément rappelé dans chacun d’entre eux qu’il s’exprimait à titre personnel en tant qu’habitant du quartier et en aucun cas au nom de votre association.

    En ce qui concerne la non application de la Charte dont vous faites état dans votre article, je vous rappelle que lors des deux dernières commissions de concertations qui se sont tenues les 3 juin et 8 juillet 2015, les riverains présents ont relevé la bonne application de la charte et une nette amélioration de la situation, à l’exception de quelques débordements après la fermeture des terrasses qui concernaient notamment un établissement de chuteur.

    Sur ce point, je vous rappelle que j’ai écrit et rencontré, en présence d’un des médiateurs des Pierrots de la nuit, l’établissement concerné pour lui rappeler les termes de la Charte. A la suite de cette rencontre, un chuteur a bien été embauché.

    Sur le non respect des autorisations de terrasse évoquées dans votre article, la Mairie d’arrondissement n’a pas eu de signalement sur ce point. J’interpelle ce jour les commerçants signataires de la Charte sur le respect des délimitations de leurs terrasses.

    Enfin, en ce qui concerne le non respect des horaires de fermeture des devantures et des terrasses, un premier bilan doit être fait de cette période estivale.

    Dans votre article vous indiquez que j’aurai « expliqué » le non respect de la Charte durant cet été par la canicule. Cette information est inexacte. Par courriel en date du 8 juillet, en réponse au courriel de M. X (*) en date du 7 juillet, adressé en son nom et non de celui votre association, j’ai fait référence au récent épisode caniculaire à Paris -  du 29 au 5 juillet 2015 – et dont je rappelai le caractère exceptionnel.

    Comme indiqué dans ma réponse à M.X (*), la question des épisodes caniculaires devra en effet faire l’objet d’un échange dans le cadre d’une prochaine Commission de concertation.

    Je vous confirme donc que cette Charte est toujours en vigueur et qu’en l’espace de six mois elle a notamment permis :

    - l’instauration d’une instance de dialogue entre les établissements signataires, les associations, dont la votre, et les riverains qui le souhaitent  ;

    - l’arrivée dans le quartier des Pierrots de la nuit, dont l’action permet de vérifier la bonne application de la Charte mais surtout de sensibiliser la clientèle des établissements ;

    - la création d’une nouvelle association, l’Union des commerçants et des riverains ;

    - la présence de chuteurs dans les établissements les vendredis et samedis ;

    - une campagne de communication à destination des clients, pour les sensibiliser sur les nuisances sonores ;

    - des premiers échanges sur une animation de quartier de qualité, intégrant les riverains, dans le respect de l’esprit de la Charte.

    Je partage votre avis sur l’utilité de cette Charte et la nécessité de poursuivre le dialogue qu’elle permet, en tirant toutes les conclusions de cette première période estivale. 
    Pour ce faire, une nouvelle commission de concertation sera très prochainement organisée à laquelle votre association, ainsi que M. X (*) en tant que riverain, sont naturellement les bienvenus.

    Je reste à votre disposition et vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de mes salutations distinguées.

    Mario Gonzalez

     

    (*) ici apparait dans le texte envoyé par la mairie du 18e le nom d'un adhérent, membre du Conseil d'administration d'Action Barbès que nous n'avons pas voulu publier sur ce blog.

    Rappelons que Mario Gonzales est adjoint au maire du 18e chargé entre autres de la médiation.

     

    Au fond, que reproche la mairie du 18e à Action Barbès ? D'avoir confondu les genres, de reprendre une information donnée à un riverain alors qu'elle savait parfaitement que ce même riverain est un membre actif de notre association. Admettons, quand bien même le procédé est discutable.

    Pour le reste, la mairie du 18e ne conteste pas les informations données par notre article du 25 août. Oui certains bars n'ont pas respecté les horaires de fermeture mentionnées dans la charte, oui certaines terrasses ont débordé, personne ne semble pouvoir raisonnablement dire le contraire.

    La charte est nécessaire. Il faut qu'elle soit respectée pour être efficace. C'est ce respect que nous demandons à la mairie du 18e de faire appliquer. Nous en reparlerons lors de la prochaine réunion sur le sujet qui doit se tenir le 9 septembre et à laquelle Action Barbès participera.

     

  • Le point sur la Charte de la Vie Nocturne dans le 18e

    paris,commerces,bars,paris-18e,charte,mairie-du-18e,silence-on-fête,nuisances-sonores,nuisances-nocturnes,conseil-de-la-nuitSouvenez-vous : en raison des difficultés rencontrées au niveau des bars du quartier Ramey-Clignancourt-Muller, la mairie du 18e arrondissement a mené une démarche en 2014, qui a abouti à l'élaboration d'une charte de la vie nocturne, dénommée  "Silence, On Fête", signée le 10 mars 2015 par la Mairie et la majorité des bars du quartier (voir notre article du 21 mars 2015).

    Cette démarche a permis d'améliorer la situation, et ainsi de contribuer à une meilleure cohabitation entre les riverains et les bars. En effet, la charte vise à concilier l'activité des bars avec la tranquillité du voisinage via différents engagements pris par les établissements.

    Toutefois, dès l'été 2015, on constatait que plusieurs engagements importants n'étaient plus respectés,  sans réponse adaptée de la part de la mairie qui organisait en septembre une réunion pour faire le point (voir notre article du 25 août 2015 et la réponse de la mairie du 18e dans notre article du 4 septembre 2015). Force est de constater qu'il n'est pas simple de faire appliquer cette charte.

    Mario Gonzalez, adjoint au maire du 18e chargé de la médiation, a alors mené plusieurs rencontres avec les gérants de bars dans l'intention de "relancer" la charte et son efficacité, notamment via un respect strict des engagements. De ces échanges, il est ressorti que les gérants rencontraient des difficultés à respecter à la lettre les horaires de fermetures des terrasses et des devantures, principalement pour des questions financières. Il faudrait donc les adapter.

    Le 15 janvier dernier, nous participions au comité de suivi de la charte, au cours duquel un compromis a été trouvé, et les horaires de fermeture adaptés :

    - fermeture des devantures tous les jours y compris week-end  à 21h (au lieu de 22h30 initialement prévu dans la charte) ;

    - fermeture des terrasses ouvertes du mardi au samedi à 1h du matin et le dimanche et lundi à minuit (au lieu de fermeture à minuit tous les jours - y compris week-end - prévue dans la charte).

    Une exception est prévue pour le bar Au Clair de Lune qui ne dispose pas de terrasse ouverte (uniquement une terrasse fermée côté rue de Clignancourt) : fermeture des devantures à 23h30 en période estivale (il restera à préciser que signifie exactement période estivale).

    Pour plus de détails, voir ici le compte-rendu du comité de suivi et le projet d'avenant à la Charte.

    Nous notons que la Mairie du 18e a renouvelé les autorisations de terrasse des bars du quartier le 1er janvier 2016 uniquement pour une période de 3 mois. En accord avec Mme Gabelotaud, élue du 18e chargée des commerces, M. Gonzalez a précisé que les demandes de renouvellement de terrasses seront effectives tous les 3 mois pour toute l’année 2016, avec possibilité d’émettre un avis défavorable à tout renouvellement pour non respect avéré de la charte. Devant les difficultés rencontrées, notamment pendant l'été 2015, la mairie du 18e a ainsi choisi de disposer d'un levier pour agir en cas de besoin. Il restera cependant à améliorer les actions de vérification du bon respect de la charte par la mairie,  par la mise en place d'un dispositif plus adapté en moyens humains. La brigade "verte" que prévoit de créer prochainement la mairie pourrait ainsi inclure cette tâche dans son périmètre.

    Quoi qu'il en soit, nous espérons que cette évolution de la charte permettra un respect pérenne des engagements qui y sont inscrits, condition nécessaire pour permettre de concilier l'activité des bars avec la tranquillité des riverains. Cela est d'autant plus vrai que les démarches menées depuis 2014 ont permis d'améliorer la cohabitation dans le quartier.

    Notre association participe actuellement au conseil de la nuit à l'Hôtel de Ville (voir sur ce sujet, notre dernier article du 28 octobre 2015) pour préparer une charte parisienne inspirée de celle du 18e.

     

  • Les rénovations de printemps

    Nous attendons bien sûr l'ouverture de la brasserie de Barbès avec impatience, mais en attendant nos pas nous conduisent aussi vers l'avenue Trudaine, surtout quand le ciel est aussi bleu et le soleil si généreux. 

    Là aussi des cafés et brasseries refont la devanture. On avait vu le très singulier Chez Bouboule à l'angle de la rue de Rochechouart et de la rue de Dunkerque, qui propose à ses clients une piste de boule sur du vrai sable au milieu de la salle. 

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    Face à lui, angle Rochechouart—Trudaine, on met une dernière main aux travaux de finition. Un ouvrier était en train de nettoyer très soigneusement les vitres de la façade de l'avenue Trudaine. Ce grand café s'appelle Dunkerque, c'est le nom que l'on lit sur les stores. Il s'est appelé précédemment Trudain's café et plus tôt encore Sole Cafè et Cucina. Ce n'est pas si vieux : 2008 ! 

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    Nous avons noté un détail, qui devrait avoir de l'importance pour les habitants proches de ces établissements. On peut lire sur la vitre de Bouboule un petit panneau (voir photo ci-dessous) qui rappelle aux clients que le bruit est une nuisance, quand on ne le fait pas soi-même.... SHUT AUCUN VERRE DEHORS ! Serait-ce le début d'un prise de conscience que les incivilités des clients, parfois involontaires - les voix portent davantage la nuit dans un relatif silence - sont aussi en partie la responsabilité des gérants de bars ou de cafés ? La Charte Je prends soin du Neuf mise en place récemment par la mairie du 9e traite cette question dans un engagement numéro 5. Elle présente certes la faiblesse de n'être pas contraignante, libre aux gérants de bars et cafés de la signer ou pas. De même, celle qui a été signée au début du mois dans le 18e pour le carrefour Clignancourt — Ramey entre la mairie et les patrons de bars, cafés et restaurants en est une autre illustration (voir notre article du 21 mars).

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  • Second comité de suivi de la charte des bars et restaurants au carrefour Clignancourt-Ramey

    La seconde réunion du comité de suivi de la charte "Silence On fête", signée par les bars du quartier Clignancourt-Ramey-Muller s'est tenue le 3 juin 2015 à la mairie du 18e.

    Nous vous avions fait part de la drôle d'ambiance de la première réunion de ce comité le 4 mai 2015, marquée notamment par une absence des autres associations et collectifs et par une mise en cause d'Action Barbès dénuée de fondement. (cf. notre article). Nous nous sommes ainsi longuement interrogés sur notre participation à cette seconde réunion. Finalement, nous avons décidé d'y participer, en observateur, ce que nous avons annoncé d'emblée au début de la réunion, car cette position nous semble correspondre au caractère de la charte qui engage principalement les bars vis-à-vis de la mairie au vu des termes de la médiation.

    Pour cette 2nde réunion, le collectif des riverains des rues Clignancourt-Ramey-Muller, à l'origine de la pétition "Pour un espace public partagé et non annexé", lancée en 2013 en raison de difficultés liées aux activités des bars, était cette fois-ci bien représenté, avec 5 membres. Autour de la table se sont donc retrouvés les représentants des bars signataires de la charte, le gérant du Café du Commerce — non signataire parce que pas de problèmes avec ses voisins —, l'adjoint chargé de la médiation, Mario Gonzalez, et les Pierrots de la nuit. Absence remarquée du commissariat, absence regrettée aussi car les attributions de la Préfecture de police pèsent dans ce dossier (décideur des fermetures administratives).

    Le Collectif des riverains des rues Clignancourt-Ramey-Muller a longuement rappelé les origines de leur action de 2013 (non respect des autorisations de terrasses, nuisances sonores, occupation du trottoir, etc.). En bref, il exigeait le respect des réglementations en vigueur et celui du voisinage. Suite à certains commentaires, le Collectif a rappelé qu'il n'était aucunement opposé à la présence de terrasses mais uniquement aux débordements non contrôlés. Quant à la charte, le Collectif a précisé que les engagements pris par les bars via la charte vont dans le bon sens et que la situation s'est ainsi clairement améliorée. Toutefois, il constate que les clients de certains établissements continuent à boire leur verre debout à l'extérieur, avec occupation du trottoir et nuisances sonores importantes. Ce point mériterait ainsi d'être mieux contrôlé par certains établissements.

    C'est aussi ce qu'a souligné Mario Gonzalez, exprimant un certain énervement face aux débordements qu'il a lui-même constatés au niveau de la Chope de Château Rouge (absente ce soir-là) et annonçant qu'il allait lui adresser un courrier officiel de rappel des engagements pris. Qu'on se le dise.

    Nous avons appris par ailleurs la création d'une association de commerçants autour du carrefour, baptisée « Union des commerçants et riverains ».

    Nous y retrouvons M. Ghames au secrétariat de la nouvelle association, l'interlocuteur habituel de la mairie qui s'est beaucoup investi aux côtés des bars au cours de la médiation. Il nous informe alors que leur première action a consisté à réaliser une enquête auprès des habitants des deux immeubles situés en face du bar Le Troquet, en présence des Pierrots de la Nuit. Nous regrettons en passant que les associations de riverains n'aient pas été sollicitées, à la fois pour donner leur avis, et pour étendre le nombre des sondés. Il s'agissait de connaître leur opinion sur les activités du bar, le niveau de gêne relatif au bruit de la terrasse notamment. Face aux doutes d'une partie de l'assistance quant aux résultats de cette enquête, très localisée, admettons-le, et ne reflétant pas l'ensemble de la problématique du quartier, M. Ghames a souligné que le but était d'apprécier le taux de satisfaction des habitants les plus proches après les mesures mises en œuvre par Le Troquet depuis la signature de la charte. Partant des bons résultats obtenus — dont le détail a été donné mais qui seraient trop longs ici — la direction souhaiterait retarder d'une heure la fermeture de sa terrasse (fixée à minuit conformément à la charte signée le 10 mars dernier) et l'élargir si possible.

    La demande a été perçue par les riverains présents et par l'élu comme très prématurée. En effet, la charte n'a été appliquée que pendant trois mois, avec des résultats globalement positifs vu les retours évoqués par la mairie, mais malheureusement partiels puisque que l'un des bars ne joue pas le jeu. Soyons clairs, la Chope de Château rouge en ne se conformant pas aux règles communément acceptés par les bars et restaurants nuit à l'ensemble et écorne l'image de respect du vivre-ensemble, souhaité par tous et qui commence seulement à se reformer. Un retour d'expérience d'environ un an a semblé nécessaire avant d'envisager des aménagements de la charte plus favorables aux établissements. Le cas par cas a été jugé inacceptable. Mario Gonzalez n'a pas caché qu'il comptait un peu sur les gérants présents pour faire pression au besoin sur les récalcitrants...

    Enfin, l'association Les Pierrots de la Nuit, qui, selon son site internet, intervient pour "préserver la qualité de la vie nocturne à Paris en prévenant les nuisances sonores aux abords des lieux de vie" (http://www.lespierrotsdelanuit.org) a informé de la mise en oeuvre d'un nouveau parcours dans le 18e incluant le quartier Clignancourt-Ramey-Muller avec une 1ère intervention le 12 juin 2015. Les Pierrots de la Nuit sont très critiqués par le réseau Vivre Paris (plusieurs associations de riverains dans différents quartiers de Paris), mais ici, ne connaissant pas vraiment ce qu'ils sont en mesure d'apporter, nous voulons croire que leurs actions seront positives et apaisantes pour la vie nocturne des habitants aussi.

    pierrots -de-la-nuit,clignancourt,PAris18e

     

    En conclusion, une réunion de suivi plus intéressante que la première en raison notamment d'une présence plus importante des riverains qui a permis un échange franc. Espérons qu'elle ne diminuera pas dans l'avenir et qu'elle s'accompagnera de la présence du commissariat.

     

  • Vélorution et masse critique

     

    - Suis-je tombé sur un blog en langue étrangère ? quels sont ces mots bizarres ? vous demandez-vous...
    - Que nenni ! Pas de contrepèterie non plus. Mais une information très sérieuse et d'actualité.

    Action Barbès s'intéresse depuis des années aux problèmes de circulation, à la gestion des flux automobiles dans notre quartier, au sens large, aux conséquences de tel ou tel rétrécissement de chaussée, à l'impact de tels stationnements rotatifs ou non, etc. La pratique du vélo fait partie de ce dossier.

    Nous sommes tombés par hasard sur l'annonce de ces quatre jours (1-2-3-4 juillet 2010) relayée par le site de la Ville. En effet, l'occasion est belle pour promouvoir cette circulation douce, doucissime quand elle est pratiquée dans de bonnes conditions. C'est la qu'intervient la masse critique, un terme emprunté aux sciences, qui vise ici à désigner un nombre suffisant de cyclistes pour que tous puissent circuler dans un climat apaisé qui se révèle sécurisant, y compris pour les moins expérimentés aux déplacements à vélo en zones urbaines.

     


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    Le grand rassemblement ludique des cyclistes à l’occasion de la fête du vélo le 6 juin (source : MDB-IdF)

    26 mai 2010 : nous avons encore en mémoire la récente conférence de presse de notre maire sur le lancement du Plan Vélo Parisien. Il y disait bien que le but des double-sens cyclables (dont la mise en service relève d'un décret -applicable dès le 1er juillet 2010) était de faciliter les déplacements des cyclistes dans Paris, de lever les barrières entre Paris et les villes de sa proche couronne, de favoriser les itinéraires sans les détours auxquels oblige une voie en sens interdit, chaque fois que cela est possible, bien sûr, et sans danger pour les uns et les autres. Ce qui, dans de nombreux cas, n'est pas encore très au point, selon les récents commentaires que nous ont faits nos amis cyclistes.

    8 juin 2010 : la Plan vélo est adopté au conseil de Paris à l'unanimité, mais, comme le signale l'association MDB, toutes les bonnes intentions affichées du plan 2010-2014 ne font pas oublier les déceptions, notamment l'absence de la Ville de Paris à la fête du vélo du 6 juin 2010, contrairement aux années précédentes,  ou encore le dossier enlisé d'un local entièrement dédié à la pratique du vélo au quotidien, ainsi que le demandent les associations et qu'elles souhaitent gérer de manière non commerciale.

    Après une lecture plus fine, le Plan Vélo 2010-2014 ne ressemble-t-il pas un recyclage amélioré de toutes les mesures proposées et votées dans les plans précédents ?

    Quand la Ville prendra-t-elle la mesure de l'avancée considérable que représenteraient des déplacements parisiens majoritairement à bicyclette (environnement, sécurité, santé...) ? Quand la masse critique fera pencher la balance économique.

    Soyez nombreux à sortir à vélo début juillet. Regardez ici le programme complet du jeudi 1er juillet au dimanche 4.

     

     



  • Quartier Louis-Blanc Aqueduc : 13e carnaval

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    Le Mexique à l'honneur

    Samedi 19 mars, le rendez-vous est fixé à l'angle des rues Louis Blanc/ Aqueduc dès 9h45 pour ce carnaval organisé pour les enfants des écoles du quartier Louis-Blanc Aqueduc. 

    Parents d'élèves, association CLR 10 (centres d'animation du 10e) avec le soutien de la mairie ont oeuvré pour cette matinée festive.

    Une bonne idée pour emmener ses enfants en espérant une météo clémente.

    Pour en savoir plus, visitez le blog du carnaval

    document?id=14953&id_attribute=111

    Bon carnaval! Et pourvu que le temps soit de la partie comme sur les photos ci-dessous.

    bandeau-blog-carnaval.jpeg

     

  • Demandez le programme...

    affiche_2011_moyenne-9905a.jpgL'inauguration de la fête de la Goutte d'or a eu lieu hier en grande pompe pour célébrer sa 26e édition, sur la grande scène installée sur le parvis de l'église Saint-Bernard. Ce sont traditionnement les enfants qui ouvrent les festivités avec la grande parade et les jeunes talents qui animent les premières scènes ouvertes.

    Et ce soir ? Que nous réserve la Goutte d'Or ?

    Ce soir, à partir de 19h30, du rock, du hip hop instrumental avec les groupes Mamienco (rock des seventy's, musique du monde, grunge) la TAqtiq du Toast (du rap en live, drôlerie et intelligence), et la 25ème heure (acoustique, funk, hip hop), accompagnés par le Centre musical Fleury Goutte d'Or Barbara.


    Ne pas oublier au cours de l'après midi, de 15h30 à 17h30, les spectacles que donneront les écoles et collège du quartier sur la grande scène du parvis de l'église Saint-Bernard.

    Demain, samedi et dimanche, ça continue !!

    Le programme détaillé sur le site de la Goutte d'Or en fête
     
  • Un petit vide-grenier demain ?

    Le conseil de quartier Faubourg Montmartre (9e) vous propose un vide-grenier dans la rue Cadet demain, en même temps que sa fête de quartier annuelle. 

    Voyez le détail sur l'affiche ci-dessous : 

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  • La Goutte d'or cherche des bénévoles pour faire la fête

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    Comme chaque année, la Salle Saint-Bruno invite les habitants du quartier et tous ceux qui sont intéressés à venir participer et à aider à l'animation de la Goutte d'Or en Fête.

     

    Cette année encore, les personnes motivées seront les bien venues pour aider au bon déroulement des 5 jours de festivités.

     

     

    Pour donner aussi notre coup de main, nous faisons circuler l'information :  
    et la fiche d'inscription bénévole (cliquer ici)

     

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    NB : L'organisateur a besoin de bénévoles pour la semaine du 25 mai pour aider à communiquer sur la fête, afficher et tracter.

     

  • La Petite Istanbul en fête samedi prochain

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    Pour toute information complémentaire : 

    L’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie – l’ACORT 
    Tél. : 01 42 01 12 60
    acort@acort.org