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Depuis la mise en route de Vélib' en 2007, la part du vélo dans les transports à Paris a fait un bond spectaculaire. La mairie de Paris affirme que le nombre de vélos a triplé depuis 2001 mais ce moyen de transport ne représente aujourd'hui que 3% des déplacements. Pour la mandature 2014-2020, le programme électoral commun entre les socialistes et les écologistes pour Paris prévoit de faire passer ce chiffre à 15% à l'horizon 2020, d'où la nécessité d'un plan vélo pour la capitale. Celui-ci a été mis au point entre l'Hôtel de Ville, les arrondissements, les acteurs concernés comme par exemple les associations de cyclistes et bien sûr les Parisiens. "Le volet du plan vélo pour le 9e arrondissement a été élaboré en concertation avec les conseils de quartier, l'association Mieux se Déplacer à Bicyclette (MDB) et les élus d'opposition" nous dit la mairie du 9e. On peut néanmoins pondérer cette affirmation en disant que ce sont les seuls bureaux des conseils de quartier qui ont été sollicités, il n'y a pas eu, à notre connaissance, de réunions plénières d'habitants sur le sujet.
Spécificité actuelle du 9e
Situé au pied de Montmartre, le 9e n'est pas un arrondissement simple pour le vélo. Autant les parcours Est-Ouest sont assez faciles car assez plats, autant les trajets Sud-Nord sont difficiles. Monter la rue de Rochechouart ou la rue des Martyrs, la rue Milton ou la rue de Clichy n'est pas chose aisée.
A l'inverse, le 9e est essentiellement composé de petites rues assez tranquilles souvent très agréables à prendre en vélo à l'exception des affreuses rues La Fayette, de Chateaudun ou encore de Maubeuge. Et puis descendre la rue Henri Monnier et la rue Saint Georges tout shuss est quand même amusant même si risqué.
Enfin remarquons qu'à ce jour, le 9e est encore assez pauvre en pistes cyclables. Certes, celle qui longe les boulevards de Clichy et de Rochechouart est bien faite, mais pour le reste, une piste rue La Fayette et partiellement rue de Chateaudun entre le carrefour Kossuth et la rue La Fayette, et c'est tout. Les vélos doivent se contenter des couloirs de bus qui restent quand même extrêmement dangereux ou de couloirs à contre-sens dont certains ne le sont pas moins à cause de l'étroitesse de certaines rues (rue Richer par exemple).
Que prévoit le plan vélo du 9e ?
Le plus innovant ....
Nous vous avions présenté, il y a quelques mois, la Librairie Solidaire de la rue d'Hauteville dans le 10e arrondissement . Nous venons d'apprendre son changement de lieu. Aussi pour ne pas vous y rendre pour rien, notez sa nouvelle adresse 27 rue du Château d'eau, à deux pas de la mairie et pas très loin de la place de la République. Et ce à partir du 18 mars.
Pour trois séances, le Louxor va revivre comme à ses débuts. Sur l'écran "historique" de la salle Youssef Chahine, Serge Bromberg accompagnera au piano trois projections de films muets.
Passionné de cinéma, Serge Bromberg a fondé en 1985 la société Lobster Films qui a pour but de valoriser et de restaurer de nombreux films du patrimoine. Le programme :
DIMANCHE 15 MARS À 11H
CINÉ-CONCERT CHAPLIN, KEATON, LAUREL ET HARDY
Un programme de trois courts-métrages avec:
- Charlot émigrant : Chaplin, à la recherche du rêve américain, rencontre une jolie émigrante et sa mère dans un bateau.
- La maison démontable : Buster Keaton se voit chargé de construire une maison en kit, mais toutes les boîtes ont été inversées !
- Œil pour œil : Laurel et Hardy vendent des sapins de Noël de porte en porte en plein mois d'août. Ils se disputent avec un client peu enthousiaste et démolissent progressivement sa maison tandis que celui-ci détruit leur voiture pièce par pièce.
Supplément de 2€ pour cette séance (ciné-concert).
Pas de supplément demandé aux porteurs de la carte abonné Louxor 5 et 10 places.
Cartes UGC Illimité et Gaumont Le Pass non-acceptées.
VENDREDI 17 AVRIL À 20H
CINÉ-CONCERT "L'HOMME À LA CAMÉRA"
Un film de Dziga Vertov
Russie - 1929 - 1H05
Synthèse des travaux de Vertov depuis les années 1920, L'Homme à la caméra est, plus qu'une symphonie de la ville, un manifeste de la conception du cinéma par le groupe avant-gardiste des Kinoks (œil vérité). Premier film russe sans intertitres, montage "musical" de quelques 1 700 plans, à mi-chemin entre documentaire et film expérimental, L'Homme à la caméra frappe encore aujourd'hui par l'audace de son inventivité.
Tarif unique : 8€
Cartes Louxor 5 et 10 places acceptées.
Cartes UGC Illimité et Gaumont Le Pass non-acceptées.
MARDI 16 JUIN À 20H
CINÉ-CONCERT "VISAGES D'ENFANTS"
Un film de Jacques Feyder
FRANCE-SUISSE - 1925 - 1H57
Dans le village suisse de Le Valais, Jean, traumatisé par la mort de sa mère, est confié à son parrain.
" L'originalité principale provient de ce que le récit est situé au niveau des enfants et en particulier du héros, le petit Jean. Ce point de vue se maintient sans artifice tout au long de l'intrigue et s'appuie sur une connaissance profonde de l'âme, de la psychologie et des comportements enfantins."
Jacques Lourcelles - Dictionnaire du Cinéma
Tarif unique : 8€
Cartes Louxor 5 et 10 places acceptées.
Cartes UGC Illimité et Gaumont Le Pass non-acceptées.
C'est au détour d'un article publié sur le site lequotidiendumedecin.fr le 9 mars et intitulé Prévention et salle de consommation, la Fédération Addiction réagit à la future loi de santé que l'abandon du 39 boulevard de La Chapelle pour l'installation de la salle d'injection supervisée dans le 10e arrondissement a été quasiment officialisé.
Même si cette information circulait déjà depuis quelques semaines, il est quand même surprenant que celle-ci nous parvienne par ce biais, presque en catimini. Il est certain qu'une déclaration claire et argumentée de cette décision par la mairie de Paris ou la mairie du 10e aurait été préférable. Les arguments qui nous ont été présentés pour ne pas installer la salle de consommation à moindre risque (SCMR) au 39 boulevard de La Chapelle sont assez convaincants puisque les conditions de départ pour la mise en place de cette structure ont considérablement changé avec le temps et que d'un endroit potentiellement adaptable on est passé à un lieu peau de chagrin réclamant des travaux importants requérant du temps et incompatibles avec l'urgence des besoins.
Ce micmac créé une situation préjudiciable pour le projet.
A n'en pas douter, les opposants y verront une victoire et ne manqueront pas de faire le tapage nécessaire, notamment auprès des médias, pour faire passer le message du bien fondé de leur position, instrumentaliser cette décision comme ils l'ont fait de façon malhonnête après l'avis du Conseil d'Etat.
Par ailleurs, le changement de lieu crée l'incertitude. Il est clair que l'implantation d'une SCMR pose des interrogations, voire des problèmes au voisinage le plus proche, que cela soit fondé ou non, c'est là une réalité à ne pas négliger.
Sur ces deux points, disons que la mairie de Paris, si prompte à communiquer à grands frais sur ses projets de toutes natures, joue un mauvais jeu. Pourquoi ne pas dire les choses clairement et à froid au lieu de laisser s'installer doutes, inquiétudes et interprétations en tous genres, alimentant des polémiques et des oppositions très préjudiciables au projet. C'est un mauvais calcul et nous le regrettons.