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Paris - Page 176

  • Après la Croisière Jaune, l'Odysée Bleue

    Logo.JPGLa mairie du 9ème apporte son soutien à un projet ambitieux : l’Odysée Bleue.

    Xavier Degon et Antonin Guy sont deux jeunes ingénieurs qui ont créé une association domiciliée dans le 9e et ont pour objectif un tour du monde de 25 000 km avec une voiture électrique. Leur parcours d’Est en Ouest partira de Strasbourg le 12 Février 2012 pour traverser successivement la France, l’Espagne, les Etats-Unis, le Japon, le Chine, La Russie, l’Ukraine puis l’Europe via la Pologne, le République Tchèque et enfin l’Allemagne avant de rejoindre Strasbourg. Leur périple devrait durer 200 jours.

    Leur aventure se fera avec une Citroën C-Zéro entièrement électrique, certes aménagée pour la circonstance. Les contraintes pour ce voyage au long cours sont importantes, notamment pour recharger la batterie du véhicule dont l’autonomie moyenne est de 100 à 150 km suivant la nature du trajet (la voiture consomme plus en montagne par exemple). D’où la nécessité de prévoir un trajet adapté. Les deux ingénieurs, eux, feront du camping !

    En forme de test initial, un aller retour Strasbourg Paris (1000 km) vient d’être réalisé et c’est à cette occasion que les initiateurs de ce projet ont été reçus à la marie du 9e hier matin par Jacques Bravo, maire de l’arrondissement et Laurent Chabas, premier adjoint.

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    « Le soutien apporté par la mairie du 9e à ce projet est tout naturel confie Laurent Chabas. D’abord parce qu’il est créatif et ensuite parce que tout ce qui concerne la préservation de l’environnement est une priorité pour nous. Nous sommes d’ailleurs les premiers à Paris à avoir des engins de nettoyage électriques depuis 2010 ». (Voir ici - ndlr)

    Vous trouverez des informations sur le site web dédié au projet L'odysée Electrique ainsi que sur la page Facebook des deux ingénieurs. C’est là que vous pourrez suivre son évolution dont le départ sera donné le jour même de l’arrivée de la dernière Croisière Jaune de Citroën, le 12 Février 1932.

    La voiture tout électrique fait encore débat. Certes les grands constructeurs se sont emparés de la question tel Renault Nissan ou  Citroën qui commercialise déjà sa C-Zéro coproduite avec le japonais Mitsubishi. Mais aussi des nouveaux venus comme Bolloré dont la voiture électrique a été sélectionnée dans le cadre du projet Autolib’ de la Ville de Paris et aussi Heuliez. La fiabilité des véhicules, leur autonomie, le problème que les batteries posent encore au respect de l’environnement font que la progression de ce type de véhicule reste limitée dans l’ensemble du parc automobile. Est-il d’ailleurs la bonne solution ? L’avenir nous le dira. (voir sur le sujet le rapport du Centre d'Analyse Stratégqiue : la voiture de demain, carburants et électricité)

    En attendant souhaitons bon vent à Antonin et Xavier.

  • PUB : ce qui devrait changer

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    La publicité à Paris en chiffres

    Pour éclairer le récent vote du Conseil de Paris en juin dernier en vue d'un nouveau réglement local de publicité, voici un état des lieux de la présence publicitaire à Paris à ce jour :

    - Sur le domaine privé (ex : panneaux publicitaires sur les murs d’immeubles), la ville compte 2413 panneaux sur les murs d’immeubles, 16 murs peints publicitaires et 24 publicités lumineuses.

    - Sur le domaine public  la publicité est présente sur le mobilier urbain ainsi que sur les palissades des chantiers. On dénombre 1731 abribus/abritaxis, 1627 mobiliers urbains de 2 à 8m², 550 colonnes d’affichage, 700 mâts porte-affiches, 390 kiosques.

    - 112 000 enseignes commerciales pour 65 000 commerces.

     

    Le site officiel de la Maire de Paris affichait :

    Vers un tiers de publicité en moins dans les rues de Paris ?

    Hum ? Nous sommes très attentifs à cette présence publicitaire qui a gagné du terrain au cours de ces dernières années. Aussi avons-nous suivi de près les débats au Conseil de Paris les 20 et 21 juin  Si vous êtes intéressés par ce problème comme nous, pourquoi ne pas regarder vous aussi les élus en débattre en vidéo cliquez ici.   Les débats restent en ligne sur le site de la Ville un "certain" temps.

    Les principales propositions de la révision du règlement local de publicité (RLP) étaient ainsi présentées : (Pour en voir le détail, c'est ici.)

    • Placer l’ensemble du territoire parisien en zones de publicité restreinte afin de limiter les excès constatés dans certaines zones (ex : le long du boulevard périphérique)
    • Supprimer les 4 par 3, ces panneaux de 12m2 principalement visible sur le périphérique et dans les quartiers limitrophes. La taille limite est désormais de 8m2.
    • Interdire totalement la publicité, à l’exception des colonnes et mâts porte-affiches à vocation culturelle, sur deux sites d’exceptions : les berges de Seine et la Butte Montmartre
    • Limiter à 2m2 la surface des mobiliers urbains d'information à partir de 2017 (contre 8m2 pour certains actuellement).
    • Encadrer l'insertion de publicités sur les bâches de chantier, limités à 16m2.
    • Limiter la publicité lumineuse aux seuls toits terrasses.
    • Interdiction des publicités sur les bâtiments protégés et devant les établissements scolaires.
    • Instaurer une interdistance minimum entre deux emplacements publicitaire (entre 25 et 60 mètres selon les zones)
    • Limiter la publicité sur les véhicules : 16m2 pour les bus et 2m2 pour les autres véhicules.

    Le Figaro a bien perçu le ras le bol des Parisiens (dans son article du 22 juin) devant le nombre croissant des panneaux publicitaires :

    "Les afficheurs JCDecaux, Clear Channel et CBS Outdoor devront démonter leurs parcs respectifs de 850, 385 et 145 panneaux de 12 m². JCDecaux, leader dans la capitale (16 000 emplacements tous réseaux confondus dont les abris bus) est donc le plus touché. Il devra notamment réduire ses 300 panneaux «déroulants» sur le périphérique. Le nouveau règlement local met en effet un terme au système de 1986 qui instituait des zones de publicité élargie, plus souples en matière d'affichage. Désormais, tout le territoire parisien est placé en zone de publicité restreinte ou interdite. Objectif : gommer les excès constatés aux abords et le long du boulevard périphérique."

    Note technique : si vous ne réussissez pas à voir la retransmission des débats en conseil de Paris sur votre écran, voyez cette page du site de Paris.fr, qui balaie à peu près tous les problèmes que vous pouvez rencontrer.

    Nous suivrons la progression de ce nouveau réglement, son application et les manifestations visibles sur l'environnement dans nos quartiers, à la rentrée. N'hésitez pas à nous adresser des commentaires ou même des photos quand il vous semble que son application est bafouée. Pour mémoire, c'est ce que nous avons fait en signalant aux élues du 10e et aux adjointes de Bertrand Delanoë, concernées par le sujet, une accroche un peu trop sexiste à notre goût qui occupait toute la devanture d'un loueur de vidéo, boulevard de Magenta. Notre environnement quotidien mérite qu'on s'y arrête un peu et qu'on prenne la peine de dire ce qui ne va pas. Soulignons que notre remarque a été prise en compte rapidement et que l'enseigne a été déposée et remplacée par autre chose, disons, moins voyant, comme nous le rappelions dans notre dernier bulletin (marge de droite, n°27, page 6).

  • La réaction d'Olga Trostiansky après la démission de Xavier Emmanuelli

    Nous ne voulions pas laisser le dossier du Samu social, dont l'état est très préoccupant, inquiétant, aussi inquiétant que le nombre des personnes obligées de vivre dans la rue, sans nous rapprocher d'Olga Trostiansky, élue du 10e mais aussi adjointe au Maire de Paris, chargée du lourd dossier de la solidarité, de la famille et de la lutte contre l'exclusion. On est là au coeur du problème. La toute première des exclusions n'est-elle pas d'être privé d'un toit, d'un lieu de vie ? 

    Xavier Emmanuelli dans l'interview accordée à Charlie Hebdo dans son numéro de mercredi, met en cause la "gueguerre" que se livrent l'Etat et la Mairie en ces termes :"c'est comme dans le dessin animé de Tex Avery, tout le monde se refile le bâton de dynamite avant qu'il pète. On est dans le "c'est pas moi, c'est toi" : c'est du ressort de l'Etat, non, c'est celui de la mairie. Ils se tirent dans les pattes, ils n'ont pas les mêmes objectifs, c'est à celui qui ne paiera pas ou, au contraire, qui se dira le plus généreux...."

    Nous avons donc demandé à Mme Trostiansky si elle percevait ce que le fondateur du Samu social appelle la verticalité des services d'aide, à savoir le social parle au social, pas à la psychiatrie, ni à la médecine, ni à l'économie. On s'oriente vers un abandon de l'hébergement d'urgence, alors qu' "un homme qui a fait vingt ans de rue, qui n'a connu que le stress, l'alcool, le mépris, s'enferme dans une autre définition de l'être." Il souligne que "L'urgence sociale est une notion transversale qui demande d'abord une définition médico-psycho-sociale que tout le monde n'est pas prêt à assumer."

    Les politiques de terrain que sont les élus locaux sont confrontés aux pétitions des habitants, aux rejets, à l'égoïsme ambiant... On sent Xavier Emmanuelli ulcéré par le regard fuyant que nous portons sur la pauvreté. Personne ne veut de centre d'hébergement à côté de chez soi. "Les gens sont à l'abandon. Ils font partie du mobilier urbain et c'est seulement en hiver qu'on s'en souvient. On met des tentes, on trouve des figurants, après on démonte les tentes, mais les figurants restent. Les gens peuvent crever, c'est dans le scénario de la pauvreté." Connaissez-vous dans vos fonctions le type de rejet qu'évoque Xavier Emmanuelli ? Est-ce difficile de convaincre ?

    Olga Trostiansky : Globalement, les Parisiens sont solidaires et manifestent concrètement leur solidarité. Ce n'est pas pour rien que le Samu social a été créé à Paris par Xavier Emmanuelli.  Nous avons choisi de répondre très directement aux craintes ou aux peurs lorsqu'elles se manifestent. Ainsi, la fédération nationale des associations de réinsertion sociale, missionnée par la Ville va à la rencontre des conseils de quartiers qui s'interrogent sur les sans abris, les associations gestionnaires de centre viennent également souvent expliquer leur projet aux voisins avant l'ouverture. Les centres d'hébergement rencontrent lors de leur construction les mêmes difficultés que les immeubles de logements sociaux ou les nouveaux équipements !

    AB : La précarité est devenue une donnée constante. Le nombre des sans logis n'a cessé de s'accroître ces dernières années. Faut-il en effet trouver des solutions différentes ? Et surtout ne faut-il pas les adapter aux besoins ? Une famille expulsée de son logement pour défaut de paiement de son loyer n'a pas les mêmes besoins qu'un jeune migrant sans toit. Pour elle, le projet de Benoist Apparu peut sembler adapté.  Reste à connaître précisément les besoins. Pour l'instant, ce qu'on constate c'est beaucoup de monde à la rue. Qu'en pensez-vous ? Le logement selon le projet gouvernemental peut-il être une autre réponse à la précarité ? au moins épauler ceux qui ne relèvent pas d'aides d'urgence plus lourdes ?

    Olga Trostiansky : Il existe en effet une pluralité de situations chez les personnes sans logement : certains peuvent très rapidement occuper un logement, d'autres ont besoin d'un soutien quotidien car ils rencontrent des grandes difficultés. Il ne faut pas oublier également que les droits ne sont pas les mêmes : sans régularité du séjour, l'accès au logement social n'est pas possible. C'est une palette de solutions qui doit être déployée : le Gouvernement a choisi de supprimer des places d'urgence, pour les familles, pour les malades du SIDA, elles n'ont pas été  remplacées par des logements.

    AB : On oublie de parler des travailleurs pauvres dans ce dossier. Certains SDF travaillent et dorment  malgré tout à la belle étoile. Les prix astronomiques des loyers parisiens, que beaucoup de salariés ne peuvent pas régler, surtout s'ils se retrouvent explusés pour x raisons, ne jouent-ils pas un rôle dans le nombre croissant des personnes à la rue ?  Le logement social aura du mal à résorber le nombre de demandeurs.

    Olga Trostiansky : C'est la raison pour laquelle Bertrand Delanoë a demandé au Premier Ministre un dispositif d'encadrement des loyers et plaide sans cesse pour que des logements sociaux soient construits dans toute l'Ile de France. Certaines communes ne se sont pas mises en situation d'offrir 20% de logements sociaux sur leur territoire et préfèrent payer des amendes. Le déficit de logements sociaux sur la région est un facteur d'exclusion non négligeable, même s'il n'est pas le seul.
  • Des crédits en moins pour le Samu social

    115.jpgLe dernier conseil de quartier Lariboisière St Vincent de Paul du 27 avril était consacré à « l’errance autour des gares », problématique souvent abordée et malheureusement toujours d’actualité (voir journal 27 page 2). Au fil des mois et des années même, nous voyons la situation se dégrader dans notre quartier : de plus en plus de précaires, des jeunes mais aussi des moins jeunes qu’on voit dormir sur nos trottoirs; une augmentation du nombre de toxicomanes, sans oublier les personnes sans papier.

    article_samusocial.jpgC’est dans ce contexte difficile que l’état décide de réduire les crédits alloués au Samu social et en conséquence l’oblige à fermer des places d’accueil dans les hôtels ! Des personnes déjà fragilisées vont donc se retrouver sans hébergement, avec son lot de risques (vols, agressions notamment pour les femmes de plus en plus nombreuses, maladies…). Quand par ailleurs, on se penche un peu sur la situation des hôpitaux parisiens et des services d’urgence débordés, il faut plus que tirer la sonnette d’alarme.
    Déjà en mars dernier, Rémi Féraud avait alerté sur la fermeture des centres d’urgence parisiens qui ne manqueraient pas d'augmenter le nombre de sans abri dans le 10e. Le 14 juillet, c’est Bertrand Delanoe qui a réagi à propos du désengagement de l'Etat dans un article du Monde, daté du 15 juillet.

    On connaît le calcul de l'Etat et de la majorité actuelle : on fait des économies, on cherche à diminuer la dette nationale en diminuant les dépenses de l'Etat. L'Etat jusque là finançait 92% du Samu social. Mais à terme, est-ce là le bon calcul ? La précarité accrue, les violences qui s'en suivent, la santé individuelle et collective qui en pâtit, tout cela ne coûte-t-il pas très cher à la nation ?

    Une manifestation a eu lieu samedi dernier réunissant des membres du DAL et des salariés du 115.

    Nous nous étonnions que le fondateur et président du SAMU SOCIAL ne se soit pas encore exprimé sur les difficultés rencontrées par son organisation. Nous avons appris mardi sur France Info, qui donnait largement la parole à une salariée de l'association, sa démission. Parallèlement Xavier Emmanuelli  a accordé une longue interview à Charlie Hebdo en pages centrales, où il déclare clairement son écoeurement devant le désintérêt des uns et des autres, ceux qu'il nomme les petits hommes gris, les gestionnaires du social. Il s'inscrit en faux face au principe, venu des USA, qui met la priorité sur l'hébergement, le Housing first, plutôt que sur l'hébergement d'urgence qui inclut une aide à la resocialisation. Même si vous n'êtes pas un lecteur habituel de Charlie Hebdo, prenez le temps de lire ces pages-là (N° 996 du 20 juillet 2011, au prix de 2,50 euros). Et pour vous en convaincre, Xavier Emmanuelli lui-même dans cette courte vidéo.


    X. Emmanuelli: «Pourquoi je démissionne du... par Charlie-Hebdo

  • Connaissez-vous l'archi-bus ?

    Un membre de notre conseil d'administration nous a transmis un lien intéressant vers la ligne de bus 30, que la RATP a baptisée pour l'occasion ARCHI-BUS. Elle traverse notre quartier en empruntant les boulevards de Clichy et de Rochechouart, puis au carrefour Barbès oblique vers le sud par le boulevard de Magenta pour achever son périple à la gare de l'Est. Elle débute certes auTrocadéro qui se trouve bien loin, mais son itinéraire de la Place Clichy à la gare de l'Est nous est plus famillier.

    La plaquette de la RATP reprend les constructions remarquables tout au long de l'itinéraire et n'oublie pas le LOUXOR devant lequel le bus 30 s'arrêtera pour y déposer les futurs spectateurs.

    Prenez le temps de regarder : le Louxor est au numéro 11, mais vous trouverez aussi une petite description du viaduc du métro, boulevard de La Chapelle, un topo sur la nouvelle Gare du Nord, et bien d'autres merveilles architecturales situées sur le parcours de la ligne 30. C'est ici.

    Accessoirement, écrit en tout petit, en haut de votre écran, vous trouverez aussi un lien vers les horaires de la ligne.... mais ils n'apparaissent pas et il est dit, de toutes façons, que "Les horaires sont donnés à titre indicatif. Ils peuvent être modifiés sans préavis." Alors, oui, à quoi bon les afficher, c'est bien vrai !

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  • Cinéma en plein air au parc de La Villette

    affiche,1273,affiche212x212.jpegDemain, sur la prairie du triangle, en plein air et dès que les ténèbres tombant sur Paris le permettront, débutera le CINEMA EN PLEIN AIR, avec pour thème cet été LA RUE. Le festival 2011 s'intitule "D'une rue à l'autre".

    "On y joue, on y danse, on y erre le long des trottoirs, on y croise, juste au coin, l'amour ou l'aventure, on y élève des barricades, on y meurt : la rue est le lieu cinématographique par excellence. Le cadre de nos histoires de vie : révoltes, rencontres amoureuses, débordements festifs, drames...
    Au programme, une errance romaine sur la vespa de Nanni Moretti avec Journal intime (1993), une autre, parisienne, dans le quartier de la Bastille avec Chacun cherche son chat de Cédric Klapisch (1996), et bien sûr, New York vu par Martin Scorsese et Woody Allen..."

    Chaque vendredi et samedi un court métrage ouvre la séance !
    Les vendredis seront réservés aux jeunes réalisateurs qui ont réalisé leur premier long métrage en 2010. Les samedis, l'écran accueillera des réalisateurs, aujourd'hui confirmés, qui montreront leur premier pas, leur premier film.

    On peut louer un transat ou apporter son plaid ou un drap de bain.(voir conditions ci-dessous)

    Gratuit
    Du 19 juillet au 21 août 2011
    Mardi au dimanche à la tombée de la nuit
    Prairie du triangle - en plein air sur le parc

    Tous les films sont présentés en version originale
    En cas d'intempéries, consultez le 01 40 03 76 92 le soir même à partir de 20h pour savoir si la séance est maintenue.

    Location transat : 7 €
    Forfait 5 transats : 20 €
    Carte Villette : transat gratuit tous les soirs !
    Location de 2 transats : 1 Expo'Lib

    le programme du mois de juillet

    PS : Nous avons essayé de vous proposer les fiches des films sur des sites de cinéma différents à chaque fois, histoire de découvrir d'autres façons de les présenter. A noter le ciné-club de Caen....: mention spéciale !
  • Retour sur la soirée du 14 juillet

    A l'heure où le sentiment patriotique, le bien fondé des défilés militaires et la légitimité des "bons Français" à en débattre font  la une de la presse et des JT, nous revenons sur un communiqué de la Préfecture de police qui tire un bilan de la soirée festive du 14 juillet.

    Nous allons tenter de positiver (l'influence des vacances peut-être...?) et de regarder objectivement ce que nous dit la PP :

    Bilan de la nuit du 14 au 15 juillet par la Préfecture de Police


    Lors de la nuit du 14 au 15 juillet, la préfecture de police a mobilisé l’ensemble de ses services ;  à cette occasion, 217 personnes ont été interpellées et 125 placées en garde à vue.


    500 000 personnes étaient rassemblées au Champs de Mars (7ème) pour assister au concert et au spectacle pyrotechnique, aucun événement grave n’a été signalé, 9 personnes ont été interpellées pour vols, ivresses et jets de pétards.
    269 interventions sanitaires ont été effectuées dont 10 évacuations.

    Du fait de leur dangerosité pour leurs utilisateurs mais aussi pour leurs cibles – humaines ou matérielles- les engins pyrotechniques ou incendiaires ont fait l’objet d’une attention particulière, conduisant à une stricte application des textes réglementaires (décret de 2009 sur les mortiers, arrêtés préfectoraux pour le transport d’hydrocarbure, transport et port d’engins d’artifice).

     

    images?q=tbn:ANd9GcS-P3cZrIk8CZVyBcDcYxcmq_3AhnN59sT-IVIpmF6inFn-p2WtyANous ne sommes pas naïfs au point de tout croire. La Préfecture se sert aussi de ses communiqués pour faire passer les informations qui lui sont favorables : elle agit au nom du Ministère de l'Intérieur, bien sûr. Cependant ne pourrions-nous regarder avec quelque satisfaction ce bilan et apprécier que 500 000 personnes rassemblées en un même lieu réussissent leur soirée, puisque seules 217 personnes ont été interpellées et parmi celles-ci moins de la moitié ont été placées en garde à vue ? Interpellations pour vol seulement 9 ! (reste à savoir si les autres voleurs n'ont pas été interpellés...) et pour finir 10 évacuations sanitaires.

    Ce sont des chiffres tout à fait satisfaisants, comparables à ceux d'une grosse bourgade de campagne, si on les rapporte à l'affluence. Or les présents avoisinaient le demi-million de personnes, même si pour une fois, les chiffres de la Préfecture ont été un peu gonflés...

  • Une note toute personnelle : SOUAD MASSI

    Ce n'est pas habituel ici de rendre publics nos goûts et nos préférences en matière musicale... mais en été, on peut prendre quelque liberté. Pour ceux qui sont à Paris en juillet, voici une offre intéressante (deux entrées pour le prix d'une) pour un concert de Souad Massi qui chantera au Cabaret sauvage, près du parc de la Villette, samedi prochain. Nous vous avertissons un peu plus tôt afin que toutes les places ne soient pas encore réservées. Voir ci-dessous l'annonce telle qu'elle nous est parvenue : 

    Au Cabaret Sauvage - SOUAD MASSI

    samedi 23 juillet 2011 à 20h00

    C’est à ce moment-là sans doute qu’a commencé la magie… Le 10 janvier 1999. Au Cabaret Sauvage. Souad Massi, jeune artiste algérienne absolument inconnue, chantait pour la première fois à Paris, devant un public immédiatement bouleversé par tant d’émotion, par tant de lumineuse évidence. Ce 10 janvier 1999, tout était dit, ou presque : grâce à sa voix, à sa musique, grâce à une présence hors du commun aussi, la fée se jouait soudain des mots et de la langue, pour atteindre quelque chose de rare, d’universel et d’impalpable… et de toucher en plein coeur !

    « Cette algérienne de 28 ans adapte l’émotion boisée du folk aux volutes ardentes des vocalises orientales. Un mélange de grâce et d’intensité qui pourrait faire d’elle la Tracy Chapman du Maghreb. » LE MONDE

    22 euros
    Exclusif : pour les amis de l’ICI 1 place achetée = 1 place offerte. Envoyer un mail avec votre nom et prénom à invitation@cabaretsauvage.com" Merci de préciser en objet de mail : "Offre spéciale amis de l’Institut des Cultures d’Islam pour le concert de Souad Massi"

  • Des plages toutes proches

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    Tout le monde ne peut pas partir au loin et se débarrasser pour quelques jours des soucis du Parisien moyen. Mais, avec l'aide du Parisien - le journal - et cette carte précieuse, on peut tenter de trouver une plage de substitution. Essayez.

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    Au total, une cinquantaine de plages vous attendent cet été en Ile-de-France. Lieux, dates, horaires, tarifs : retrouvez dans cette carte tous les renseignements utiles pour profiter de ces espaces d'animation et de détente près de chez vous, disons, pas trop loin...

    Ci-dessus Achères.

  • On danse ?

    13-14 juillet ? On danse !

    Près des chez nous peut-être.... nous avons trouvé une quinzaine de bals gratuits dans les différentes casernes de pompiers de la ville les 13 et 14 juillet et aussi :

    • le Grand bal sur l'esplanade du jardin d'Eole. 19-41, rue d'Aubervilliers, XVIIIe. Ce soir, le 13, de 21 h 30 à 2 heures avec DJ Waaterproof.
    • le Ciné karaoké et bal au Cent Quatre. 104, rue d'Aubervilliers, XIXe. Ce soir aussi de 21 h 30 à 3 heures.

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  • Le changement de sens de la rue Chabrol : quelle conséquence ?

    Il était question depuis un certain temps dans les réflexions de la direction de la voirie de tenter le changement de sens dans la rue Chabrol. La partie située entre la rue La Fayette et la rue d'Hauteville était déjà interdite à la circulation de passage, n'autorisant que les riverains. Mais le respect de ces subtilités circulatoires n'est pas le fort des automobilistes parisiens. Pour être efficace en terme de réduction de flux, il faut trancher dans le vif et interdire radicalement ou inverser le sens de circulation.

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    Le but est de trouver des solutions pour réduire les embouteillages récurrents qui ralentissent à la fois la circulation générale sur le boulevard de Magenta et les circulations douces (bus et taxis) sur les voies qui le traversent. Pour illustrer la situation, et nous rendre compte de ce que vivent les usagers des lignes de bus qui empruntent la rue La Fayette vers la Gare du Nord, par exemple, nous avons pris le 43 entre la place d'Estienne d'Orves et la Gare du Nord à 18 heures, lundi 4 juillet.

    Le lundi n'est pas connu pour être le jour le plus chargé de la semaine, et le mois de juillet... disons que certains sont déjà en vacances. Malgré ces données favorables, il a fallu plus de 20 minutes au 43 pour aller du square Montholon à son terminus, la Gare du Nord. Le chauffeur, interrogé, a déclaré que la voie en site propre, protégé derrière son séparateur en granit, n'empêchait pas la vitesse d'escargot tous les soirs à la même heure ! A 16h, la rue était déjà très encombrée. Même constat le jour suivant à 17h30.

    De plus, il est navrant de constater que la piste cyclable très pratique est utilisée par de très nombreux deux roues motorisées et parfois à grande vitesse.

    Alors ? Que pensez des déclarations récentes sur l'inauguration du Mobilien 26, fêtée en fanfare par les élus du 9e et du 10e, de la Ville et de la Région, rassemblés, et les instances de la RATP ?

    L'inversion du sens de la rue de Chabrol, nous y revenons, aurait pour but de supprimer une entrée de véhicules sur le Magenta et donc de le fluidifier. Le Magenta plus fluide, moins d'embouteillage aux carrefours, moins de ralentissement des bus qui le traversent... vous saississez ? Dans le même ordre d'idée, le changement d'itinéraire du 26, en abandonnant sa sortie par le boulevard de Denain pour prendre la rue La Fayette à contre sens, avant les travaux, avait également permis de supprimer un cycle de feu. En effet, tout se joue sur des secondes grapillées à droite et à gauche.

    Mais tout cela est-il suffisant pour obtenir une circulation fluide - et réduite !- au coeur de Paris, tant que des boulevards, voire des autoroutes, laissent pénétrer en ville des milliers de véhicules par les entrées ouest notamment. Se souvenir de la largeur de l'avenue de la Grande Armée et de l'avenue du bois, qui déversent leurs flots quotidiens de voitures qui ne s'arrêtent certes pas aux Champs Elysées.

  • Inauguration du jardin solidaire l'Univert, rue Polonceau

    Daniel Vaillant inaugurait vendredi 8 juillet le jardin solidaire  l'Univert au 33-35 rue Polonceau, résidence de Paris Habitat partie prenante du projet. Invisible de la rue, il profite par contre aux habitants des immeubles avoisinants dont les fenêtres donnent sur la cour. Fleurs, plantes, légumes et fruits sont plantés dans de gros paniers. On a installé un abri de jardin et une petite serre. Ce lieu accueille habitants du quartier, enfants et aussi  allocataires du RSA, et personnes sans emploi de longue durée. Avec 3 objectifs ambitieux : favoriser l'insertion sociale, participer à la dynamique du quartier, sensibiliser les habitants à leur environnement.

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     Fabienne Giboudeaux chargée des Espaces verts à la Ville a rappelé qu'on comptait déjà dans la capitale une soixantaine de jardins partagés.Tous ne sont pas solidaires, mais c'est le cas de ce lieu. C'est pourquoi deux autres adjointes de Bertrand Delanoe, Olga Trostiansky (solidarité, famille et lutte contre l'exclusion) et Gisèle Stievenard (politique de la ville et engagement solidaire) l'accompagnaient. Un projet  transversal donc,  soutenu par l'association Halage.  Sa présidente, Elisabeth Masse-Bourgain, a précisé que d'autres projets étaient à l'étude dans le 18ème arrondissement. Elle a même évoqué, sait-on jamais, la possibilité d'utiliser le toit du commissariat de la rue de la Goutte d'or actuellement en friche qui domine le jardin!

    --- On nous a signalé que l'animatrice du jardin, Caroline Falletta, était très impliquée dans cette création dès son origine. Aussi, un peu tard, et tête basse, car nous l'ignorions, nous l'en félicitons et nous remercions Mme Smail, qui nous a transmis l'information.