Samedi 16 mars à partir de 11 h :
défile des pipes bands et des confrèries folkloriques du Sacré Coeur à la place des Abbesses
Dimanche 17 mars de 15 h à 17 h :
dégustation "Spirit od Scotland" à la Commanderie du Clos Montmartre
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Samedi 16 mars à partir de 11 h :
défile des pipes bands et des confrèries folkloriques du Sacré Coeur à la place des Abbesses
Dimanche 17 mars de 15 h à 17 h :
dégustation "Spirit od Scotland" à la Commanderie du Clos Montmartre
Une petite vidéo de présentation sur l'expo de notre musée de proximité, la Halle Saint-Pierre. J'espère que vous connaissez tous la Halle Saint-Pierre, c'est un lieu original, caché au milieu des magasins de tissus, Dreyfus ou Déballage du marché Saint-Pierre de son vrai nom, Reine, Petite Berthe, Les coupons de saint-Pierre, Moline, et bien d'autres...
L'exposition Hey est très originale, elle ne plaira pas à tout le monde. C'est justement pour cela qu'il faut aller y faire un tour !
Vous avez jusqu’au 23 août 2013.
www.hallesaintpierre.org
L'exposition «Hey !» à la Halle Saint-Pierre par mairiedeparis
Pensez-vous que le 7 juillet, nous pouvons espérer bénéficier d'un temps estival pour cette balade à vélo que propose la mairie du 18e ? Bien que des participants en ciré breton puissent aussi constituer un peloton à l'allure originale et très exotique dans les rues de Montmartre et de la Goutte d'Or...
Profitant de l'organisation de cette manifestation festive et sportive tout à la fois, nous revenons volontiers sur la dernière réunion du comité vélo, qui s'est tenue à la mairie du 18e, le 12 juin dernier. Nous n'y étions pas faute de disponibilité mais grâce à nos bonnes relations avec l'association MDB et son représentant dans le 18e, Pascal Rigaux, nous avons rapidement su ce qui s'était dit. En aparté, nous regrettons que ces réunions du comité VÉLO ne captivent pas davantage de participants. Les cyclistes sont de plus en plus nombreux dans les rues de Paris et s'ils doivent se faire entendre, influer sur les décisions qui seront prises, il faudrait aussi qu'ils se mobilisent et soient présent quand l'opportunité se présente.
En bref on peut vous révéler quelques détails des échanges, notamment sur les réalisations en matière de stationnement vélo dans le 18e :
A fin 2007, il existait 1055 places (en comptant 1/3 des places en stationnement vélo + 2RM, le Saint-Germain)
En 2009 ont été créées 183 places supplémentaires.
Puis en 2010 : 258 nouvelles places.
En 2011, de nouveau 132 places de plus.
Soit un total de 1628 places.
La volonté de la mairie de Paris est de créer 1 place vélo pour 2 places 2RM
Il existe une carte floue qui montre les emplacements de stationnement vélo (en vert les anciens, en rouge les nouveaux), nous dit Pascal Rigaux dans ses notes, mais nous n'avons pas pu trouver cette carte, ni sur le site de la mairie du 18e, ni sur celui de la mairie de Paris, où une rubrique entière est consacrée au stationnement, mais celui des voitures, sous toutes ses formes : le tarif préférentiel, le stationnement résidentiel, comment le payer, où trouver un parking ouvert, les zones de livraison, le jour, la nuit, etc..... Le vélo reste bien le parent pauvre de la circulation, surtout si la bicyclette est la vôtre. Vélib' est un peu plus dans la lumière, où il va fêter ses cinq ans.
Pascal Rigaux a effectué un relevé des aires de stationnements vélo dans une grande partie du 18e : ce relevé est disponible sur Openstreetmap : ici
Il a également été question des résultats d'une enquête sur la perception du tourne-à-droite par le public. Elle dit que :
- 50% des cyclistes connaissent le tourne-à-droite
- 17% des cyclistes pensent qu'ils sont prioritaires sur les piétons.
C'est beaucoup...
- 40% des piétons pensent que ce n'est pas une bonne idée
- 60% des piétons pensent que c'est dangereux
- une réunion avec la préfecture de police et le CERTU est prévue pour analyser les résultats du test dans le 10e, notamment pour les cas complexes avec 2 rues successives sur la droite.
Pour assurer un maximum de sécurité, il sera bon de réfléchir à chacun des cas qui se présenteront. Sécurité des cyclistes mais aussi bien sûr sécurité des piétons. Or, devant le Louxor, il s'avère que le sort de la piste cyclable n'est pas définitivement réglé. Nous ne savons pas ce que la section territoriale de voirie du 10e a décidé, ce que les élus privilégieront, si quelque autre autorité en décidera.... c'est le flou total. En ce qui nous concerne, nous connaissons bien le carrefour, nous savons apprécier les flux de piétons qui longent le Louxor selon les jours et les heures, nous imaginons les sorties des spectateurs après les séances de début de soirée. Autant que les files d'attente, qui en effet doivent être situées boulevard de La Chapelle, ce sont les sorties qui sont à craindre. La DVD et les élus peuvent-il imaginer une piste cyclable sur le trottoir du Max Linder, qui pourtant ne possède qu'une salle et un trottoir plus large que celui du Louxor, ou devant le Gaumont des Grands Boulevards ? Il y a là une vraie question. MDB est contre le maintien de la piste dans la voie de bus, situation actuelle à cause du chantier, car sa largeur est de 3,40m, trop étroit pour que le bus dépasse le cycliste en toute sécurité. Il reste à élargir la voie de bus dans le dernier tronçon du boulevard de Magenta. Quid de l'espace, des possibilités, du coût ???
Action Barbès s’intéresse et suit de près les activités et les réunions des trois conseils de quartier (C.Q.) les plus proches du carrefour Barbès, à savoir pour le 9e Trudaine-Rochechouart, pour le 10e Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul et pour le 18e Goutte d’Or-Château rouge. Ce n’est pas une mince affaire au niveau logistique et présence. Cela ne signifie pas pour autant que nous n’avons pas un regard pour les thèmes abordés par les conseils de quartier situés un tout petit plus loin, comme par exemple Quartier Montmartre, quand ces CQ ont les mêmes préoccupations que nous. La propreté est un thème tout à fait transversale géographiquement. Et c’est celui qu’ont choisi les animateurs du conseil de quartier Montmartre ce soir.
La réunion a lieu à 19 heures, à l’école Lepic, 62 rue Lepic,
en présence de représentants de la mairie du 18e pour faire un point sur les travaux,
les aménagements et la propreté des abords de la rue de Cligancourt.
« Mieux vivre à Montmartre »
A y regarder de près, on peut relativiser les problèmes liés à la malpropreté. En effet, les photos qui illustrent l’invitation (ci-dessus) lancée par l’association de quartier Clign’Ensemble, montrent des amoncellements de sacs d’ordures et des cannettes au pied d’une bombonne à verre, des motos entassées près d’une aire de stationnement manifestement sous-dimensionnée… Chacun pense que son quartier est mal traité par les services de la Ville, qu’il ne fait pas l’objet de soins réguliers, qu’il est oublié par les autorités, abandonné, laissé pour compte. En réalité, il est le résulat d’un environnement qui se dégrade, de comportements de plus en plus individualistes qui ne respectent pas l’espace public.
Malheureusement, ce constat peut être fait un peu partout dans Paris.
On se doit de décliner cette analyse sous plusieurs aspects :
- les crottes de chien, dites déjections canines, peut-être le plus malsain, le plus sale des éléments de la malpropreté urbaine, relèvent du civisme des propriétaires de chien. Simplement et exclusivement. Pas de la propreté de Paris. Il n’y a pas de chiens sauvages dans nos rues…. Il y a donc des personnes qui, volontairement, laissent leur animal souiller l’espace de leurs voisins.
- les sacs d’ordures, dits dépôts sauvages, ne sont pas là par génération spontanée. Des habitants peu soucieux de leur environnement laissent leurs sacs d’ordures non pas dans la poubelle de leur immeuble mais au pied d’un arbre, au coin d’un portail, au long d’une bombonne à verre. Pourquoi ne pas respecter la règle ? Par négligence, par confort personnel, par paresse ?
Quand c'est plein.... c'est plein !
- les sacs de gravats, qui ornent les coins moins passants, sont déposés par des entreprises ou des artisans (ou encore par des travailleurs non déclarés…) ; ceux-ci laissent en souvenir parfois aussi les chassis de fenêtre qu’ils changent, les toilettes de WC ou les receveurs de douche. Pourquoi ? Parce que l’enlèvement et le dépôt dans une décharge ont un coût, pour l’entreprise, et en conséquence pour le client qui a fait rénover son appartement. Pour diminuer le devis, on propose alors de supprimer ce poste et de laisser les gravats sur le trottoir. C’est alors la collectivité qui prendra à sa charge ce coût, via leur enlèvement pas les services publics. Parfois aussi, l’entreprise est encore moins « réglo » et facture à son donneur d’ordre tout en laissant les objets sur un trottoir tranquille, de préférence pas à l’adresse de son client. Absence de civisme caractérisée.
- les mégots en masse devant les bureaux, les restaurants, les cafés et brasseries : les amas de mégots et filtres sont apparus dans les proportions qu’on connaît à partir de l’interdiction de fumer dans les lieux fermés. Parallèlement ont disparu les cendriers. En voyez-vous beaucoup sur les tables des terrasses ouvertes, en plein air. Non, comme si cet objet n’avait plus de raison d’être. Il est tellement facile de jeter à terre… Plus de cendrier à remplacer, plus de cendrier à nettoyer ! Belle opportunité pour les limonadiers de se débarrasser d’une tâche ingrate. La Ville n’a qu’à faire le reste.
Faut-il poursuivre cet inventaire de la crasse urbaine ? Selon les quartiers, il y a aussi les épluchures de maïs, les emballages de cigarettes de contrefaçon, les gobelets et les emballages de la restauration rapide, les flyers de la voyance, ceux des musiciens parfois aussi, les publicités des salons de massage, qui sautent des pare-brise au canivaux, etc. Moins poétique que l’inventaire de Prévert.
Tout cela pour dire que nous sommes collectivement sales, plus ou moins, bien sûr. Notre désir d’un environnement propre relève donc d’un changement de comportement et d’une plus grande rigueur dans l’éducation de nos enfants. Pas de la seule efficacité des services de la propreté, qui n’ont qu’une action a posteriori. Faure de quoi, il faudra faire le choix de budgets toujours plus importants alloués aux services publics ou privés de nettoiement. En bref, être propre ou payer.
A partir de 10 heures, sur l'esplanade du Sacré Coeur
Défilé des Pipes bands, des Bagads
et confréries folkloriques
arrivée sur la place des Abbesses vers 12h30
Retraite aux flambeaux à partir de 18 heures
du Pont Cauliancourt
vers la place Charles-Dullin (théâtre de l'Atelier)
Ce soir, à la Mairie du 18e, une conférence vous est offerte sur cet événement singulier que fut le rattachement des communes de la plus proche ceinture de Paris de l'époque. Rattachement ? Ne faut-il pas dire plutôt annexion...
Le 150e anniversaire de l'extension de Paris au-delà de l'ancienne enceinte des Fermiers généraux a été célébré dans de nombreuses mairies, c'est l'histoire des Parisiens qu'on commémore, également au Petit Palais jusqu'au mois de décembre avec une série de conférences à thème (parcs et jardins 1860-2010 le 19 novembre; les bas fonds le 26 novembre)
Depuis le 11 octobre 1795, Paris était divisé en 12 arrondissements, dont neuf de ce côté-ci de la Seine (rive droite).
Mais le 1er janvier 1860,
Il était bien normal qu'on regarde ces modifications géographiques et administratives d'un peu plus près. Une exposition dans le hall de la mairie du 18e tente un éclairage et la conférence proposée par Isabelle Backouche, historienne, le complétera à 19 heures, en exposant les causes et les conséquences d'une telle transformation de Paris.
Napoléon III remettant au baron Haussmann
le décret d'annexion des communes limitrophes, le 16 février 1859
(peinture par Adolphe Yvon - Photothèque des musées de la Ville de Paris)
Les Bachiques Bouzouks vous invitent à chanter à Montmartre,
le 8 mai 2010 de 15h à 18h,
sur les escaliers situés entre le parvis du Sacré-Cœur et la rue du Cardinal Dubois.
En cas de pluie continue, le rassemblement pourrait être annulé. Pensez à consulter le site, la rubrique "Prochaines" le jour même pour plus de certitude.
Si vous êtes un ancien du quartier Trudaine-Rochechouart, vous vous souviendrez peut-être d'un vin chaud servi sous le kiosque du square d'Anvers avec la présence des Bachiques Bouzouks, qui avaient ajouté leur chaleur à celle du vin chaud. C'était en décembre, à la tombée de la nuit. Les lumières jaunes des réverbères du square et de l'avenue éclairaient progressivement la scène et déversaient eux aussi une ambiance magique, un peu vieillotte, si l'on considère que chacun tenait à la main les paroles des chansons, comme au temps des chanteurs des rues.
Au fond, un livre nous procure un plaisir qu’Internet, malgré ses nombreux avantages, ne nous donnera jamais.
La vie secrète de Montmartre de Philippe Mellot qui vient de paraître aux éditions Omnibus en est l’illustration parfaite. D’un format peu ordinaire (19cm x 25cm), ce gros livre de 240 pages se touche et se regarde avec un réel plaisir. Dos carré, imprimé sur du papier à fort grammage, dans une mise en page d’une grande élégance, il est en noir et rouge. Le texte est concis, dense, riche d’informations que les légendes des photos viennent compléter. Les photos justement : c’est là l’essentiel du livre. Une iconographie très riche qui nous montre Montmartre des débuts de la photo (1850/1860) à une époque plus récente (1920/1930), pas de photos actuelles. Feuilleter ce livre, en tous sens, pour le plaisir d’apprendre, le plaisir de voir, de rêver, de toucher aussi, voilà qui n’est pas courant.
L’auteur nous parle de Montmartre en séparant le haut du bas. Le haut c’est bien sûr la butte, les moulins, la place du Tertre, le Lapin Agile, la rue de l’Abreuvoir, le Sacré Cœur qui d’ailleurs n’occupe pas une place prépondérante dans le livre, etc. …. Le bas, c’est tout le Nord de notre arrondissement, de Blanche à Barbès en passant par Pigalle et la rue des Martyrs, les barrières. Deux mondes qui se côtoient mais qui sont assez différents. Ce que nous raconte l’auteur n’est pas l’Histoire de Montmartre, mais les histoires du lieu, les gens, certains célèbres d’autres moins, qui en ont fait la vie. On rencontre Lautrec, La Goulue, Bruant mais aussi la famille Debray, les Salis et tant d’autres qui ont marqué la vie du village. Il traite Montmartre presque rue par rue, maison par maison, nous entrons dans le secret de Montmartre comme le titre le laisse prévoir.
Ne cachons pas notre plaisir, mais celui-ci a un coût et c’est peut être le seul reproche que l’on fera à ce livre : 29€. Bon, ce n’est pas encore inabordable.
La vie secréte de Montmartre
Philippe Mellot
Omnibus - 29€
Philippe Mellot sera à la librairie L'attrape Coeur le 27 mai à 20h.