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Transports - Page 20

  • Métro Barbès Rochechouart

    La RATP publie régulièrement des statistiques à propos de la fréquentation des stations de métro à Paris.

    L'agence Data Publica en a fait une présentation originale très bien conçue qui donne le nombre de passagers par an et le rang de la station sur les 301 que compte au total la capitale.

    Barbès Rochechouart est en bonne place avec quelques 9 323 474 personnes par an, se plaçant ainsi à la 20e place.

    Sans surprise, la station Gare du Nord est en tête avec plus de 48 millions de passagers par an.  Si on y ajoute la station Gare de l'Est-Verdun (de son vrai nom..) toute proche avec ses plus de 19 millions de voyageurs (5e place), on a une petite idée des flux dans le quartier, c'est considérable.

    Pour voir l'infographie cliquer sur la carte ci-dessous

    Trafic voyageurs RATP par station.JPG

     

    Pour ceux qui veulent s'amuser avec ces chiffres, nous joignons une feuille de calcul Excel

    MetroTraffic.xls

  • Le tram est arrivé : inauguration !

    Aujourd'hui samedi 15 décembre, le Tram T3 arrive à la porte de La Chapelle. 

    Voir l'affiche ci-dessous ou le site de la mairie du 18e

     

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  • Il est passé par ici, il repassera par là....

    Avez-vous suivi nos articles sur les porte-huit ? 

    Porte-huit ??? Ce sont ces camions de longueur remarquable qui transportent les voitures de location des particuliers, et dont les agences sont nombreuses dans la gare du Nord. Au passage, et pour faire court, ces camions longs stationnent aux abords de l'hôpital Lariboisière, au plus près des rampes des parkings Vinci, là où ils déposent ou prennent en charge les voitures de location. Leur but est de réduire au maximum la distance et le temps de transfert. 

    L'hôpital s'est plaint depuis longtemps des vibrations des moteurs, nécessairement en marche pour produire l'énergie indispensable aux mouvements des voitures. Des aménagements ont été faits rue de Maubeuge, pour marquer les espaces réservés à ces camions aux places les moins dérangeantes pour les services de réanimation, notamment. 

    Mais rien n'y fait. Les porte-huit se sont déplacés vers la rue Ambroise-Paré, en façade de l'hôpital,  entre l'entrée des urgences et l'entrée principale, ajoutant au nombre des mécontents les riverains de la rue Ambroise-Paré. 

    paris,lariboisière,porte-huitUne réunion a eu lieu au début du mois d'octobre, précisément le 10, sur place et en présence de responsables de la mairie, de la voirie, de l'hôpital, administration et corps médical, du commissariat, de la préfecture de police, en présence des riverains et de notre association. Chacun a pu exprimer son opinion, faire part de ses observations, livré sa perception des nuisances liées à ces camions. Entre nuisances sonores, pollution indéniable, et nécessaire présence d'une activité commerciale qui est liée à la gare et aux nombreux utilisateurs de voitures louées... les solutions rapides et simples avaient beaucoup de mal à émerger. 

    La réunion a duré plus d'une heure. Des plans ont été déployés au vent mauvais du nord... Les policiers ont affirmé que chaque jour la patrouille verbalise... mais peine perdue, les enjeux commerciaux sont trop élevés. On a également évoqué la charte qu'auraient du signer depuis plus de deux ans les professionnels du transport... signature reportée plusieurs fois, car la charte est trop restrictive sur les horaires de circulation. Dans ces conditions, rien n'est signé et les porte-huit continuent à encombrer le secteur. 

    On a pourtant doucement atteint les limites du supportable, aussi bien à l'hôpital que chez les riverains. Quelle solution dès lors ? 

    P1050456.jpgLe responsable de la section de voirie du 10e a donc décidé de gêner le stationnement des porte-huit. Gêner physiquement puisque les PV seuls ne sont pas dissuasifs. Dans un premier temps, avec une dose d'optimisme qui s'avérera bientôt excessive, il a fait placer des palissades de manière à réduire la circulation de la rue Ambroise-Paré à une seule file. Et donc à empêcher l'arrêt des porte-huit. Arrêt est bien le terme exact, et non stationnement, puisque les moteurs sont en marche. Or, le représentant de la Préfecture nous a appris que l'arrêt est autorisé sur cette portion de rue... ce qui limite la répression que pourrait exercer la police à l'encontre d'un stationnement illicite.

    Image 2.jpg

    Qu'à cela ne tienne, les porte-huit se sont décalés un peu plus loin, entre la rampe de sortie du Parking Vinci et le feu tricolore à l'entrée de l'hôpital. 

    Image 19.jpg

     Mais à malin, malin et demi... la section de voirie avait encore quelques palissades en réserve... qu'elle s'appliqua à ranger devant l'espace réservé au stationnement des motos et autres deux roues. Ce qui donne des choses bizarres, mais qui sont temporaires toutefois. Voyez vous-mêmes sur les photos que nous avons faites hier :

    Image 3.jpgImage 1.jpg 

    Nous en sommes là. 

    C'est une expérimentation, qui en fonction des résultats, devrait déboucher sur la création d'un petit nombre de stationnements voitures, côté des numéros pairs de la rue Ambroise-Paré, entre l'entrée des urgences et la rampe du parking Vinci, toujours dans le but de ne laisser qu'une seule voie de circulation qui empêche l'arrêt du porte-huit. Autant dire une guerre de tranchée... 

  • Des décisions à suivre lors du prochain conseil de Paris des 12 et 13 novembre

    Alors que nous demandons depuis des mois la suppression des porte-huit dans la capitale et des semi-remorques, Bertrand Delanoë présentera un plan contre la pollution dans Paris.

    Il s’agirait notamment d’interdire la circulation des véhicules anciens : 17 ans pour les voitures, 18 ans pour les camions, 10 ans pour les motos. Il serait également question d’un futur péage pour les poids lourds sur les autoroutes autour de Paris.

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    Le maire de Paris (tout comme Action Barbès dans l' article du 1er août 2012) souhaite également relancer les ZAPA (zone d’actions prioritaires pour l’air). Des mesures qui nous semblent aller dans le bon sens mais pour lesquelles il faudra obtenir l’accord de l’Etat et de la Préfecture. Pas gagné même si nous avons changé de gouvernement depuis quelques mois... Pas gagné non plus car la majorité municipale va devoir faire face à de nombreux lobbyistes. Ne citons en exemple que le cas des loueurs de voitures autour de la Gare du Nord au sujet de l’interdiction des porte-huit : ils ont par deux fois obtenu le report d'une limitation de la circulation de ces véhicules longs dans la capitale. (voir notre article précédent).  

    Les élus communistes ont déjà annoncé leur désaccord sur ce projet qu'ils jugent anti-social, si l'on considère le nombre de Français contraints de rouler dans de vieilles voitures faute de moyens. On se doute que les élus EELV (Europe Ecologie Les Verts) seront quant à eux en faveur des mesures ; ils déposeront plusieurs vœux au conseil de Paris pour "substituer des véhicules propres" au Diesel. 

    Si vous voulez écouter le maire de Paris interviewé par Marc-Olivier Fogiel sur RTL, cliquez sur la flèche verte ! Il donne quelques précisions utiles. Et vous, qu'en pensez-vous ? 


    podcast

  • Paris continuera à subventionner les vélos chinois à assistance électrique

    Les sessions mensuelles du conseil de Paris dont nous vous recommandons l'écoute en direct sur le site de paris.fr  sont riches en découvertes de tous ordres. Nous évoquerons ici les aides de la Ville pour l'achat de cyclomoteurs électriques ou de vélos à assistance électrique.  Le titre de la délibération 2012 DVD 208 précisait les destinataires de cette subvention :  "pour les Parisiens, les commerçants, artisans, réparateurs, coursiers et livreurs ainsi que les professions de soins à domicile, implantés à Paris pour la pratique de leurs activités 

    La délibération permet de faire le point sur les besoins et également un petit bilan d'étape. En voici le texte: 

    La qualité de l’air constitue un enjeu majeur de santé publique, particulièrement en zone dense, et figure à ce titre parmi les principales préoccupations des Parisiens. Pour répondre à cet impératif et à la forte demande de mobilité qui caractérise l’espace urbain, la Ville de Paris a engagé une action ambitieuse de diversification de l’offre de déplacements et de partage plus équitable de l’espace public en faveur des modes de transport les moins polluants : tramways, offre de bus et de métro renforcée, navettes fluviales avec Voguéo, système de vélos en libre service avec Vélib’, et de voitures électriques avec Autolib’, etc., autant d’initiatives qui visent à offrir à tous un véritable « bouquet de mobilité ».

    La promotion de l’usage du vélo, mode de transport écologique et adapté aux besoins de mobilité urbaine, constitue ainsi un axe majeur de l’action menée par la municipalité parisienne. La mise en œuvre du plan vélo voté en juin 2010, a permis d’augmenter fortement la part des aménagements cyclables dans Paris. Ils représentent aujourd’hui 670 km de linéaire en faveur des vélos, dont 220 km de double sens cyclables qui mis en place dans les zones 30 se sont révélés particulièrement attractifs.

    Le développement de ce réseau et la mise en place de différentes mesures d’accompagnement (multiplication des places de stationnement pour les vélos sur la voirie, mise en place du dispositif de vélos en libre-service, etc.) se sont traduites par une forte croissance des déplacements cyclistes quotidiens, qui ont plus que doublé depuis 2002.

    Dans le même temps, l’usage des deux-roues motorisés s’est, lui aussi, considérablement développé. S’il permet de limiter les contraintes liées à l’encombrement de l’automobile, il génère toutefois des nuisances atmosphériques et sonores importantes.

    Aussi, pour favoriser l’usage de véhicules adaptés à la circulation en milieu urbain, la Ville de Paris a-t- elle mis en place, en mars 2009, un dispositif d’aide à l’achat de cyclomoteurs électriques, complété par une mesure équivalente pour l’acquisition de vélos à assistance électrique, en novembre 2009. 

    Il s'agissait de voter en conseil de Paris la prolongation du dispositif d'aides. Mais une question venue du Groupe communiste et apparenté nous a parue très pertinente. Yann Brossat a souligné que l'immense majorité, voire la totalité des vélos et cyclomoteurs électriques disponibles à Paris sont importés de Chine. En ces circonstances, ne doit-on pas s'étonner que la Ville de Paris subventionne les constructeurs chinois de ce type de deux roues ? 

     Quelles sont les sommes en jeu ?

    Par délibération du Conseil de Paris des 14 et 15 novembre 201, ces mesures ont été fusionnées avec une date commune de fin fixée au 2 novembre 2012 en étendant la liste des bénéficaires à d’autres catégories professionnelles concernées par des déplacements de proximité (soins à domicile, coursiers, livreurs), tout en rendant éligible les modèles à trois roues.

    Plus de 6200 vélos ont été ainsi subventionnés depuis la création du dispositif. A raison de 400 euros par unité (ou 25% du prix total TTC max.). Ce sont environ 2,5 millions d'euros. 

    L'éxécutif parisien a proposé de prolonger le dispositif, dans les mêmes conditions, jusqu’au 31 décembre 2013, sans exclure des évolutions tenant compte des mesures gouvernementales d'aides à la filière électrique non encore connues. Et Julien Bargeton, responsable du dossier à la Ville, s'est aussi engagé à mettre dans les conditions d'achat la mention de l'assemblage dans l'Union Européenne dès qu'il sera effectif.    

    peugeot-ultramotors-2.jpg

    Pour afficher le nom de Peugeot sur le vélo, pour celui-ci en l'occurence, il faudra débourser 2290 Euros... Cher, ce petit moteur d'appoint... mais il file à 70 km/h. On n'a pas besoin de ce bolide dans Paris.

    Peugeot n'assure que la distribution... pour en savoir plus, un regard sur les "e-bikes" de Ultra Motor ?

    Les définitions de ce genre de cycle : 

    ➘ le cyclomoteur électrique à deux ou trois roues

    Le terme « cyclomoteur » s’entend selon la réglementation en vigueur, au sens de sa définition dans le code de la route (article R. 311-1) / catégorie L1e et L2e : vitesse maximale par construction limitée à 45 Km/h et puissance du moteur n’excédant pas les 4 kilowatts.
    Compte tenu de la diversité des modèles de cyclomoteurs électriques présents sur le marché, sont éligibles les cyclomoteurs réceptionnés conformément à la directive européenne

    N° 2002/24/CE du 18 mars 2002 qui définit les règles techniques applicables en matière d’équipements des véhicules à moteur à deux ou trois roues.

    ➘ le vélo à assistance électrique à deux ou trois roues

    Ce terme s’entend selon la réglementation en vigueur, au sens de la définition de la directive européenne N° 2002/24/CE du 18 mars 2002 : « cycle à pédalage assisté, équipé d’un moteur auxiliaire électrique d’une puissance nominale continue maximale de 0,25 Kilowatt dont l’alimentation est réduite progressivement et finalement interrompue lorsque le véhicule atteint une vitesse de 25 Km/h, ou plutôt, si le cycliste arrête de pédaler ».
    Compte tenu de la diversité des modèles présents sur le marché, le certificat d’homologation correspondant sera exigé. 

  • Toute l'Ile de France gratuitement le week end, mais...

    Le site de la Ville réserve parfois de bonnes nouvelles !

    Nous savions depuis toujours...(!) que les cartes réservées aux écoliers et étudiants, la carte Imagine'R, donnaient droit à la gratuité sur le réseau francilien les jours fériés et le week end. Mais il semble que cette offre s'étende à tous les porteurs d'un Pass Navigo depuis le 1er septembre. C'est ce qu'on appelle le dézonage, mesure qui a été entérinée par le conseil d'administarion du STIF le 11 juillet. Voici ce qu'on peut lire sur le site de la Mairie de Paris.

     

    Pass Navigo : l'Île-de-France s'offre à vous le week-end

     

    A compter de ce samedi 1er septembre, le pass Navigo sera en zone unique chaque week-end et tous les jours fériés. Aller partout en Île-de-France quel que soit son abonnement, c'est une petite révolution en marche et l'occasion rêvée de profiter de notre région.

     

    Train jouet

    Toutefois, certains déplorent la disparition des cartes Améthiste et Émeraude qui assuraient la gratuité des transports parisiens à certaines catégories d'usagers. Fini le coupon magnétique pour les personnes âgées ou handicapées. On rebat les cartes, avec un test sur Paris d'abord, à partir du 1er décembre, puis progressivement dans toute l'Île-de-France. Le Pass Navigo sera omniprésent. Une façon aussi de simplifier l'offre. Mais adieu la gratuité...

    Les tarifs sont déjà connus et consultables sur le site de la ville. On note toutefois un léger flou sur le tarif applicable aux personnes bénéficiaires de minima sociaux ou de la carte Paris Solidarité. La presse annonce 20 euros par an et Paris.fr la gratuité. Voici ce qu'on peut lire en bref : 

    Le Pass Navigo Émeraude-Améthyste couvre les zones 1 et 2 : il coûtera 20 euros par an pour les bénéficiaires de minima sociaux et 40 euros/an pour les usagers assujettis à un impôt inférieur ou égal à 2028 euros.

    Vous préférez un tableau ? C'est celui du site de la Ville, qui affiche clairement "gratuité".

    Bénéficiaires Navigo  Emeraude Améthyste
    zones 1-2

    Anciens combattants et veuf(ve)s de guerre âgé(e)s de  65 ans et plus

    Gratuité
    Bénéficiaires d’un minimum social et/ou de Paris Solidarité Gratuité
    Usagers justifiant d’un montant d’impôt inférieur ou égal à 2 028 € (2 287 € en cas de renouvellement) 40 €/an

    Le Pass Navigo Améthyste couvre les zones de 1 à 5  : il coûtera 159,89 euros pour les personnes soumises à un impôt inférieur à 992 euros, ainsi qu'aux anciens combattants et veufs-veuves de guerre ; il coûtera 240,64 euros pour les personnes soumises à un impôt inférieur à 2028 euros.

    Bénéficiaires Navigo  Améthyste
    zones 1-5
    Usagers justifiant d’un montant d’impôt inférieur ou égal à 992 € 159,89 €
    Usagers justifiant d’un montant d’impôt inférieur ou égal à 2 028 € (2 287 € en cas de renouvellement) 240,64 €

    Anciens combattants et veuf(ve)s de guerre âgé(e)s de  65 ans et plus

    159,89 €

    Une autre bonne nouvelle : ces 2 nouveaux Pass Navigo permettront de bénéficier de la gratuité ou de tarifs avantageux dans les musées, piscines, parcs et jardins municipaux.

  • On observera une pause dans les travaux à Paris en 2013

    Dans l'article du Parisien, paru le 14 août, sous le titre Pédale douce sur les travaux en 2013, les habitants du 9e auront reconnu la place Saint-Georges malgré les palissades et les travaux voulus par la mairie du 9e lors de la réunion municipale censée choisir dans une liste des chantiers possibles dans l'arrondissement.  

    Réduction des budgets pour raisons d'économie ou réduction de la gêne pour les habitants et les usagers de Paris, les deux arguments vont dans le même sens. On est tenté d'en ajouter un autre : la proximité des élections municipales en 2014. Comme chacun sait, quand on veut être élu - ou réélu - on caresse l'électeur dans le sens du poil ! La dernière année avant lesdites élections est toute tournée vers le mieux vivre de l'électeur. Et les malins le savent. Attention aux demandes tous azimuts !

    Nous avons connu le même phénomène en 2006-2007. Souvenez-vous du Paris bouleversé par les  réaménagements des grands axes comme les boulevards de Clichy et Rochechouart, du Magenta, du boulevard Barbès, et combien d'autres dans les arrondissements où la mairie trouvait des soutiens forts, lors de la première mandature de Bertrand Delanoë. On incriminait alors Denis Baupin, l'adjoint Vert chargé des transports et de l'espace public. On l'accusait de vouloir chasser l'automobile - et l'automobiliste - hors les murs. En ce mois d'août où la circulation est plus calme, on pourrait sans doute croire qu'il a en partie réussi. Cette illusion sera vite démentie à la rentrée. 

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    La seconde mandature socialiste sera marquée par la construction du tramway, dont on prévoit l'arrivée porte de La Chapelle à la fin de l'année. Malgré les difficultés de circulation qu'ils auront engendrées aux abords des portes de Paris, de Vincennes à Saint-Denis, on ne peut pas dire que les travaux aient été ressentis comme un filtre au passage des nombreux, toujours trop nombreux véhicules automobiles qui viennent de la zone suburbaine de la capitale. Certains continuent à évoquer le péage urbain qui a fait des miracles dans la capitale londonienne et dont le maire de Paris ne veut pas entendre parler pour des raisons évidentes de discriminations des habitants des proches couronnes de Paris qui ne trouveraient pas d'alternative à la voiture pour se rendre sur leur lieu de travail. D'autres estiment qu'on carbonise nos poumons à petit feu... notamment les médecins dans les services de pneumologie en période de pics de pollution.

    On risque de traîner ces options pendant un certain temps encore. Sauf si l'un des prochains candidats à la mairie de Paris opte pour l'instauration d'un péage urbain et... qu'il est élu. On saura précisément ce que souhaitent les Parisiens : tenir compte de ceux qui travaillent à Paris sans y résider ou rester entre eux. Rien n'est simple, et même ce raccourci ne tient pas compte de certaines situations complexes. 

    Un article de rue89, sous la plume de Yannick Bourquin, en juin 2010, passait en revue bien des hypothèses pour aider la réflexion sur le sujet. Depuis 2009-2010, on a un peu laissé le péage en plan.

    Nos recherches nous ont conduits aussi vers
    - un article de l'Express en mai 2009, commentant un rapport du Conseil économique et social de la région Ile-de-France qui concluait à la nécessité de faire payer les automobilistes d'ici à 2020, avec plusieurs propositions à la clé;  
    - un article du JDD en septembre 2009 à la suite des propos d'un conseiller de Paris UMP
    - un article du Figaro en février 2010, lors des élections régionales, avec les prises de position de la ministre de l'écologie de l'époque, Chantal Jouanno, se déclarant favorable au péage urbain. 

    images?q=tbn:ANd9GcRCo_AZgvFLSUDTc7SZzd92-SHyaedoRTmoD6uTgUdXNhixyvJpOn en trouverait d'autres... C'est un sujet qui revient régulièrement, crée la polémique et fait vendre du papier. Un marronnier de plus. En attendant, les automobilistes seront à la rentrée dans les bouchons et les Parisiens - comme les autres - baigneront dans la pollution et les gaz d'échappement.

    Nous reviendrons bientôt sur ce sujet nous aussi, car le choix que fait la mairie maintenant n'est pas anodin : elle abandonne les aspects de santé publique d'une part, en ne combattant pas avec plus d'ardeur la pollution, automobile notamment, et d'autre part, tire un trait sur les projets longuement débattus et préparés par les conseils de quartier en matière d'aménagements locaux et de proximité. 

  • Autolib' ou pas Autolib' ? Des négociations sont en cours avec Europcar

    Fin juin, on a cru un moment que la Ville de Paris allait être contrainte de débaptiser sa voiture électrique fétiche. C'est en tout cas ce que disait la presse au vu de la décision de la Cour d'appel de Paris qui donnait raison à la société de location de voitures Europcar. Cette société dénonçait en effet la concurrence déloyale - à ses yeux - et le nom adopté comme enseigne trop proche de ses "autoliberté" en piste depuis 2001. La Ville de Paris disposait alors d"un mois pour trouver un autre nom à ses petits bolides - toutes proportions gardées.

    Comme nous étions attentifs à l'évolution des voitures électriques parisiennes, nous avons laissé passer le temps, les trente jours de sursit alloués, tout en gardant un oeil sur l'information. Rien. Pas de remous, pas de concours pour trouver une accroche alléchante, un sigle exitant la curiosité... Rien. Même le pourvoi en cassation promis par Bertrand Delanoé, qui bien sûr n'accepte pas la décision de la cour d'appel, n'a pas été déposé. Que se passe-t-il donc ? 

    Après quelques recherches il semble que la société Europcar n'ait pas encore notifié à la Ville de Paris, officiellement, la décision de la cour d'appel en sa faveur, ce qui signifie en clair, que le délai n'a pas commencé à courir.

    Contrefaçon et concurrence déloyale, qui étaient les arguments d'Europcar n'ont sans doute pas convainvu tous les juges puisque le jugement de la cour d'appel de Paris était à l'opposé d'un précédent jugement émis, lui, par le tribunal de grande instance en 2011. Benoît Hasse, dans le Parisien du 2 août, nous laissait entendre que des négociations étaient en cours entre l'Hôtel de ville et la société de location. Attendons.

    Les petites voitures continuent donc à être livrées par le groupe Bolloré : elles sont désormais 1740 dans 600 stations à Paris et dans 46 villes limitrophes. 

    Avez-vous vu les 24 heures de Vélib' sur les Champs Elysées le 25 juin dernier grâce à l'album public mis en ligne par la Ville : c'est ici.

  • Les voyages d'été en train : carte postale de la rédaction en vacances

    Nous vivons dans un quartier connu pour ses gares. Plusieurs fois le conseil de quartier Lariboisière en a même fait le sujet de ses réunions. Aussi, nous paraît-il normal d'utiliser le train pour partir en vacances. Aïe ! En été, c'est assez éprouvant... Les chères colonies de vacances voyagent aussi en train, en TGV.

    Les trains à la papa, même désuets et inconfortables, avaient un avantage indéniable. Les wagons étaient divisés en compartiments. Les huit voyageurs d'un même compartiment de seconde pouvaient à l'occasion bénéficier de la bonne odeur de saucisson à l'ail à l'heure du déjeuner. Certes, c'était le risque. Soit ils se faisaient une raison et patientaient, soit ils passaient un quart d'heure dans le couloir, le nez au-dessus de la vitre qu'on pouvait encore baisser. Idem si un nouveau-né trouvait le temps long, ou si des gamins se chamaillaient.

    Lors de la modernisation de ses matériels roulants, la SNCF (comme les autres grands du transport ferroviaire) a opté pour un wagon décloisonné, un open space, pourrait-on dire. De ce fait, tous les voyageurs d'un même wagon peuvent désormais partager les problèmes domestiques de celui qui dialogue à voix haute avec son mobile, ou qui poursuit les négociations qu'il a du interrompre pour ne pas rater son train, justement. Et le pompon, c'est de voyager avec un groupe de colons, des enfants qui rejoignent leur camp de vacances. Il n'est pas nécessaire qu'ils soient très nombreux. Dans mon cas, ils étaient 14 avec deux moniteurs. Des enfants âgés de 12-13 ans, avec un plein d'énergie propre à cet âge, installés dans quatre carrés de sièges face à face, qui sont commodes pour bavarder et partager les mêmes activités. Mais sait-on bavarder gentiment quand on a 12 ans et qu'on quitte Paris pour la grande bleue au bout des rails ? Même cinq heures de voyage n'ont pas eu raison de leur énergie, ni de leur excitation. 

    Ce fut un enfer pendant cinq heures ! Certains ont bien tenté de protester pour la forme... mais les  gamins avaient l'avantage du nombre. Ajoutez à cela quelques voyageurs dont les écouteurs de mauvaise qualité diffusent au-dela du pavillon des oreilles de leurs propriétaires tous les sons, et particulièrement des basses grinçantes et chuintantes, de leur iPod et autres petits lecteurs mp3. Quel bonheur de sortir enfin de cette voiture....

    Nous avions bien mérité le soleil qui nous attendait au pied des Pyrénées !

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    Bonnes vacances à ceux qui y sont déjà et bon courage pour ceux qui sont encore à Paris. On pense à vous.

  • La station de métro Chapelle fermée du 13 juin au 2 septembre

    Sur la Ligne 2 de la RATP, des travaux vont être entrepris pendant l'été pour la rénovation de la verrière de la station Chapelle. Ils vont nécessiter la fermeture de la station et du couloir de correspondance vers la gare de l'Est.

    Dans une note d'information que nous a fait suivre la mairie du 18e, la RATP fait savoir que :

    - elle est garante de la sécurité des voyageurs
    - elle est soucieuse de la pérénité de son patrimoine
    - elle poursuit donc sa campagne de rénovation des verrières
    - elle finance entièrement l'opération.

    paris,chapelle,métro,Ligne2,travaux,verrière,fermeture Plus technique, elle précise que :

    - les anciennes verrières seront déposées
    - les structures seront complètement reprises
    - de nouvelles verrières seront enfin installées
    - les escaliers de la station seront rénovés également pour profiter de la période de travaux.

    Elle conclut que la fermeture de la station est, pour ces raisons, incontournable. Les rames ne s'arrêteront donc pas entre Barbès et Stalingrad, pendant la période des travaux.

    Comme nous sommes toujours exigeants avec la RATP (qui aime bien châtie bien !), nous nous posons deux questions (au moins) :

    - Lors de la rénovation de la station Barbès, qui a duré dix ans environ, pourquoi la station n'a-t-elle pas été fermée pour permettre au chantier de se dérouler dans de meilleures conditions et plus rapidement ?

    Si les verrières de la station Barbès laissent passer l'eau, à la moindre averse, inondant plus ou moins les quais et les escaliers, ne serait-ce pas parce qu'elles n'ont pas été rénovées (voire rempacées)dans des conditions de sécurité pour les voyageurs, et parce qu'on n'a pas voulu fermer la station ? En clair, nous avons toujours les vieilles verrières qui fuient !

    La RATP a la bonté de nous préciser que le chemin à parcourir entre les stations Barbès et Chapelle d'un côté (750 m) et Chapelle et Stalingrad de l'autre (650 m), n'est pas infranchissable. C'est vrai. Elle suggère par là que la fermeture ne va pas révolutionner les habitudes des usagers du quartier. Pourquoi donc était-ce impossible à Barbès au temps des travaux de rénovation? Les stations ne se sont pas rapprochées depuis lors !

    On peut s'attendre à un regain d'affluence pendant ces mois d'été, qui ne sont pas vides dans notre zone. D'autant que le ramadan commencera vers le 20 juillet et que traditionnellement il attire beaucoup de monde à Barbès et aux alentours.

    INFO CHANTIER  01 58 77 17 66

  • Autolib' gagne le quartier

    A l'époque où des emplacements avaient été proposés à la concertation, réunions restreintes avec les conseils de quartier,  les habitants motivés ou leurs associations, il était question d'installer une station Autolib' à l'extrémité nord du faubourg Poissonnière, côté 10e. On avait également suggéré les abords de l'hôpital rue Guy Patin. La zone autour du carrefour Barbès n'avait pas été particulièrement bien dotée au début de la réflexion. On attendait que le phénomène se développe, voir comment les Parisiens ou les touristes allaient s'approprier la formule. Pour l'instant, la station faubourg Poissonnière n'a pas encore été implantée. Ce sont les réseaux de ErDF ou GrDF qui sont en cours de rénovation ou modernisation, côté 9e plutôt. Nous ne savons pas à ce jour si elle se réalisera.

    paris,autolib,chantier,poissonnière,magenta,patin,lariboisièreC'est donc avec surprise que nous avons découvert des travaux en vue d'une station Autolib' juste devant le siège de notre association, face au numéro 11 de la rue Guy Patin, le long de la maternité de l'hôpital. Les nombreux chantiers qui ont fleuri dans notre quartier, les trois arrondissements confondus, ont totalement fait passer inaperçu celui-ci. La présidente d'Action Barbès qui ne connaît que la bicyclette, en l'occurrence les Vélib', va pouvoir sortir les jours de pluie....  N'y voyez aucun favoritisme car elle ne s'en était pas rendu compte. Un comble !L'adjointe chargée de la voirie dans l'arrondissement n'a été prévenue que tout récemment de l'installation de cette station sans connaitre la date de début des travaux.

    Il nous semble qu'une station près de la sortie de l'hôpital Lariboisière aurait peut-être été plus judicieuse, car tous les visiteurs ne sont pas aptes à enfourcher un Vélib'. Proposer les deux possibilités, en plus des taxis, ne semblait pas excessif. On nous a aussi expliqué que la présence de l'établissement du Don du sang présentait quelques contraintes dont il faut tenir compte. En un mot, on manquait de place. Les clients du marché de La Chapelle sont-ils aussi des clients potentiels des Autolib' ? A voir. C'est sans doute la station de métro qui a créé le besoin, la fameuse intermodalité !
    Espérons que les futurs cinéphiles du Louxor soient aussi des clients potentiels !

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  • Vitesse & Pollution

    Suite de "Alors, êtes-vous 30 ou pas 30 ?"

     

    En zone urbaine, la pollution atmosphérique est, avec le bruit, l’un des principaux facteurs de la dégradation de notre environnement. A Paris, cette pollution atmosphérique est en large partie due aux transports (camions, bus, voitures, motos). Le chauffage au gaz y a sa place néanmoins. En quoi consiste cette pollution ? Il est courant de distinguer 5 polluants atmosphériques :

    • Des oxydes de carbone.
    • Des oxydes de soufre.
    • Des oxydes d'azote.
    • Des hydrocarbures légers.
    • Des composés organiques volatils (COV).
    • Des particules (PM10 et PM2.5).
    • Des métaux (plomb, mercure, cadmium...).

    En théorie, la combustion dans un moteur est complète et celui-ci ne rejette que de l’eau, du CO2 et de l’azote. Mais les conditions dans lesquelles les moteurs fonctionnent font que cette combustion complète n’a pas lieu et ainsi le moteur rejette t-il des gaz polluants. La quantité de polluants émis dépendant de la composition du mélange servant de carburant (essence ou diesel par exemple). Des normes ont été fixées pour les constructeurs automobiles afin de limiter cette pollution.

    Réduire la vitesse en ville en généralisant le 30 km/h au lieu des 50 actuellement aurait-il un impact sur l’environnement ?

    D’abord constatons que la vitesse moyenne réelle dans Paris est largement inférieure à 50 km/h.

    De fait, la réduction de la vitesse en ville n’engendre pas automatiquement une réduction des émissions des gaz polluants, ces émissions dépendant de beaucoup de paramètres non directement liés à la vitesse. Par ailleurs, l’expérience zones 30 à Paris montre clairement une meilleure fluidité du trafic avec l’effet pervers d’en augmenter le volume.

    A l’inverse, la généralisation du 30 km/h apporte instantanément une amélioration de la sécurité pour les piétons et une diminution significative du bruit.

    Suite aux actions volontaristes et souvent polémiques entre 2001 et 2008, la mairie de Paris recommence à parler timidement des projets zone 30 après avoir oublié le sujet pendant 3 ans. Il faut dire qu’il semble que la demande devienne forte de la part des riverains et que l’installation de telles zones est très voyante pour un coup relativement bas, ce qui politiquement est tout bénéfice.

    En conclusion, aussi intéressante que puisse être cette généralisation du 30 km/h à Paris, elle est loin de résoudre tous les problèmes et doit s’inscrire dans un champ plus large, un sujet plus difficle, celui de la place de la voiture dans la cité.

    A suivre

    Pour les aspects liés à la santé, on pourra lire le rapport APHEKOM, 3 ans d'étude dans 25 villes européennes