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Prévention & sécurité - Page 60

  • Armoires électriques : enquête en cours

    Inclure l'état des armoires électriques du sous-viaduc, boulevard de la Chapelle, dans le champ de nos préoccupations d'association de quartier est un peu osé... En cherchant bien, nous en avons déjà parlé à l'occasion d'une inspection des pieds d'arbres, ou du stationnement des voitures qui occupent l'espace tous les dimanches et jours fériés. Juste pour dire que ce n'est pas une découverte pour nous, de constater que ces armoires électriques ont subi à plusieurs reprises les effets du vandalisme.

    De quel objet s'agit-il précisément ?

    Comme dans tous les marchés de la Ville de Paris, les marchands qui s'acquittent de leurs droits et sont légalement inscrits auprès du gestionnaire de marché ont la possibilité de se brancher sur le secteur et d'alimenter qui un comptoir frigorifique qui une plaque chauffante et tous, en hiver, leur éclairage électrique. Il existe donc plusieurs armoires électriques de taille respectable (voir photo 1), fermées à clé, et des points de branchement en hauteur, plus nombreux (voir photo 2).

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    L'état des armoires est devenu préoccupant ces derniers mois. En effet, à plusieurs reprises nous les avons découvertes éventrées, parfois les portes hors de leurs gonds, ou même cassées, des détritus entassés à l'intérieur. Or, les signalements que nous avons faits ont eu des échos variés et n'ont pas toujours été efficaces. Jusqu'à ce que nous rencontrions un responsable de la voirie du 18e, lors d'une marche exploratoire fin avril avec le maire du 10e, Rémi Féraud — un exemple de coopération inter-arrondissements si rare et pourtant bénéfique !

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    Outre l'aspect dangereux que présente un tel équipement dans l'espace public, il est clair que nous nous sommes pris au jeu de savoir qui peut bien vandaliser de la sorte ces pauvres armoires. Et d'enquêter et de faire des suppositions, et de nous perdre en conjectures...

    Première hypothèse, la plus souvent avancée, les armoires servent de caches pour les cartouches de cigarettes de contrebande. On pourrait le penser de l'armoire la plus proche de la sortie Guy Patin du métro. Mais celle-ci résisterait plutôt bien. D'autres niches situées dans le pied des feux tricolores font évidemment office de cache à cigarettes, ou d'autre chose... Tout le monde le sait, mais celles-ci sont refermées après utilisation, généralement.

    Deuxième hypothèse : du pur vandalisme ? Des portes brisées, des tags rageurs sur la peinture marron... Pas trop crédible sur le long terme. En effet, en suivant de près le cas de l'armoire située au niveau du centre Barbara, nous nous sommes aperçu que sitôt réparée (nous avons été en contact avec la DVD dès la réparation faite), elle était de nouveau fracturée. Les vandales attendraient, cachés derrière un pilier du viaduc, pour à nouveau perpétrer leur « crimes » ? Peu probable.

    Troisième hypothèse, c'est l'accès au réseau électrique qui est recherché. L'armoire dont il est question dans le paragraphe précédent a été « ouverte », en fait la serrure forcée, très rapidement après la réparation, mais, si l'on peut dire, proprement.

    Qui peut avoir besoin de se brancher sur le secteur en dehors des commerçants du marché, qui y ont un accès libre ? Qui utilise cet espace du sous-viaduc en dehors des jours et horaires de marché ? Une enquête s'impose. Car les réparations à répétition ont un coût naturellement pour la ville, autrement dit, nos deniers collectifs sont mis à contribution. On aimerait que ce soit pour d'autres missions... On aimerait aussi savoir si d'autres armoires plus solides, moins faciles à forcer existent dans le catalogue des équipements municipaux... 

     

  • Opération Prévention-Propreté dans le 10e: édition 2015... sans habitant

    Malgré l'information qui avait été diffusée bien en amont aux  conseils de quartier et aux associations de riverains, seule Action Barbès avait fait le déplacement pour être au lieu de rendez-vous mardi dernier, sur le parvis de l'église Saint-Vincent de Paul, point de départ de la marche exploratoire. Celle-ci était organisée par Coordination Toxicomanie avec les services de la ville concernés. Bon, 9h un jour de semaine, on peut comprendre que les habitants ne soient pas forcément disponibles. Mais en ce qui concerne les mairies, c'est plus difficile à accepter. Le 18e avait tout de même envoyé un chargé de mission. Par contre côté 10e, grande solitude. Personne de la mairie. Heureusement, Isabelle Cavillier, responsable communication de la propreté des 9e et 10e était sur le pied de guerre avec plusieurs agents ainsi que Said Agouni responsable du secteur 18e que nous connaissons bien également. Céline Debaulieu représentait l’association Gaïa. La Direction des espaces verts et de l'environnement (DEVE) n'était pas représentée.

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    9h du matin parvis de l'église Saint Vincent de Paul

    Participaient également à cette balade qui a lieu chaque année, des responsables de la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP), du Caarud Charonne-Beaurepaire (centre d'accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogues), le Smash (Service Municipal d'Actions de Salubrité et d'Hygiène), la société Decaux, la Mission métropolitaine de prévention des conduites à risque (anciennement connue sous le nom de Mission prévention toxicomanies) ainsi dénommée car travaillant désormais avec le département 93. Le siège est d'ailleurs délocalisé à Pantin. 

    A cette heure, le square Cavaillé-Coll est plutôt propre. Habituellement, on peut y retrouver des flacons de méthadone et quelques petites seringues. C'est un lieu de repli. La balade commence rue Bossuet. Rue de Dunkerque, devant la Pointe du Groin, pas de seringues mais beaucoup de mégots dans le caniveau alors même qu'il y a une poubelle devant le restaurant. (voir ci-dessous)

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    De l'autre côté du boulevard de Magenta, rue Saint-Vincent de Paul, on ne trouvera qu'une seringue usagée. Mais la rue n'a pas encore été balayée à cette heure.

    Long entretien ensuite avec un responsable de la société JCDecaux devant la sanisette de la rue Ambroise-Paré. Les photos ci-dessous se passent aisément de commentaires.

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    Local technique attenant, les détritus sont apportés par la vague d'eau de nettoyage

     

    Signalons qu'un agent JCDecaux a mis une bonne heure pour venir à bout du nettoyage de la sanisette. Certains se piquent encore avec des seringues usagées (5 en un an), malgré les gants de protection et l'obligation d'utiliser une pince pour ramasser. Un travail très ingrat. Heureusement, les employés peuvent changer de secteur au bout d'un certain temps.

    A savoir : le taux de retour des seringues est ici le plus faible de Paris avec environ 5% de retour dans les poubelles des distributeurs de seringues prévus à cet effet. Mais ne pas faire dire à ce chiffre ce qu'il ne dit pas : 95% des seringues usagées ne se retrouvent pas dans l'espace public parisien car beaucoup de gens viennent de banlieue quelques fois lointaine pour prendre des kits d'injection.

    JCDecaux souhaite qu'on fournisse un sachet plastique dans le kit d'injection afin que tout le matériel usagé soit regroupé avant d'être jeté. A étudier avec l'association Safe  chargée de l'approvisionnement des distributeurs.

    Rue de Maubeuge, c'est plutôt clean. Rien à signaler boulevard de Magenta en remontant vers le Louxor et pas davantage rue Guy-Patin. Il est encore tôt. La marche se termine par l'espace sous-viaduc. Pas de seringues, mais on connait bien les autres problèmes. Armoire électrique cassée (avec une seringue à l'intérieur), pieds d'arbres jonchés de détritus, mobilier urbain dans un état déplorable, mauvaises odeurs. Nos lecteurs connaissent tout cela!

     

  • Femmes dans l'espace public : projet culturel à la Goutte dOr

    C'est avec l'artiste Katjastroph que ce projet de plusieurs mois a été lancé à partir du 20 mai au café social de la Goutte d'Or. Intitulé "FAÇADES", il s'agira d'intervenir sur des façades d'immeubles du quartier avec les habitants et les associations. Le thème choisi est "les femmes dans l'espace public". Un projet participatif puisqu’il est ouvert à toutes et tous.

    Du 20 au 30 mai, on pourra découvrir une première exposition de l'artiste dont on peut lire: « Un univers énigmatique qui s'inspire à la fois de cultes et croyances populaires et d'images vues et entendues dans la rue, à la radio, dans son quotidien. »

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    Le vernissage  a eu lieu le jeudi 21 mai de 17h30 à 21h au 1, rue Dejean.

    Si vous avez raté ce rendez-vous, pas de panique, on pourra voir son travail à l'occasion des Portes d'Or et de la fête de la Goutte d'or du 12 au 14 juin à l'angle des rues Myrha et Léon (Friche de la Table ouverte).

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    Pour les amateurs qui souhaitent participer activement : 1ère session d'ateliers les 13 et 14 juin à La Friche et finira le samedi 20 juin .

    Enfin, cette installation artistique sera visible du 3 au 11 octobre de jour comme de nuit du métro Château-Rouge à l’angle des rues Dejean et des Poissonniers, avec une inauguration le 3 octobre lors de la Nuit Blanche 2015.

    Pour en savoir plus et s'inscrire : gfr.infos@gmail.com

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  • Salle de conso : ce sera à Lariboisière

    Un article publié hier lundi par le quotidien Le Monde annonce que la salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) sera finalement implantée au sein de l'hôpital Lariboisière et non au 39 boulevard de La Chapelle comme initialement prévu. Cette décision prise certainement conjointement par la mairie de Paris et l'AP-HP ne manque pas de poser des questions.

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    La SCMR va t-elle s'installer rue de Maubeuge ? Ici le mur de l'hôpital Lariboisière

     

    La première est la plus simple et aussi celle à laquelle il est difficile de répondre : est-ce une bonne idée d'implanter une telle structure dans un hôpital ? L'association GAIA qui devrait théoriquement gérer la SCMR nous a répété à plusieurs reprises que si la proximité de Lariboisière était une bonne chose, l'idée de le faire à l'hôpital n'était pas forcément très bonne. La direction de l'hôpital nous a aussi dit plusieurs fois qu'elle ne souhaitait pas l'installation de la SCMR dans ses murs. La question existe et le maire du 10e le reconnait lui-même en disant « Ce sera une entrée séparée qui mènera à une enclave au sein de l’hôpital ». On a ici l'impression que l'on cherche à ménager la chèvre et le chou. On prend une décision qui ne va pas manquer de satisfaire les opposants au projet en prenant le risque de créer les conditions pour que celui-ci ne fonctionne pas puisqu'il sera sans doute difficile de faire entrer les toxicomanes dans une structure si étroitement liée à l'hôpital. D'un projet qui initialement se voulait au plus près des problèmes, c'est à dire au plus près des toxicomanes, on fait un projet qui s'éloigne très sensiblement de son but.

    La deuxième question est celle de savoir ce que gagnent les habitants du quartier avec cette décision. Au mieux, le projet se fait et fonctionne au sein de l'hôpital. Dans ce cas, ils ne gagnent rien, que la SCMR soit là ou ailleurs, pas d'importance. Au pire, le fait d'implanter la SCMR au sein de l'hôpital crée de telles conditions que les toxicomanes n'y viendront pas. Ainsi l'espoir de voir disparaitre des seringues usagées sur la voie publique disparait.

    La troisième question est d'ordre politique. On nous a expliqué avec force arguments que le 39 boulevard de La Chapelle était l'endroit le mieux adapté pour l'implantation de la SCMR. Aujourd'hui, le lieu a tous les défauts, y compris sa proximité avec le camp des migrants. Quand on sait que la salle ne pourra pas ouvrir au mieux avant l'automne 2015 mais plus sûrement début 2016, cela signifie t-il qu'à cette date la question du camp des migrants ne sera pas résolue ? On ne veut pas le croire. Et quid de la pérennité de cette structure. On le sait, l'hôpital Lariboisière va se lancer très prochainement dans une très grande opération de restructuration. Est-ce que l'implantation de la SCMR serait temporaire ? Enfin, quelle a été l'influence de la SNCF dans cette décision. On sait les projets de réorganisation de la gare du Nord, on sait la réticence des personnels à propos du projet.

    En attendant, le minimum que l'on puisse demander à la mairie de Paris en la personne de Bernard Jomier, adjoint de la maire de Paris pour les questions de Santé et à la mairie du 10e en la personne de Rémi Féraud, maire de l'arrondissement, c'est un peu plus d'informations sur l'emplacement retenu, c'est lever le flou, pour ne pas dire l'ambiguïté, qui désormais semble entourer le projet. Nous pensons aussi qu'il est temps que le comité de suivi qui nous a été promis se mette en place.

    Enfin, il est toujours intéressant de se référer aux anciennes déclarations de la mairie du 10e, comme celles publiées sur notre blog le 23 juillet .... 2013, une éternité !

    Un chose apparait comme évidente considérant cette décision. Le bruit fait par les opposants et leur volonté de faire que le projet se rattache à une action médicale de lutte contre la toxicomanie, dénaturant ainsi ce qui devrait rester dans le cadre de la lutte contre les risques liés à cette même toxicomanie, le fait de considérer la toxicomanie comme une question médicale en priorité et pas comme une question sociale, tout cela a fait prendre aux autorités une décision bâtarde dont le risque est de créer des conditions défavorables au succès du projet.

     

  • Trop d'autocars dans le quartier

    Nous souhaitons depuis toujours ré-équilibrer le partage de l'espace public entre les usagers à moteurs et les usagers sans moteur, soit les piétons et les cyclistes. La tâche est ardue. 

    Alors que nous partagions une photo accolée à un tweet avec les centaines de nos "followers", photo qui montrait une file d'autocars stationnés de façon tout à fait illicite le long d'un trottoir, l'adjoint à la maire de Paris chargé de la voirie nous a conseillé par le même réseau social de faire un signalement au directeur de cabinet du préfet de police. Qu'à cela ne tienne, nous faisons désormais des signalements auxdites personnes chaque fois que nous croisons des autocars occupant des espaces réservés aux taxis, ou aux transports de fonds, ou aux livraisons, ou simplement garés sur les ponts du réseau ferroviaire des nos deux gares, sur le parvis de la gare de l'Est, où souvent les autocars stationnent en double voire en triple file... etc... Les occasions ne manquent pas. 

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    La Maire de Paris a annoncé qu'elle ferait en sorte de limiter l'accès à Paris aux véhicules les plus polluants, mais sera-t-il suffisant d'interdire les camions de plus de 15 ans pour mieux respirer ? Le challenge est de deux types : limiter la pollution et donc améliorer les conditions de vie des toutes les personnes sensibles (enfants, personnes âgées, et personnes malades des voies respiratoires) et restituer une partie de l'espace public aux circulations douces, aux cyclistes et aux piétons. 

    Nous y travaillons avec nos modestes moyens, pour sensibiliser les élus et la Préfecture de police au fait que les autocars sont trop nombreux pour le nombre de places de stationnement existant dans nos quartiers, alors que Montmartre, de jour comme de nuit, attire un flux touristique conséquent. Rien de vous empêche de nous faire parvenir vos clichés les plus convaincants (avec jour, heure et localisation précise). 

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