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Prévention & sécurité - Page 56

  • Harcèlement de rue : vu à la rentrée

    Harcèlement de rue, un thème que nous avons déjà évoqué et que nous avons soulevé à chaque réunion de coordination de la zone de sécurité prioritaire (ZSP) dans le 18e. Notre première interlocutrice fut la toute nouvelle ministre du travail, alors élue du 18e, Myriam El Khomri. Colombe Brossel qui a pris sa succession au poste d'ajointe à la prévention et à la sécurité auprès d'Anne Hidalgo a cette même oreille attentive.

    Voici deux images glanées récemment rue Myrha et envoyées par une adhérente. Un peu d'humour, sans commentaire. 

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    Sur ces affiches, nous avons remarqué le hashtag #LâcheMoiLaVille lancé par les initiateurs de cette campagne de collage contre le harcèlement de rue : Stop Harcèlement de Rue qui a également une page sur Facebook et un compte sur Twitter @stophdr. Une initiative à suivre...

     

  • Boulevard de la Chapelle : Piste cyclable à revoir

    Nous regrettons l'état de détérioration de la piste cyclable le long du mur de Lariboisière au nord et en face côté 18e sur le boulevard de La Chapelle. Certes côté 10e, le trottoir a été macadamisé tout récemment, juste avant les vacances d'été, mais le stationnement anarchique des camions les jours de marché détériore le séparateur en granit de la piste cyclable, jetant à tout va les morceaux de granit. Ils ne vont pas bien loin, vu leur poids respectable... on les retrouve au pied du distributeur de seringues notamment, comme le montre la photo ci-dessous. 

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        Morceaux manquants au niveau du 45, bd de la Chapelle       

    Le 18e n'est pas mieux loti, les photos ci dessous parlent d'elles mêmes.

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    Depuis de longs mois nous répétons à qui veut bien nous entendre que le marché de Barbès, ou de La Chapelle, a besoin d'une refondation, d'une réorganisation pour retrouver des caractéristiques normales, en résumé celles de tous les marchés découverts de la capitale. L'adjointe au maire du 18e chargée du commerce est de notre avis. Elle s'est intéressée à la question de très près et nous a transmis l'état de la négociation de la nouvelle convention qui liera le gestionnaire à la Ville, dès l'année prochaine. Il semble que les marges de manœuvre soient très restreintes. On n'a pas les moyens de changer grand-chose. Pas possible de réduire le nombre de stands (ou pas la volonté ?), alors que les camions ne peuvent pas se garer à proximité sans que l'espace public soit saturé. Pas possible de mettre au pas tous les trafics qui existent sur place. Pas moyen d'empêcher les ventes à la sauvette au cœur même de l'allée centrale. Pas possible d'endiguer les marchés de la misère qui de nouveau se regroupent à la sortie Guy Patin et autour de la station de métro.... etc.. etc...
     
     
    Nous posons alors la question suivante : comment assurer une continuité du renouveau des boulevards du nord et nord-est parisiens, si dès maintenant la Ville s'avoue vaincue et impuissante à redonner une image digne à un des marchés découverts emblématiques de Paris? Ajoutons que nous avons signalé ces détériorations, sans réponse à ce jour.
     
    Adoptera-t-elle la même position quand il s'agira d'améliorer les conditions d'installation et de fonctionnement du marché de Belleville par exemple ?
  • Bars du quartier Clignancourt Ramey : suite

    L'article L'été aura-t-il eu raison de la charte "Silence, on Fête" ? publié le 25 août dernier a provoqué une vive réaction de la mairie du 18ème qui nous demande de publier un droit de réponse. Nous accédons bien volontiers à cette demande et voici donc le texte adressé à Action Barbès par cette même mairie.

     

    Mesdames, Messieurs,

    J’ai bien noté votre article paru sur votre site qui a retenu toute mon attention et sur lequel je souhaite apporter les observations et éclaircissements suivants que je vous remercie de bien vouloir publier.

    Liminairement, contrairement à ce qui est indiqué dans votre article, l’association Action Barbès, qui n’est pas signataire de la Charte Silence on fête mais s’est investie dans son élaboration et son suivi, n’a jamais interpellé la Mairie d’arrondissement ni moi-même sur l’application de la Charte postérieurement aux trois Commissions de concertation qui se sont tenues les 4 mai, 3 juin et 8 juillet 2015.

    En effet, les courriels dont fait référence votre article sont ceux qui m’ont été adressé par M. X (*) qui a expressément rappelé dans chacun d’entre eux qu’il s’exprimait à titre personnel en tant qu’habitant du quartier et en aucun cas au nom de votre association.

    En ce qui concerne la non application de la Charte dont vous faites état dans votre article, je vous rappelle que lors des deux dernières commissions de concertations qui se sont tenues les 3 juin et 8 juillet 2015, les riverains présents ont relevé la bonne application de la charte et une nette amélioration de la situation, à l’exception de quelques débordements après la fermeture des terrasses qui concernaient notamment un établissement de chuteur.

    Sur ce point, je vous rappelle que j’ai écrit et rencontré, en présence d’un des médiateurs des Pierrots de la nuit, l’établissement concerné pour lui rappeler les termes de la Charte. A la suite de cette rencontre, un chuteur a bien été embauché.

    Sur le non respect des autorisations de terrasse évoquées dans votre article, la Mairie d’arrondissement n’a pas eu de signalement sur ce point. J’interpelle ce jour les commerçants signataires de la Charte sur le respect des délimitations de leurs terrasses.

    Enfin, en ce qui concerne le non respect des horaires de fermeture des devantures et des terrasses, un premier bilan doit être fait de cette période estivale.

    Dans votre article vous indiquez que j’aurai « expliqué » le non respect de la Charte durant cet été par la canicule. Cette information est inexacte. Par courriel en date du 8 juillet, en réponse au courriel de M. X (*) en date du 7 juillet, adressé en son nom et non de celui votre association, j’ai fait référence au récent épisode caniculaire à Paris -  du 29 au 5 juillet 2015 – et dont je rappelai le caractère exceptionnel.

    Comme indiqué dans ma réponse à M.X (*), la question des épisodes caniculaires devra en effet faire l’objet d’un échange dans le cadre d’une prochaine Commission de concertation.

    Je vous confirme donc que cette Charte est toujours en vigueur et qu’en l’espace de six mois elle a notamment permis :

    - l’instauration d’une instance de dialogue entre les établissements signataires, les associations, dont la votre, et les riverains qui le souhaitent  ;

    - l’arrivée dans le quartier des Pierrots de la nuit, dont l’action permet de vérifier la bonne application de la Charte mais surtout de sensibiliser la clientèle des établissements ;

    - la création d’une nouvelle association, l’Union des commerçants et des riverains ;

    - la présence de chuteurs dans les établissements les vendredis et samedis ;

    - une campagne de communication à destination des clients, pour les sensibiliser sur les nuisances sonores ;

    - des premiers échanges sur une animation de quartier de qualité, intégrant les riverains, dans le respect de l’esprit de la Charte.

    Je partage votre avis sur l’utilité de cette Charte et la nécessité de poursuivre le dialogue qu’elle permet, en tirant toutes les conclusions de cette première période estivale. 
    Pour ce faire, une nouvelle commission de concertation sera très prochainement organisée à laquelle votre association, ainsi que M. X (*) en tant que riverain, sont naturellement les bienvenus.

    Je reste à votre disposition et vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de mes salutations distinguées.

    Mario Gonzalez

     

    (*) ici apparait dans le texte envoyé par la mairie du 18e le nom d'un adhérent, membre du Conseil d'administration d'Action Barbès que nous n'avons pas voulu publier sur ce blog.

    Rappelons que Mario Gonzales est adjoint au maire du 18e chargé entre autres de la médiation.

     

    Au fond, que reproche la mairie du 18e à Action Barbès ? D'avoir confondu les genres, de reprendre une information donnée à un riverain alors qu'elle savait parfaitement que ce même riverain est un membre actif de notre association. Admettons, quand bien même le procédé est discutable.

    Pour le reste, la mairie du 18e ne conteste pas les informations données par notre article du 25 août. Oui certains bars n'ont pas respecté les horaires de fermeture mentionnées dans la charte, oui certaines terrasses ont débordé, personne ne semble pouvoir raisonnablement dire le contraire.

    La charte est nécessaire. Il faut qu'elle soit respectée pour être efficace. C'est ce respect que nous demandons à la mairie du 18e de faire appliquer. Nous en reparlerons lors de la prochaine réunion sur le sujet qui doit se tenir le 9 septembre et à laquelle Action Barbès participera.

     

  • Bars du quartier Clignancourt-Ramey : le point

    L'été aura-t-il eu raison de la charte "Silence, On Fête" ?

    Suite aux difficultés rencontrées au niveau des bars du quartier Clignancourt/Ramey, une médiation conduite par la mairie du 18e arrondissement a abouti à l'élaboration d' une charte de la vie nocturne, dénommée  "Silence, On Fête" , signée le 10 mars 2015 par la mairie et la majorité des bars du quartier. (voir notre article)

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    En signant cette charte, les exploitants des bars s'engageaient à mettre en œuvre plusieurs actions permettant de concilier leur activité avec la tranquillité du voisinage, en renforcement des obligations réglementaires. En particulier, sur les 2 actions suivantes, probablement les plus intéressantes pour permettre une bonne cohabitation :

    - Assurer la fermeture effective des terrasses à minuit, y compris en période estivale.
    - Fermer les devantures tous les soirs à 22h30 au plus tard, y compris en période estivale.

    Les 2 réunions du comité de suivi prévu dans la charte, tenues les 4 mai et 3 juin 2015, ont permis de de constater que les exploitants signataires respectaient dans l'ensemble leurs engagements à ces dates, malgré quelques manquements identifiés. Il est à noter que, suite à la demande d'un des établissements de modifier dès juin 2015 les horaires de fermeture de terrasse prévues dans la charte, la mairie du 18e, en accord avec les associations présentes, a précisé qu'il était prématuré d'envisager des aménagements de la charte et qu'un retour d'expérience d'environ un an semblait indispensable. (voir nos articles du 8 mai et du  24 juin derniers).

    Le pari est-il gagné ? Rien n'est moins sûr...

    En effet, on constate que, tous les soirs depuis juin 2015 et l'arrivée de l'été, quasiment plus aucun établissement signataire de la charte ne met en œuvre les engagements de fermeture de la terrasse à minuit et de fermeture des devantures à 22h30 (les terrasses et les devantures restent généralement ouvertes jusqu'à 2h - heure de fermeture des établissements). Pour certains établissements, cette situation s'accompagne également parfois d'extension relativement importante des limites des terrasses autorisées.

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    © Sipa Press

    Interrogé sur cette situation, Mario Gonzalez, élu du 18e en charge de la médiation, a étrangement expliqué qu'elle était due à la canicule (qui concerne pourtant une période limitée depuis juin 2015) et a assuré que la charte continuait à s'appliquer. Toutefois, la mairie devait faire un point plus précis sur la situation en juillet 2015 mais il n'a pas été donné de retour sur cette action.

    Il serait effectivement dommage que cette charte de la vie nocturne prenne déjà fin, moins de 4 mois après sa signature, car elle semble être une démarche intéressante pour  permettant de concilier l'activité nocturne des établissements du quartier avec la tranquillité des riverains.

    Une problématique qui est loin d'être réservée au quartier Clignancourt-Ramey, ni même à la capitale. Pas simple !

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  • Piste cyclable : un peu de bitume supplémentaire au carrefour Barbès

    Chacun des angles du carrefour est différent en ce qui concerne les équipements de voirie relatifs aux cyclistes. Devant le Louxor, la piste passe derrière l'abri-bus, puis descend en pente vers la chaussée, juste là où les piétons s'entassent pour traverser. Conflit fréquent, en particulier les jours de marché. Les cyclistes continuent leur chemin vers le Nord dans la voie de bus, derrière le kiosque à journaux. On leur évite de slalomer parmi les piétons, trop nombreux devant la nouvelle brasserie. Puis ils reprennent la piste un peu plus loin, entre les deux rangées d'arbres. Dire que la piste est totalement libre vers le 12 ou 14 du boulevard Barbès est exagéré, mais c'est mieux qu'au tout début. 
     
    De l'autre côté, la piste quitte le trottoir à peu près au même niveau, avant de traverser la rue Belhomme, devant le Quick, et le cycliste poursuit là aussi dans la voie de bus. Instant assez délicat quand le bus de la ligne 85 entame son virage sur la droite pour remonter le boulevard de Rochechouart. Chacun doit se méfier de l'autre, mais il n'y a pas d'autre solution. Passé le viaduc, le danger vient des piétons et il hésite à monter sur le trottoir. L'angle est très fréquenté (sortie du métro vers le 9e, arrêt de bus un peu plus haut sur le boulevard, distributeurs de billet...) et jusque là il était bien difficile pour les piétons de réaliser qu'ils stationnaient ou cheminaient sur une piste cyclable. Tout était en jolies dalles de granit depuis 2007, date de la rénovation du boulevard de Magenta !

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    Jusque là le trottoir devant la banque LCL
    à l'angle des boulevards de Rochechouart et Magenta (Paris 9e)
     
    Nous venons de constater — et vous pouvez le voir sur les deux photos ci-dessous — les services de voirie ont modifié l'aspect de la piste : elle est désormais bitumée et délimitée de chaque côté par une bande blanche qui l'a fait ressortir sur le fond de granit. De même, le passage piétons est prolongé, la partie qui coupe la piste est traversée de bandes blanches. Ceci afin que le cycliste en pleine descente prenne conscience que sur un trottoir il peut aussi rencontrer des piétons...  

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