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  • Notre proposition pour le Budget participatif 2021 : "De jolies bordures pour les pieds d’arbre végétalisés"

    Il ne reste plus que deux jours avant la fin du délai pour le dépôt des propositions pour le Budget participatif 2021 (fin des dépôts le 28 février à 20 h). À la fin de cette première phase, se fera la sélection des projets retenus pour être proposés aux suffrages des Parisiennes et des Parisiens.

    Notre association est maintenant habituée à proposer des projets, dont plusieurs ont été retenus et élus par les habitants ces dernières années (éclairage du viaduc du métro, en 2015 ; une rue-jardin Richomme en 2017). Notre dernière proposition, la mise en lumière de l'église St Bernard de la Chapelle, couplée à la proposition de rénovation de la flèche de l'église, a remporté le suffrage des habitants du 18e arrondissement lors de la dernière édition du Budget participatif en 2019. Cette année, c'est pour le budget "tout Paris" que nous faisons un proposition. 

    Les propositions pour "tout Paris" doivent répondre cette année à la thématique "Le Paris de demain". Notre projet intitulé "De jolies bordures pour les pieds d’arbre végétalisés" s'inscrit dans cette thématique. Nous proposons donc la création de bordures protectrices et décoratives pour les pieds d’arbre végétalisés.

    La ville de demain s’annonce plus verte et plus investie par ses habitants. Dans cette perspective, le permis de végétaliser octroyé par la ville permet d’emblée à des habitants de végétaliser des pieds d’arbre notamment. Ce mouvement de réappropriation de l’espace public répond à deux aspirations fortes des habitants pour la ville du futur : une ville plus verte et plus belle encore.

    Cependant, ce mouvement amorcé depuis quelques années, et qui prend de l’ampleur, produit des résultats très inégaux en termes de protection des plantations, de sécurité et d’esthétique. Si la végétalisation des pieds d’arbre est bien accueillie par les habitants, en revanche certains aménagements de bordure posent problème d’un point de vue esthétique et surtout de sécurité. S'ajoute un problème non négligeable, celui de la visibilité des installation par les personnes mal-voyantes. 

    Nous proposons donc que pour chaque pied d’arbre bénéficiant d’un permis de végétaliser la Ville y installe systématiquement des bordures de protection, solides et esthétiques. Cela permettrait donc d’assurer une protection durable des végétaux tout en respectant l’esthétique des rues parisiennes.

    Il pourrait être imaginé deux modèles (circulaire et rectangulaire) pouvant s’adapter aux différentes formes et dimensions de pied d’arbre. Leur esthétique devrait s’inscrire dans le "style parisien", être assorti au mobilier urbain existant. C’est-à-dire qu’il puisse s’intégrer harmonieusement aussi bien dans des quartiers à caractère historique que dans les nouveaux quartiers de la Capitale. Ce dispositif devra également répondre impérativement à des critères de visibilité pour faciliter les déplacements des personnes mal-voyantes.

    Les Parisiennes et les Parisiens aspirent à plus de végétal dans la ville de demain, mais également à une ville plus belle et plus accessible, notre proposition s’inscrit donc dans ce mouvement pour répondre utilement aux problématiques afférentes.

    Si d'emblée vous voulez soutenir notre idée, n'hésitez pas à "liker" notre projet sur le site du Budget participatif, vous pouvez même vous associer au projet.

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  • Documentaire : "Petites phrases, grandes conséquences", retour sur "le bruit et l'odeur"

    La chaine de télévision LCP a diffusé récemment deux documentaires réalisés par Tomas Raguet : Petites phrases, grandes conséquences. Le réalisateur revient à travers ces deux volets sur quatre phrases politiques emblématiques prononcées par quatre présidents de la République : Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron. De nombreux témoignages viennent étoffer ces deux films.

    C'est la première partie qui nous intéresse particulièrement ici. En effet, Thomas Raguet, le réalisateur, a retenu "le bruit et l'odeur" concernant le président Chirac. Petite phrase, mais phrase choc prononcée lors d'un meeting à Orléans le, 19 juin 1991. On l'oublie souvent, mais cette sentence prétend alors décrire une situation vue à la Goutte d'Or.

    "Comment voulez-vous que le travailleur français qui habite à la Goutte d'or où je me promenais avec Alain Juppé la semaine dernière, il y a trois ou quatre jours, qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15 000 francs, et qui voit sur le palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50 000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler ! Si vous ajoutez à cela le bruit et l'odeur !"

    Pour revenir sur cette phrase, plusieurs personnes témoignent, mais c'est principalement à travers le vécu et le parcours de Mams Yaffa que le documentaire aborde le sujet. Le réalisateur a judicieusement mis en balance le discours tenu par Jacques Chirac - un discours défendu par Michèle Alliot-Marie dans le documentaire -, face au témoignage de Mams Yaffa, qui en 1991 était un enfant "issu de l'immigration" vivant à la Goutte d'Or, et qui, aujourd'hui, trente ans plus tard, est devenu un élu du conseil d'arrondissement du 18e (il est adjoint au Maire du 18e chargé des sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques). Il y a comme un petit air de revanche républicaine à travers cette mise en miroir.

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    Mams Yaffa

    Vous pouvez regarder ces deux documentaires de 52 minutes sur la chaine  Youtube de LCP , ou directement ici :

     

    Petites phrases, grandes conséquences. 1ère partie : La droite en dérapage contrôlé

     

    Petites phrases, grandes conséquences. 2nd partie : La gauche contre le peuple

  • Culture confinée : Musique avec Beethoven

    La musique apaise les esprits. Nous en avons besoin, qu'en pensez-vous ?

    "Je ne peux décemment pas dire aux gens : je suis sourd. Si encore j’exerçais un autre métier, passe encore. Mais dans mon cas c’est une situation terrible. … Je t’en prie, Ne parle à personne. C’est un secret que je te confie." C’est ainsi que Beethoven supplie son ami Franz Gerhard Wegeler de rester discret sur la disgrâce qui le frappe douloureusement. Ils ont entretenu une correspondance très fournie, qui est très riche en confidences et en anecdotes. Une mine d'informations pour les historiens.

    À l’occasion du 250e anniversaire de la naissance de Ludwig van Beethoven (1770-1827), Arte a proposé récemment, — en fait en 2020 mais le temps ne s'est-il pas un peu arrêté ? — un documentaire sur la vie du grand musicien allemand, son ascension dans la société bourgeoise de l’époque, ses succès qui bientôt lui assureront une position plus confortable. "Je vais bien. Mon art me vaut des amis et de la considération, et cette fois je gagnerai même assez d'argent", écrit-il à son frère lorsque il entreprend une grande tournée européenne comme virtuose itinérant. Il a vingt cinq ans.

    Malheureusement, Arte ne laisse pas éternellement ces documentaires en ligne et ce beau témoignage de la vie de Ludwig van Beethoven ponctué d'extraits de sa correspondance et de ses compositions, cet accès direct à son quotidien, l’évocation de son tempérament, de son énergie, ce voile découvert sur ses doutes : La faiblesse de mon ouïe… n’est plus accessible. Ceux qui l’ont vu comprendront notre déception à ne pas pouvoir le partager avec nos sympathisants et lecteurs du blog. À défaut, nous vous proposons d’écouter Daniel Barenboim qui interprète la Sonate N° 1 de façon magistrale. Vous verrez, après cela, tout va mieux !

     

    Sonate N° 1, Daniel Barenboim 

     

    Symphonie N° 6, dite la Pastorale

    Pour passer plus de temps avec Beethoven sur France Musique, c'est ici. Avec notamment Daniel Barenboim, interprète magnifique et Élisabeth Brisson, historienne et lien incontournable vers le musicien...

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  • Promenade urbaine : les "toilettes en bois" vont être enlevées

    Le 19 février dernier, en compagnie d'autres associations et collectifs d'habitants, nous avons parcouru la Promenade urbaine avec les adjoints à la propreté du 10e et du 18e arrondissement, Léa Vasa et Fred Badina-Serpette, ainsi qu'un représentant de la direction de la propreté de la Ville.

    Un grand nombre de sujets ont été discutés, retenons deux points importants abordés lors de cette marche.

    D'abord côté marché Lariboisière (aka "marché de Barbès"), si le nettoiement de l'après marché par la "fonctionnelle" ne pose aucune question, il est toujours parfaitement réalisé, se pose la question du nettoiement du "marché de la misère" qui se tient en parallèle du marché alimentaire. Aujourd'hui, si tout va bien, c'est le lendemain matin que le terre-plein-central du boulevard et les rues adjacentes où le marché de la biffe s'installe (en ce moment la rue Guy Patin) sont nettoyés cette fois par les agents de la propreté des 10e et/ou 18e arrondissements. Nous avons plaidé pour un nettoiement systématique les soirs de jours de marché (mercredi et samedi) de l'espace de marché, mais également des rues qui voient parfois se former le marché informelle (rues Guy Patin, pont de Jessaint...). Espérons avoir été entendus.

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    Boulevard de la Chapelle, après le "marché de la misère"

    Autres sujet d'importance sur la Promenade urbaine : la présence des "toilettes en bois" dont l'expérimentation ici est un échec patent. Léa Vasa et Fred Badina-Serpette nous ont annoncé que ces édicules de bois allaient bientôt être retirés du boulevard.
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    En attendant de trouver des solutions pérennes, des urinoirs de type "goutte" (ces urinoirs gris qu'on trouve le long du canal Saint-Martin) vont être déployés tout au long de la promenade urbaine. Avec d'autres habitants nous avons insisté pour que ces urinoirs soient nettoyés quotidiennement, sept jours sur sept. Nous avons demandé également qu'une signalétique adaptée puisse indiquer les emplacements des toilettes le long du boulevard, cela ne règlera pas tout, mais en matière de propreté, nous savons que les réponses sont toujours multiples et qu'il faut agir de concert sur plusieurs fronts : prévention et nettoiement.

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    Autre lieu et autre dispositif qu'on aimerait voir partir et remplacé par une solution plus acceptable : "l'uritrottoir" au pied de l'église Saint-Vincent de Paul dans le 10e

     

     

  • Un angle de rues dans la Goutte d'Or...

    Un angle de rues qui a bien changé. D’une décennie à l’autre. Où était-ce ? (On vous aide beaucoup sur ce petit jeu, l'article est truffé d'indices)

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    M. Chat était passé par là !! En 2012-2013… On en parlait dans le blog pour la première fois en 2010, puis d’autres fois, quand le matou venait nous narguer sur les souches de cheminée des immeubles du quartier ou même dans la station de métro Barbès. "Dans la Goutte d'Or, il s'étendait au soleil sur fond de ciel bleu, sur le pignon d'un petit immeuble aujourd'hui démoli et remplacé"   (Extrait de notre article du 5 janvier 2013). 

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    M. Chat a fêté ses vingt ans 2018, avec son créateur Thoma Vuille, artiste de rue, mondialement connu et dont on peut voir les oeuvres sur les murs, les toits, et aussi dans les galeries, comme en témoigne ce site marchand artsper.com. Et il existe toujours une fresque de M. Chat au coeur de la goutte d'Or, une "Marianne" visible rue Erckmann-Chatrian, à l'angle de la rue Richomme.

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    Le voici le petit immeuble, aujourd’hui disparu, ici c'était en mai 2008 : un café occupait le rez-de-chaussée d’une maison modeste d’un seul étage. 

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    Aujourd’hui on y célèbre les musiques du monde et de nouveau, après la fin des mesures sanitaires actuelles, on pourra y boire un verre ou s’y restaurer. 

    On ne vous donne pas la réponse, vous l'avez forcément trouvée !

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  • Ça chauffe rue Rochechouart !

    Entre la photo en N&B prise en 1919, le 12 avril, et la saisie d’écran de Google Streetview de juillet 2020, il y a un point commun.

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    L’horloger est toujours un horloger ! Mais que faisait tout ce monde devant la vitrine de l’horlogerie Femina ? 

    La foule devant l'immeuble pendant une perquisition de la police au domicile de Landru 76 rue Rochechouart.jpg

    En effet, il y avait un monde fou dans la rue ce jour-là, ce matin-là, devrait-on dire, car selon toutes vraisemblances, la foule a eu vent de l’arrestation du tueur en série Henri Désiré Landru à son dernier domicile, au 76 de la rue de Rochechouart dans le 9e arrondissement. Les arrestations avaient lieu à six heures du matin. Rien n’a vraiment changé à vrai dire, quand la police a localisé le lieu de résidence, voire la planque, d’un malfaiteur à qui elle souhaite "passer les bracelets" ! 

    C’est un des premiers tueurs en série de l’histoire de la criminalité en France, connu notamment pour avoir fait disparaitre les corps de ses victimes à l'aide d'une cuisinière à bois (ce n'était pas rue de Rochechouart). Onze victimes à son actif, des centaines d’articles dans la presse pour suivre l'affaire, deux films, Landru (1963) de CLaude Chabrol avec Charles Denner, et Désiré Landru (2005) de Pierre Boutron avec Patrick Tilmsit.

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    Par ailleurs, les écrits sont fournis et nombreux sur la vie et les crimes de cet homme, qui a fini guillotiné en février 1922 à l’entrée de la prison de Versailles, au terme d’une instruction qui avait duré deux ans et demi. Il n’est qu’à taper Landru sur un moteur de recherche pour s’en convaincre et connaître tous les détails si la curiosité vous titille… Et si vous voulez passer voir l'immeuble de la rue Rochechouart, il faudra patienter un peu car il est actuellement caché par un échafaudage pour cause de ravalement.

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    Une autre vue d’époque (1920) grâce à l’agence Meurisse, spécialisée dans le reportage photographique de 1909 à 1937.

  • La Poste de la rue des Islettes a rouvert !

    Certes, le bureau de Poste de La Goutte d'Or (son nom officiel) avait besoin d'un coup de torchon ! Voilà qui est fait ! C'est la place de l’Assommoir" du nom du bistrot/roman de Zola, qui accueille ce bureau. Action Barbès est allé y faire un tour.

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    Eh bien, gros effort ! Avant, c'était presque un dépotoir. Aujourd'hui, cette petite place est presque pimpante. Les portes automatiques de la Poste new look s'ouvrent sur un bel espace d'un seul tenant, très lumineux, plafond tout blanc, sol tout parquet en bois clair (on espère qu'il le restera). Quelques bureaux ici ou là, chacun sa fonction (public, pro, banque …) et au fond, le bureau (avec porte) du conseiller financier. Et aussi un certain nombre de machines, dépôts d'argent, retraits, affranchissements divers … qui devraient vous éviter le plus souvent de faire la queue. Du personnel vous montre gentiment ou taper sur le clavier pour envoyer à Monaco (c'est "en France" ?) un paquet recommandé L2, plus l'achat de la boite, moins les timbres que vous avez déjà mis.

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    Un bel aménagement, dans cette rue discrète, qui soulagera (un peu !) le grand bureau "Château Rouge", Boulevard Barbès, dont la queue s'allonge souvent sur le trottoir ! Donc, gardez pour vous l'info de la réouverture de ce "petit" bureau de Poste tout neuf et bien caché dans sa petite rue ! 

    Horaires inchangés : lundi-vendredi : 9 h-19 h et samedi 9 h-13 h

  • Devinette confinée : la concierge fait des impairs

    Saurez-vous localiser cette singularité ? C’est une mutualisation de la fonction de conciergerie. Et pourquoi pas ? 

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    Certes, la rue n’est pas très longue, mais malgré tout elle compte une dizaine d’immeubles de cinq étages. Si une même personne doit cumuler le nettoyage de plusieurs cages d’escalier, la tâche de ce gardien-là est bien lourde. Cependant il existe maintenant une partition de l’activité des gardiens, et la partie nettoyage peut être confiée (doit-on dire externalisée ici ?) à une entreprise extérieure, tout comme la sortie des ordures ménagères.  Par exemple Commeneuf-Nettoyage, ou Ara-Nettoyage, et bien d’autres, le nombre de ces entreprises a explosé proportionnellement à la diminution de celui des concierges. Changement d’époque. Une économie pour les copropriétés ? Peut-être. Mais qui réceptionne les nombreux paquets d’Amazon, de Cdiscount, etc. ? Cette tendance explique aussi, parallèlement, la présence des conteneurs verts sur les trottoirs plus longue que de raison, quand la collecte a du retard. Une incitation à une fouille désordonnée de certains biffins. Conclusion, la suppression du gardien ou de la gardienne n’a pas que des aspects positifs. 

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    Bon, un indice ? La rue porte le nom d’un peintre belge du 19e s. qui était propriétaire du terrain sur lequel elle a été tracée et construite. Cela vous aide ? 

  • Le 360 rouvre … dans votre salon !

    Ça y est ! Le célèbre lieu de concerts du 18e, le 360 Paris Music Factory rouvrira… dans votre salon, du 15 au 28 février prochains.

    Eh oui ! faute d’avoir le droit d’accueillir du public, le 360 a maintenu les concerts du Festival Au Fil des Voix, prévus du 25 janvier au 12 février. Seuls les artistes - évidemment - les techniciens et quelques programmateurs et journalistes (dont Action Barbès !) étaient admis.

    "En leur offrant une scène, en nous réinventant, nous soulignons l’importance de la création et de l’expression artistique, mais aussi du lien entre les artistes et le public" dit Saïd Assadi, l’inventeur-directeur du lieu.

    Les sept rangées de sièges étaient empilées, disparues (c’est automatique) et donc, la salle livrée aux caméras et aux éclairages. Les quinze techniciens s’en sont donné à cœur joie, six cadreurs, le son  "spécial 360" , quatre-vingt quatre musiciens… et les réalisateurs, là haut dans la régie

    Et là, on va vous rendre jaloux, il nous a été donné d’assister en live aux quatorze concerts, une première partie à 15 h, dé-câblage, re-câblage du plateau (et ce n’est pas rien !), et une autre à 17 h 30. Tous les artistes se donnaient comme à Bercy, ou au New Morning, ou… au 360 version "sans virus".

    Nous, notre seul boulot, c’était de nous en mettre plein les yeux et les oreilles… et d’applaudir comme des damnés entre chaque morceau. Les applaus’ en boite, pas le genre de la Maison 360. Hélas, le sympathique bar et le délicieux world restaurant du 360 étaient fermés. Mais ne faisons pas les fines bouches, quel privilège et quel bonheur d'assister à des spectacles !

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    Des artistes qui méritent un public, rendez vous en ligne pour leur offrir !

    Oui, content pour vous, ça nous fait bien plaisir, mais nous, les lecteurs ? Vous, vous allez être très gâtés aussi : chaque soir à 19 h, ces concerts vous sont offerts, (oui, gratos) du 15 au 28 février, sur la chaîne YouTube du 360 Paris Music Factory. 

    Avant, vous aurez sorti le projecteur vidéo, ou au moins l’écran 4K HD, 1,40 m de diagonale, connecté le Gros Son, prévenu les voisins (ben oui, si Saïd, le patron du 360, vous offre tout cela, ce n’est pas pour regarder les concerts sur l'écran de votre montre !). Préparez les boissons fraîches ou le mezcal, c’est selon (ça, nous, on n’avait pas !), et à 19h, applaus', les artistes entrent dans votre salon.

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    Alors, précipitez vous sur le site du 360, là, maintenant, regardez la liste des quatorze concerts, des interviews des artistes, des extraits, et faites votre programme pour les quinze jours. Le plus simple est d’installer le frigo, bien garni, près du canapé dans le salon. Ça vous évitera de vous lever toutes les cinq minutes.

    Et aussi, surtout, on souhaite revenir très vite au 360, pour plein d’autres beaux concerts, en direct live pour de vrai avec les artistes … avec bar et/ou restau avant et après le show !

  • Travaux en suspens pour la flèche de l'église Saint-Bernard

    La flèche de l'église Saint-Bernard de La Chapelle connait d'inquiétants problèmes de stabilité depuis quelques temps, et elle s'est vue recouvrir d'un échafaudage durant l'été 2019. Cette même année, un projet du budget participatif a obtenu le suffrage des habitant, permettant de financer les travaux de la flèche et ensuite l'éclairage du monument à hauteur de 1 300 000 euros. Action Barbès est un des porteurs de ce projet, nous sommes donc très attentifs à sa mise en œuvre, c'est pourquoi nous avons sollicité Karen Taïeb, adjointe à la Maire de Paris chargée des questions de patrimoine, pour connaitre les avancées du projet.

    Nous faisons ici le point sur ce dossier.

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    Détail de la flèche

    La flèche de l'église néo-gothique nécessite donc une opération de restauration. La Ville de Paris avait mis un en place un échafaudage pour sécuriser la zone en premier lieu, puis en vue de réaliser les études et les travaux lorsque cette restauration avait été lauréate du budget participatif.

    Dans un premier temps, l’opération de restauration de cette flèche avait été évaluée pour un montant de 1 000 000 euros, financé donc par le budget participatif (300 000 euros sont consacrés à l'éclairage).

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    Automne 2020, la flèche est perdue dans une montagne d'acier

    Mais, lorsque des études plus poussées ont  été menées il s’est avéré que l’état sanitaire de la flèche nécessitait davantage de travaux par rapport à ceux évalués à l’occasion du budget participatif. L’architecte estime le montant de cette restauration à 2 200 000 €. Il faut donc programmer un nouveau calendrier d'intervention, les services de la Ville y travaillent actuellement.

    Dans l'attente, des travaux de mise en sécurité de la flèche ont été réalisés, comme la dépose de la croix sommitale et d’éléments de charpente, et la protection de plaques de plomb abîmées pour assurer l'étanchéité. La flèche ne tombera pas en attendant sa rénovation.

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    Dépose de la croix, décembre 2020

    Par ailleurs, l’échafaudage qui avait été loué par la Ville en 2019 a été déposé, afin de ne pas engendrer de surcoût pour la Ville entre ces deux interventions. La flèche se retrouve donc à nue, attendant patiemment de retrouver de sa superbe.

    Les travaux d’éclairage seront, logiquement, réalisés à l’issue des travaux de restauration. Reste à connaitre le calendrier de tous ces travaux, nous ne manquerons pas de vous en faire part quand nous en aurons connaissance.

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    Le pied de la flèche amputée d'un contrefort, janvier 2021

    Petit bonus historique

    L'état actuel de la flèche n'est pas dû à un défaut d'entretien mais plutôt de conception. En effet, ce n'est pas la première fois que cette église rencontre des soucis avec sa flèche. Dès sa construction (de 1858 à 1863), on découvrit rapidement que la cloche accrochée au pied de la flèche était trop lourde et faisait vaciller la flèche en sonnant. On déposa alors la cloche en urgence et on y installa un plus petit carillon. la cloche d'origine existe toujours, elle a trouvé sa place à l'église Saint-Augustin (8e).

    En 1877, on s'aperçoit que la flèche penche dangereusement. Sur le rapport de Viollet-Le-Duc, la Ville finance alors sa restauration pour une somme de 7 715 francs, soit l'équivalent d'un peu plus de 15 000 euros actuels.

    Au tout début du XXe siècle, la flèche s'est mise à pencher à nouveau. On provisionna cette fois la somme de 10 630 francs (25500 euros) pour le redressement. On établit là aussi un échafaudage géant, alors en bois, pour les travaux. Quelques photos gardent souvenir de cette impressionnante construction éphémère, comme cette carte postale de la rue Jean-François Lépine (ci-dessous). Le chantier se déroula en 1902 et 1903 et fût assombri par la mort d'un architecte-vérificateur qui a chuté de l'échafaudage. Gageons que les normes de sécurité actuelles garantissent de meilleures conditions de travail pour les ouvriers d'aujourd'hui.

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  • La bibliothèque de la Goutte d'Or élargit ses horaires d'ouverture

    Après une réouverture ratée et une seconde très réduite, la bibliothèque de la Goutte d'Or élargit ses horaires d'accueil à partir d'aujourd'hui, la situation sécuritaire le permettant à présent. Vous pourrez donc allez à la bibliothèque tous les après-midi du mardi au samedi.

    La situation dans les rues environnantes s’est sensiblement améliorée sur ce secteur, grâce à une présence policière exceptionnelle sur la place formée par le croisement des rues de Chartres, de la Charbonnière, Fleury et Boris Vian, et sur laquelle s'ouvre la bibliothèque. On espère le même investissement policier pour les secteurs proches, celui de Barbès en particulier, car mécaniquement la présence policière concentrée en un point donné provoque des reports aux alentours.

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    Horaires d'ouverture :

    À partir du mardi 9 février
    Du mardi au samedi de 14 h 30 à 17 h 30

  • À emporter !

    Avant le grand chamboulement de la pandémie, nous avions l’habitude de faire des apéritifs de quartier entre adhérents et amis de l’association, soit rue Ambroise Paré dans le 10e, à la brasserie L’Ambroise Paré, face à l’hôpital Lariboisière, soit au Beaujolais, dans le haut du faubourg Poissonnière. Depuis un an, rien. Adieu apéritifs et moments de convivialité où nous pouvions nous retrouver.

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    Toutefois, nous avons vu en passant devant le 167 du faubourg Poissonnière le chevalet du Beaujolais sorti sur le trottoir. Il nous informe que la patron continue à cuisiner et qu’il propose des plats à emporter (voir le tableau ci-dessus) et surtout le couscous les jeudis et vendredis. On peut retirer les plats jusqu’à 15 heures.

    Une bonne idée pour les journées froides de février…. 

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    Sacré Google ! Un seul A à Beaujolais ne suffisait pas !