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  • Culture confinée : Matisse au Centre Pompidou dans votre canapé

    Le Centre Pompidou propose une visite en ligne de l’exposition Matisse, comme un roman, exposition qui célèbre le 150e anniversaire de la naissance de l’artiste (1869-1954). La commissaire de l’expo Aurélie Verdier parcourt les salles et présente sa sélection de dix oeuvres dont l’autoportrait de l’artiste (1906), portrait de femme à la voilette (1927), la Blouse roumaine (1940), des sculptures, les Dos (de 1909 à 1931), ou encore les découpages de couleurs. Suivez-là attentivement au long de ces quelque douze minutes.

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    Portrait de femme à la voilette (1927)

    Pour fouiller davantage l’univers des découpages d’Henri Matisse, vieillissant, il a déjà quatre vingt ans alors, nous vous proposons un article lu sur la page de Franceinfo, au registre culture, datant de 2013 et signé Léo Pajon. Il est intitulé Pourquoi les découpages de Matisse sont plus intéressants que ceux de vos enfants. De simples feuilles découpées. Les dernières œuvres d'Henri Matisse paraissent simplissimes... mais sont aussi géniales. 

    Dommage que la vidéo de la BBC à la fin de l’article ne soit plus disponible pour voir les vitraux de la Chapelle du Rosaire à Vence. Nous pallions la défaillance de nos amis anglais (!) par ce joli reportage de France 2 du 13h.


     

    L’exposition aurait dû fermer le 22 février 2021. Aurons-nous le temps de la voir in situ

  • L'air du métro est en "pic de pollution permanent"

    L'Association nationale pour l'amélioration de la qualité de l'air (Respire) et le Syndicat autonome de la RATP (SAT-RATP) publient une étude qu'ils ont commanditée, portant sur la qualité de l'air dans les stations de métro. Cette étude met à mal les méthodes de la RATP utilisées pour mesurer la pollution atmosphérique dans son réseau souterrain, et l'étude révèle des taux de concentration de polluants très inquiétants pour les usagers et les personnels de la RATP.

    Respire et le SAT-RATP affirment que si l'on appliquait les normes en vigueur à l'air libre, alors l'air du métro afficherait un "pic de pollution permanent". Une pollution qui est composée principalement de particules fines émises par l'usure des matériels roulants lors des freinages à l'arrivée dans les stations. Voilà qui est très inquiétant pour les quatre millions d'usagers quotidiens du réseau.

    Cette étude menée du 24 septembre au 2 décembre 2020 par Jean-Baptiste Renard, directeur de recherche au LPC2E-CNRS à Orléans, montre que les mesures effectuées par la RATP sont insuffisantes, voire même fausses. En effet, la RATP mesure la pollution atmosphérique dans son réseau souterrain (métro et RER) à l'aide de seulement trois stations équipées de capteurs (Auber, Châtelet et Franklin-Roosevelt). Et le capteur de la station Châtelet est tellement encrassé que ses données sont totalement inexploitables ("valeurs surévaluées et incohérentes") !

    Les mesures effectuées pour cette étude, sur un nombre plus important de stations que la RATP, montrent que les concentrations de polluants sont nettement plus fortes que celles publiées par la RATP. Cependant, la situation varie considérablement d'une station à l'autre, la bonne ventilation d'une station pouvant réduire la pollution atmosphérique au point de la rendre similaire à celle de l'air libre. Par contre, côté RER, la situation n'est vraiment pas bonne, notamment à cause des tunnels à voie unique qui pourraient favoriser l’expulsion des particules de pollution lors de l’entrée de la rame en station, mais également des trains plus lourds qui dégagent plus de polluants au freinage.

    "Notre étude montre que la RATP ne fait pas les efforts nécessaires pour évaluer sérieusement la qualité de l’air à l’intérieur des enceintes, alors que les niveaux mesurés atteignent des seuils préoccupants. Mesurer la gravité du problème est la première étape pour pouvoir le résoudre. La RATP ne prend pas les mesures nécessaires pour protéger ses employés et ses utilisateurs.", déclare Olivier Blond, directeur de Respire.

    Il est vrai que cette étude pointe un problème grave qui a de réelles conséquences en terme de santé publique. Alors qu’arrive à échéance le délai imparti par le Conseil d’État au Premier ministre pour définir de nouvelles normes pour la qualité de l’air à l'intérieur des enceintes de métro (Décision du 29 juillet 2020), Respire et le SAT-RATP observent que "le Premier ministre n’a pas réalisé la modification demandée, pas plus que le gouvernement n’a agi suite à l’injonction du Conseil d’Etat sur la pollution de l’air". Et les commanditaires de l'études concluent que "l’inaction de l’État, actionnaire à 100 % de la RATP est préoccupante quand la pollution de l’air est responsable d’une crise sanitaire majeure. Il doit agir".

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    Le capteur encrassé de la station Châtelet

     

  • Opération "Embellir votre quartier" à la Goutte d'Or

    La ville de Paris lance l'opération "Embellir votre quartier". Dans le 18e arrondissement, la Goutte d'Or est concernée par cette démarche. 

    Cette opération consiste à agir sur la végétalisation, la piétonisation, les circulations et les nouveaux usages de l'espace public, à l'échelle d'un quartier. Cette démarche vise à mieux structurer les travaux dans un quartier, sur une période plus courte, pour limiter dans le temps la gêne occasionnée.

    La démarche est intéressante - un peu de cohérence dans les différentes initiatives, opérations et autres projets de la Ville ne serait pas du luxe -, reste à savoir si sa concrétisation sera à la hauteur de la promesse.

    Afin de  présenter cette démarche une réunion d'information est organisée en ligne le mardi 26 janvier à 18 h 30.

    -> Pour suivre la réunion sur Zoom : suivre ce lien

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    Au croisement des rues Léon et Myrha, arrivée surprise de gros bacs de plantes en métal  assortis aux stores du 360 Paris Music Factory

  • "Ecosystem" organise une collecte de vos vieux appareils dans le 9e

    Ce samedi 23 Janvier, Ecosystem organise dans le 9e arrondissement une collecte solidaire de vos vieux appareils. Le rendez-vous est fixé de 10h à 14h, sur la place Lino Ventura (intersection Trudaine-Martyrs).

    Grâce à votre geste solidaire, les appareils électriques sont triés et réemployés par une structure de l’économie sociale et solidaire ou à défaut recyclés par Ecosystem.

    Apportez vos appareils électriques en état de marche ou hors d'usage (ainsi que les câbles et les chargeurs) :

    • Petits appareils : mixeur, aspirateur, fer à repasser, téléphone...
    • Matériel informatique : ordinateur, imprimante, scanner...
    • Gros électroménager : frigo, cuisinière, machine à laver...
    • Ecrans, téléviseurs et moniteurs

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    C'est où ?

    Place Lino Ventura, Paris 9e

    C'est quand ?

    Samedi 23 Janvier 2021, de 10 h à 14 h

  • Culture confinée : L'exposition Turner au musée Jacquemart-André en ligne

    Peut-être, comme nous, vous attendiez la réouverture du musée Jacquemart-André, pour admirer les œuvres de Turner, en grande partie prêtées par la Tate Gallery de Londres et mises en sommeil par le confinement, et bientôt, malheureusement, le second confinement. Le site du musée annonçait une fin de l'exposition pour le 11 janvier. Au retour des vacances on pensait qu'on aurait le temps, mais hors mis la période estivale qui a représenté une « fenêtre de tir » miraculeuse pour les amateurs, le musée a été très vite refermé le 30 octobre. Déjà, le site officiel communique sur l'exposition suivante, à savoir Paul Signac, le pointilliste (du 5 mars au 19 juillet 2021 si le virus ou le vaccin nous y autorise). Adieu, Turner.

    Conformément aux directives gouvernementales, le Musée Jacquemart-André reste fermé jusqu'à nouvel ordre.

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    Même punition pour les musées de la Ville de Paris : Catacombes, Crypte archéologique de l'Ile de la Cité, Maison de Balzac, Maison de Victor Hugo, Musée Bourdelle, Musée Carnavalet, Musée Cernuschi, Musée Cognacq-Jay, Musée de la Libération de Paris - musée du Général Leclerc - musée Jean Moulin, Musée de la Vie romantique, Musée d’Art Moderne de Paris, Musée Zadkine, Palais Galliera, Petit Palais.

    Nous vous proposons donc  la visite virtuelle, si comme nous vous avez raté le bon moment. Elle dure environ vingt-cinq minutes, merci au Scribe Accroupi ! et à Pierre Curie, le conservateur du musée.

    Joseph Mallord William Turner, plus connu sous le nom de William Turner ou de ses initiales J. M. W. Turner, né vers le 23 avril 1775 à Londres et mort le 19 décembre 1851 dans la même ville, est un peintre, aquarelliste et graveur britannique, en bref par wikipedia.

    Le musée Jacquemart-André présente des huiles, une vingtaine, mais surtout des aquarelles (60), dont certaines étaient très intimes, expérimentales même. Elles dénotent un grand modernisme, un penchant pour l'abstraction, tant le sujet est flou parfois, peu explicite. On est très loin de la petite aquarelle représentant une vague caressant trois rochers sur une plage vide... Ici, d'un côté, nous avons de grandes aquarelles, commandées par des aristocrates anglais, fortunés, sensibles au romantisme et qui apprécient le talent de Turner. Ils lui commandent de grands paysages, leurs terres, la nature sublimée. Les plus intimes, de l'autre côté, sont des formats plus discrets, et longtemps gardées à l'abri des regards.

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    La lagune de Venise (détail) que Turner représentera inlassablement

    Vous entendrez plusieurs fois Pierre Curie évoquer Claude Gellée dit le Lorrain (1600-1682), qui aurait constitué une inspiration non négligeable pour Turner. Notamment dans les perspectives et le traitement de la lumière. Le Lorrain a une vie étonnante. On sait qu'il n'était pas vraiment destiné à la peinture mais plutôt à la … pâtisserie, si les aléas de son apprentissage à Rome ne l'avait pas mis en contact avec le peintre Agostino Tassi, pour lequel il broyait les couleurs. Autre originalité de cet artiste, une fois reconnu, il constituera un recueil en reproduisant chacune de ses œuvres en dessin, Le Liber Veritalis, précisant le thème, la date, le commanditaire, pour déjouer les faussaires... Une mine pour les historiens de l'art.

    Le commentaire nous amène à comprendre par ailleurs combien les peintres et les artistes de l'époque, en général, étaient curieux de découvrir les œuvres présentées dans les musées européens. Et bien sûr s'en inspiraient. «Faire le tour» était indispensable, pour qui en avait les moyens. Le blocus continental imposé par les guerres napoléoniennes retardera Turner dans cette découverte.

    Il est intéressant de noter que si certaines œuvres de Turner, étudiées aujourd'hui, ont pu conduire à classer Turner parmi les précurseurs des impressionnistes, il ne l'était pas du tout dans ses toiles officielles. Les impressionnistes des années 1870 n'avaient jamais vu les toiles les plus impressionnistes du peintre, puisqu'elles reposaient dans les réserves de la Tate, au mieux. Elles sont restées tout au long de sa vie des œuvres expérimentales, cachées au grand public.

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    San Giogio Maggiore (détail) : la palette de couleurs des impressionnistes.

    N'hésitez pas à explorer les sites des musées, ils sont nombreux à avoir fait un effort considérable pour inviter leur public habituel, privé de visites, à découvrir leurs expositions, privées elles de public.