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  • Exposition à la bibliothèque de la Goutte d'Or : "Autrefois… Le Maroc"

    La bibliothèque de la Goutte d'Or propose une nouvelle exposition photographique : "Autrefois… Le Maroc". Cette exposition qui se déroulera du 30 avril au 1er juin nous emmènera dans le Maroc des années 1910 - 1920. Vous pourrez découvrir la vie quotidienne dans le Maroc d'autrefois,

    Cette exposition proposée en partenariat avec la Bibliothèque de l'Hôtel de Ville, exposera un choix de photographies prises au début du vingtième siècle par Georges Chevrier, explorateur et militaire.

    L'entrée est libre est gratuite.

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    À noter : samedi 18 mai, une présentation de l'exposition par Agnès Tartié, responsable du fonds photographique de la Bibliothèque de l'Hôtel de Ville (renseignements et précisions sur la page Facebook de la bibliothèque).

     

    C'est où ?

    Bibliothèque de la Goutte d'Or, 2 rue Fleury, Paris 18e

    C'est quand ?

    Du 30 avril au 1er juin 2019

  • Ciné-goûter pour les enfants à l'Institut des Cultures d'Islam

    Ce samedi 27 avril, l'Institut des Cultures d'Islam (I.C.I.) de la rue Léon propose un ciné-goûter pour les plus petits (à partir de 8 ans). C'est un film de Valérie Vincent "Le cèdre et l’acier" qui sera projeté, et le goûter sera préparé par la boulangerie Tembely (33 rue Myrha, une adresse de gourmands !).

    L'évènement est gratuit et il faut impérativement s'inscrire en ligne. 

    "À Beyrouth, dans l’un de ces immeubles traditionnels menacés par l’essor des tours luxueuses, les habitants forment une grande famille. Autour d’eux, les nouvelles constructions s’emparent de la ville, du ciel et de son horizon. Suivant le jeune Elie, nous partons à la rencontre des voisins de l’immeuble et de ceux, petits et grands, qui luttent pour la sauvegarde du patrimoine beyrouthin. Avec beaucoup de poésie, Le Cèdre et l’Acier retrace l’histoire d’un art de vivre qui disparaît et d’une mémoire qui s’efface."

    Valérie Vincent est une réalisatrice et metteur en scène française. Elle a fondé une école de théâtre à Beyrouth et vit depuis dix ans dans l’immeuble dont il est question dans le film.

     

     

    C'est où ?

    Institut des Cultures d'Islam-Léon, 19 rue Léon, Paris 18e

    C'est quand ?

    Samedi 27 avril 2019, à 15 h

  • Crack, il y a urgence à agir !

    Depuis plus d'un an maintenant, les quartiers Nord de Paris, notamment les 18e, 19e, 20e arrondissements, et même le Nord du 10e, font face à un nombre sans précédent de personnes en précarité et sans logement, personnes migrantes pour beaucoup. La plupart décident de se regrouper afin d’être plus en sécurité qu’isolées dans la rue, souvent par nationalité ce qui peut créer des tensions entre différents groupes. Les associations intervenant sur le quartier, ainsi que les associations de riverains, alertent l’État et la Ville depuis longtemps pour que ces personnes soient prises en charges, hébergées et aient accès aux soins dont beaucoup ont besoin après un parcours migratoire semé de traumatismes, de violences, de viols, voire d’esclavage. Un parcours qui pour certains va les conduire sur le chemin de la drogue, celui du crack en particulier.

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    La Mairie de Paris, même si cela n'est pas de son ressort premier, a mis beaucoup de temps à prendre la mesure du problème et à proposer des solutions, peut-être pensant d'abord que Paris n’était qu’une étape du parcours pour beaucoup de migrants. Quant à l’Etat, les réponses ont quasiment toutes été très en deçà des attentes, comme les démantèlements de campements sans solutions durables d'hébergement. Cette situation a fait s’isoler encore plus ces personnes, et les rendre de fait vulnérables aux trafics de drogue en pleine expansion sur ces quartiers, notamment celui de crack. Beaucoup de personnes à la rue, se sont ainsi mises à en consommer, aboutissant à un nombre très inquiétant de personnes accrocs au crack sur les 10e, 18e, 19e et 20e arrondissements. Les associations de réduction des risques oeuvrant ici s’en inquiètent elles-mêmes et tirent la sonnette d’alarme. Rappelons que les effets du crack sont différents de ceux de l’héroïne, jusqu’ici plus consommée dans nos quartiers, et peuvent mener à beaucoup plus de crises d’agressivité et donc plus de confrontations et de violences entre consommateurs. Autant de difficultés pour le travail des associations, et autant de désagréments pour le voisinage qui assiste impuissant à ce drame.

    L’Etat, la Région et la Ville se renvoient sans cesse à leur responsabilité respective, et le jeu politicien qui se joue autour de cette question est difficilement compréhensible au vu de la gravité de la situation, pour ces personnes dans une grande précarité sociale et sanitaire, et pour les quartiers du Nord parisien, durement éprouvés ces dernières années.  Il est des urgences qui méritent qu'on dépasse les clivages habituels pour le bien commun. 

    On ne pourra pas répondre efficacement à ce problème seulement par les voies, nécessaires, de la santé et de la sécurité, aujourd'hui il faut que les réponses s'engagent surtout sur la voie sociale et de la solidarité. Bien sûr, face à cette situation il faut plus de moyens pour la réduction des risques et les dispositifs d’accompagnement, comme l’ouverture de nouvelles salles de consommation à moindre risque, mais elles ne seront jamais suffisantes. L’urgence est l’ouverture de nouveaux hébergements, ainsi qu’un accompagnement social digne pour sortir ces personnes de la misère et ainsi les mettre à l’abri de l’influence des trafics, et également pour la tranquillité publique. 

    La Ville a déjà annoncé l’ouverture de 120 places supplémentaires (il y en avait 60) en hébergement pour ces personnes, c'est un effort certain, mais elles paraissent bien dérisoires face au nombre de personnes concernées. Il est vital que l’État, la Région et la Ville - les communes voisines concernées pourraient être associées - prennent leurs responsabilités face à cette question, et travaillent conjointement pour apporter des réponses d'envergure qui s'inscrivent dans la durée. 

  • Végétalisation de la rue Manuel (9e), un exemple à suivre

    Nous vous avions déjà parlé sur ce blog de la végétalisation de la rue Manuel dans le 9e arrondissement (voir notre article du 12 janvier 2017). La rue Manuel est une petite rue qui relie la rue des Martyrs à la rue Milton. Pour des raisons de sécurité, la rue Manuel a subi une restructuration importante durant l'hiver 2016-2017 : il fallait laisser de la place au passage des pompiers, ce qui n'était pas possible car les deux côtés de la rue étaient occupés par le stationnement des voitures. La mairie du 9e avais alors pris deux décisions importantes dans ce cadre : supprimer une rangée de stationnement de voitures et créer sur le trottoir des plate-bandes fleuries, au moyen de bacs enterrés et avec des finitions soignées : des bordures de granit et un solide grillage, le tout entretenu par les services de la Ville. 

    Deux ans plus tard, le résultat est pour le moins satisfaisant, l'endroit est joliment fleuri et aucune dégradation n'est à déplorer. Un réussite qu'il faut saluer.

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    Rue Manuel : un exemple de végétalisation réussi

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    Printemps fleuri rue Manuel

    La Mairie du 9e a depuis étendu cette végétalisation à la rue des Martyrs voisine. Pour l'instant les cultures sont encore jeunes, mais on imagine déjà le résultat, et d'autres portions de la rue vont bénéficier de cette végétalisation.

    Cette technique de plantation, avec des jardinières enterrées, a le grand avantage de résoudre en partie le problème des canalisations qui empêchent souvent les projets de végétalisation. Un exemple qu'on aimerait voir reproduit dans bien des endroits de nos quartiers, comme la Rue-jardin Richomme dans le 18e, par exemple.

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    Rue des Martyrs : suppression de places de stationnement au profit d'une végétalisation

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    Rue des Martyrs : détail des plantations