Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • La guerre des crayons. Exposition

    À l'occasion du Centenaire de la Première guerre mondiale, et en complément de l'exposition que nous évoquions ici hier, nous vous signalons une exposition organisée à la mairie du 9e arrondissement : La guerre des crayons ; Dessins d'écoliers réalisés durant la Grande Guerre. Elle se déroulera du 5 au 15 novembre dans les salons Aguado à la mairie du 9e arrondissement.

    unnamed.jpg

    Cette exposition de dessins d'enfants promet d'être pour le moins intéressante, nous offrant un point de vue rare sur la vie en temps de guerre. 

     

    C'est où ?

    Salons Aguado à la Mairie du 9e, 6 rue Drouot

    C'est quand ?

    Du 5 au 15 novembre 2018

  • La Guerre de 1914-1918 dans le 10e arrondissement. Exposition

    À l'approche du centième anniversaire de l'Armistice de 1918, l'association Histoire et vies du 10e arrondissement avec la mairie du 10e proposent une exposition sur La Guerre de 1914-1918 dans le 10e arrondissement.

    exposition,histoire,14-18

    "Le Départ des poilus, août 1914", Albert Herter (Gare de l'Est)

    Cette exposition sera visible du 2 au 10 novembre 2018 à la mairie du 10e, à la Rotonde (4e étage).

     

    C'est où ?

    La Rotonde, quatrième étage de la Mairie du 10e, 72 rue du Faubourg-Saint-Martin

    C'est quand ?

    Du 2 au 10 novembre 2018

  • Vous prendrez bien un peu de culture locale ?

    culture,bibliotheque,theatre,librairie,concertPour les écoliers et certains d'entre-vous c'est les vacances, pour les autres, peut-être ferez-vous le pont en fin de semaine. Voilà une bonne occasion de découvrir, ou redécouvrir, les multiples lieux culturels dans nos quartiers. Car on l'oublie parfois, nos quartiers regorgent de lieux de culture. Théâtres, bibliothèques, salles de concert, galeries, disquaires, libraires, sans compter les ateliers d'artistes, les acteurs culturels ne manquent pas ici, et il serait bien difficile d'en faire le tour.

    Nous vous offrons ici une sélection de lieux culturels, certains très connus, d'autres beaucoup moins, mais ils permettent de montrer la richesse et la diversité de l'offre culturelle dans nos quartiers des 9e, 10e et 18e arrondissements de Paris, de quoi se divertir, réfléchir et se cultiver à deux pas de chez soi.

     

    Bibliothèques

    Dans le 9e 

    • Bibliothèque Valeyre : Bibliothèque adultes, jeunesse, discothèque, pôle de langues. 24 rue de Rochechouart, horaires d'ouverture sur le site de la ville de Paris

    Dans le 10e

    •  Médiathèque Françoise Sagan :  Superbe médiathèque avec une collection de plus de 100.000 documents à disposition du public. 8 rue Léon Schwartzenberghoraires d'ouverture sur le site de la médiathèque

    Dans le 18e

    • Bibliothèque de la Goutte d'Or : Collections adultes, jeunesse, discothèque, vidéo (DVD séries TV).  2 rue Fleury, horaires sur  le site de la ville de Paris
    • Bibliothèque Vaclav Havel : Collections adultes, jeunesse & vidéo, jeux vidéo et jeux de société. 26 esplanade Nathalie Sarraute, horaires d'ouverture sur le site de la ville de Paris

     

    Cinémas

    Dans le 10e

    • Le Brady : Un petit cinéma parisien inauguré en 1956, que fréquentait François Truffaut. 39 boulevard de Strasbourg, affiche et horaires sur  leur site
    • Le Louxor : Faut-il encore présenter ce magnifique cinéma d'art et essais, situé au carrefour Barbès ? 170 boulevard de Magenta, affiche et horaires sur  leur site 

     

    Concerts

    Dans le 18e

    • FGO - Barbara : Un établissement culturel de la ville de Paris bouillonnant de vie, avec des concerts mais aussi des spectacles, des expositions, un café... 1 rue Fleury, affiche et horaires sur  leur site
    • L'Élysée Montmartre : La célèbre salle de spectacle a retrouvé son lustre après une belle réhabilitation suite à un incendie en 2011. 72 boulevard de Rochechouart, affiche et horaires sur  leur site
    • Le Lavoir Moderne Parisien : Un salle intimiste dans un ancien lavoir, salle de concert et galerie d'exposition expérimentale et créative. 35 rue Léon, affiche et horaire sur  leur site
    • Olympic Café : Un lieu réouvert récemment et qui une variété de concerts et une cuisine aux accents du monde. 20 rue Léon, affiche et horaires sur leur site

     

    Disquaires

    Dans le 9e 

    • La Fabrique Balades sonores : Disquaire et galerie, offre éclectique de qualité. 1-3 avenue Trudaine, ouvert du lundi au samedi, de 12h à 20h (et le plus souvent possible, le premier dimanche du mois, de 14 à 19h)Site internet

    Dans le 10e

    • Debs Music : Un disquaire spécialisé dans les musiques antillaise et haïtienne. 170 Rue du Faubourg Poissonnière, ouvert du mardi au samedi, de 10h à 19h
    • Walrus : Un concept original, un disquaire-bar ! Un lieu trop peu connu tout à côté de la gare du Nord. 34 ter rue de Dunkerque, ouvert les mardi, mercredi et vendredi, de 13h à 22h, le jeudi, de 14h à 20h, le samedi, de 11h à 22h et le dimanche, de 12h à 20hSite internet

    Dans le 18e

    • Le Rideau de fer : Un disquaire spécialisé dans les vinyles et les bandes dessinées. 12 rue André Del Sarte, ouvert  du mardi au samedi, de 12h30 à 19h00Site internet
    • Sauviat Musique: Le disquaire historique de la musique arabe à Paris. 124 boulevard de la Chapelle.
    • Soul Ableta Disquaire : Un spécialiste nouvellement arrivé dans la Goutte d'or. 47 rue Marcadet, ouvert du mardi au samedi, de 13h à 20h. Page facebook

     

     

    Librairies

    Dans le 9e 

    • La Libreria : Librairie franco-italienne. Au rez-de-chaussée les livres en français, et au sous-sol les livres en italien. 89 rue du Faubourg-Poissonnière, ouvert le lundi, de 14h à 19h, et du mardi au samedi, de 10h à 19h. Site internet
    • Libellule et coccinelle : Une librairie-ateliers pour le plus grand plaisir des enfants. 2 rue Turgot, ouvert du mardi au samedi, de 10h à 19h. Page facebook
    • Fantasmak : Ici c'est bandes dessinées, cinéma et polars. 17 rue de Belzunce, ouvert du mardi au samedi de 15h à 19h. Site internet

    Dans le 10e

    • La balustrade : Une librairie qui surplombe la gare de l'Est, spécialisée dans les sciences humaines. 25 rue d'Alsace, ouvert les mercredi et samedi de 12h30 à 19h30, et les jeudi et vendredi de 10h à 19h30. Site internet
    • Le 29, librairie photographique : Comme son nom l'indique, cette librairie est spécialisée dans la photo et la photographie, très belle sélection sur le sujet. 25 rue des Recollets, ouvert le lundi de 12h à 19h et du mardi au samedi de 10h à 19h. Site internet
    • Librairie Nordest : Très bel accueil dans cette librairie généraliste, avec un joli rayon jeunesse. 34 bis rue de Dunkerque, ouvert du lundi au samedi, de 10h à 19h30. Page facebook

    Dans le 18e

    • Gibert Joseph Barbès : Le libraire historique de la rive gauche propose ici une grande offre généraliste et scolaire, avec un personnel très compétant. 15-17 boulevard Barbès, ouvert du lundi au samedi, de 10h à 20h. Site internet
    • La Régulière : Jeune librairie dynamique au coeur de la Goutte d'Or, propose un salon de thé avec un espace de travail. 43 rue Myrha, ouvert du mardi au samedi de 10h à 20h, et le  dimanche de 14h à 19h. Site internet
    • Les Libraires associés : Un lieu magnifique, caché tout à côté de l'église Saint-Bernard, spécialisée dans les livres animés, cette librairie offre également un beau choix de livres anciens. 3 rue Pierre l'Ermite, ouvert du mardi au samedi de 14h à 19h. Site internet
    • Le Rideau rouge : La librairie incontournable du coté de Marx Dormoy. 42 rue de Torcy, ouvert du mardi au samedi, de 10h à 19h30, et le dimanche de 10h30 à 13h30.  Site internet

     

    Musées - Galeries

    Dans le 9e 

    • Galerie Allen : Galerie d'art contemporain. 59 rue de Dunkerque, ouvert de mercredi à samedi, de 14h à 19h. Site internet
    • Musée de la franc-maçonnerie : Un musée consacré à l'histoire de la franc-maçonnerie, situé au siège du Grand Orient de France. 16 rue Cadet, ouvert du lundi au samedi, de 10h à 12h30 et de 14h à 18hSite internet
    • Phono Museum : Une très belle collection de phonographes et de gramophones notamment, et des concerts. Un petit musée à découvrir ! 53 boulevard Rochechouart, ouvert du jeudi au dimanche, de 14h à 18hSite internet

    Dans le 18e

    • Échomusée de la Goutte d'Or : Une galerie associative ouverte depuis 1992, un lieu incontournable du quartier de la Goutte d'Or. 21 rue Cavé, horaires sur  leur page facebook
    • Espace Canopy : Une galerie d'art contemporain, un espace culturel et un café en un même endroit. 19 rue Pajol, horaires sur le site de la galerie
    • Halle Saint-Pierre : Un musée dans une ancienne halle, consacré à l'art brut, singulier et "outsider". 2 Rue Ronsard, ouvert du lundi au vendredi, de 11h à 18h, le samedi de 11h à 19h, et le dimanche de 12h à 18h. Site internet
    • Institut des Culture d'Islam : Ce très bel établissement culturel propose de nombreuses expositions et différentes activités (ateliers de calligraphie, cours de langues...). 56 rue Stephenson, ouvert du mardi au mercredi, de 13h à 20h, le vendredi de 16h à 20h, et le samedi et le dimanche, de 10h à 20hSite internet 

     

    Théâtres 

    Dans le 9e 

    • Théâtre Le Bout : Une petite scène, ouverte aux humoristes. 6 rue Frochot, affiche et horaires sur leur site

    Dans le 10e

    • Théâtre des Bouffes-du-Nord : Le célèbre théâtre de Peter Brook poursuit sa belle aventure. 37 bis, boulevard de la Chapelle, affiche et horaires sur leur site
    • Théâtre La Boussole : Un petit théâtre méconnu tout à côté de la gare du Nord.  29 Rue de Dunkerque, affiche et horaires sur leur site

    Dans le 18e

    • Théâtre La Reine Blanche Scène des Arts et des Sciences : Un tremplin pour le théâtre, la danse et la musique dans une grande salle boisée. 2 bis passage Ruelle, affiche et horaires sur leur site 

      

     

  • Promenade urbaine : l'inquiétant silence de la ville

    Mais que se passe-t-il avec la promenade urbaine ? Va-t-on finalement savoir à quoi vont ressembler les boulevards de la Chapelle et de la Villette à la fin des travaux ?

    Les travaux de voirie ont bien commencé, mais ils ont débuté avec une première mauvaise surprise. Contrairement à ce qu'il avait été annoncé, la circulation n'est pas réduite à une voie sur le boulevard de la Chapelle le long de l'hôpital Lariboisière, mais pire encore, la piste cyclable disparait et le trottoir n'est pas élargi. Officiellement la deuxième voie ajoutée au projet, qui n'en prévoyait q'une, est une piste cyclable que les véhicules de secours peuvent emprunter en cas d'affluence pour desservir l'hôpital, sans rire. Mais de qui se moque-t-on ? Cet aménagement est bien une suppression pure et simple de la piste cyclable protégée au profit d'une seconde voie de circulation automobile. Et il est à parier que bien d'autres véhicules que ceux de secours prendront cette voie, les deux-roues motorisés assurément. Sur cette portion, c'est en définitive un recul énorme pour les circulations douces. On aimerait que la ville mette autant d'énergie pour faire reculer la voiture ici, qu'elle en met pour piétonniser les berges de Seine. On ne saurait comprendre ce Paris à deux vitesses, avec un centre privilégié et une périphérie sacrifiée.

    IMG_2879.JPG

    Les travaux de la promenade urbaine le long de l'hôpital Lariboisière (28 septembre)

    Mais pour les reste, la question des usages, l'organisation du marché et de l'espace de convivialité, l'aménagement de la place de la Chapelle, la ferme urbaine entre La Chapelle et Stalingrad et surtout le projet d'éclairage qu'on nous a bien fait miroiter pour mieux nous dire ensuite qu'il n'y avait pas d'argent pour le financer, pour tout cela nous n'avons plus aucune information. Non seulement nous ne savons pas ce qui nous attend, mais nous ne savons pas non plus quand nous pourrons en savoir plus. En effet, depuis la dernière réunion publique au printemps dernier, plus aucune nouvelle de l'hôtel de ville, et aucune réunion n'est annoncée.

    IMG_3040.JPG

    Piste cyclable coté 18e sur le boulevard de la Chapelle un jour de marché (24 octobre)

    Ce silence n'est pas sans nous inquiéter. Après la disparition inopinée de la piste cyclable nous craignons que d'autres mauvaises nouvelles n'arrivent. Car pour l'instant, la promenade urbaine se résume à l'aménagement de quelques passages piétons, rien d'autre.

    Ce n'est pas le tout de se vanter dans les médias que les services de la ville sont "tous mobilisés" pour les quartiers populaires, encore faut-il pouvoir le constater sur le terrain, et là, on en est loin. 

  • Le Kiosque de Barbès a réouvert !

    Nous étions bien tristes fin septembre d'apprendre la décision de Samir Lebcher de fermer son kiosque de Barbès. En effet, alors qu'il n'avait réouvert son kiosque depuis à peine trois mois, et après un an d'absence à cause des travaux d'entretien du viaduc qui le surplombe, "le kiosquier de Barbès" a dû prendre la dure décision de fermer son commerce. La situation à la sortie du métro était devenue tellement tendue, avec le commerce de cigarettes et autres substances et sans compter les vols à l'arraché, qu'il en était contraint de fermer son édicule en fin d'après-midi, faisant chuter son chiffre d'affaire. Un chiffre d'affaire déjà mis à mal par un distributeur de presse très inégal dans ses livraisons.

    Mais la nouvelle a eu un grand retentissement, provocant un vif émoi chez les habitants du quartier et faisant l'objet d'articles de presse et d'interventions politiques. Cet électrochoc a permis une prise de conscience des autorités sur l'urgence d'agir ici, ce fut sans doute là, la salutaire "goutte d'eau". On a vu depuis une légère amélioration dans la proximité immédiate de la sortie du métro, avec une présence policière accrue notamment. Dans le même temps, le démontage des échafaudages autour de la station a libéré les trottoirs qui la longent, permettant une meilleure circulation piétonne. De plus, le distributeur de presse s'est aussi engagé envers Samir Lebcher à un meilleur suivi des livraisons. Ces progrès ont convaincu notre kiosquier de rouvrir dans une atmosphère -un peu- apaisée. 

    IMG_3047.JPG

    Samir Lebcher, le retour !

    Il faudra patienter quelques jours pour que le réassort de son kiosque soit complet, mais on peut d'ores et déjà retourner acheter son journal à Barbès et retrouver le sourire de Samir. Une nouveauté à signaler, en plus du service de plastification de documents qui est déjà proposé, dorénavant un service de réparation de téléphones sera accessible ici.

    Et si vous trouvez bien triste de voir un kiosque fermer, dites-vous que la meilleure façon de faire vivre les kiosques dans nos quartiers, c'est encore d'aller y acheter son journal préféré !

  • Aujourd'hui, c'est la rue aux enfants !

     

    image001 (1).jpgDans le 10e arrondissement, rue du Château Landon, aujourd'hui c'est "La rue aux enfants". Ce n'est pas moins de 30 ateliers, jeux et animations qui sont proposés aux enfants des centres de loisirs et des familles en ce premier mercredi de vacances scolaires (de 10h à 18h), et c'est gratuit !

    Au programme des réjouissances : Ateliers "Halloween", jeux géants, ateliers récup', scène musicale, espace bien être,...

    Cet événement est concocté par le CRL10 et mobilise de nombreux partenaires du quartier Louis-Blanc Aqueduc, avec le soutien actif du Conseil de quartier et du bailleur social Élogie Siemp. Cet après-midi dédié aux enfants a pu voir le jour également grâce à une mobilisation des réseaux de parents d'élèves, des écoles et de nombreux bénévoles habitants et hébergés.

    Nota : Les enfants devront être accompagnés d’un adulte et seront sous leur responsabilité. 

     

    C'est où ?

    • Rue du Château Landon, 75010 Paris

    C'est quand ?

    • Le 24 octobre 2018
  • Action Barbès, quésaco ?

    Amis lecteurs, vous connaissez notre blog et une partie de nos actions - celles dont nous rendons compte ici -, mais connaissez-vous vraiment Action Barbès ? L'article du jour prendra la forme d'un petit exercice narcissique pour répondre à la question : Action Barbès, quésaco ? 

     

    Action Barbès c'est quoi ?

    Créée en 2001, Action Barbès est une association de riverains qui vise à améliorer le cadre de vie des quartiers aux confins des 9e, 10e et 18e arrondissements de Paris, afin de rendre la ville plus vivable et plus humaine. Historiquement, l'association est née autour de la rénovation de la station de métro Barbès-Rochechouart, mais bien vite c'est la sauvegarde et la rénovation du cinéma le Louxor qui va occuper l'association. Un combat couronné du succès que l'on sait, aujourd'hui le Louxor abrite à nouveau des séances de cinéma derrière ses belles mosaïques néo-égyptiennes.

    action barbès,association

    Mais Action Barbès ne s'occupe pas exclusivement de dossiers aussi prestigieux que la défense du Louxor ou plus récemment la promenade urbaine, l'association s'intéresse aussi à des problèmes quotidiens de propreté ou de voirie, par exemple. Attentive aux transformations de l'espace urbain, elle est autant critique qu'elle est force de propositions. Aujourd'hui, Action Barbès se préoccupe de questions d'urbanisme, de circulation et de déplacement, d'accessibilité, de propreté et d'hygiène, de sécurité, de commerce, de culture, de préservation de l'environnement urbain, de la végétalisation et des espaces verts, d'animation de l'espace public et plus généralement des usages (et des mésusages) de l'espace public. 

    Dans cette perspective, les interlocuteurs d'Action Barbès sont les pouvoirs publics, élus et services de la ville, la préfecture et les services de police pour les questions de sécurité, ou encore des opérateurs publics, comme la RATP ou la SNCF. Pour agir, nous privilégions le dialogue constructif, et nous participons de manière active à plusieurs instances, commissions et conseils de quartier, ainsi qu'à des comités de suivi (ZSP, SCMR...). Mais lorsque la discussion n'est pas possible ou difficile à établir, nous savons durcir le ton, il est parfois des causes qui méritent qu'on grogne un peu. Et si l'engagement d'Action Barbès est bien citoyen, pour autant nous ne nous inscrivons pas dans une posture politicienne et n'affichons aucune couleur politique.

     

    Action Barbès c'est où ?

    Comme son nom l'indique, Action Barbès est née autour du carrefour Barbès, ce carrefour important du Nord de la capitale. Mais, très vite, son territoire s'est étendu jusqu'à atteindre ses limites actuelles. Le territoire couvert par les actions de l'association est déterminé avant tout par la localisation de ses adhérents, nous agissons là où nous habitons.

    Les limites qui figurent sur les cartes ci-dessous représentent un territoire minimal borné par les adresses des adhérents, elle ne sont pas des contours fixes et indépassables.

    Sans titre - copie.jpg

    Ce qui caractérise Action Barbès, c'est d'agir sur trois arrondissements parisiens, les 9e, 10e et 18e arrondissements. Les problématiques communes rencontrées par les habitants du secteur obligeant à dépasser les frontières administratives, ceci afin de mieux les appréhender. Des frontières que la ville ne savait et ne sait pas toujours franchir. Cette approche nous permet de cerner les questions qui nous intéressent de manière fine, tout en comprenant leur inscription dans un contexte plus général ; nos dix-sept années d'existence nous permettent aussi de mieux comprendre les problématiques sur un temps long. Nous pouvons aussi comparer les fonctionnements et les politiques mises en œuvre dans les différents arrondissements.

    Mais c'est aussi pour nous une démultiplication des interlocuteurs, car trois arrondissements c'est trois équipes municipales, et autant de services de la ville. Et trois arrondissements, c'est aussi trois commissariats différents. Voilà aussi pourquoi l'Hôtel de ville ou la préfecture sont nos interlocuteurs privilégiés sur certains dossiers, comme, par exemple, la promenade urbaine ou le suivi de la ZSP.

    Cette tripartition se retrouve dans le conseil d'administration de l'association, qui compte actuellement parmi ses membres une personne habitant le 9e arrondissement, cinq dans le 10e et deux dans le 18e.

    Sans titre 3 - copie.jpg 

    Le périmètre qui intéresse Action Barbès s'étend sur de nombreux quartiers : des deux gares à la Goutte d'Or, d'Anvers à Lariboisière - Saint Vincent-de-Paul, en passant par La Chapelle ou encore par Château Rouge, pour ne pas tous les citer. Des quartiers souvent sous le feu de l'actualité, ce qui nous vaut énormément de sollicitations de la part des médias mais aussi de chercheurs.

    Pour finir cette présentation géographique de l'association, signalons que depuis peu, le siège de l'association a migré un peu plus au Nord du secteur, passant du 11 rue Guy Patin dans le 10e arrondissement au 28 rue Affre dans le 18e. Ce changement d'adresse n'est pas vraiment une révolution pour l'association, il revêt essentiellement un caractère postal. 

    Sans titre 2 - copie.jpg

     

    Action Barbès c'est qui ?

    Action Barbès est une association d'habitants, des femmes et des hommes totalement bénévoles. Financièrement, elle vit uniquement des cotisations de ses adhérents et de quelques (petits) dons. Nous refusons par principe toute subvention, de quelque nature qu'elle soit, cela afin de garantir notre liberté et notre indépendance. De même, nous déclinons toutes les offres de partenariat commercial (le succès de ce blog attire les convoitises publicitaires).

    Les adhérents d'Action Barbès ont des profils très différents, réunissant de très anciens habitants et de nouveaux venus. Leur âge varie de 25 à plus de 80 ans pour les plus anciens. Du côté du milieu socioprofessionnel, là aussi c'est assez varié. Ainsi, on peut trouver de nombreuses professions chez les adhérents, comme enseignant, architecte, employé, commerçant, journaliste, consultant, juriste, comptable, chef d'entreprise, artiste, fonctionnaire (national, territorial et hospitalier), chargé de mission, chercheur, artisan... Cette diversité professionnelle parmi les membres de l'association, y compris parmi ceux qui sont retraités, offre à l'association un vivier d'expertises dans de nombreux domaines. Pour la question du genre, l'association est relativement paritaire, comptant pratiquement autant de femmes que d'hommes. 

    action barbès,association

    En attendant la promenade urbaine, sous le viaduc du métro

     Notre association regroupe essentiellement des habitants des trois arrondissements couverts par le champ d'activités d'Action Barbès. Les adhérents sont à peu près également répartis sur le territoire d'Action Barbès, avec cependant deux artères qui regroupent plus d'adhérents que les autres, à savoir les boulevards de Magenta et Barbès. Cette année, les adhérents se répartissent comme suit : 14,3% dans le 9e, 41,5% dans le 10e, 37,7 % dans le 18e et les 6,5 % restant se répartissent dans d'autres arrondissements, voire en province ! En effet, nous comptons des adhérents, souvent d'anciens habitants de nos quartiers, qui continuent d'adhérer en soutien, malgré leur éloignement géographique. Nous les savons lecteurs de ce blog et les saluons ici. Il est vrai que les adhérents d'Action Barbès lui sont fidèles, plus des deux tiers le sont depuis plus de quatre ans. Nous adressons aussi un salut amical aux seize nouveaux adhérents qui nous ont rejoints à cette rentrée.

     

    Action Barbès ça fonctionne comment ?

    L'association a choisi un fonctionnement démocratique dès ses débuts. Pour ce faire, elle se réunit dans son ensemble une fois par an, à l'automne, pour tenir son assemblée générale. Celle-ci élit un conseil d'administration de huit à dix membres selon les années. Et c'est ce même conseil d'administration qui désigne à son tour le bureau.

    action barbès,association

    L'assemblée générale du 4 octobre 2018, chez les Libraires associés 

    Les grandes orientations et les plus gros projets sont débattus et votés lors de l'assemblée générale comme c'est le cas pour notre soutien à la Salle de Consommation à Moindre Risque. En dehors de l'assemblée générale, l'organe décisionnel est le conseil d'administration, qui se réunit de nombreuses fois dans l'année pour prendre les décisions qui engagent l'association, des décisions qui se prennent le plus souvent par consensus. Le CA assure aussi le suivi des réseaux sociaux, Twitter et Facebook. Le bureau est là pour la gestion quotidienne de l'association. Le président de l'association la représente et en est le porte-parole, pour autant, il ne "dirige" pas Action Barbès, ce rôle est celui du conseil d'administration.

    Plusieurs fois par an, nous organisons des apéritifs de quartier pour nos adhérents et les personnes désireuses de mieux nous connaitre. Ces moments de convivialité sont aussi des occasions d'échanger autour des dossiers en cours. D'une manière moins formelle, c'est un bon moyen pour les membres de l'association de débattre des sujets qui les intéressent.

    Pour suivre des dossiers, assister à des comités de suivi, à des réunions, à des rencontres avec des acteurs publics ou des élus, des groupes thématiques sont formés par les membres du CA et de tout adhérent volontaire. Nous rendons compte d'une partie de ces activités sur notre blog, mais toutes ne font pas l'objet d'un article ; le compte-rendu ce l'ensemble de nos activités est mis à disposition des adhérents en fin d'année.

     

    Et ce blog, c'est quoi ?

    Pour le présent blog, c'est une équipe d'une dizaine de personnes, impliquées régulièrement ou plus occasionnellement, qui contribue à le faire vivre. Chaque article du blog fait l'objet de plusieurs relectures, certains sont écrits à plusieurs mains, ce qui permet de s'assurer du respect de la ligne éditoriale que s'est fixée l'association (et de débusquer les coquilles et les fautes oubliées !). Nous publions cinq jours par semaine tout au long de l'année, mais nous faisons une pause le temps de l'été et pour les vacances de fin d'année.

    Le blog est pour nous un outil pour informer nos adhérents et un public plus large de nos activités et des sujets qui nous préoccupent, mais aussi pour promouvoir la vie culturelle et associative de nos quartiers. Nous rendons compte de beaucoup de réunions publiques ou de nos rencontres avec des décideurs politiques, administratifs ou associatifs et ayant trait à nos sujets de prédilection.

    Nous prenons toujours soin de "travailler nos dossiers" et de vérifier nos informations, et les avis de l'association sont toujours identifiés comme tels dans nos articles. Car rappelons-le, ce blog est celui de notre association, il n'est pas un journal local, même s'il peut parfois en prendre l'air. Pour ne rater aucun des articles du blog, vous pouvez vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire, vous y êtes déjà plus de 450 inscrits.

    Vous voilà à présent incollables sur Action Barbès ! Et si vous en avez envie, que ce soit pour vous impliquer activement ou juste nous soutenir, vous êtes les bienvenus.

     

    action barbès,associationPour celles et ceux qui voudraient adhérer à Action Barbès, un bulletin d'adhésion est disponible dans la colonne de gauche de ce blog.

     

     

  • Une semaine classique au Lavoir Moderne Parisien

    Le Lavoir Moderne Parisien, le LMP, connaît ces derniers temps une deuxième jeunesse. Et cette vitalité opère sous le signe de l'ouverture. En effet, la petite salle de spectacle de la Goutte d'Or innove dans sa programmation avec une semaine — du 23 au 28 octobre — dédiée à la musique classique, et plus précisément à la scène musicale classique parisienne.

     

    unnamed (2).jpg

     
    La première édition de cette semaine classique accueille tous les jours, rue Léon, de talentueux musiciens parisiens. Dans le cadre intime du LMP, chaque concert se compose de deux parties contrastées et complémentaires, suivies d'une rencontre avec les musiciens autour d'un verre.

     

     

    Pour en savoir plus sur le nouveau festival de musique classique du LMP, rendez-vous sur la page Facebook de l'évènement.

     

    C'est où ?

    • Le Lavoir Moderne Parisien, 35 rue Léon, 75018 Paris

    C'est quand ?

    • du 22 novembre 2018 au 28 octobre 2018
  • Une pétition pour améliorer le service postal à Château Rouge

    Nous relayons ici, une fois n'est pas coutume, une pétition d'habitants. En l'occurrence, cette pétition peut intéresser beaucoup de nos lecteurs puisqu'elle vise à améliorer le service postal à Château Rouge. Vous retrouverez le texte des pétitionnaires ci-dessous ainsi qu'un lien vers la pétition en ligne.

    Service postal défaillant PARIS 18ème – Quartier Marcadet Poissonniers/Château Rouge

     

    "Depuis plusieurs mois, les quartiers de Marcadet Poissonniers/Château Rouge dépendant des Bureaux de Poste (Tri du courrier) de RUE DU DUC (75018) et de Château Rouge (39 BD BARBES) subissent d’importants problèmes de distribution de courriers :

    ·         Absence de courriers : Nous sommes parfois obligés de nous rendre nous-même Rue du Duc pour récupérer un courrier important                                  

    ·         Aucun avis de passage lors de la livraison d’un colis : Nous sommes obligés de suivre le colis sur internet puis aller dans le bureau de poste le plus proche de chez nous « Château Rouge » pour demander l’adresse du dépôt du colis. L’adresse étant aléatoire selon les colis : soit bureau de poste lui-même à Château Rouge soit au Franprix au 75 rue des Poissonniers

    ·         Retard important de livraison du courrier dans nos boîtes aux lettres

    Lorsque rarement nous croisons un facteur, il nous répond qu’il est au courant des problèmes de courriers du quartier et incrimine l’absence de rigueur de certains autres facteurs….

    Il est important de noter que la densité de population du 18ème arrondissement est d’environ 31 000 habitant au Km² et que certains services très prisés comme les transferts d’argent à l’étranger ne sont réalisables que dans certains bureaux de poste du 18ème (exemple : Château Rouge).                                                            

    Les faits cités augmentent donc la fréquentation de ces bureaux de poste et la sollicitation des employés des services postaux qui peuvent créer une situation de stress pour ces derniers. Malgré cela, le quartier ne dispose pas de plus de bureaux de poste que d’autres arrondissements dont les densité et fréquentation sont moins fortes.

    Par ailleurs, la précarisation du métier de facteur via le recours aux contrats courts ne permet pas l’établissement d’une relation de longue durée et de confiance entre les riverains et le facteur. Cette précarisation impacte donc négativement la qualité des services fournis par La Poste.

    Ce service défaillant a des conséquences fortes pour les riverains notamment dans leurs démarches administratives où des délais conditionnent leur bonne avancée !

    Nous demandons au Bureau de Poste RUE DU DUC, CHATEAU ROUGE et à LA POSTE en général d’agir afin de rétablir un service normal, qui remplit ses fonctions et assure aux riverains le même service que dans les autres quartiers du 18ème et de PARIS.

    Afin de retrouver un VRAI SERVICE postal dans notre quartier, aidez-nous en signant cette pétition !"

    Cliquer ici pour signer la pétition

  • 10e comité de voisinage de la SCMR

    Le jeudi 11 octobre dernier, la maire du 10e arrondissement, Alexandra Cordebard, a présidé la 10e réunion du Comité de voisinage de la salle de consommation à moindre risque (SCMR). Nous avons assisté à cette longue réunion, qui s'est déroulée dans la salle des fêtes de la mairie du 10e, et qui a réuni une soixantaine de personnes. Parmi les présents autour de la table : Anne Souyris, adjointe à la maire de Paris chargée de la santé, des élus du 10e, la commissaire de police du 10e, des représentants de l'Agence régionale de la santé (ARS), de la préfecture, de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA), de Gaïa, qui gère la SCMR. Les riverains étaient représentés par Action Barbès, le Collectif de parents habitants SCMR, le collectif de riverains Lariboisière-Gare du Nord, le conseil de quartier Saint-Vincent de Paul-Lariboisière. À noter, l'absence de l'association Vivre gare du Nord & Est qui a marqué ainsi sa lassitude de ne pas voir s'améliorer la situation dans le secteur. Autour de la table, et pour la première fois, étaient également présents des usagers de la salle, portant ainsi la parole des premiers concernés par l'addiction. Cette présence a été très largement saluée par l'assistance.

    DpPegBgXUAItLCY.jpg

    La réunion a débuté par un point sur le fonctionnement de la salle de consommation présenté par Gaïa. Après presque deux ans de fonctionnement, la SCMR de la rue Ambroise-Paré compte plus de 1100 inscrits, pour environ 450 usagers par mois, à raison de 160 à 180 passages par jour (autant d'injections ou d'inhalations qui ne se font plus dans l'espace public, NDLR). Mais la salle ne sert pas qu'à la consommation, elle un outil de prise en charge médicale, psychiatrique et sociale avec par exemple, presque 900 consultations infirmières et plus de 1000 entretiens du coté social. En réponse aux inquiétudes de certains riverains qui se plaignent du grand nombre d'usagers de drogues causant des troubles dans le voisinage (injections de rue, bagarres...), il a été précisé que ces troubles se limitaient à une dizaine de personnes parfaitement identifiées, la très large majorité des usagers ne posant pas de problèmes particuliers. Gaïa comprend les attentes des riverains mais explique qu'il ne leur revient pas de gérer l'espace hors de la salle, même si leurs vigiles n'hésitent pas à intervenir à proximité de l'entrée lorsque cela leur est possible.

    Un des usagers de la salle a ensuite pris la parole. Sans domicile et habitué du quartier de longue date, il a exprimé sa satisfaction de pouvoir bénéficier d'un équipement tel que la SCMR, non seulement pour la réduction des risques mais également pour la tranquillité des riverains. Des riverains à qui il a dit comprendre leur colère face aux intrusions dans les halls d'immeuble qui étaient nombreuses avant l'ouverture de la SCMR. Il est à noter que les scènes de consommation de drogue dans les halls d'immeuble sont devenues rarissimes depuis l'existence de la salle de consommation. C'est là un des bénéfices de la SCMR dans le quartier. Il a tenu à préciser qu'il est fallacieux d'imaginer que toutes les personnes en errance dans le secteur étaient des toxicomanes, beaucoup ne sont pas liées à la salle de consommation.

    La nouvelle commissaire du 10e a ensuite rappelé le dispositif ZSP qui permet un focus particulier sur le secteur et est revenue en détail sur l'ensemble des forces de police à l'oeuvre dans le quartier et, en particulier, autour de la SCMR.

    Il a été rappelé que ce secteur est une scène de drogue depuis des décennies, et que la présence de la SCMR ne l'a pas implantée. Même si la pacification de l'espace public, autre but parallèlement à la réduction des risques, n'est pas encore totalement satisfaisante, la situation est bien loin de la vision caricaturale que certains médias peuvent rapporter. Il ne faut pas oublier que si on peut encore trouver parfois des seringues usagées dans le caniveau, et c'est regrettable, rappelons qu'avant l'ouverture de la SCMR, c'est par kilos qu'elles étaient ramassées vers l'entrée de la gare du Nord rue de Maubeuge.

    Par ailleurs, tout le monde s'est félicité du barreaudage des entrées du parking géré par la société Indigo, également représentée à ce comité, mais a vivement regretté l'aspect inesthétique de ces "cages". À cette occasion, la société Indigo a annoncé qu'elle renonçait à la gestion du parking situé boulevard de la Chapelle, coté Barbès, à partir de janvier 2019. Cet abandon, est dû principalement aux grandes difficultés de gestions causées par les intrusions de vendeurs de cigarettes, et plus marginalement à cause d'un éventuel report de deal qui se serait reporté ici. Cela fait plusieurs années que nous signalons ce parking, en effet utilisé comme cache pour la vente de cigarettes et autres produits, mais également pour les vélos volés qui seront revendu juste à coté, sur la placette Charbonnière. 

    Pour notre part, nous avons renouvelé notre soutien à cette expérimentation, comme cela a été voté unanimement à notre assemblée générale. Nous avons demandé, conjointement avec le Collectif de parents habitants SCMR, une amélioration des aménagements urbains sur le secteur, car l'expérience nous le montre, l'amélioration de l'espace public ne saurait se penser que d'un point de vue sécuritaire. 

    Nous n'allons pas détailler la totalité de la réunion, tant l'exercice serait fastidieux (on peut retrouver l'ensemble des comptes rendus détaillés de ce comité sur le site de la mairie du 10e). Mais finissons avec l'intervention de la Mildeca qui a redit l'annonce prochaine d'un "plan toxicomanie" ambitieux et renouvelant l'approche qui en était faite jusqu'ici, un plan intéressant particulièrement le Nord-Est parisien, bien au-delà du secteur de la SCMR. Nous ne manquerons pas de suivre de près ce plan qui va concerner directement nos quartiers, dans le 10e et surtout dans le 18e arrondissement.

     

  • Barbès Times Square

    Le "carrefour Barbès", point de jonction des boulevards Barbès, de la Chapelle, de Magenta et de Rochechouart, est un lieu emblématique de Paris. Plusieurs repères urbains impriment sa personnalité, à savoir le cinéma le Louxor, le viaduc et la station de métro Barbès-Rochechouart, ou encore plus récemment, la Brasserie Barbès. Mais c'est sans doute le magasin Tati qui marque le plus fortement l'identité de Barbès dans l'imaginaire de gens. En effet, le magasin au Vichy rose, présent ici depuis 70 ans, couronne le carrefour avec son enseigne lumineuse emblématique.

    tati,enseigne,écran,barbès-rochechouart,barbès

    Célébration d'une victoire au foot devant Tati, juin 2014

    Mais pourquoi évoquer en titre Times Square, le célèbre quartier de New York connu pour son carrefour et ses écrans lumineux ? L'enseigne de Tati vantant d'avoir "Les plus bas prix" est loin de rivaliser avec les écrans new-yorkais, nous direz-vous. C'est sans compter avec la nouvelle installation publicitaire de Tati, un magasin qui désormais appartient au groupe Gifi. Il y a quelques jours, pas moins de sept écrans lumineux publicitaires géants ont fait leur apparition derrière les vitrines du premier étage de Tati, à l'angle des boulevards Barbès et de Rochechouart. On avait déjà vu apparaître ces écrans dans les vitrines du rez-de-chaussée, ils n'y sont plus aujourd'hui. Sur ces écrans défilent les publicités du magasin, de jour comme de nuit. Et de nuit, le magasin ainsi paré ne dépareillerait pas à Times Square, tant la luminosité du dispositif publicitaire est forte.

    tati,enseigne,écran,barbès-rochechouart,barbès 

    Sans parler de l'invasion publicitaire qui prend ici des dimensions considérables, cela n'est pas sans conséquence pour les riverains qui se voient éclairés par ces écrans, particulièrement pour ceux habitant côté impair du boulevard de Rochechouart, côté 9e, et malgré le viaduc qui aurait pu être un obstacle. En effet, la lumière provoque une grande gêne pour les habitants des appartements dont les fenêtres sont en vis-à-vis de Tati. Des riverains, dont certains de nos adhérents, ont écrit au magasin pour se plaindre du  problème, mais aucune réponse pour l'instant. Si la règlementation locale est relativement permissive pour ce type d'écrans, il ne saurait être question de tolérer une telle pollution lumineuse pour le voisinage. Une extinction a minima en soirée ne paraît pas être une demande insensée et permettrait aux voisins de retrouver le sommeil. 

    Le problème que nous signalons ici risque de se multiplier, tant ce type d'écrans se développe à Paris ces derniers temps. Reste à savoir si la ville laissera faire ou si elle adaptera sa réglementation pour en éviter les excès.

     

  • Néon installe son café à la Goutte d'Or

    Un journal qui ouvre un café, si ce n'est pas tout à fait une première en France, Montpellier connait son Gazette Café depuis 2015, cela en est une à Paris et c'est à la Goutte d'Or que ça se passe.

    Le magazine Néon s'est lancé dans un projet un peu fou, celui d'ouvrir son propre café. En effet, ce magazine qui porte un regard décalé sur l'actualité a entrepris une diversification de ses activités qui est pour le moins inhabituelle sous nos latitudes. À l'heure où les titres de presse cherchent de nouveaux modèles économiques pour s'adapter à un monde qui délaisse le support papier, Néon a choisi une activité conviviale mais éloignée de son activité première.

     

    café,neon,journal,goutte d'or,presse

     

    À l'origine de cette idée, Fabrice Pierrot, un journaliste de télévision qui habite le quartier de la Goutte d'Or, à qui Néon a très vite dit oui pour ce joli projet. Et c'est donc assez naturellement que le choix d'implantation du café qui sera adossé au titre de presse s'est porté sur le quartier. C'est au 26 rue Doudeauville, à l'angle de la rue Francis Carco et face à l'Institut des Cultures d'Islam, que devrait ouvrir le Néon Café.  La date d'ouverture est prévue en novembre prochain, mais la date précise n'est pas encore connue car le projet a encore besoin de fonds pour voir le jour. 

     

    café,neon,journal,goutte d'or,presse

    Projection du projet ©️dcao

     

    Dans cette perspective, il a été ouvert une "cagnotte Ulule" pour que chacun puisse contribuer à son financement. À ce jour, plus de 60% du financement espéré a été collecté par le biais de la plateforme de levées de fonds participative.

     

     

    Souhaitons leur bonne chance, un lieu de convivialité en plus dans la Goutte d'Or, et qui plus est, si cela peut aider un journal à vivre, ça ne peut pas faire de mal !