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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Visiter un cimetière ? Une idée pas si funèbre

    En ce jour de Toussaint, il est de coutume d'aller au cimetière fleurir les tombes de ses proches. Mais ce jour est également l'occasion d'aller visiter les cimetières. Drôle d'idée nous direz-vous ? Pas tant que ça si l'on considère ces lieux de recueillement également comme des lieux d'histoire, mais aussi comme des espaces végétalisés, souvent remarquables. En effet, les cimetières parisiens ont cette particularité d'abriter bon nombre de sépultures de personnages illustres, mais aussi de se démarquer par leur caractère et l'originalité de certaines tombes, et par les nombreuses essences, parfois rares, qui y sont plantées. Et sans compter que c'est aujourd'hui le jour où les cimetières sont les plus fleuris.

    On ne présente plus les cimetières du Montparnasse et du Père Lachaise, mais connaissez-vous ceux tout près d'ici ? Si les 9e et 10e n'accueillent plus de nécropoles dans leur territoire depuis longtemps, ce n'est pas le cas du 18e arrondissement qui compte pas moins de trois cimetières sur son sol. 

     

    Sans titre 3 - copie.jpgAinsi, on pourra aller au cimetière de Montmartre, créé en 1825 et d'une superficie de 10,48 hectares. Ce cimetière arboré compte beaucoup de tombes de célébrités, comme Dalida, la Goulue, Hector Berlioz ou encore Fred Chichin (Les Ritas Mitsouko), pour ne citer qu'elles.

    Cimetière de Montmartre : 20 avenue Rachel 75018

    Ouverture : Du 6 novembre au 15 mars du lundi au vendredi : 8h à 17h30, samedi : 8h30 à 17h30, dimanche et jours fériés : 9h à 17h30. Du 16 mars au 5 novembre du lundi au vendredi : 8h à 18h, samedi : 8h30 à 18h, dimanche et jours fériés : 9h à 18h

     

    Sans titre - copie.jpgUn plus petit cimetière, de 0,59 hectare se situe rue Lucien Gaulard : le cimetière de Saint-Vincent (1831). Ici se trouvent les tombes de Marcel Aimé, de Maurice Utrillo et de beaucoup de personnalités montmartroises.

    Cimetière de Saint-Vincent : 6 rue Lucien Gaulard 75018

    Ouverture : Du 6 novembre au 15 mars du lundi au vendredi : 8h à 17h30, samedi : 8h30 à 17 h30, dimanche et jours fériés : 9h à 17h30. Du 16 mars au 5 novembre du lundi au vendredi : 8h à 18h, samedi : 8h30 à 18h, dimanche et jours fériés : 9h à 18h

     

    Sans titre 2 - copie.jpgLe cimetière du Calvaire est la plus petite nécropole de l'arrondissement. Avec ses 6 ares et ses 65 tombes, ce cimetière de 1688 est une curiosité qui n'ouvre ses portes d'un jour par an, et c'est précisément aujourd'hui ! 

    Cimetière du Calvaire : 2 rue du Mont Cenis 75018

    Ouverture : le 1er novembre

     

     

     

    Sans titre 4 - copie.jpgIl existe également un cimetière hors les murs, à La Plaine Saint-Denis, qui est très peu connu et pourtant attaché à une partie du 18e arrondissement. En effet, cette petite nécropole de 2,10 hectares est l'ancien cimetière du village La Chapelle Saint-Denis (actuellement quartiers La Chapelle et Goutte d'Or), c'est le cimetière parisien de La Chapelle (1850).

    Cimetière parisien de La Chapelle : 38 avenue du président Wilson, 93210 La Plaine Saint-Denis

    Ouverture : Du 6 novembre au 15 mars Du lundi au vendredi : 8 h à 17 h 30, Samedi : 8 h 30 à 17 h 30, Dimanche et jours fériés : 9 h à 17 h 30. Du 16 mars au 5 novembre, Du lundi au vendredi : 8 h à 18 h, Samedi : 8 h 30 à 18 h, Dimanche et jours fériés : 9 h à 18 h

     

     

    Est-il utile de préciser que ces lieux sont des lieux de recueillement et qu'une conduite digne s'impose ici ? Le règlement parisien précise à cet égard qu'il est interdit d'y manger et boire, de s'asseoir sur les sépultures ou encore d'y faire du bruit.

  • Promenade urbaine : l'inquiétant silence de la ville

    Mais que se passe-t-il avec la promenade urbaine ? Va-t-on finalement savoir à quoi vont ressembler les boulevards de la Chapelle et de la Villette à la fin des travaux ?

    Les travaux de voirie ont bien commencé, mais ils ont débuté avec une première mauvaise surprise. Contrairement à ce qu'il avait été annoncé, la circulation n'est pas réduite à une voie sur le boulevard de la Chapelle le long de l'hôpital Lariboisière, mais pire encore, la piste cyclable disparait et le trottoir n'est pas élargi. Officiellement la deuxième voie ajoutée au projet, qui n'en prévoyait q'une, est une piste cyclable que les véhicules de secours peuvent emprunter en cas d'affluence pour desservir l'hôpital, sans rire. Mais de qui se moque-t-on ? Cet aménagement est bien une suppression pure et simple de la piste cyclable protégée au profit d'une seconde voie de circulation automobile. Et il est à parier que bien d'autres véhicules que ceux de secours prendront cette voie, les deux-roues motorisés assurément. Sur cette portion, c'est en définitive un recul énorme pour les circulations douces. On aimerait que la ville mette autant d'énergie pour faire reculer la voiture ici, qu'elle en met pour piétonniser les berges de Seine. On ne saurait comprendre ce Paris à deux vitesses, avec un centre privilégié et une périphérie sacrifiée.

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    Les travaux de la promenade urbaine le long de l'hôpital Lariboisière (28 septembre)

    Mais pour les reste, la question des usages, l'organisation du marché et de l'espace de convivialité, l'aménagement de la place de la Chapelle, la ferme urbaine entre La Chapelle et Stalingrad et surtout le projet d'éclairage qu'on nous a bien fait miroiter pour mieux nous dire ensuite qu'il n'y avait pas d'argent pour le financer, pour tout cela nous n'avons plus aucune information. Non seulement nous ne savons pas ce qui nous attend, mais nous ne savons pas non plus quand nous pourrons en savoir plus. En effet, depuis la dernière réunion publique au printemps dernier, plus aucune nouvelle de l'hôtel de ville, et aucune réunion n'est annoncée.

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    Piste cyclable coté 18e sur le boulevard de la Chapelle un jour de marché (24 octobre)

    Ce silence n'est pas sans nous inquiéter. Après la disparition inopinée de la piste cyclable nous craignons que d'autres mauvaises nouvelles n'arrivent. Car pour l'instant, la promenade urbaine se résume à l'aménagement de quelques passages piétons, rien d'autre.

    Ce n'est pas le tout de se vanter dans les médias que les services de la ville sont "tous mobilisés" pour les quartiers populaires, encore faut-il pouvoir le constater sur le terrain, et là, on en est loin. 

  • La Guerre de 1914-1918 dans le 10e arrondissement. Exposition

    À l'approche du centième anniversaire de l'Armistice de 1918, l'association Histoire et vies du 10e arrondissement avec la mairie du 10e proposent une exposition sur La Guerre de 1914-1918 dans le 10e arrondissement.

    exposition,histoire,14-18

    "Le Départ des poilus, août 1914", Albert Herter (Gare de l'Est)

    Cette exposition sera visible du 2 au 10 novembre 2018 à la mairie du 10e, à la Rotonde (4e étage).

     

    C'est où ?

    La Rotonde, quatrième étage de la Mairie du 10e, 72 rue du Faubourg-Saint-Martin

    C'est quand ?

    Du 2 au 10 novembre 2018

  • Une semaine classique au Lavoir Moderne Parisien

    Le Lavoir Moderne Parisien, le LMP, connaît ces derniers temps une deuxième jeunesse. Et cette vitalité opère sous le signe de l'ouverture. En effet, la petite salle de spectacle de la Goutte d'Or innove dans sa programmation avec une semaine — du 23 au 28 octobre — dédiée à la musique classique, et plus précisément à la scène musicale classique parisienne.

     

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    La première édition de cette semaine classique accueille tous les jours, rue Léon, de talentueux musiciens parisiens. Dans le cadre intime du LMP, chaque concert se compose de deux parties contrastées et complémentaires, suivies d'une rencontre avec les musiciens autour d'un verre.

     

     

    Pour en savoir plus sur le nouveau festival de musique classique du LMP, rendez-vous sur la page Facebook de l'évènement.

     

    C'est où ?

    • Le Lavoir Moderne Parisien, 35 rue Léon, 75018 Paris

    C'est quand ?

    • du 22 novembre 2018 au 28 octobre 2018
  • Aujourd'hui, c'est la rue aux enfants !

     

    image001 (1).jpgDans le 10e arrondissement, rue du Château Landon, aujourd'hui c'est "La rue aux enfants". Ce n'est pas moins de 30 ateliers, jeux et animations qui sont proposés aux enfants des centres de loisirs et des familles en ce premier mercredi de vacances scolaires (de 10h à 18h), et c'est gratuit !

    Au programme des réjouissances : Ateliers "Halloween", jeux géants, ateliers récup', scène musicale, espace bien être,...

    Cet événement est concocté par le CRL10 et mobilise de nombreux partenaires du quartier Louis-Blanc Aqueduc, avec le soutien actif du Conseil de quartier et du bailleur social Élogie Siemp. Cet après-midi dédié aux enfants a pu voir le jour également grâce à une mobilisation des réseaux de parents d'élèves, des écoles et de nombreux bénévoles habitants et hébergés.

    Nota : Les enfants devront être accompagnés d’un adulte et seront sous leur responsabilité. 

     

    C'est où ?

    • Rue du Château Landon, 75010 Paris

    C'est quand ?

    • Le 24 octobre 2018
  • Une pétition pour améliorer le service postal à Château Rouge

    Nous relayons ici, une fois n'est pas coutume, une pétition d'habitants. En l'occurrence, cette pétition peut intéresser beaucoup de nos lecteurs puisqu'elle vise à améliorer le service postal à Château Rouge. Vous retrouverez le texte des pétitionnaires ci-dessous ainsi qu'un lien vers la pétition en ligne.

    Service postal défaillant PARIS 18ème – Quartier Marcadet Poissonniers/Château Rouge

     

    "Depuis plusieurs mois, les quartiers de Marcadet Poissonniers/Château Rouge dépendant des Bureaux de Poste (Tri du courrier) de RUE DU DUC (75018) et de Château Rouge (39 BD BARBES) subissent d’importants problèmes de distribution de courriers :

    ·         Absence de courriers : Nous sommes parfois obligés de nous rendre nous-même Rue du Duc pour récupérer un courrier important                                  

    ·         Aucun avis de passage lors de la livraison d’un colis : Nous sommes obligés de suivre le colis sur internet puis aller dans le bureau de poste le plus proche de chez nous « Château Rouge » pour demander l’adresse du dépôt du colis. L’adresse étant aléatoire selon les colis : soit bureau de poste lui-même à Château Rouge soit au Franprix au 75 rue des Poissonniers

    ·         Retard important de livraison du courrier dans nos boîtes aux lettres

    Lorsque rarement nous croisons un facteur, il nous répond qu’il est au courant des problèmes de courriers du quartier et incrimine l’absence de rigueur de certains autres facteurs….

    Il est important de noter que la densité de population du 18ème arrondissement est d’environ 31 000 habitant au Km² et que certains services très prisés comme les transferts d’argent à l’étranger ne sont réalisables que dans certains bureaux de poste du 18ème (exemple : Château Rouge).                                                            

    Les faits cités augmentent donc la fréquentation de ces bureaux de poste et la sollicitation des employés des services postaux qui peuvent créer une situation de stress pour ces derniers. Malgré cela, le quartier ne dispose pas de plus de bureaux de poste que d’autres arrondissements dont les densité et fréquentation sont moins fortes.

    Par ailleurs, la précarisation du métier de facteur via le recours aux contrats courts ne permet pas l’établissement d’une relation de longue durée et de confiance entre les riverains et le facteur. Cette précarisation impacte donc négativement la qualité des services fournis par La Poste.

    Ce service défaillant a des conséquences fortes pour les riverains notamment dans leurs démarches administratives où des délais conditionnent leur bonne avancée !

    Nous demandons au Bureau de Poste RUE DU DUC, CHATEAU ROUGE et à LA POSTE en général d’agir afin de rétablir un service normal, qui remplit ses fonctions et assure aux riverains le même service que dans les autres quartiers du 18ème et de PARIS.

    Afin de retrouver un VRAI SERVICE postal dans notre quartier, aidez-nous en signant cette pétition !"

    Cliquer ici pour signer la pétition

  • Vous prendrez bien un peu de culture locale ?

    culture,bibliotheque,theatre,librairie,concertPour les écoliers et certains d'entre-vous c'est les vacances, pour les autres, peut-être ferez-vous le pont en fin de semaine. Voilà une bonne occasion de découvrir, ou redécouvrir, les multiples lieux culturels dans nos quartiers. Car on l'oublie parfois, nos quartiers regorgent de lieux de culture. Théâtres, bibliothèques, salles de concert, galeries, disquaires, libraires, sans compter les ateliers d'artistes, les acteurs culturels ne manquent pas ici, et il serait bien difficile d'en faire le tour.

    Nous vous offrons ici une sélection de lieux culturels, certains très connus, d'autres beaucoup moins, mais ils permettent de montrer la richesse et la diversité de l'offre culturelle dans nos quartiers des 9e, 10e et 18e arrondissements de Paris, de quoi se divertir, réfléchir et se cultiver à deux pas de chez soi.

     

    Bibliothèques

    Dans le 9e 

    • Bibliothèque Valeyre : Bibliothèque adultes, jeunesse, discothèque, pôle de langues. 24 rue de Rochechouart, horaires d'ouverture sur le site de la ville de Paris

    Dans le 10e

    •  Médiathèque Françoise Sagan :  Superbe médiathèque avec une collection de plus de 100.000 documents à disposition du public. 8 rue Léon Schwartzenberghoraires d'ouverture sur le site de la médiathèque

    Dans le 18e

    • Bibliothèque de la Goutte d'Or : Collections adultes, jeunesse, discothèque, vidéo (DVD séries TV).  2 rue Fleury, horaires sur  le site de la ville de Paris
    • Bibliothèque Vaclav Havel : Collections adultes, jeunesse & vidéo, jeux vidéo et jeux de société. 26 esplanade Nathalie Sarraute, horaires d'ouverture sur le site de la ville de Paris

     

    Cinémas

    Dans le 10e

    • Le Brady : Un petit cinéma parisien inauguré en 1956, que fréquentait François Truffaut. 39 boulevard de Strasbourg, affiche et horaires sur  leur site
    • Le Louxor : Faut-il encore présenter ce magnifique cinéma d'art et essais, situé au carrefour Barbès ? 170 boulevard de Magenta, affiche et horaires sur  leur site 

     

    Concerts

    Dans le 18e

    • FGO - Barbara : Un établissement culturel de la ville de Paris bouillonnant de vie, avec des concerts mais aussi des spectacles, des expositions, un café... 1 rue Fleury, affiche et horaires sur  leur site
    • L'Élysée Montmartre : La célèbre salle de spectacle a retrouvé son lustre après une belle réhabilitation suite à un incendie en 2011. 72 boulevard de Rochechouart, affiche et horaires sur  leur site
    • Le Lavoir Moderne Parisien : Un salle intimiste dans un ancien lavoir, salle de concert et galerie d'exposition expérimentale et créative. 35 rue Léon, affiche et horaire sur  leur site
    • Olympic Café : Un lieu réouvert récemment et qui une variété de concerts et une cuisine aux accents du monde. 20 rue Léon, affiche et horaires sur leur site

     

    Disquaires

    Dans le 9e 

    • La Fabrique Balades sonores : Disquaire et galerie, offre éclectique de qualité. 1-3 avenue Trudaine, ouvert du lundi au samedi, de 12h à 20h (et le plus souvent possible, le premier dimanche du mois, de 14 à 19h)Site internet

    Dans le 10e

    • Debs Music : Un disquaire spécialisé dans les musiques antillaise et haïtienne. 170 Rue du Faubourg Poissonnière, ouvert du mardi au samedi, de 10h à 19h
    • Walrus : Un concept original, un disquaire-bar ! Un lieu trop peu connu tout à côté de la gare du Nord. 34 ter rue de Dunkerque, ouvert les mardi, mercredi et vendredi, de 13h à 22h, le jeudi, de 14h à 20h, le samedi, de 11h à 22h et le dimanche, de 12h à 20hSite internet

    Dans le 18e

    • Le Rideau de fer : Un disquaire spécialisé dans les vinyles et les bandes dessinées. 12 rue André Del Sarte, ouvert  du mardi au samedi, de 12h30 à 19h00Site internet
    • Sauviat Musique: Le disquaire historique de la musique arabe à Paris. 124 boulevard de la Chapelle.
    • Soul Ableta Disquaire : Un spécialiste nouvellement arrivé dans la Goutte d'or. 47 rue Marcadet, ouvert du mardi au samedi, de 13h à 20h. Page facebook

     

     

    Librairies

    Dans le 9e 

    • La Libreria : Librairie franco-italienne. Au rez-de-chaussée les livres en français, et au sous-sol les livres en italien. 89 rue du Faubourg-Poissonnière, ouvert le lundi, de 14h à 19h, et du mardi au samedi, de 10h à 19h. Site internet
    • Libellule et coccinelle : Une librairie-ateliers pour le plus grand plaisir des enfants. 2 rue Turgot, ouvert du mardi au samedi, de 10h à 19h. Page facebook
    • Fantasmak : Ici c'est bandes dessinées, cinéma et polars. 17 rue de Belzunce, ouvert du mardi au samedi de 15h à 19h. Site internet

    Dans le 10e

    • La balustrade : Une librairie qui surplombe la gare de l'Est, spécialisée dans les sciences humaines. 25 rue d'Alsace, ouvert les mercredi et samedi de 12h30 à 19h30, et les jeudi et vendredi de 10h à 19h30. Site internet
    • Le 29, librairie photographique : Comme son nom l'indique, cette librairie est spécialisée dans la photo et la photographie, très belle sélection sur le sujet. 25 rue des Recollets, ouvert le lundi de 12h à 19h et du mardi au samedi de 10h à 19h. Site internet
    • Librairie Nordest : Très bel accueil dans cette librairie généraliste, avec un joli rayon jeunesse. 34 bis rue de Dunkerque, ouvert du lundi au samedi, de 10h à 19h30. Page facebook

    Dans le 18e

    • Gibert Joseph Barbès : Le libraire historique de la rive gauche propose ici une grande offre généraliste et scolaire, avec un personnel très compétant. 15-17 boulevard Barbès, ouvert du lundi au samedi, de 10h à 20h. Site internet
    • La Régulière : Jeune librairie dynamique au coeur de la Goutte d'Or, propose un salon de thé avec un espace de travail. 43 rue Myrha, ouvert du mardi au samedi de 10h à 20h, et le  dimanche de 14h à 19h. Site internet
    • Les Libraires associés : Un lieu magnifique, caché tout à côté de l'église Saint-Bernard, spécialisée dans les livres animés, cette librairie offre également un beau choix de livres anciens. 3 rue Pierre l'Ermite, ouvert du mardi au samedi de 14h à 19h. Site internet
    • Le Rideau rouge : La librairie incontournable du coté de Marx Dormoy. 42 rue de Torcy, ouvert du mardi au samedi, de 10h à 19h30, et le dimanche de 10h30 à 13h30.  Site internet

     

    Musées - Galeries

    Dans le 9e 

    • Galerie Allen : Galerie d'art contemporain. 59 rue de Dunkerque, ouvert de mercredi à samedi, de 14h à 19h. Site internet
    • Musée de la franc-maçonnerie : Un musée consacré à l'histoire de la franc-maçonnerie, situé au siège du Grand Orient de France. 16 rue Cadet, ouvert du lundi au samedi, de 10h à 12h30 et de 14h à 18hSite internet
    • Phono Museum : Une très belle collection de phonographes et de gramophones notamment, et des concerts. Un petit musée à découvrir ! 53 boulevard Rochechouart, ouvert du jeudi au dimanche, de 14h à 18hSite internet

    Dans le 18e

    • Échomusée de la Goutte d'Or : Une galerie associative ouverte depuis 1992, un lieu incontournable du quartier de la Goutte d'Or. 21 rue Cavé, horaires sur  leur page facebook
    • Espace Canopy : Une galerie d'art contemporain, un espace culturel et un café en un même endroit. 19 rue Pajol, horaires sur le site de la galerie
    • Halle Saint-Pierre : Un musée dans une ancienne halle, consacré à l'art brut, singulier et "outsider". 2 Rue Ronsard, ouvert du lundi au vendredi, de 11h à 18h, le samedi de 11h à 19h, et le dimanche de 12h à 18h. Site internet
    • Institut des Culture d'Islam : Ce très bel établissement culturel propose de nombreuses expositions et différentes activités (ateliers de calligraphie, cours de langues...). 56 rue Stephenson, ouvert du mardi au mercredi, de 13h à 20h, le vendredi de 16h à 20h, et le samedi et le dimanche, de 10h à 20hSite internet 

     

    Théâtres 

    Dans le 9e 

    • Théâtre Le Bout : Une petite scène, ouverte aux humoristes. 6 rue Frochot, affiche et horaires sur leur site

    Dans le 10e

    • Théâtre des Bouffes-du-Nord : Le célèbre théâtre de Peter Brook poursuit sa belle aventure. 37 bis, boulevard de la Chapelle, affiche et horaires sur leur site
    • Théâtre La Boussole : Un petit théâtre méconnu tout à côté de la gare du Nord.  29 Rue de Dunkerque, affiche et horaires sur leur site

    Dans le 18e

    • Théâtre La Reine Blanche Scène des Arts et des Sciences : Un tremplin pour le théâtre, la danse et la musique dans une grande salle boisée. 2 bis passage Ruelle, affiche et horaires sur leur site 

      

     

  • La guerre des crayons. Exposition

    À l'occasion du Centenaire de la Première guerre mondiale, et en complément de l'exposition que nous évoquions ici hier, nous vous signalons une exposition organisée à la mairie du 9e arrondissement : La guerre des crayons ; Dessins d'écoliers réalisés durant la Grande Guerre. Elle se déroulera du 5 au 15 novembre dans les salons Aguado à la mairie du 9e arrondissement.

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    Cette exposition de dessins d'enfants promet d'être pour le moins intéressante, nous offrant un point de vue rare sur la vie en temps de guerre. 

     

    C'est où ?

    Salons Aguado à la Mairie du 9e, 6 rue Drouot

    C'est quand ?

    Du 5 au 15 novembre 2018

  • Métro aérien: le bruit est-il une fatalité?

    Un adhérent nouvellement arrivé dans le quartier nous a interrogés sur les nuisances sonores du métro de la ligne 2 afin de savoir s'il était envisageable de les réduire.

    Paris, paris 10e, paris 18e, RATP

    Nous avons relayé ces questions à Didier Perret de l'Agence du développement pour Paris de la RATP que nous croisons dans les réunions du Comité de pilotage Barbès. Voici en intégralité sa réponse.

    Effectivement, faire circuler un métro génère des bruits et des vibrations, et en raison de la densité d'habitations à proximité de nos réseaux, cette question est bien évidemment au cœur de nos préoccupations.
    Pour cette raison, depuis plusieurs dizaines d'années, la RATP s'est dotée d'une cellule composée d'ingénieurs acousticiens et d'experts sur les questions environnementales. Un laboratoire d'essais et mesures interne RATP vient compléter ce dispositif d'analyse.
    Concrètement, et c'est aussi la force d'une entreprise intégrée comme la RATP qui regroupe toutes les activités - exploitation, maintenance du matériel roulant, gestionnaire des infrastructures, Maîtrise d'Ouvrage et Maîtrise d'Œuvre des projets, nous intervenons à tous les niveaux :
    • Sur les infrastructures, avec des expertises techniques et acoustiques qui conduisent à réaliser de la maintenance des infrastructures à un niveau d'exigence qui permet la prise en compte des problématiques environnementales - dispositifs spécifiques, pas de maintenance adaptés ...
    • Sur le matériel roulant, avec des cahiers des charges qui intègrent ces questions de bruit et vibration – acquisition de matériel roulant moins sonore.
    • Sur les projets, avec l'intégration en phase conception de projets des solutions identifiées par retour d’expérience, ou bien lors de partages avec les autres gestionnaires d’infrastructures et exploitants de réseaux urbains.

    Par cette approche globale, la RATP s’inscrit dans une dynamique de réduction continue des impacts de ses activités sur son environnement, et concernant plus particulièrement la ligne 2 du métro, un matériel roulant dernière technologie et des maintenances rigoureuses - infrastructures voie et matériel, permettent de limiter le plus possible les bruits et vibrations lors de la circulation des rames. Pour compléter cette organisation, et parce que les riverains de nos lignes sont des témoins privilégiés d’éventuels dysfonctionnements, nous disposons d’une cellule spécifique qui assure un suivi des plaintes qui concernent le bruit et les vibrations.

    Pour faciliter les démarches clients, le point d’entrée reste le service clientèle de la RATP (http://www.ratp.fr/contact/client) ou par téléphone.

     

    Maintenant, vous en savez autant que nous, et si des dysfonctionnements sont à signaler, n'hésitez pas. 

     
  • Du cimetière au Musée... toujours à Montmartre

    Aujourd'hui, nous laissons la parole à une de nos plus fidèle adhérente et non moins fidèle lectrice du blog, pour un petit tour à Montmartre :

     

    Lectrice attentive du blog, il me semblait judicieux de ne pas rater cette opportunité, mise en avant par l'article du 1er novembre, de visiter le tout petit cimetière de l'église Saint-Pierre de Montmartre, dit cimetière du calvaire.

    Cimetière de Saint-Pierre .jpg

    Bravant la pluie de l'après midi, mais néanmoins pour éviter d'être dégoulinants d'eau avant la visite, nous nous proposions de prendre le funiculaire au pied des jardins du Sacré-Coeur. Aïe ! Paris et ses touristes.... que rien ne détourne d'arpenter les rues du vieux Montmartre, et à l'occasion d'expérimenter les joies du funiculaire. Chacun sait ici qu'on monte à environ vingt personnes dans la cabine. Or, elles étaient au bas mot une bonne centaine sous leur parapluie à attendre le monte-charge de la Régie. Après tout, une visite à un cimetière qui ne se montre à tous qu'un jour sur 365, ça se mérite. Allez, gravissons les marches avec entrain.

    Une petite pluie, bien pénétrante ici, n'arrête pas le pèlerin, dit le dicton. Nous montions donc par les côtés du jardin, là où les marches sont plus longues mais tout aussi épuisantes (!), puis nous contournions à la fois la basilique, le petit train de Montmartre, les groupes de touristes, les "tresseurs de bracelets" et les marchands du temple... La rue du Chevalier de la Barre était complètement envahie, on y peinait à circuler. Idem pour le rue du Mont-Cenis qui débouche sur le parvis bien modeste de Saint-Pierre. Et là, déception égale à celle qui nous avait saisis à l'entrée du funiculaire : entre les grilles qui séparent la rue de l'église et la belle porte en bronze du sculpteur italien Tommaso Gismondi, une foule mouillée attendait patiemment pour entrer dans le minuscule cimetière du Calvaire. Une pancarte disait "Journée du Patrimoine".... Nous attendrons l'an prochain pour voir ce patrimoine et ces tombes anciennes dont les plus récentes ont plus d'un siècle. Affaire à suivre donc.

    La porte en bronze du cimetière du calvaire.jpg

    Il était un peu plus de 16 heures et les cloches de la basilique, la Savoyarde peut-être),nous avaient presque rompu les tympans quand nos pas, quelques pas de plus à vrai dire, nous amenèrent dans la rue Cortot, au 12 exactement, devant la petite rampe où se trouve l'entrée du Musée de Montmartre. Il ne bénéficie pas de la même visibilité et le flot des visiteurs y était beaucoup plus modeste. Mieux pour nous, mais dommage pour le Musée. Et également pour les touristes qui se privent d'un moment de pure grâce, de calme et de tranquillité. Comme ils avaient bon goût les artistes qui s'installèrent là au début du siècle dernier ! On peut y voir l'atelier de Suzanne Valadon, bien conservé dans son jus, d'autres y résidèrent aussi, dont Auguste Renoir, Maurice Utrillo et André Utter, et d'autres encore. L'exposition temporaire actuelle leur rend hommage, et à tous ceux qui à la même époque avaient élu domicile dans ce vieux Montmartre. Son titre ? Artistes à Montmartre, lieux et ateliers mythiques. On pourra aussi — quand il pleuvra moins — chercher tous les ateliers qui figurent sur le plan remis gracieusement dans le musée.

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    Le Montmartre juste après la Commune de Paris était certes meurtri par les barricades et les représailles qui suivirent, mais n'avait rien de commun avec son allure actuelle, à la fois bohème et riche. Riche, il n'est qu'à jeter un regard sur les devantures des agences immobilières pour s'en convaincre. La colline était alors parsemée de parcelles non bâties, de zones en friches et du fameux Maquis, où des petites gens, ouvriers, artisans, les petits métiers de l'époque trouvaient à se loger, voire à bricoler eux-mêmes une bicoque en planches.

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    Le Second Empire, très favorable à la bourgeoisie et aux investisseurs avait chassé de nombreux parisiens des quartiers rénovés, beaucoup avaient trouvé à se loger sur ce versant de Montmartre, mais les promoteurs du début du siècle ont rapidement nettoyé le maquis et on a vu pousser en quelques années les beaux immeubles de l'avenue Junot, pour ne citer que ceux là, et de nombreux autres....

    Un petit air ancien de Vincent Scotto.... décrit bien la situation :

    Mais Montmartre semble disparaître 
    Car hélas de saison en saison 
    Des Abbesses à la Place du Tertre,
    On démolit nos vieilles maisons. 
    Sur les terrains vagues de la butte 
    De grandes banques naîtront bientôt, 
    Où ferez-vous alors vos culbutes,
    Vous, les pauvres gosses à Poulbot ? 
    En regrettant le temps jadis 
    Nous chant'rons songeant à Salis,
    Montmartre ton " De Profundis ! "

    Et chanté par Fréhel :

      

    C'est où ?

    Musée de Montmartre, 12 rue Cortot

    C'est quand ? 

    Du 5 octobre 2018 au 20 janvier 2019

  • Sans commentaire

    Boulevard de Magenta, 10e arrondissement de Paris, 30 septembre 2018.

    (voir également notre article du 9 février 2011 : Le mystère des grilles d'arbre)

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  • Histoire de Lariboisière : 4. Une comtesse remplace la République

    L'hôpital Lariboisière est actuellement en train de connaître de grands changements avec le lancement du "Nouveau Lariboisière" qui bouleversera à terme la physionomie de cet établissement hospitalier parisien situé au Nord du dixième arrondissement à quelques mètres du carrefour Barbès ainsi que du quartier qui l'entoure. À cette occasion, nous consacrons une série estivale d'articles consacrés à l'histoire de l'hôpital Lariboisière en s'intéressant particulièrement aux bâtiments et à leur environnement urbain.

    1. Le Clos Saint-Lazare
    2. Le Versailles de la misère
    3. 1848 : La République chasse Louis-Philippe
    4. Une comtesse remplace la République
    5. Évolutions, extensions, rénovations...

     

    ________________

     

    Décidée en 1839 et commencée en 1846, la construction du nouvel hôpital du Nord parisien a été un peu retardée par les sanglantes Journées de juin 1848, mais elle s'achève tout de même en 1854. Et, enfin, l'hôpital va connaitre son nom définitif : hôpital Lariboisière.

     

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    Embarrassante république

    En 1839, sous la Monarchie de Juillet, alors qu'il n'est encore qu'un projet, on lui donne comme nom hôpital du Nord en référence à sa position géographique dans la capitale. En 1841, on nomme l'établissement en construction du nom du souverain d'alors : hôpital Louis-Philippe. Nous avons vu qu'immédiatement après la révolution de 1848, la nouvelle République s'empressa de rebaptiser l'hôpital en celui de la République.

     

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    "Hôpital de la République" (sic), 1853. Une des rares représentations du bâtiment tel qu'il était lors de son inauguration, extraite du livre du docteur Henri Meding "Paris Médical".

     

    Mais le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte du 2 décembre 1851 va mettre fin à la Seconde République. Le nom de l'hôpital devient alors très gênant pour le pouvoir impérial en place. L'hôpital de la République reprend provisoirement son nom plus neutre d'hôpital du Nord en 1852. Mais cette valse des noms n'est pas finie, car bientôt l'établissement va encore changer pour une dernière fois de nom pour devenir l'hôpital Lariboisière en 1854. 

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    Ces changements de noms successifs ne sont pas sans causer quelques problèmes aux cartographes d'alors, entre l'impression et la diffusion des plans de Paris, l'hôpital avait souvent changé de nom. Mais le testament d'une comtesse va venir mettre fin à cette valse des noms.

     

    La comtesse testamente

    La comtesse de Lariboisière, née Élisa Roy en 1794, est une femme fortunée par l'héritage de son père, qui tient salon et s'occupe de bonne œuvres. Touchée par la maladie à la fin de sa vie, elle va consacrer sa fortune aux indigents et aux malades en particulier. Ainsi, elle déclara : "Je veux qu’après nous, notre fortune ouvre un nouvel asile aux malades. Je veux qu’un hôpital conserve le souvenir de notre famille."

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    Portrait d'Élisa Roy, la comtesse de Lariboisière. Par François-Joseph Kinson

     

    Dans son testament olographe daté du 15 mai 1849, la comtesse écrit : "Je lègue la nue-propriété de tous mes biens à la ville de Paris pour créer un hospice pour les malades qui portera mon nom : hospice Lariboisière." Elle lègue donc à la ville de Paris tous ses biens en nue propriété, son mari bénéficiant de l'usufruit. 

     

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    Entrée de l'hôpital

     

    Suite à son décès le 27 décembre 1851, le Conseil municipal de Paris accepte le legs de la comtesse. Mais la ville ne peut se résoudre à lancer la construction d'un nouvel hôpital comme le stipule le testament Lariboisière, l'offre hospitalière s'avérant suffisante, surtout avec l'ouverture imminente de l'hôpital du Nord. Après tractations avec les héritiers Lariboisière, on convient de consacrer une partie du legs pour finir la construction de l'établissement et on donne pour nom à l'hôpital du Nord celui de Lariboisière, le principe acté par la délibération du 17 décembre 1852, respectant ainsi les dernières volontés de la testatrice. Le pouvoir en place ne peut que se réjouir de ce nouveau nom, en effet, le comte de Lariboisière est un parlementaire très favorable au coup d'état napoléonien. La ville de Paris a également octroyé à perpétuité au comte de Lariboisière et aux descendants de la comtesse ensuite, le droit de bénéficier gratuitement de deux lits dans l'aile des hommes et de deux lits dans l'aile des femmes. Un décret impérial du 29 juillet 1853 confirme et sanctionne toutes les dispositions du legs. Suivant les accords entre la municipalité et les héritiers, le comte de Lariboisière verse donc à la Caisse municipale la somme de deux millions huit cent cinquante-sept mille quatre cent deux francs quatre-vingts centimes. 

     

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    Chapelle de l'hôpital. Le mausolée Lariboisière est à droite de l'image.

     

    En 1863, le veuf de la bienfaitrice, le comte de Lariboisière, fait ériger un mausolée à la mémoire de son épouse dans la chapelle de l'hôpital; il y avait été autorisé par un décret préfectoral du 14 mars 1854. C'est l'architecte Pellechet qui est chargé du monument et Carlo Marochetti des sculptures. Un mausolée sur lequel on peut lire cette inscription qui rappelle le legs de la comtesse :


    ÉLEVÉ A LA MÉMOIRE DE ELISA ROY, COMTESSE DE LARIBOISIÈRE
    Née à Paris le 21 janvier 1794, décédée le 27 décembre 1851, 

    Par son mari, Honoré-Charles BOSTON, Comte de Lariboisière 
    Sénateur, grand-officier de la Légion d'honneur.


    "Je lègue la nue-propriété de tous mes biens à la ville de Paris, pour créer un hospice pour les malades, qui portera mon nom : Hospice Lariboisière".
    ÉLISA ROY, Comtesse de Lariboisière.

     

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    Mausolée de la comtesse Lariboisière, Le Monde Illustré du 21 février 1863

      

    Le plus magnifique hôpital de Paris

    Les travaux du nouveau grand hôpital de Paris, l'hôpital Lariboisière, prennent fin en 1854. Enfin, l'essentiel des travaux, car certains éléments de décorations ne trouveront leur place que plus tard, comme les frontons sculptés en façade qui seront installés dans les années 1860.

     

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    "Hôpital Lariboisière. Cour d'honneur". Au premier plan, la sculpture d'Etex

     

    L'hôpital Lariboisière est partiellement ouvert au public le 16 mars 1854, trois pavillons commencent à accueillir des malades. Il est décrit comme "le plus magnifique hôpital de Paris" par le docteur Gomet, directeur du journal L'Abeille médicale. Le journal La gazette médicale partage cet avis et souligne "son élégance intérieure et son ameublement" qui émerveillent les visiteurs du "plus bel établissement hospitalier de Paris". En effet, comme l'a voulu son architecte, Martin-Pierre Gauthier, l'établissement nosocomial est du plus bel effet, d'autant qu'il se situe dans un quartier en travaux qui alterne vieux bâtiments, terrains vagues, immeubles en construction et rues en cours de percement, par contraste, au milieu de ce capharnaüm urbain, l'hôpital a encore plus des allures de palais.

     

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    "Hôpital Lariboisière. Une salle de médecine (Femmes)"

     

    La capitale française peut enfin s'enorgueillir d'un bel hôpital moderne et fonctionnel. Son ouverture permet d'absorber une partie de l'activité de l'Hôtel-Dieu totalement vétuste afin de le moderniser.

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    L'hôpital déploie des pavillons autour d'une cour centrale et est lui-même encadré par quatre rues qui longent ses ailes, la rue Ambroise Paré au Sud, la rue des Bouvines à l'Est, le chemin de ronde du Mur des Fermiers généraux au Nord et la rue de Rocroy à l'Ouest. Comme nous l'avons vu dans le deuxième volet de cette série d'articles, cette configuration permet d'assurer un cordon sanitaire autour de l'hôpital, ce dernier étant ainsi isolé des pâtés d'immeubles d'habitations afin d'éviter les phénomènes épidémiques notamment.

     

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    Extrait du plan Girard, 1854.

     

    Mais pratiquement dès l'ouverture de l'hôpital au public, la nécessité de s'étendre se fait sentir, notamment pour développer les locaux techniques. Dès lors, la configuration urbaine choisie, à savoir une parcelle restreinte aux dimensions de l'hôpital encadrée de voies publiques, s'avère problématique car interdisant tout projet d'extension de l'hôpital. Mais qu'à cela ne tienne, se disent les édiles parisiens, si les rues qui encadrent l'hôpital empêchent son extension, alors déplaçons les rues !

    à suivre...