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Rechercher : métro barbès-stalingrad

  • De nouvelles missions pour les caméras de vidéosurveillance

    Suite de notre rencontre avec le Commissaire Clouzeau mercredi 4 avril.

    Une note positive toutefois, et inattendue, dans une longue liste de difficultés : la caméra vue sous un autre angle. Nous nous sommes toujours déclarés très réservés à l’égard de la vidéosurveillance. Nous n’en faisons pas mystère. Là, vu par le commissaire, entre écran et joystick, nous voulons bien admettre qu’une caméra peut apporter une aide significative à une brigade en lui indiquant a posteriori ce qu’elle n’aurait pas pu constater de visu. En effet, l’uniforme, s’il ne fait plus vraiment peur, disperse encore la petite délinquance quand il arrive sur le terrain. Or une capture d’image sur une bande vidéo fait office de preuve à charge ou… à décharge, pensons-y, car un témoin, voire un policier, peut aussi confondre et commettre une erreur. Nous résistons malgré tout encore à l’enthousiasme total car la caméra ne remplace pas la patrouille à pied ou à vélo… Le commissaire a bien défendu son  sujet : les budgets ne sont plus disponibles pour financer des policiers en grand nombre. Aucun gouvernement ne s’y résoudra, même sous la pression, a-t-il regretté. Pilotées par les vidéo-patrouilleurs au commissariat, les caméras – dont la technologie n’a rien à envier à celles des réalisateurs de cinéma – révèlent des faits délictueux et permettent une intervention plus rapide et une utilisation optimisée des fonctionnaires à disposition. On avait bien compris le principe. Compenser les réductions de fonctionnaires présents dans la rue en les aidant par des yeux à distance. Pourtant, on n’aura jamais une caméra dédiée à chaque rue, chaque sortie de métro, chaque porche ou sortie de magasin… Les délinquants et les voleurs seront-ils assez bêtes pour agresser leur victime devant l’œil morne de la caméra ?

    En revanche,  et c’est une coupure de presse qui est venue à l’appui de notre interrogation, la caméra ne serait-elle pas une puissante aide à la répression des actes de mauvaise conduite en ville, conduite automobile cette fois? Une voiture qui brûle un feu ? Un camion en double file plus que le temps d’une livraison ? car la caméra donne des indications de temps en plus des images, bien sûr. Il est facile de faire une capture de l’image avec tous les renseignements utiles à l’élaboration du PV. C’est alors une contravention à la volée, l’automobiliste n’a rien vu venir. Le commissaire Clouzeau nous a confirmé que tel était l’objectif de la Préfecture et que sept infractions se prêtent à cette méthode. Les voici :

    • Non respect des distances de sécurité, d’un stop ou d’un feu rouge
    • Stationnement interdit
    • Excès de vitesse
    • Circulation dans une voie de bus
    • Non acquittement de péage

    Reste à savoir si, à l'instar des PV infligés aux propriétaires de chien indélicats (Déjection canine sur l'espace public) sanctionnés dans un premier temps à 183 euros, puis par respect du code pénal réduits à une amende de 35 euros, l'efficacité des caméras ne sera pas remise en cause.

     

  • Les rideaux de douche des cafés parisiens auraient encore de beaux jours devant eux

    Il est assez rare qu'une décision de justice soit aussi commentée, et de surcroît négativement, avec une telle insistance, quand elle concerne de simples terrasses de café.  Cinq établissements parisiens, qui étaient dans le collimateur de l'association Droits des non fumeurs, ont eu gain de cause aux yeux des juges de la cour d'appel de Paris (relaté dans Le Parisien du 11 mai) . Ainsi la preuve ne serait pas apportée que les espaces extérieurs bâchés des brasseries et cafés seraient des lieux fermés. Si les juges de la cour d'appel de Paris sont aussi peu convaincus par les arguments des non fumeurs, pourquoi ne pas retourner la démonstration ? Ces espaces sont-ils des lieux ventilés dans lesquels les consommateurs non fumeurs sont à l'abri du tabagisme passif, que la loi qui interdit de fumer dans les lieux fermés et un tant soit peu fermés (par exemple les halls de gare et même les quais...) avait pour objectif de supprimer ?

    C'est le froid et le profit plus que le souci de la fumée et de la santé qui auront eu le dessus dans cette affaire.
    Chronologiquement, les fumeurs sont sortis à l'extérieur du café dans un premier temps pour "s'en griller une" en janvier 2008 (application de la loi sur l'interdiction de fumer dans les bars). Les cafetiers leur ont installé quelques chaises et tables dehors, devant l'établissement ou devant la terrasse fermée. C'est ainsi que les terrasses prenaient de l'ampleur, même dans des espaces où jamais on ne les aurait imaginées. Une fois assis, à la première bise venue, les fumeurs ont ressenti le froid. Les propriétaires ou gérants de bars leur ont installé des chaufferettes sur pied, en applique ou suspendues. On commençait à vouloir chauffer la rue... Quel gaspillage honteux ! "On pourrait peut-être fermer un peu pour confiner les calories en terrasse?" Les cafetiers ont alors investi dans les bâches et rideaux transparents pour refermer leurs terrasses et protéger les consommateurs fumeurs, tout en jetant un oeil inquiet sur la facture de gaz et bientôt d'électricité, car les chaufferettes au gaz devront disparaître en janvier prochain. On ne peut nier que leur investissement ait été lourd et pèse dans la balance à l'heure de rationaliser le dossier.

    paris,terrasses,cafés,bâches,interdiction-de-fumerTout cela est navrant, à l'heure où l'on dénonce pêle-mêle notre facture énergétique, l'emploi majoritaire du nucléaire dans la production électrique, les achats d'électricité à l'étranger lors des pics de consommation, le manque d'investissement dans les énergies alternatives, etc... il se trouve encore des juges pour baisser la garde face au lobbying des cafetiers-limonadiers et autres investisseurs du secteur. Car ne nous méprenons pas, les grandes enseignes de restauration, rapide ou non, les brasseries à établissements multiples, les cafés qui ont pignon sur rue et leurs terrasses tentaculaires sont souvent du capital anonyme et sont la propriété de fonds de placement et autres sociétés d'investissements. Difficile dans ces conditions de discuter avec le patron. Celui-ci est devenu un gérant qui doit rentabiliser l'affaire selon les exigences du financier au risque de perdre son job. Une donnée à prendre en compte.

    Toujours à propos des terrasses, une petite victoire tout de même d'associations de riverains de la rue Montorgueil: la Cour d'appel de Paris a refusé que les commerçants occupent totalement les trottoirs de cette rue piétonne "circulée" comme aime à le rappeler Jacques Boutault maire du 2e. Voir l'article de Métro du 16 mai à ce sujet.

  • Des nouvelles de la manifestation localisée à ... Barbès

    Comme nous vous l'annoncions ici même dimanche dernier, une manifestation était prévue dans notre quartier pour le 8 mai. Par expérience, nous pouvons dire qu'il y a très rarement des miliers de manifestants sur nos boulevards. Pourquoi ? Sans doute, parce que les causes défendues ne trouvent pas l'écho que les organisateurs en attendent. Cela ne veut pas dire que ce sont des causes perdues. Le temps viendra peut-être où elles seront reprises.

    affiche8mai-ok_web2_0.jpgNous avons trouvé sur le site du collectif qui appelait à manifester une affiche (ci-contre) et les noms des premiers signataires que voici :

     

    Action Citoy'Aisne, Alliance Noire Citoyenne(ANC)/Brigades Anti-Négrophobie, Alternative Libertaire, Art de la paix, Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), Campagnes Civiles Internationale Pour la Protection du peuple Palestinien (CCIPPP), Coup pour Coup 31, Collectif des Musulmans de France (CMF), Déchoukaj, ETM 31 (Egalité Toulouse Mirail), "Ensemble à Bagnolet", Epices, Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR), Fondation Frantz Fanon, Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP), Génération Palestine (GP), Générations Spontanées contre le racisme et l 'islamophobie, GUPS (Union Générale des Étudiants de Palestine), Groupe Frantz Fanon, H.I.J.A.B., Les Indivisibles, Mouvement des Quartiers pour la Justice Sociale (MQJS), Nouveau Parti Anti-capitaliste (NPA), Parti des Indigènes de la République (PIR), Printemps des quartiers, Quartiers Nord Quartiers Forts, Union Juive Française pour la Paix (UJFP), Vies Volées, Zone d'Expression Populaire (ZEP).

    Quoi qu'il en soit, le grand drapeau palestinien vert, blanc, noir et rouge, qui ondulait sous la brise n'était entouré que de quelques centaines de personnes, deux cents selon les observateurs que nous sommes... rien d'officiel donc, plutôt à vue d'oeil ! Jugez en vous-mêmes sur cette photo aérienne, bon..., faite de l'étage.

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    Sur le boulevard de La Chapelle, les manifestants longent le viaduc du métro aérien de la ligne 2, ils sont ici au niveau de la rue Guy-Patin.

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    Piégés par les manifestants dans la rue Guy-Patin, les automobilistes ne se sont pas encombrés des règles de la circulation, certains d'entre eux ont fait demi-tour ou sont repartis en marche arrière pour sortir par le passage.... réservé aux ambulances et aux véhicules d'urgence.Voir ci-dessous.

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    Toutefois, si les slogans de cette manifestation restée assez confidentielle, ce 8 mai 2012, réclament, à juste titre, la fin de l'islamophobie et du racisme en général, on ne peut que s'interroger sur le silence pesant (de l'Etat français et colonial à l'époque) qui a toujours recouvert les morts de Sétif un certain 8 mai aussi. Le Monde le rappelait dans sa  sélection du meilleur des blogs d'hier en proposant un lien vers le Bondy Blog. Nous ne pouvons faire moins. Le Bondy blog est ici.

  • L'espace public se mercantilise un peu plus

    Même si le temps n'est pas très engageant et qu'il faut une dose d'énergie importante pour affronter les flots de touristes qui montent et descendent la rue de Steinkerque, nous sommes allés jusques aux pieds des jardins du Sacré Coeur pour faire des photos.

    Depuis plusieurs mois traine sur notre bureau une coupure de presse (Le Parisien du 10 avril 2012), conservée là parce qu'elle avait piqué notre curiosité. Le titre en était "Halte à la baraque à frites". Ici, à Barbès, la baraque à frites nous a laissés un souvenir brûlant. Les derniers arrivés ne savent pas : en lieu et place de la station de Vélib' située sous le viaduc, côté 9e-18e, se trouvait au début des années 2000 une grande baraque dite à frites, même si les gaufres étaient davantage sa spécialité. Elle a brûlé un samedi matin. Les flammes qui s'en échappaient léchaient et noircissaient les voûtes du viaduc devant un cordon de sécurité et des centaines de badauds fascinés par le feu. Cette roulotte ambulante n'a pas été autorisée à reprendre son emplacement par la suite ; elle est désormais stationnée en haut de la trémie du métro, au carrefour des rues de Clignancourt et de Rochechouart avec le boulevard. Là où se trouvait plus tôt un kiosque à journaux. Qui lui a changé de trottoir, pour s'établir près de la fontaine Wallace.... On n'est pas loin du jeu des chaises musicales.

    Revenons à l'article : " Halte à la baraque à frites. » C’est le mot d’ordre de la mairie de pour les nouveaux commerces de rue qui s’implantent aujourd’hui dans la capitale. Onze kiosques ont d’ores et déjà vu le jour sur les seize emplacements prévus aux abords de lieux prestigieux, comme Montmartre (XVIIIe), la tour Eiffel (VIIe) ou le rond-point des Champs- Elysées (VIIIe). "

    Nous sommes allés voir place Suzanne Valadon, au pied du funiculaire, où les touristes attendent tranquillement de monter dans la voiture.

    Voici la place qui accueille la gare basse du funicuaire avant l'installation des boutiques miniatures.


    Agrandir le plan

     Maintenant deux boutiques de rue trônent au milieu de l'espace, en vis-à-vis des sanisettes, formant une haie d'honneur aux touristes et promeneurs amateurs de Montmartre.

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    De face : le kiosque du même style que les kiosques à journaux de la Ville de Paris propose des chapeaux, c'est Mademoiselle Charivari.

    L'autre, plus petit mais plus original, propriété de deux vaillantes entrepreneuses, vend des jogurts sous différentes formes. Actuellement le panneau annonce "Frozen jogurt", on dira qu'ils sont glacés peut-être.

     

     

     

     La station basse du funiculaire. Nous la trouvons bien jolie avec ses deux ailes en verre au-dessus des guichets.

     

     

     

     

    paris,sacré-coeur,funiculaire,palce-suzanne-valadon,boutiques-de-rueLes mêmes de dos.

    A y regarder de plus près, les personnes qui attendent au fond de l'image, sont devant les deux sanisettes...

  • Etendre les interdictions de vente d’alcool ?

    Depuis début juillet, la Préfecture de Police applique un nouvel arrêté d'interdiction de consommation d'alcool sur la voie publique autour du bassin de la Villette, en soirée et la nuit. Celui-ci interdit la consommation de 22h à 7h et la vente à emporter de 22h30 à 7h dans une zone autour du bassin, et cela jusqu’au 31 octobre.

    Les nombreuses plaintes des habitants de ce quartier s’y sont pas étrangères. En effet, les abords du bassin sont devenus très agréables et représentent un espace très attractif pour les pique-niques de toutes sortes. Malheureusement tous ne savent pas respecter la tranquillité des riverains. Certains semblent même ignorer que de nombreux appartements donnent sur les deux quais de Seine et de Loire, où les rencontres conviviales trop souvent s’éternisent… tard dans la nuit, voire tôt le matin. Ajoutez à cela le taux d’alcoolisation des individus augmentant avec les heures. Cocktail détonnant ! et même risque de noyade...

    Nous avons dans notre quartier un dispositif analogue d'interdiction qui date de quelques années et concerne un périmètre autour de la gare du Nord. Mais au grand dam des habitants du haut du faubourg Poissonnière qui se plaignent depuis longtemps de nuisances sonores au pied de leurs immeubles, le périmètre n'englobe pas cette partie. Les rassemblements étaient particulièrement bruyants ce printemps, au cours duquel les soirées douces et sans pluie ont été nombreuses. Ces réunions ne sont pas constituées de pique-niqueurs dans notre secteur. Elles se situent sur la partie haute du faubourg, côté 10e, et seraient plutôt une base arrière de la station de métro, car on y retrouve tous les petits trafics qui en font la réputation. N’en pouvant plus des éclats de voix, parfois des bagarres bruyantes, tard dans la nuit, les habitants se sont concertés et ont fait circuler une pétition, qui en quelques jours a pu regrouper plusieurs centaines de signatures. Ils ont été reçus en juin par le commissaire du 10e, Jacques Rigon. Des dispositifs existent ; un travail de collaboration avec les deux autres commissariats, 9e et 18e, devrait faire progresser les résultats et la tranquillité des habitants, a laissé entendre le commissaire Rigon.

    Quant à l’interdiction de vente de boissons alcoolisées, que souhaitaient les signataires de la pétition implicitement, il n’en est pas question. L’arrêté préfectoral ne prend pas en compte le faubourg pas plus que le haut du boulevard de Magenta. Pourtant, certains montrent du doigt la petite épicerie du faubourg, qui sans aucun doute fournit aussi bien les retardataires du quartier, bien heureux de l’aubaine, que les buveurs nocturnes, installés à 30 mètres plus haut, de bons clients, sans doute...

    Deux remarques :

    -   en admettant que ladite épicerie soit interdite de vente, à certaines heures, il s’en trouvera toujours une autre un peu plus loin, ne serait-ce que le Monop de l’autre côté du boulevard de Magenta, pour proposer des canettes de bière ou toutes sortes de boissons pas trop chères mais alcoolisées.

    -   Par ailleurs, à l’heure où les enseignes de la grande distribution nationale ouvrent des magasins dans toutes les rues, il peut être intéressant de conserver des petits commerces de proximité. D’après nos adhérents clients réguliers ou occasionnels de l’épicier, les aliments de base seraient abordables… d’un niveau de prix équivalents, en tout cas. Ces lieux constituent également des points de lumière dans des quartiers qui restent anxiogènes pour certains. Comme pour la poule et l'oeuf, est-ce l'épicier qui génére l'attroupement ou l'attroupement qui fait vivre l'épicerie ?

     

  • Comité Vélo du 18e arrondissement ce soir à 18h30 à la mairie

    mardi 12 juin 2012 - 18h30 Mairie du 18e

    Nous ne pouvons assister à toutes les réunions qui se tiennent et nous le regrettons souvent. Là encore nous avions des choses à dire, puisque nous comptons des cyclistes parmi nos adhérents, des accroc' de la petite reine y compris dans notre conseil d'administration.
    Même si AB est absente de cette réunion, nous espérons que les élus du 18e et les responsables de la voirie liront notre point de vue et tiendront compte de nos observations. Nous souhaitons donc ici souligner que les cyclistes sont très mal traités dans le carrefour Barbès, alors qu'ils sont nombreux à se rendre du Nord au Sud le matin et du Sud au Nord le soir, empruntant le boulevard Barbès et le boulevard de Magenta, mais se heurtant à un écueil sur ce fameux carrefour. Les transitions entre piste cyclable et voie de bus sur le boulevard Barbès semblent assez bien réalisées et commodes, notamment à la descente devant l'immeuble de la BNP. Les cyclistes doivent toutefois redoubler de vigilance dans la voie de bus car les voitures qui pénètrent dans la rue Bervic - la dernière à droite avant le carrefour - pour éviter le feu, ne sont pas toujours d'une courtoisie et d'une délicatesse à toute épreuve.

    paris,9e,magenta,travaux,piste-cyclableEn passant dans le 9e, les difficultés se concentrent sur le trottoir entre le boulevard de Rochechouart et le faubourg Poissonnière, sur cette placette créée de toute pièce lors de l'inversion du sens de circulation du faubourg il y a quelques années. C'est le capharnaüm actuellement, entre la foule des passants, les palissades, les poubelles, la sanisette, la cabine téléphonique.... mais on n'est plus dans le 18e, nous ne nous étendrons pas trop sur le sujet. Un bloc béton rouge et un panneau indiquent bien que la piste est neutralisée momentanément, mais rien n'y fait. Certains ne sont pas du tout interpellés par ces obstacles, pourtant visibles, ils passent sur la piste encombrée et se "frittent" avec les passants.

    image-bicyclette.jpg

    Sur le boulevard de La Chapelle, la situation est dure. La piste est certes protégée de la rue de Tombouctou (et même avant) à la rue Caplat. Après c'est le "grand n'importe quoi". Il faut savoir que la circulation étant toujours, ou presque, difficile sur ce côté du boulevard de La Chapelle, les 2RM circulent très souvent sur la piste cyclable (l'espace de circulation est trop étroit pour pouvoir doubler les voitures  qui sont sur deux files jusqu'au barreau Patin. Aux abords de la placette, des voitures stationnent régulièrement à cheval sur la piste. A partir du parking Vinci, les piétons circulent aussi sur la piste. Et apothéose, près du carrefour, l'emprise de Vano (suite à l'incendie de juin 2011) et ses palissades occupent tout le trottoir et neutralisent la piste. Ajoutez des vendeurs à la sauvette...
    Du point de vue de la sécurité, c'est franchement limite. Y compris quand, dans le carrefour, les cyclistes passent d'un côté de la chaussée à l'autre, pour monter le long de la trémie du métro, boulevard de Rochechouart. Il y a flottement au milieu des "tourner à gauche" automobiles.

    Quelles propositions peuvent-elles être faites aux cyclistes qui empruntent régulièrement cet axe pour relier l'est et l'ouest ? Dans l'autre sens, le problème incombe au 10e, nous n'en parlerons pas, mais ce n'est guère plus brillant, tant que dureront les travaux du Louxor. Chaussée étroite, flot de piétons indisciplinés ou désorientés.... Il est bien mal aisé pour le cycliste de tracer sa route de façon sereine et sûre.

    Nous comptons sur le représentant de MDB, Mieux se déplacer à bicyclette, pour défendre les cyclistes et leur sécurité, comme il le fait toujours. Et aussi pour leur dire de bien ouvrir les yeux..

  • Des questions sur la rénovation du viaduc ?

    20160513_125033.jpeg

    Voici une photo qui donne une idée d’une certaine urgence à revoir l’état général du viaduc du métro aérien (Ligne 2) entre Anvers, là où les rames sortent de terre et Colonel Fabien là où elles y retournent. (ou inversement si le voyage se fait de l'est vers l'ouest, bien sûr!)
     
    A notre grand étonnement, le 2 juin lors du Comité de Pilotage Barbès, la RATP — en la personne d’une responsable de l’Agence de Développement Ile-de-France — a annoncé la nécessité du déplacement du marché de la Chapelle pendant un an, pour des raisons techniques. Il faut absolument procéder à des travaux sous le viaduc et donc neutraliser les marchés qui ont lieu deux fois par semaine sous les voies entre la station Barbès-Rochechouart et la rue de Maubeuge. Cas de force majeure, pourrait-on dire.
     
    Vous vous demanderez peut-être d’où vient l’eau qui descend dans cette fonte dont les plastiques ont du mal à cacher l’état de délabrement…. Nous aussi. On parle bien ici d’un viaduc et non d’un aqueduc ? On sait seulement qu’il a beaucoup plu en mai et en juin. Et qu'en conséquence, on a vu beaucoup d'eau s'écouler de cette fonte rafistolée.... 
     
    Parallèlement on avait vu que les piliers à de nombreux endroits avaient été renforcés par un cerclage métallique. Là aussi on branle sur ses bases. Puis, ils ont été repeints. Blanc crémeux…. Certains, notamment ceux des ponts au-dessus des voies des gares du Nord et de l'Est seront traités cet automne, nous a précisé l'Agence de Développement Ile-de-France.
     
    Pour revenir à la phase de rénovation du viaduc prévue pour une période d’un an, il s’agit de travaux anti-oxydation comme ils ont lieu tous les 18-20 ans sur les structures métalliques, et de peinture. De mémoire d’élus qui participaient à la même réunion, la dernière fois qu'a eu lieu ce type d'opération de rénovation, le marché de la Chapelle avait été déplacé vers le boulevard de Rochechouart qui disposait à l’époque de la même largeur et offrait également des stationnements latéraux pour les camions des marchands. Depuis ce temps, les boulevards ont changé, ils se sont « civilisés » (souvenez-vous des axes civilisés de la première mandature de Bertrand Delanoë). Ils ne sont plus considérés comme des parkings d’appoint — sauf justement sous le viaduc encore, les dimanches notamment — et ne peuvent donc pas accueillir même pour une période déterminée les stands et les bâches du marché. Il faut aller chercher ailleurs. Nous cherchons des idées, des espaces susceptibles de convenir, et nous communiquerons le fruit de notre imagination à la Ville, à elle d’analyser les possibilités et de prendre sa décision. Nous savons par la RATP que des réflexions communes ont déjà commencé avec la DAE, la direction de l'attraction économique de la Ville. 
     
    Si vous aussi, vous avez des idées géniales à proposer, n'hésitez pas à utiliser les commentaires de bas de page que nous lisons toujours avec intérêt, et nous transmettrons les meilleures propositions aux services de la Ville pour étude.
     
  • Attention Passage dangereux

    Dans notre quartier de gares, un train ne peut pas en cacher un autre ! Ils s'arrêtent tous en bout de quai. En revanche, une voiture peut en cacher une autre, et cela même sur les passages pour piétons ! On vous explique. 

    Nous nous sommes battus pendant des années pour que le passage Paré-Patin soit mieux sécurisé : pour les lecteurs qui ne fréquentent pas le boulevard Magenta vers le 150, disons qu'il s'agit du passage qui fait la jonction entre les rues Ambroise-Paré, Guy-Patin et le boulevard de Magenta, il est légalement réservé aux véhicules d'urgence et, désormais aussi, aux taxis qui sortent vers Magenta. C'est une bataille perdue, avouons-le. Les automobilistes ont continué à emprunter ce passage pour gagner le Magenta vers le carrefour Barbès et s'épargner le tour du terre-plein central sous le métro aérien. D'autres poussent même l'infraction jusqu'à tourner à gauche vers la place de la République. Aux heures d'affluence, certains restent coincés au milieu de la chaussée... dans la voie de bus, ou au beau milieu du trottoir. 

    Depuis peu, et c'est une de nos lectrices qui nous en a informés, la Voirie a fait poser des plots en plastique blanc au milieu du boulevard de Magenta pour empêcher les voitures de tourner à gauche. 

    paré-patin

    .... et pour marquer les esprits, la Voirie a aussi ajouté un panneau indiquant l'interdiction de tourner à gauche, ou plutôt l'obligation de tourner à droite. Voir ci-dessous :

    paré-patin

    Mais les resquilleurs ne sont pas à une infraction près. Ils sont dangereux, ils le savent, et ils continuent allègrement à contourner les obstacles. Voyez vous-mêmes : 

    paré-patin

    On fait comme on peut : les uns passent à gauche des feux (ci-dessus), les autres à droite, directement sur le passage piétons (ci-dessous). Où il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir. Les piétons et les vélos n'ont qu'à bien se tenir !

    véhicule passant sur le passage pietons_2.jpg

    Même les pompiers - alors que le véhicule n'était pas en urgence- écrasent allègrement les plots blancs!

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    Nous nous demandons à quoi sert la magnifique caméra située au beau milieu du Magenta, justement au-dessus du feu tricolore qui régule le flux automobile au déboucher de ce petit passage Paré-Patin ? Et qui permet aussi aux piétons, notamment ceux qui viennent de la gare du Nord par la rue Ambroise-Paré, de traverser le boulevard de Magenta. Faut-il absolument qu'on déplore un accident corporel pour qu'elle fasse son oeuvre et tente de dissuader les mauvais conducteurs ? A défaut qu'elle fonctionne à tous les coups, on pourrait la signaler par un ajout au panneau à flèche blanche : Attention vous êtes filmés

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  • Des idées pour l'espace sous viaduc à la Maison de l'Architecture Ile de France

    La Maison de l'architecture en Ile de France située dans le beau couvent des Récollets près de la gare de l'Est a organisé l'an dernier son second appel à projet ClimaX Paris (2017). Et vous pouvez aisément imaginer le thème choisi en regardant la photo ci-dessous. Idée suggérée par la mairie du 10e, il s'agissait de proposer des aménagements des espaces de la "Low Line". Dit autrement (ce que l'on préfère), le sous viaduc. On notera que les associations impliquées dans la concertation sur la promenade urbaine n'ont pas été informées...

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    L'appel à idées était ouvert aux architectes, paysagistes, designers, artistes et étudiants. Un jury a choisi jeudi 15 février les 3 lauréats parmi les 12 nominations (sur une soixantaine de projets reçus).

    Les propositions ont davantage porté sur la mise en lumière de l'espace sous le viaduc. On note quelques idées sur les usages mais davantage pour des utilisations spontanées et non programmatiques favorisant les conditions d'appropriation éphémères, évènementielles, ludiques ou plastiques rendues possibles par l'éclairage. Les ponts au-dessus des voies ferrées, espaces qui offrent de belles perspectives, ont fait l'objet de plusieurs idées notamment pour des activités de loisirs.

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    Le 1er prix a été décerné au projet "Paris Swings" avec l'idée d'un sol coloré (Bonjour en 25 langues différentes) et l'installation de balançoires prévues pour être repliées les jours de marché notamment.

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    La "Ligne 2 Ligne Bleue" a obtenu le 2ème prix, un projet pour interagir avec les abords du boulevard de La Chapelle et surtout au niveau des voies ferrées. Il s'agit d'un fil conducteur sous forme de peinture au sol (pas aisé à voir sur la photo) avec l'idée de gestes artistiques et co-produits avec les habitants.

    Le 3ème prix a été décerné à un projet sur la transformation des vibrations du métro en électricité avec des faisceaux lumineux qui éclairent le sous viaduc grâce à des détecteurs (comme dans certains halls d'immeubles), en insistant aussi sur le pont au-dessus des voies ferrées de la gare de l'Est. Une idée "écologique" qui ne génère pas de pollution lumineuse.

    Enfin, le prix du jury a été attribué  au projet "La Piste" comme on peut le voir ci-dessous.

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    Il s'agit dune piste de course sur l'ensemble du parcours avec des polarités pour attirer le promeneur.

    Ne voyez pas ici de projet ficelé et surtout décidé. Mais certaines idées peuvent peut-être nous inspirer. Pour plus de détails sur les présentations, c'est ici et .

    Prochaine étape, la réunion de présentation par la ville des usages possibles et des premières décisions. Mais avant cela, nous devrions avoir connaissance du bilan d'étape de l'agence AAA pour l'année 2017.

  • Barbès Times Square

    Le "carrefour Barbès", point de jonction des boulevards Barbès, de la Chapelle, de Magenta et de Rochechouart, est un lieu emblématique de Paris. Plusieurs repères urbains impriment sa personnalité, à savoir le cinéma le Louxor, le viaduc et la station de métro Barbès-Rochechouart, ou encore plus récemment, la Brasserie Barbès. Mais c'est sans doute le magasin Tati qui marque le plus fortement l'identité de Barbès dans l'imaginaire de gens. En effet, le magasin au Vichy rose, présent ici depuis 70 ans, couronne le carrefour avec son enseigne lumineuse emblématique.

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    Célébration d'une victoire au foot devant Tati, juin 2014

    Mais pourquoi évoquer en titre Times Square, le célèbre quartier de New York connu pour son carrefour et ses écrans lumineux ? L'enseigne de Tati vantant d'avoir "Les plus bas prix" est loin de rivaliser avec les écrans new-yorkais, nous direz-vous. C'est sans compter avec la nouvelle installation publicitaire de Tati, un magasin qui désormais appartient au groupe Gifi. Il y a quelques jours, pas moins de sept écrans lumineux publicitaires géants ont fait leur apparition derrière les vitrines du premier étage de Tati, à l'angle des boulevards Barbès et de Rochechouart. On avait déjà vu apparaître ces écrans dans les vitrines du rez-de-chaussée, ils n'y sont plus aujourd'hui. Sur ces écrans défilent les publicités du magasin, de jour comme de nuit. Et de nuit, le magasin ainsi paré ne dépareillerait pas à Times Square, tant la luminosité du dispositif publicitaire est forte.

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    Sans parler de l'invasion publicitaire qui prend ici des dimensions considérables, cela n'est pas sans conséquence pour les riverains qui se voient éclairés par ces écrans, particulièrement pour ceux habitant côté impair du boulevard de Rochechouart, côté 9e, et malgré le viaduc qui aurait pu être un obstacle. En effet, la lumière provoque une grande gêne pour les habitants des appartements dont les fenêtres sont en vis-à-vis de Tati. Des riverains, dont certains de nos adhérents, ont écrit au magasin pour se plaindre du  problème, mais aucune réponse pour l'instant. Si la règlementation locale est relativement permissive pour ce type d'écrans, il ne saurait être question de tolérer une telle pollution lumineuse pour le voisinage. Une extinction a minima en soirée ne paraît pas être une demande insensée et permettrait aux voisins de retrouver le sommeil. 

    Le problème que nous signalons ici risque de se multiplier, tant ce type d'écrans se développe à Paris ces derniers temps. Reste à savoir si la ville laissera faire ou si elle adaptera sa réglementation pour en éviter les excès.

     

  • Librairie Le Pied à Terre, une nouvelle venue à Château-Rouge

    C'est tout tout en bas de la rue Custine. Jusqu'à il y a peu, c'était un grand marchand de peinture, modèle gros bidons jusqu'au plafond. Puis le magasin s'est empoussiéré, a fermé.

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    Ce bel espace abandonné n'est pas tombé dans l'oreille d'un aveugle ! Trois potes, Lucie, Julien et Thibaud, qui ont du naître entre deux pages de bouquin se sont associés et ont acheté l'endroit.

    Fait tomber le faux plafond. Belle hauteur. Tout passé au blanc. Bel éclairage, tout simple, tout visible. Superbe carrelage d'époque. Des livres, des livres, que des livres partout ! Jusqu’au fond, tout là-bas ! "Non, monsieur, ce n'est pas un miroir, la librairie va bien jusque tout là-bas" ! Là-bas, c'est un bel espace BD, de 0 à 11,5 ans côté pile, de 11,5 à 100 ans côté face.

    Et voilà, vous êtes à la belle librairie, Le Pied à Terre, trente mètres de façade, à 60 mètres du métro Château Rouge. Le gang des trois a signé le local … en avril, juste avant la Covid "On ne pouvait pas lâcher, le projet était trop beau", dit Lucie. 

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    Le 22 septembre, la vraie ouverture. Et c'est rigolo, on a l'impression que le Pied à Terre a toujours été là, à deux pas du Rio Grande qui sépare la Goutte d'Or de Montmartre (aka le boulevard Barbès). Justement, pourquoi là ? La réponse fuse : "Pour la vivacité du quartier !". Et le grand voisin, Gibert Joseph ? "Pas de problème, et même, ils ont de très bons vendeurs livres. Le Pied à Terre, ce n'est pas le même projet, c'est une vraie librairie de quartier. On fait tout à nous trois. Que des livres, pas d'enveloppes, de stylos, de DVD, pas de machine à café. Pas de "scolaire", sauf sur commande". Et vous lisez tout ? "Oui, ou presque, et on met plein d'annotations sur les livres. On aide, on suggère, on guide". Alors, deux conseils ! "Ahhh, une seconde ! Ça serait "Autobiographie du Rouge", un roman d'apprentissage de Anne Carson, inspiré de la mythologie grecque. Aussi "L'Arabe du Futur 5", bien d'aujourd'hui !". Allez Lucie, un dernier ! " Alors, "Histoires de la Nuit" de Laurent Mauvignier, un thriller psychologique MAGISTRAL !"
    Nous abandonnons Lucie à sa pratique, aussi près, enfin!, des cadeaux de noël, et promettons de revenir, dès que nous aurons deux ou trois heures de temps libre !

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    Librairie Le Pied à Terre

    9 rue Custine, Paris 18e

    01 44 85 20 68 

    contact@librairielepiedaterre.com

    Du lundi 7 au 31 décembre, tous les jours :

    • Du lundi au samedi : 10h-20h
    • Le dimanche : 11h-19h
  • Une idée pour la place Caplat-Charbonnière

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    Le plan de la placette à l'angle des rues Caplat et de la Charbonnière.

     

    Nous avons remarqué parmi les commentaires de nos derniers articles parus sur les bilans des opérations que mène la Police depuis janvier de cette année, que les avis sont partagés : certains sont dubitatifs sur leurs effets et leurs immédiates conséquences positives sur l'environnement, d'autres admettent qu'un mieux est irréfutable.

    Nous sommes également partagés et nous l'exprimons le plus clairement possible à nos interlocuteurs quand nous les rencontrons pour faire des points réguliers — qui paraissent ici tout aussi régulièrement ! — ou lors de marches exploratoires qui nous conduisent au plus près des points noirs.

    Lors d'un dernier passage sur la placette (un point noir dûment répertorié !), à l'intersection des rues Caplat et de la Charbonnière, nous avons pu constater que les pots de fleurs occupaient certes l'espace public de façon colorée, mais qu'ils servaient aussi de réceptacles aux canettes et autres détritus que l'on retrouve habituellement au sol. Les rassemblements se font en soirée, majoritairement composés de jeunes hommes qui ne respectent pas scrupuleusement l'environnement.... Doux euphémisme. Des habitants dont les fenêtres donnent sur ce lieu se sont exprimés en ce sens dans le blog.

    Nous l'avons fait remarquer à notre interlocuteur qui a fait suivre cette observation en mairie. Depuis notre visite, la cuvette au pied de chaque arbuste ou arbre planté dans ces pots a été comblé par un matériau composite, dont nous imaginons qu'il laisse passer l'eau de pluie ! L'intéressant est que cette surface bombée ne permet plus d'y déposer des objets quels qu'ils soient. Bien vu !

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    Une autre promenade — plus personnelle — nous a conduit vers le boulevard des Batignolles, du côté de la station Rome (Ligne 2). Autre réseau de voies ferrées, celui de la gare Saint-Lazare, mais autre quartier aussi, entre 17e et 8e arrondissements, et donc un environnement plus agréable, plus policé, plus propre surtout ! Le terre-plein central du boulevard est à découvert et cela change aussi l'aspect des choses. Les plantes poussent bien. On ne pourra sans doute pas obtenir les mêmes massifs sous le viaduc, mais sur la placette Caplat-Charbonnière, certainement... Alors gardons en mémoire ces plates bandes réhaussées — voir les photos ci-dessous, il en existe à deux hauteurs — plantées de sauges odorantes et de feuillages ondulant sous le vent. La Promenade Urbaine mérite ce type d'attention si l'on veut qu'elle démarre sur de bonnes bases dès la station de métro Barbès-Rochechouart.

     

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    La présence du vélo est là pour donner une idée de la hauteur de la plate-bande.

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    La densité des végétaux ici ne laisse pas de place aux détritus !

    D'autres solutions avaient été envisagées, notamment la remise en circulation de la partie de la rue de la Charbonnière vers l'Ouest, devant les locaux commerciaux de la placette et le garage de la RATP (partie grisée sur la carte ci-dessus). Mais, il semble que cette perspective ne soit pas retenue par la Mairie. Toutefois, ce tronçon de rue doit être conservé comme "circulable" car de son accès dépend l'intervention des pompiers en cas de sinistre.