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Rechercher : salle de consommation

  • Une épicerie fine à la Goutte d'or

    Un peu avant l'ouverture d'une épicerie fine rue de Maubeuge, une autre voyait le jour  de l'autre côté du viaduc du métro, rue Stephenson. Nous avons donc franchi la "frontière" entre 10e et 18e pour rencontrer le créateur du lieu et découvrir ce nouveau commerce. Ouvrir un 31 décembre n'est pas banal mais Nawfal Bouya tenait particulièrement à démarrer avant l'année 2016.

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    Le local qu'il occupe à l'angle des rues Stephenson et Doudeauville était auparavant une agence immobilière. Il appartient à une société d'économie mixte, la SIEMP, ce qui lui permet de ne pas avoir un loyer exorbitant.

    C'est évidemment un peu tôt pour dresser un bilan. Nawfal se concentre surtout pour ces premiers mois d'ouverture sur la sélection de ses produits. Il s'agit de fidéliser une clientèle de quartier. On peut aussi déguster sur place midi et soir jusqu'à 21h. Mais les horaires sont extensibles si les amateurs sont au rendez-vous.

    Pour en savoir plus, voir le site de la FineEpicerie (en construction, nous a-t-on précisé). Et encore mieux, faites un saut jusque-là, l'accueil est bon.

    Cliquez ici pour la page Facebook de La Fine Epicerie de la Goutte d'Or.

     

  • Comment s'inscrire à la Newsletter d'Action Barbès?

    Vous trouvez intéressante la lecture des dernières informations du quartier, mais parfois vous oubliez de cliquer sur le lien du blog d’Action Barbès… pas le temps…. pris par d’autres activités sur la toile… alors pourquoi ne pas vous inscrire à notre newsletter — lettre d’information hebdomadaire, publiée dans la matinée du samedi —   et vous la recevrez directement dans votre boite de messagerie ? Le confort total ! 
     
    Comment faire ?
    Facile ! Vous inscrivez votre adresse électronique dans l’espace situé sous la mention NEWSLETTER dans la marge de droite:
     

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    Il sera tout aussi facile de supprimer cet envoi hebdomadaire… 
     
    A samedi prochain, donc !!
     

     

  • Végétalisons notre 18e...

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    Nous avons déjà évoqué le lancement de la 2e édition de l'opération "Végétalisons notre 18e" (voir notre article du 1er mars 2016). Nous recevons une annonce ces jours-ci de la mairie du 18e, par mail — voir ci-dessus­ —, qui nous convie à une réunion publique d'information le 7 avril sur la végétalisation de nos quartiers du 18e, une invitation à mettre « du vert près de chez nous » (ancienne accroche sur le même thème !). Malgré les efforts de la mairie de Paris, en général, et de Philippe Durant, adjoint au maire du 18e, chargé de la nature dans notre arrondissement, en particulier, ce n'est pas une mince affaire.

    Les petites tentatives comme les plus conséquentes ne débouchent pas toujours sur des succès. Vous avez sans doute des coins de verdure ratatinée, des bacs où s'entassent les canettes et les papiers sales, des pots de plantes desséchées, et j'en passe... en tête. Non ? Vous voulez des exemples, peut-être ? En voici.

    Ce sont ceux que nous connaissons personnellement, qui ont mal tourné ou qui sont revenus à nos oreilles par tweets interposés ou dans les commentaires de ce blog. Un des plus anciens, deux ans au moins : les jardinières de couleur installées à cheval sur les barrières en croix de Saint-André du boulevard de La Chapelle à l'angle de la rue de Tombouctou n'ont pas fait long feu. Très pimpantes dans les premiers temps, elles ont manqué d'eau, puis de terre, et enfin elles ont en partie disparu. Un de nos lecteurs nous avait donné le montant de la somme investie... Bien sûr, argent jeté par la fenêtre, pourrait-on dire. Pourtant, pourquoi ces coquetteries florales seraient-elles réservées aux quartiers où rien ne se dégrade avec une telle rapidité ? Pourquoi en priver la majorité des habitants à cause d'une minorité peu soigneuse ou prompte à dégrader ?

    Second exemple, les pots de fleurs du refuge central du carrefour des rues Clignancourt-Muller-Ramey (lien: notre article du 18 décembre 2015 avec photos!). Une longue histoire... D'abord, l'envie des habitants d'éloigner les motos et scooters de cet espace qui reste avant tout un passage pour les piétons et non un parc de stationnement pour deux-roues. Ensuite, le besoin pressant d'un peu de vert. Certains avaient en tête les plates bandes carrées de la place Clichy avec herbes de la Pampa...  Sans aller jusque-là, on peut rêver un peu ! Un groupe d'habitants proches de ce carrefour s'est penché plusieurs mois sur la question, avec projet élaboré, croquis, choix des végétaux en fonction du climat, de l'arrosage toujours un peu problématique dès lors qu'il est laissé au soin des riverains, etc.. puis vint l'heure du « Vert près de chez vous » et la proposition d'intégrer le projet local dans le cadre de cette initiative municipale. Résultat, une grande déception car le « vert » s'est soldé par deux pots de couleur avec des plantes de taille moyenne à l'intérieur. Rien à voir avec le projet initial. Mais un souci d'égayer le lieu néanmoins.

    Un troisième cas nous a interpellés pas plus tard que lors de la dernière plénière du dernier conseil de quartier (CQ) Goutte d'Or - Château rouge, le 30 mars. En fin de réunion, deux projets étaient présentés au public, et soumis au vote des présents afin de bénéficier d'un financement dans le cadre de l'utilisation des crédits dont jouissent les conseils de quartier (investissement : 8264 € et fonctionnement : 3306 € par an). L'un d'eux porté par une habitante de la Goutte d'Or avait déjà obtenu un permis de végétaliser par la Ville et ne demandait plus qu'à être concrétisé. Le lieu : l'espace en pointe situé entre les rues Polonceau et de la Goutte d'or, au débouché de la rue Pierre l'Ermite. 

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    Une vue "googolisée" de la placette avec ses platanes 

    Il s'agit d'implanter des jardinières d'assez grande taille au nombre de cinq, qui viendraient s'intercaler entre les bancs déjà existants, les platanes, le lampadaire et la sanisette. Pourquoi pas ? La jeune femme porteuse du projet a expliqué son souhait de voir cet espace devenir plus accueillant, alors que, souvent occupé par des groupes d'hommes seuls, très nombreux, il est ressenti, et notamment par les femmes, comme un terrain hostile, difficile à traverser sans gêne. On peut le comprendre. Même phénomène et même sentiment souvent entendu sur la placette Caplat-Charbonnière qui longe le boulevard de La Chapelle. Elle n'a pas manifesté le désir de voir ces personnes s'éloigner, mais simplement de diviser l'espace, de l'embellir aussi, pour que sa traversée en devienne plus facile.

    Tout le monde ne l'a pas entendu de cette oreille, et des voix se sont élevées pour dire que le but était de supprimer cette place à palabres, fréquentée deux fois pas semaine par les anciens... , que les jardinières seraient de nouveau un fiasco et se rempliraient de détritus. Et pour enfoncer le clou, pour dénoncer un projet raté, on a entendu parler des arcades de la rue de la Goutte d'Or, dont personne ne nie qu'elles sont une catastrophe. Les bacs à plantes vertes ont été mis là pour en éloigner des personnes sans domicile qui justement avaient élu domicile sous les arcades et qui ont continué entre les bacs en les disposant à leur goût. Pas simple, encore une fois. Les abords sont sales, la Propreté de Paris ne peut nettoyer sans que se déplacent les SDF, qui en général ne bougent pas ; ajoutez à cela les palettes du Leader Price qui envahissent les trottoirs... de façon totalement illicite. Une situation très critique, insupportable pour les habitants, qui fait toutefois l'objet d'un projet confié à une agence d'urbanisme mais qui ne saurait attendre sans que des mesures de bon sens soient prises rapidement. Soit. Mais rien à voir avec la placette à verdir !

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    La polémique a pourtant continué une bonne dizaine de minutes. Nous avons été surpris de l'hostilité que ce projet provoquait. Il a pourtant été voté à main levée et a été approuvé.

    Tout cela pour vous dire que faire du vert à Paris, y compris quand on a l'emplacement, un petit financement et de l'enthousiasme à revendre n'est pas une mince affaire.

     

  • Comment agir sur la diversité commerciale dans la Goutte d'Or ?

    Le commerce, ce n'est pas seulement le marché de Barbès ! Non. Et c'est ce qu'a voulu démontrer l'équipe d'animation du Conseil de quartier (CQ) Goutte d'Or - Château rouge en organisant un brain storming (!) des habitants présents le 30 mars à l'école de la rue Pierre Budin (18e). En effet, on entend certains se plaindre de l'absence de boucheries ou de commerces de bouche, en général, dans le quartier de la Goutte d'Or et souvent ils invitent la mairie à réagir pour ralentir cette évolution du commerce dans les quartiers. Pas facile.

    Existe-t-il des moyens de s'y opposer ? Oui, répond le CQ. Les trois tables rondes, constituées ce soir-là de volontaires et de porteurs de projets, et aussi d'acteurs de terrain, se sont interrogés sur les moyens individuels et collectifs à leur disposition.

    Une table s'est intéressée aux expériences individuelles, une deuxième aux efforts collectifs, et notamment avec l'apport de la Semaest, cette société d'économie mixte de la Ville dont nous avons parlé à plusieurs reprises ici, comme  dans le cadre de Vital Quartier dans le 10e (voir notre article du 2 avril dernier).

    Nous étions nous-mêmes, auditeurs attentifs, à la table des initiatives entrepreneuriales, la troisième table ronde, où deux projets ont été détaillés par le menu par les intéressées.

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    D'abord, le cas d'une boutique acquise par un ancien journaliste dans le cadre d'un investissement individuel avec une préoccupation locale. Pourquoi préciser ce détail ? Parce que c'est une façon un peu nouvelle de faire du marketing, d'analyser le marché. Une fois le local acquis — un ancien magasin de chaussures, pas très grand, mais situé non loin de l'Institut des Cultures d'Islam, bien en vue donc, et jouissant d'une fréquentation honnête —, le propriétaire s'interroge sur la destination de son bien. Quel type de commerce y installer ? Comment l'inscrire dans le lieu ? Quels sont les besoins des habitants proches ? Que leur manque-t-il dans ce quartier vivant ? Quel est le meilleur choix pour assurer à la fois la satisfaction de la future clientèle et la rentabilité du commerce ? Des questions essentielles que développe la porteuse de projet, qui s'est associée au propriétaire du lieu. Tous deux se sont décidés pour la création d'un coffee shop, qui offre bien sûr des boissons, mais aussi un cadre tranquille pour lire ou pour travailler sur son ordinateur, en bénéficiant d'une bonne liaison internet et d'une imprimante au besoin. En partenariat avec le Monde Magazine, le café pourrait organiser des signatures d'écrivains, accueillir des vernissages, des expositions, ou être le cadre de portraits, d'interviews... C'est un concept déjà existant mais peu courant dans les quartiers populaires. A côté de cet aspect culturel, les porteurs de projet aimeraient offrir aux jeunes du quartier (présence du Centre de Formation d'apprentis Stephenson - CFA - non loin) des encas de qualité mais bon marché, autre chose que MacDo ou Quick sans exploser leur pouvoir d'achat. Le plan de financement est en cours, peut-être un recours au crowdfunding (financement participatif).  On a aussi noté des attentes du côté de l'obtention d'une terrasse, c'est là que la Mairie apporterait son coup de pouce. Au niveau du calendrier, si tout marche comme espéré, on pourrait compter sur une ouverture à l'automne.

    Le second projet présenté se rapproche davantage de l'économie solidaire. Il s'agit de créer une cuisine aux dernières normes en vigueur, utilisable par les habitants comme une extension de chez eux, qui soit un lieu convivial et pas seulement commercial. Cela pourrait ressembler à un restaurant participatif, avec une partie de la production de plats préparés mise à la vente, de façon à assurer des ressources au projet. Le lieu n'est pas encore trouvé : il devrait offrir environ 100 m2 de surface et être adaptable pour des ateliers de cuisine ou de pâtisserie, un cadre très convivial permettant d'ouvrir le quartier sur d'autres horizons et de faire connaître les traditions culinaires d'autres pays.

    Ce sont des projets encore en gestation mais qui présentent des perspectives alléchantes pour le quartier. Les habitants ont envie de prendre leur destin et celui du quartier à bras le corps, on dirait.    

  • La petite rue Saint-Laurent fait peau neuve

    Nous vous avions annoncé la rénovation d'une partie de la rue Saint-Laurent (Paris 10e) dans notre article du 26 janvier 2016, et avions donné tous les détails de ces travaux dans notre article du 8 février 2016.
     
    C'est comme ça que nous suivons les avancées de la voirie dans le quartier :
     
    Bonsoir à tous,
     
    Pour information, aujourd’hui mardi 5 avril à 18h, je suis passé rue Saint Laurent et les travaux sont terminés. Belle rénovation !
     
    Bonne soirée. Bien cordialement.
     
    Ci-dessus, un bref message d'un de nos adhérents (Merci Emmanuel), et ci-dessous le tweet du maire du 10e, deux aficionados de notre blog.... 
     
     

    Et aujourd'hui ils sont même entrés dans notre collection de photos du blog ! 

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    Du beau travail, non ? Merci la DVD !

     

  • Des colonnes à verre dans le 9e

    Fini les grosses bombonnes de papa ! Celles qui empiétaient sur nos trottoirs et à dire vrai enlaidissaient la ville. Bonjour les colonnes à verre. Le 9e a un programme ambitieux d'installation de ces équipements tout au long de la mandature et les deux premières installées cette année l'ont été respectivement devant les 10 et 16 avenue Trudaine.

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    Colonne à verre installée devant le 10 avenue Trudaine. Il a fallu démonter un banc et la mairie a eu la bonne idée d'encadrer la colonne par deux gros pots de plantes.

     

    Avouons le, la nouveauté est relative, des colonnes à verre ont déjà été installées dans Paris mais il semble que celles-ci soient d'un type nouveau. Elles se présentent ainsi.

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    Nous avons demandé à Sébastien Dulermo, adjoint à la mairie du 9e chargé entre autres de la propreté, de bien vouloir nous donner quelques informations sur ce projet :

    Action Barbès (AB) - Quels sont les objectifs avec ces installations de colonnes à verre (esthétique, nuisances sonores réduites, …) ?

    Sébastien Dulermo (SD) - La Mairie du 9e est clairement engagée dans une politique de désencombrement de l’espace public. Nous avons la volonté de permettre un meilleur partage de l’espace et de donner plus de place aux modes actifs (piétons et vélos). L’enfouissement des colonnes à verre permet de débarrasser l’espace public d’un mobilier urbain pas très esthétique et de réduire les nuisances sonores.

    AB – Quel en est le coût d'installation et est-ce plus économique côté collecte ?

    SD - L’enfouissement d’une colonne à verre est plus coûteux que la mise en place d’une colonne à verre aérienne : entre 10 et 15 000 euros + la fourniture de la cuve. Cependant, les colonnes à verre enterrées permettent de collecter un tonnage plus important (3 m3 contre 2 m3) ce qui peut permettre de réduire les fréquences de collecte. Je dois également préciser que la collecte du verre génère des recettes pour la collectivité : aides d’éco-organismes et recettes liées à la revente du verre collecté.

    AB – Quelle est la fréquence du ramassage et a t-on des statistiques sur les quantités enlevées ? Ces ramassages sont ils faits par les Services de la Ville ou bien par des sociétés privées spécialisées ?

    SD - La collecte, sur les colonnes ou en porte à porte, fait l’objet de marchés et est donc réalisée par des entreprises privées. La fréquence de la collecte des colonnes à verre dépend de leur taux de remplissage, le principe étant qu’elles doivent être collectées autant que besoin et ne jamais être en débord. Ainsi, nous avons des colonnes qui permettent de collecter beaucoup de verre (par exemple, la colonne située place Gustave Toudouze a permis de collecter 58 000 kg de janvier à décembre 2015) et d’autres sont moins performantes comme celle de la rue La Fayette (4 200 kg sur la même période). En 2015 ces colonnes ont permis de collecter 362 000 kg sur le 9e.

    AB – Par le passé, certaines de ces colonnes ont montré des faiblesses comme par exemple place Turgot ou en haut de la rue du Faubourg Poissonnière. Qu'en est-il aujourd'hui ? Y a t-il eu des améliorations ?

    SD - Récemment il y a eu des difficultés sur les colonnes à verre enterrées. En raison d’un conflit entre l’entreprise chargée de la fourniture et l’entreprise chargée de la collecte, deux colonnes à verre enterrées du 9e arrondissement sont restées hors service pendant plusieurs mois (celles de la place Gustave Toudouze et du square de Montholon). Il a fallu l’intervention de Delphine Bürkli en Conseil de Paris pour que les réparations soient engagées et le problème est aujourd’hui résolu.

    Quant à la colonne située en haut de la rue du Faubourg Poissonnière (enterrée lors des travaux d’aménagement du boulevard Magenta) il s’agit d’un problème lié à un ancien modèle de colonne. Après de nombreuses années,  je peux vous annoncer qu’elle sera réparée au premier trimestre 2016.

    AB – Comment sont choisis les sites d'installation et comment se fixe l'ordre dans lequel ces colonnes sont installées ?

    SD - Notre volonté d’enfouir les colonnes se heurte à des difficultés techniques. Le sous-sol parisien est sur-occupé par des réseaux concessionnaires (électricité, gaz, chauffage urbain, climatisation, réseaux télécoms…) et il faut donc trouver des espaces disponibles pour l’enfouissement. Par ailleurs, nous devons également prendre en compte notre engagement à planter des arbres sur l’espace public, qui obéit aux mêmes contraintes.

    Par exemple, au carrefour à l’angle des rues Pierre Sémard, Maubeuge et Condorcet, nous avons pu utiliser un espace libre de réseaux souterrains en plantant sept arbres et en enterrant une colonne à verre.

    Les emplacements des futures colonnes sont choisis en fonction de la possibilité technique et de la densité de la zone (habitations et restaurants/bars)

    En 2016, trois colonnes à verre pourront être enterrées et plusieurs emplacements ont d’ores et déjà pu être trouvés.

    AB – Les commerçants, restaurants compris, ont-ils le droit d'utiliser ces colonnes ?

    SD - La volonté, c’est de collecter le plus de verre possible. C’est précieux car le verre se recycle à 100% et à l’infini et qu’il génère des ressources financières pour la collectivité. Les bars et restaurants peuvent utiliser ces colonnes. En parallèle, ils peuvent également faire appel à une entreprise privée pour être collecter quotidiennement en porte à porte (il s’agit de contrats « gros producteurs de verre », qui sont au nombre de 152 dans le 9e).

     

  • Canal Saint-Martin

    Le canal Saint-Martin est un peu éloigné de Barbès mais la curiosité a gagné et on a voulu voir ce qu'il s'y passait ! Il faut dire que, fidèle à ses habitudes, la mairie de Paris n'a pas lésiné sur la communication tous supports confondus. Elle a même dédié une page complète de son site web au sujet. Reconnaissons, c'est très bien fait. Mais "j'ai vu, de mes yeux, vu" a gagné la partie et nous y sommes allés.

    On ne va pas vous ennuyer avec les explications techniques. Un petit passage par un moteur de recherche avec "canal Saint-Martin" vous donnera toutes les informations. Mais voilà nos impressions.

    Pour en faire grogner certains ou pour complaire à certaines autres, disons que le canal vide ressemble à une belle quatre voies et l'idée des années 70 de le transformer en autoroute urbaine était logique du point de vue de l'espace disponible. Heureusement, nous y avons échappé, mais vide, le canal semble plus large. Par contre, on est vite frappé par sa faible profondeur.

    Les écluses asséchées sont impressionnantes et nous montrent clairement le dénivelé par leur profondeur.

    On pourrait aisément reprendre le slogan publicitaire  de l'ancien Grand Magasin La Samaritaine (celui d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre comme dit la chanson) : on trouve tout au fond du canal Saint-Martin. Caddies de super-marché, fauteuils, machines à laver, scooters et motos, .... Mais deux rayons font la spécialité de la maison. Le rayon "cycles" est très très bien pourvu, tous les genres y sont. Le rayon "bouteilles vides", lui, dépasse toutes les attentes. On les compte par milliers.

    Voici quelques photos :

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  • Voilà ce qui est bien autour du pied d'un jeune arbre

    Retour sur notre article du 8 janvier. Nous serons brefs et cette question s'adresse à la Direction des Parcs, Jardins et Espaces verts : 

    Pourquoi n'avons-nous pas ce type de structure en bois pour protéger les jeunes arbres sur le boulevard de La Chapelle ? 

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    Ces deux photos ont été prises au carrefour des rues de Maubeuge, Abbeville et Condorcet (Paris 9e).

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  • Pour ne pas oublier la Shoah...

    Ce 27 janvier est la Journée de la mémoire des victimes de l'Holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité. En effet, le 27 janvier 1945, le camp d'Auschwitz fut découvert et libéré par l'Armée soviétique.

    Depuis quelques années, notre association Action Barbès participe aux hommages qui ont lieu (voir notre article du 27 janvier 2014).

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    © Thomas Duranteau

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    Dans le 18e, l'Association pour la Mémoire des Enfants Juifs Déportés (AMEJD 18e) et la mairie du 18e ont organisé ce mercredi 27 janvier un dépôt de gerbe à 9h15 et une cérémonie devant le Monument aux Morts de la mairie à 10h (cliquez ici pour accéder à l'information).

    Dans le 10e, l'AMEJD 10e est à l'origine de plusieurs initiatives pour honorer la mémoire des victimes des crimes du nazisme, auxquelles nous nous associerons à nouveau et que voici...

     

    Les hommages dans le 10e

    Ce prochain dimanche 31 janvier dans le 10e, les cérémonies se dérouleront :

    • . à 10h30 : devant la plaque commémorative du bâtiment du 9 rue Guy Patin à la mémoire des 11 jeunes écolières de l'Union Générale des Israélites de France.
    • . à 11h00 : au Jardin Villemin devant la stèle rappelant la déportation des tout-petits enfants, avant même d'être scolarisés.

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    L'exposition "Des Miettes et des Etoiles" en mairie du 10e 

    Par ailleurs, outre les témoignages sur la Shoah effectuées dans les établissements scolaires, l'AMEJD 10e et la Mairie du 10e présentent, du 25 janvier au 25 février 2016, l'exposition "Des Miettes et des Etoiles" proposée par le Musée de la Résistance de Limoges d'après l'ouvrage de Thomas Duranteau, réalisé suite à un voyage d'étude organisé par l'Union des Déportés d'Auschwitz (UDA) dans les camps d'extermination nazis.

    Le livre "Des Miettes et des Etoiles" (224 pages, 2012, éditions Elytis) est encore disponible en libraire (e.g. d'après le site "Paris Librairies", dans ces librairies parisiennes).

    Le vernissage de cette exposition se déroulera à la mairie du 10e :

    Mardi 2 février 2016 à 18h30

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    © Thomas Duranteau

     

    Cliquez sur l'affiche ci-dessus ou sur ce lien pour télécharger l'invitation au vernissage

     

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  • Un regard sur les squares en réfection

    En hiver la nature se met en sommeil. A Paris les squares aussi. Le drame est qu'ils sont les seuls espaces verts, quand ils sont verts ! qui proposent un cadre protégé à nos chers petits. Or cet hiver, plusieurs squares sont fermés en même temps. 

    Dans le 9e, le square d'Anvers situé aux abords du boulevard de Rochechouart est en partie fermé seulement. Nous vous avons présenté le projet dans notre article du 16 avril dernier. A noter que nous en sommes à la deuxième rénovation en 10 ans puisque la précédente datait de 2006 comme l'indique notre article du 3 juillet de cette même année.

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    ... Et dans le 18e, le square de Jessaint, situé place de la Chapelle.

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    Le square de Jessaint a été fermé de longs mois à plusieurs reprises (voir nos articles ici ou ) en raison des rongeurs, disons des rats plus simplement, qui pullulaient et petit à petit se montraient même en plein jour un peu partout. Au point que le square soit totalement abandonné par les familles. Dans notre article du 27 octobre de l'an passé, nous expliquions le principe de lutte adoptée contre ces nuisibles. Maintenant rien n'y parait. Tout est recouvert. Il semble que des pelouses en dalles, comme la moquette (i), ou en rouleaux, soient en cours de reprise. Le temps clément de cet hiver se prête bien à ces plantations. Les arbres ont été préservés et leurs troncs protégés pendant les travaux. Il n'est plus qu'à attendre des incrustations florales, qui ne manqueront pas de venir. 

    Nous vous avertirons à l'occasion de la réouverture.

     

  • Un sujet qui passionne les foules : les pieds d'arbres

    Jamais un article aussi court n'avait suscité autant de commentaires. C'était l'article du 23 janvier, bien anodin, avec photos du pied des arbres nouvellement plantés rue de Maubeuge.


    Restez calmes, Mesdames, et Messieurs, il ne s'agit que de quelques morceaux de bois plantés sur un trottoir, assez large au demeurant. Pas d'entrave au cheminement des piétons. Ce qui n'était pas le cas sur la petite placette au bout de la rue de la Charbonnière. 

    Pour faire plaisir à ceux qui n'aiment pas ces structures en bois et qui les accusent de compliquer le nettoiement de la voirie, nous vous proposons cette photo, arrivée sur notre bureau par la voie des autoroutes informatiques. C'est bien le parvis de l'enseigne Carrefour de la rue de Clignancourt. Et ce sont des sapins qui ont fait leur temps devant la cheminée ou dans le salon. 

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    Ils sont restés longtemps, ces sapins... Les agents de la Propreté de Paris ont sans doute pensé que ce ne seraient pas les derniers à finir entre ces quatre morceaux de bois. Miracle le 26, soit le jour de la grève des fonctionnaires, ils sont venus à deux faire le ménage et enlever ce qui, il faut le dire, commençait à croupir et à sentir. Au grand dam de la clientèle de Carrefour et des habitants du grand immeuble qui surplombe la rue. Il manque encore un petit coup de balai. 

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    Ci-dessous, on notera au passage que la station de Vélib' n'est pas très remplie. Il est vrai qu'il est plus facile de descendre de Montmartre que d'y remonter, et ceci explique peut-être cela. Hé, JCDecaux, tu sais qu'il faut remonter davantage de vélos sur les hauteurs ? 

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  • Musée du son enregistré : chronique d'une mort annoncée ou phénix ressuscité ?

     

    En janvier 2015, nous vous avons annoncé l'ouverture du musée du son enregist au 53 boulevard de Rochechouart, Paris 9e. Confiante dans la qualité de son projet (il n'y a pas de musée de ce type à Paris et un seul en France, seule la Bibliothèque Nationale de France se préoccupe du sujet), confiante dans les encouragements et engagements reçus par de nombreuses institutions dont la mairie de Paris, l'association Phonoplanète qui porte le projet avait donc décidé de se lancer dans l'aventure.

    Un an plus tard, c'est la déconvenue car les aides espérées ne sont pas au rendez-vous. Le musée se verra contraint de fermer ses portes fin février pour des raisons financières. L'article du quotidien 20mn ci-après explique la situation.

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    Cliquez sur la photo pour ouvrir l'article

     

    Comment sauver ce beau projet ?

    D'abord en marquant son soutien à travers les réseaux sociaux. Interpeller par ce biais les responsables à la mairie de Paris et notamment Bruno Julliard, 1er adjoint à la maire de Paris chargé de la Culture et du Patrimoine - @BrunoJulliard - mais aussi Pauline Véron, élue du 9e et adjointe à la maire de Paris chargée entre autres des associations - @PaulineVeron. En un mot faire du buzz, notamment en partageant la page Facebook du musée et son compte Twitter - @Phonomuseum. En partageant aussi cette information avec vos proches et amis Facebook et autres.

    Surtout en aidant financièrement l'association Phonoplanète qui ne baisse pas les bras ! Faire un don via le financement participatif, le tout afin de repartir sur de nouvelles bases assurant la pérennité du projet car celui-ci, en dehors de la charge du loyer, cher dans le quartier, est financièrement viable.

    La presse en parle

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    Le Parisien du 15 février

    Cliquez sur la photo pour l'agrandir

     


    http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1239979

    France Inter - le 7/9 du 18 février