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Rechercher : réunion sur le projet balcon vert

  • Quartier Alsace - Deux Gares : exaspération des habitants !

    Alors que le projet très attendu du Balcon Vert (qui sera d'ailleurs évoqué lors du prochain Conseil de Quartier Lariboisière Saint-Vincent de Paul le 15 octobre) refait surface (voir la dernière actualité dans notre article du 4 février 2015), de nombreux habitants et commerçants du quartier Alsace - Deux Gares se mobilisent pour alerter les autorités sur les nuisances qu’ils subissent au quotidien depuis déjà trop longtemps. 

    Nous publions ici le billet d'humeur d'une de nos adhérentes qui vit dans ce quartier.

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    Provoquées par deux bars et leurs clientèles ainsi que par des groupes, qui, tous les soirs annexent littéralement l’espace public à leur profit, ces nuisances se traduisent par du tapage nocturne et des incivilités voire même des agressions physiques.

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    La coupe est pleine pour les habitants mais pas que pour eux ! Voyageur, touriste ou employé en transit, si votre trajet vous oblige en fin de journée à passer par le haut de la rue d’Alsace, vous devrez slalomer, vous boucher le nez, voire changer de trottoir, pour éviter les groupes qui, dès la fin de l’après-midi, y consomment alcool et cannabis et utilisent l’espace public comme un urinoir à ciel ouvert. Mais les trajets du matin ne sont pas en reste. L’odeur d’urine est tellement prégnante que les piétons se pincent les narines. Ils doivent encore éviter les conteneurs à verre laissés dehors toute la nuit par les bars-restaurants en dépit des nombreuses contraventions déjà établies par la Mairie.

    La situation est devenue invivable et c’est tout un quartier qui subit ces avanies. Voici par exemple l’affichette apposée en désespoir de cause sur la porte d’un immeuble de la rue d’Alsace :

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    C’est jusqu’à Jacques Attali qui récemment, sur son blog (NDLR : voir notre article du 29 août 2015), montrait du doigt les quartiers des gares parisiennes : « les gares parisiennes sont dans un état lamentable : leurs abords sont misérables, leurs accès sont sales ». Nous ne pouvons qu’être d’accord avec ce triste constat.

    Alertées depuis de nombreux mois, les autorités nous informent que la BST (NDLR : voir nos articles sur la "Brigade Spécialisée de Terrain" installée depuis février 2014), intervient régulièrement dans le quartier (jusqu’à 22H30, nous précise le commissaire Miniconi). Mais cela n’empêche pas la situation de se dégrader de semaine en semaine jusqu’à constater l’installation de petits trafics de drogue en pleine journée dans les halls d’immeuble de la rue d’Alsace dont les portes d’entrées sont tour à tour fracturées.

    Appeler le commissariat du 10ème ou même le 17 ne sert à rien car personne de répond !

    C’est ainsi que les habitants ont donc décidé de prendre la parole et nombres de témoignages affluent sur la page de la pétition lancée récemment. (voir la pétition)

    Cerise sur le gâteau, la caméra de surveillance installée au coin de la rue d’Alsace et de la rue des deux gares est momentanément hors service ; un important échafaudage, devenue la nouvelle vespasienne à la mode et un endroit accueillant pour y s’abreuver en nombre et en musique,  lui bouche le champ de vision.

    Même la fresque berlinoise, qui a été épargnée quelques temps, a maintenant rejoint le camp des outragés…

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    Nous avons en effet constaté la dégradation de ce quartier et nous l'avions évoqué lors de notre dernière rencontre avec Julien Miniconi, commissaire du 10e, début septembre. Il a confirmé les problèmes rencontrés qui ont entrainé plusieurs actions sur les bars de la rue d'Alsace cette été. Les services d'hygiène sont également intervenus pour des problèmes de malpropreté dans les établissements.

    Depuis notre entretien, il semble que la situation a empiré. Nous ne manquerons pas de suivre les réponses du maire Rémi Féraud et des autorités de police.

     

  • Le Bois Dormoy va mourir !

    Signez la pétition

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    Le petit jardin situé au 2bis cité de La Chapelle vit ses derniers jours. Pas besoin d'être un urbaniste pointu pour comprendre que les 1600m2 de verdure qui se trouvent là sont un véritable poumon pour le quartier, il suffit de regarder cette vue aérienne.

    Bois Dormoy 5.png

    Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    Que se passe t-il ?

    La ville de Paris s’est progressivement dotée depuis 2006 des moyens juridiques afin d’acquérir la parcelle avec les Déclaration d’Utilité Publique en 2009, ainsi que des moyens financiers : en partie les fonds de la Ville et en partie l’Agence Régionale de Santé pour la réalisation d'une maison pour personnes âgées valides et une crèche. Au cours d'une réunion à la mairie du 18e, Éric Lejoindre, maire de l'arrondissement, et Michel Neyreneuf, son adjoint à l'urbanisme, ont rappelé que ces décisions avaient toutes été votées à l’unanimité et ce jusqu’au financement en novembre 2013 par le conseil de Paris et à l’autorisation de conclure un bail avec Espacil Habitat. Au cours de cette même réunion, le maire a expliqué qu’il se sentait lié par les décisions qu'il avait lui-même contribué à prendre lors de la précédente mandature, et qu’il ne lui paraissait pas possible ni responsable de revenir sur un projet qui est sur le point d’être livré étant donné la longueur de ce type de procédure.

     

    L'impasse de la mairie

    Si on peut comprendre la logique du maire, enfermé qu'il est dans la procédure administrative de la ville, il est très difficile d'admettre que rien ne peut être fait et qu'une fois lancé, ce type de projet ne peut pas être amendé. Comment bien concevoir un projet qui verra le jour en 2016 en 2006 ? Les priorités d'alors, les contraintes d'aujourd'hui ne sont pas les mêmes. Le maire du 18e fait là preuve d'une rigidité à laquelle nous ne sommes pas habitués. Sans doute pour être dans l'air du temps, Anne Hidalgo et à sa suite tous les élus de son équipe, dont Eric Lejoindre, ont enfourché le cheval de la végétalisation de Paris, des 20 hectares à trouver d'ici 2020 pour reverdir la capitale. Les Parisiens ont pris ces engagements au pied de la lettre tant ils souffrent du manque de verdure et voilà qu'à la première occasion on reste "droit dans ses bottes" et qu'aucune flexibilité n'existe pour regarder les choses autrement qu'en 2006. Cela est vraiment regrettable.

     

    Des solutions alternatives peuvent être trouvées.

    On pourrait très bien imaginer que la mairie obtienne un accord écrit des anciens propriétaires s’engageant à ne pas les attaquer s’ils modifiaient la destination de la déclaration d'utilité publique puisqu’ils ont vendu à l’amiable, que le PLU soit modifié dans le cadre de la consultation qui sera lancée en février prochain. Est-il nécessaire de rappeler à nos élus parisiens qu'un des trois thèmes qui justifient les modifications à apporter à l'actuel PLU est l'environnement incluant la biodiversité, thème qui avec le logement, est considéré comme prioritaire par la maire de Paris ?

    On pourrait très bien imaginer qu'un autre endroit accueille le projet. Nous sommes là dans le périmètre de la plus grosse opération d’urbanisme de Paris (Chapelle international), il est difficile de croire qu’un autre terrain ne pourrait pas être trouvé pour l’accueillir.

     

    Sur le plan environnemental

    La situation est catastrophique. Dans cette optique, quel sens cela peut-il avoir de supprimer un espace boisé de 1600m2 dans un quartier déjà bétonné à outrance ? La Chapelle est à 0,6m2 d’espaces verts par habitant alors que l’OMS en préconise 10 ! La déclinaison du Schéma Régional de Cohérence Ecologique (trame verte et bleue) à l'échelle de Paris, qui constitue l'un des enjeux de la modification actuelle du PLU, est un argument fort en faveur de la préservation du Bois Dormoy. De même, en contexte de changement climatique, dans un quartier fortement minéralisé, la présence de sols perméables sur 1600m2 est un autre argument pouvant être pris en compte pour une modification du PLU.

     

    Et la concertation ?

    Enfin, il n'y a pas que l'environnement qui est maltraité dans cette affaire. Le manque de transparence de la mairie et l’absence de démocratie participative pour ce projet sont patents. Alors que l’association Bois Dormoy a été créée en 2007, jamais la mairie n’a souhaité associer les riverains en mettant en place un comité de suivi réellement ouvert bien plus tôt. L'actuel comité de suivi, arraché au moment des municipales de 2014 lors de la fusion entre les listes PS et EELV, n’en est en effet pas un, puisque le projet est considéré par le maire comme bouclé depuis longtemps et non modifiable. Les riverains n’ont jamais été consultés, par exemple lors du jury d’architectes qui a décidé de la forme que le projet allait prendre. On peut toujours nous parler de Démocratie locale, les faits ne font que contredire les paroles et là aussi c'est très regrettable.

    Sur bien des points, cette affaire est emblématique : rigidité administrative, contradiction entre les paroles et les actes, rapports de force déséquilibré entre les citoyens et leurs représentants, bref, rien qui ne soit vraiment bon pour une Démocratie vivante ... et écologique. 

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    Monsieur Chat est aussi à Bois Dormoy !

     

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  • Salle de conso : réduction des risques, perspectives

    Le Centre Régional de Prévention et d'Information sur le Sida (CRIPS) Ile de France organise à la mairie du 10e le lundi 16 juin prochain une réunion intitulée :

     

    Réduction des risques, regards critiques et perspectives.

    La salle de consommation de drogue à moindre risque (SCMR) aurait dû ouvrir ses portes en 2013 mais les aléas juridiques (avis du Conseil d'Etat) ont empêché le projet de se concrétiser. Faire le point, écouter les acteurs, dialoguer, voilà le but de cette journée d'information.

    L'association Action Barbès a été sollicitée pour intervenir lors de cette réunion. Nous y expliquerons notre soutien au projet et détaillerons les conditions dans lesquelles il nous parait indispensable que le projet voit le jour au 39, boulevard de La Chapelle.

    Voici un lien avec le programme de la journée.

    Nous ajoutons ici une courte vidéo d'une interview de la ministre de la Justice dont l'approche de la question nous parait très constructive.

     


    Christiane Taubira défend la salle de shoot à... par leparisien

  • Le square de Jessaint se transforme doucement

    Après de longs mois de fermeture, le square de Jessaint reprend vie même s'il n'est pas encore ré-ouvert à tous. Nous avions participé à la réunion de présentation du projet le 8 avril dernier dans le 18e (voir notre article ici). Projet qui est mis en action par Emmaüs Solidarité. Une cabane est déjà installée et la terre a été livrée.

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    Rappelons que dans un premier temps, ce jardin ne sera pas accessible à tous; il faut en effet attendre que soit lancé le projet de réaménagement, qui se fera avec des participants du dispositif "premières heures", un dispositif destiné à favoriser un retour vers l'emploi. Encore un peu de patience pour en profiter...

  • le double sens sur les Grands Boulevards vu du 9e

    ce soir à la mairie du 9e, Salle du Conseil, à 19 heures


    Une réunion publique de concertation concernant la mise à double sens des Grands Boulevards (depuis le carrefour Richelieu-Drouot jusqu'à la place de la République) se tiendra mercredi 8 juin à 19h à la Mairie du 9e. Vous avez des questions ? N'hésitez pas à venir vous exprimer.
    Mme Véron, adjointe au Maire du 9e, en charge de la Voirie, de l'Urbanisme et de l'Habitat, Mme Huard, chef du Service des Aménagements et des Grands Projets de la Ville de Paris, ainsi que Mme Céline Richet-Martin, de l'Agence de Conduite d'Opérations, seront présentes.

    Suite de la réunion du 30 mars, dans le 10e.

  • Budget participatif : on en parle demain à la mairie du 10e

    La mairie du 10e organise mardi 20 janvier à 19h une réunion publique sur le budget participatif 2015  (salle des mariages).

    Habitants, conseils de quartier, associatifs sont conviés à cette réunion pour tenter de faire émerger des projets. Les élus présenteront la démarche et le calendrier. Action Barbès sera à ce premier rendez-vous.

    Nous avons posé quelques questions précises à Pauline Véron, adjointe à la maire de Paris chargée de la démocratie locale. Davantage d'informations donc dans un prochain article.

    Capture d’écran 2015-01-14 à 23.06.00.jpg 

    A savoir: si vous souhaitez lancer une idée, une plateforme est en ligne sur le site de la ville de Paris pendant deux mois.

     

  • Réouverture du square d'Anvers dans le 9e

    Avec les beaux jours de retour viennent aussi les bonnes nouvelles. Après plusieurs mois de travaux, le square d'Anvers ouvrira ses portes le mardi 17 mai au matin.

    Nous vous avions présenté le projet il y a un peu plus d'un an (voir notre article du 16 avril 2015) et nous avons pu assister à une réunion de chantier et donc le visiter en avant première grâce à l'obligeance de la mairie du 9e.

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    Certes tout n'était pas encore tout à fait terminé lorsque nous y sommes allés mais l'essentiel était là. Petite visite guidée.

    Revue générale

    Comme prévu dans le projet initial, la structure générale du square est inchangée : deux aires de jeux au Nord côté boulevard de Rochechouart et une aire au Sud côté avenue Trudaine dont il faut quand même noter qu'elle a été légèrement agrandie en déplaçant les grilles qui l'entourent d'un bon mètre et en supprimant les bancs qui prenaient beaucoup de place (voir infra). C'est donc l'aire centrale qui a été restructurée en préservant les arbres qui s'y trouvaient déjà.

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    Disons-le d'emblée, l'ensemble est réussi. La Direction des Parcs et Jardins de la Ville de Paris sous la houlette de la mairie du 9e a fait du bon travail. Nous irons même jusqu'à dire que c'est élégant.

    Un chemin pavé forme une double virgule au centre du square, double virgule bordée d'un long siège comme une banquette en bois exotique du meilleur effet. "C'est là un élément coûteux reconnait Sébastien Dulermo, adjoint à la maire du 9e chargé des espaces verts, mais cela donne une identité au square qui le différencie de ce qui a été fait square Montholon".

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    Une seconde longue baquette longeant l'allée côté lycée Jacques-Decour vient compléter l'ensemble.

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    Le choix de la végétation a été soigné : plantes persistantes, caduques et fleurs pour la diversité. Tout est déjà planté et n'attend plus que le soleil pour pousser.

    Revue de détails

    Les détails ont été soignés.

    Notons tout d'abord que luminaires, bancs, grilles de séparation des aires de jeux, panneaux d'information ont  été repeints couleur bronze donnant une belle cohérence à l'ensemble. Pas prévu dans le devis initial, le kiosque a pu également être repeint de la même couleur grâce au projet "des kiosques pour faire la fête" de l'édition 2015 du budget participatif.

    L'allée centrale pavée, certes jolie, n'est pas des plus commodes pour les personnes à mobilité réduite et même les poussettes d'enfants si nombreux à fréquenter ce square. Une attention particulière a été portée à cette question et un cheminement spécial a été mis en place permettant l'accès à l'ensemble du square pour tous.

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    Passage pavé "lisse" pour faciliter le déplacement - il y en a plusieurs dans le square

    Le long de l'allée jouxtant le lycée Jacques Decour, un terrain de jeu de boules a été installé. Notons que dans cette partie devraient aussi être mis en place un babyfoot, une table de jeu d'échecs et quelques équipements pour faire de la gymnastique. Cette fois c'est l'édition 2014 du budget participatif et le projet "Sport urbain en liberté" qui a permis cet investissement.

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    Le projet prévoit l'installation d'une sanisette Decaux à la place de l'actuel cabanon qui certes est bien dans l'environnement mais qui ne permet de maintenir les toilettes dans un état de propreté acceptable.

    L'aire de jeux des tout petits côté avenue Trudaine a été revisitée. Un arbre malade a été arraché, les bancs ont été enlevés. Mais le nombre de places assises pour parents et nounous qui surveillent les petits n'en est pas diminué pour autant. En effet, comme cela a été fait pour la zone centrale, une banquette en bois va courir sur les trois côtés de l'aire de jeux. Elle fait d'ailleurs l'objet d'un traitement très soigné comme le montrent ces photos.

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    La banquette va contourner l'arbre

    Voilà, rendez-vous le 17 mai pour l'ouverture et probablement septembre pour l'inauguration officielle.

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  • Conseils de quartier

    medium_conseils_de_quartirer.pngCe soir s’ouvre la saison 2006/2007 des Conseils de quartier dans le 9ème avec la réunion du Conseil Lorette Martyrs – voir le programme des réunions sur le site de la Mairie du 9ème.

    Les collectifs d’animation ont été renouvelés en septembre et des réunions préparatoires ont eu lieu, soit séparément - une par collectif - soit tous ensemble le 3 octobre dernier. La réunion du 3 a été particulièrement importante puisque Christophe Moreau, Secrétaire Général de la Mairie du 9ème, y a présenté le fonctionnement budgétaire des quartiers.

    Au cours de cette même réunion, Paris Neuvième qui y avait été invité, a proposé à chaque collectif de quartier d’utiliser le blog de l’arrondissement pour communiquer avec les habitants du 9ème. Indépendant, Paris Neuvième souhaite offrir un espace de communication aux Conseils de quartier en toute liberté. Les collectifs vont réfléchir à cette proposition.

    Il convient de noter que le Maire de l’arrondissement, Jacques Bravo, a décidé de participer à tous les Conseils qui se tiendront en Octobre / Novembre pour répondre aux nombreuses questions des habitants.

    Tout ce qui concerne la vie des Conseils de quartier est géré à la Mairie par Candy Dubois. Cette jeune femme titulaire d’un DEA de Sociologue politique, est arrivée dans le 9ème en juillet dernier après un passage à l’AFEV (Association Fondation Etudiante pour la Ville). Elle est en charge de toute l’organisation des réunions, de la nécessaire coordination avec les collectifs d’animation, des compte rendus de réunions, du suivi des projets, etc. … Détachée de la Direction Décentralisation  / Mission Démocratie Locale, elle assure bien évidemment l’interface avec les élus référant des quartiers. Candy ne connaissait pas notre arrondissement avant d’y travailler. Elle a donc passé une bonne partie de l’été à sillonner le 9ème pour mieux le connaître. Elle a été frappée par la disparité des sujets abordés par les Conseils, de l’importance accordée par ceux-ci aux travaux de voirie mais aussi par le souhait des habitants de tisser des liens de proximité. Elle souhaite être non seulement une aide dans le bon déroulement de la vie des Conseils, mais aussi une force de proposition. Elle maitrise aujourd’hui bien son sujet et attend avec impatience les premières réunions.

  • Devenir de Lariboisière et Widal : où en est-on ?

    C'était la deuxième fois que les conseils de quartier Louis-Blanc Aqueduc et Lariboisière Saint-Vincent de Paul organisaient une plénière dans les locaux de l'auberge de jeunesse le Belushi's, rue de Dunkerque. En novembre 2014, on avait parlé sécurité et prévention avec la présence de nombreux habitants (lire notre article du 18 novembre 2014). Cette fois encore, la salle en sous-sol était bondée, environ 150 personnes.

    Invités pour l'occasion, des élus bien sûr, mais également Eve Parier, directrice du pôle hospitalier Saint-Louis-Lariboisière-Widal, François Nicolas, directeur de Lariboisière et Rémy Nizard, chef du service de Chirurgie orthopédique et représentant des médecins du groupe hospitalier.

    Nous avions déjà expliqué le projet dans notre article du 8 décembre 2014.

     

    Alors quoi de neuf ?

    On savait déjà que les bâtiments n'étaient plus en conformité, notamment en matière d'incendie. On va donc moderniser avec un plateau technique regroupé, une offre ambulatoire plus importante tout en proposant un hébergement de qualité pour les patients et créer un campus hospitalier universitaire. On vise aussi une amélioration des conditions de travail pour le personnel de l'hôpital.

    Pour quel coût ?

    Tout d'abord, rappelons qu'il s'agit d'un projet d'Etat. Un comité interministériel a ainsi autorisé cette opération de restructuration en juillet 2015 pour la coquette somme de 316 millions € dont 290 pour les travaux et 26 pour les équipements. L'Etat contribuera à l'échelle de 30%. Le reste à la charge de l'AP-HP qui a déjà des pistes pour le financement (cessions de terrains et endettement). L'architecte sera choisi en fin d'année.

    Quelle programmation des travaux ? 

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir

     

    On peut aisément le voir sur ce plan d'ensemble, on procédera par tranche.

    Les flux seront réorganisés avec l'entrée des urgences dans le haut de la rue de Maubeuge et l'accès principal boulevard de la Chapelle (on devra d'ici là trouver une solution au stationnement anarchique des camions du marché !). On conservera toutefois l'entrée rue Ambroise Paré.

    Quelques précisions sur la partie médicale

    Des urgences générales et spécialisées, un centre d'excellence en neurosciences, un pôle locomoteur de haut niveau, un centre universitaire du diabète, 73 lits pour le plateau technique (soit 2 de plus qu'aujourd'hui), 20 salles de bloc opératoire, une filière gériatrique, une maternité qui passera d'un potentiel de 2 700 à 3 200 accouchements par an. Rémy Nizard a insisté sur l'importance des  groupes de recherche. "C'est capital de comprendre que le lieu devient un campus" a-t-il conclu.

    Et du côté de la ville de Paris?

    Bernard Jomier, adjoint à la maire de Paris chargé de la Santé, a tenu à préciser que si la carte hospitalière est du ressort de l'Etat, les élus locaux ont leur mot à dire. Pour la Ville, il est indispensable de répondre aux besoins des habitants. Avec à la fois une fonction de proximité et des axes de référence et d'excellence répartis. L'AP-HP rééquilibre actuellement ces axes vers le nord-est de Paris et Métropole du Grand Paris. Saint-Ouen semble désormais être le lieu du futur hôpital Nord du Grand Paris.

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     Après les différentes interventions, questions et inquiétudes des habitants n'ont pas manqué.

     

    Un projet modifié depuis 2011

    Des personnels de l'hôpital (notamment représentants de la CGT) ont rappelé le projet présenté en 2011 et  modifié depuis. En effet, toutes les activités de l'hôpital Fernand Widal devaient être rapatriées sur Lariboisière. Ce n'est plus le cas aujourd'hui puisqu'une partie de la gériatrie sera déplacée sur le site de Bichat-Claude Bernard. Même position pour les élus communistes du 10e qui craignent une augmentation des coûts de transport si les personnes âgées font des aller-retour entre les deux sites et des habitants du quartier pénalisés par la distance. 

    "Les soins de suite et de réadaptation gériatrique seront en effet sur le site de Bichat (partie Claude Bernard) avec 150 lits. Nous serons vigilants à ce qu'il y ait un flux le plus aisé possible entre les deux hôpitaux.  18 % des patients ont plus de 70 ans. Actuellement, le coût de déplacement de Widal vers Lariboisière est considérable car on ne peut  utiliser que les bâtiments anciens et il faudrait alors augmenter le personnel. C'est en partie pourquoi on est revenu sur le projet initial" a expliqué Eve Parier.

    "On ne peut pas avoir une réflexion par arrondissement et on doit s'extraire de notre situation locale. Les habitants du 19e pourraient aussi demander un hôpital ! s'est exclamé Bernard Jomier visiblement un peu agacé. Quant à Saint Ouen, ce n'est pas la brousse ! Il y aura des lignes de métro d'ici l'ouverture du site envisagée pour 2025. Par ailleurs, il n'y a pas de baisse du nombre de lits en gériatrie sur Paris".

    Les précisions de Rémy Nizard n'ont pas reçu un accueil unanime : "25% de population du 10e, le reste vient du 18e et du nord de Paris. Un hôpital ne peut pas tout faire, il faut savoir se partager la tâche. Côté budget, on n'est plus dans les 30 glorieuses. Et, ne pas oublier qu'on est dans une compétition locale et universitaire européenne et demain mondiale pour la recherche et l'innovation. On a intérêt à avoir des projets hospitaliers d'envergure".

    Que deviendra la parcelle ouest côté rue Patin?

    Elle sera effectivement cédée pour financer une partie du projet (comme les terrains de Fernand-Widal).

    Un espace vert, souhaité par des riverains, n'est pas à l'ordre du jour d'après le maire. On est toujours dans la perspective d'ouvrir le jardin de l'hôpital. Mais pas de projet pour le moment. B. Jomier parle de concertation avec les habitants et les collectivités locales. Retenons que ce n'est pas pour demain puisqu’on est sur un horizon d'au moins 10 ans.

    Et le boulevard de la Chapelle qui accueillera l'entrée principale?

    "Il faut faire évoluer ce boulevard, véritable frontière entre le 10e et le 18e qui cumule de nombreux problèmes. Il sera valorisé par le nouvel hôpital et par le projet Wilmotte de la Gare du nord. D'ici là, dans le cadre de la transformation urbaine du nord de l'arrondissement soutenue par les élus, le projet dit de " Promenade urbaine" fera cette année l'objet d'une concertation.

    Et la SCMR rue Paré?

    Bien que le sujet ne soit pas à l'ordre du jour du conseil de quartier (pour les dernières informations, voir notre article du 21 janvier), on s'attendait à ce que les opposants se manifestent. Le maire a répété que le projet se fera. Dans le cadre des travaux de Lariboisière, elle n'aura pas forcément vocation à rester là. On verra pour l'expérimentation — prévue pour 6 ans — et ce sont des débats à venir dans plusieurs années. Une réunion publique devrait avoir lieu en mars et une ouverture attendue à l'automne.

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    Un conseil de quartier parfois un peu agité mais  qui n'a pas mécontenté tout le monde. Certains habitants se sont félicités de l'évolution de l'hôpital et d'une vision du futur. D'autres ont remercié le maire pour défendre le projet de SCMR. On n'a pas fini de parler du quartier !

     

  • LOUXOR : les visites du chantier continuent

     

     

    Louxor 25 mai - on se presse web.JPGMardi 25 mai,  l'une à 16 h, l'autre à 17 h, deux visites du chantier du Louxor ont eu lieu pour les habitants et les adhérents des associations locales. Comme annoncé lors des réunions du Comité de pilotage Barbès, la Mission cinéma de la Ville de Paris organise des visites d'une heure, par groupe de quinze personnes, ouvertes aux habitants sur inscription. Il s'agissait du deuxième cycle.

    Les élus ont récemment pu bénéficier d'une visite commentée également. Ils sont nombreux à n'avoir jamais vu ce lieu, resté si longtemps à l'abri des regards. De même, il est question d'organiser une visite pour les commerçants du quartier, à un horaire plus favorable que le milieu de l'après midi. On sait que la participation des commerçants aux instances de démocratie locale est souvent difficile, du fait des horaires qui ne sont pas aisés pour la profession. Cette fois, on se réjouit que la Mairie de Paris ait été sensible à leur demande et à leur curiosité bien légitime.

    Ci-dessus les adhérents d'Action Barbès qui se pressent dans le hall de l'ancien cinéma.

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    La grande salle, vue du premier balcon, impressionne les visiteurs. La sensation est proche de celle éprouvée au Rex, l'un des rares cinémas ayant gardé des proportions d'origine.

     

     

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    Sous les stucs ou les panneaux de plâtre ajoutés à différentes périodes se cachent encore des personnages, la trace des dieux égyptiens....

     

     

     

  • On phosphore au Conseil de quartier Goutte d'or

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    Le 15 novembre dernier, s'est tenu le Conseil de quartier Goutte d'Or-Château Rouge à l'école élémentaire Cavé dans la rue éponyme. La soirée était consacrée à la question des budgets dédiés au quartier, et plus précisément aux budgets orientés vers les initiatives citoyennes. L'objectif étant de faire connaitre ces possibilités de financement et également de permettre aux habitants de partager leurs idées dans la perspective du prochain Budget participatif de 2018.

    Ce conseil de quartier s'est déroulé en deux temps, commençant d'abord par une présentation des fonds disponibles pour les initiatives des habitants et des associations du quartier, en l'occurrence le Fond de Soutien aux Initiatives des Habitants (FSIH), les budgets de fonctionnement de d'investissement du Conseil de quartier lui-même et le Budget participatif de la ville de Paris.

     

    Des fonds méconnus

    Le FSIH a été présenté par la directrice de la Salle Saint-Bruno. Ce fonds destiné à soutenir les initiatives d'habitants et d'associations "pour améliorer le lien social et la vie locale dans le quartier" est distribué au fil des demandes et attribués par un "comité de gestion" composé d'habitants et de représentants associatifs du quartier. Les aides financières octroyées sont plafonnées à 700 euros par projet. Il est à déplorer que les demandes ne parviennent pas à épuiser la dotation annuelle malgré sa modestie, il n'est donc pas vain de faire connaitre ce dispositif utile.

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    Le Conseil de quartier dispose lui de deux enveloppes budgétaires, l'une dite de fonctionnement (3306 € par an), attribuée par l'équipe d'animation du Conseil de quartier, et l'autre dite d'investissement (8264 € par an reportable une fois à l'année suivante si non épuisé), attribuées par le Conseil de quartier en réunion plénière. Là aussi cet argent est destiné à soutenir des initiatives permettant de contribuer positivement à la vie du quartier, et là aussi il est à déplorer que les demandes ne parviennent pas à épuiser ces budgets, loin de-là. 

    La présentation du Budget participatif a permis de faire un bilan positif pour 2017, le quartier se voyant doté de 1.670.000 € (contre 22.500 € en 2016) pour quatre projets lauréats, dont celui de "La rue-jardin Richomme" proposé par Action Barbès. Il a été souligné la mobilisation particulièrement active dans le quartier cette année qui a contribué à ce succès. 

     

    Le Budget participatif, un dispositif qui fait succès

    La suite du Conseil de quartier s'est inscrit dans la continuité de cette dynamique pour d'emblée commencer à réfléchir collectivement à des propositions pour le Budget participatif 2018.

    Un échange collectif dans la salle a permis de recenser les idées des habitants présents pour ensuite regrouper les idées par thématiques afin de développer et préciser les propositions qui pourraient en émerger en vue du Budget participatif. Les participants se sont donc réunis autour de ces thèmes pour réfléchir sur les premières propositions, comme l'implantation de nouvelles sanisettes, l'embellissement des ponts qui enjambent les voies de chemin de fer du Nord, des outils numériques pour promouvoir la vie du quartier, la continuation de la rénovation de la rue Marcadet ou encore la création d'une "diagonale verte" qui relierait par le végétal le square de Jessaint à la future rue-jardin Richomme en passant par les squares Bashung et Léon.

    Ce travail collectif a permis de préciser ces idées et de faire se rencontrer des habitants autour d'elles. D'ailleurs, une prochaine réunion du Conseil de quartier se tiendra bientôt pour continuer ce travail de réflexion et le faire aboutir à des propositions concrètes pour le Budget participatif à venir.

  • La rue Richomme en fête

    L'association la Goutte Verte organise un après-midi festif le 1er octobre pour inaugurer sa nouvelle parcelle rue Richomme. En effet, ce jardin itinérant qui a occupé et animé des friches dans le quartier de la Goutte d'Or va trouver un point de chute sur une petite parcelle aménagée à cet effet rue Richomme. Une rue que nos lecteurs connaissent bien car elle est le cadre du projet que nous avons présenté au budget participatif et qui est actuellement soumis au vote : Une Rue-Jardin Richomme. Un projet qui a séduit la Goutte Verte qui le soutient activement et qui aura toute sa place ce dimanche 1er octobre, dernier jour du vote pour le budget participatif 2017 (clôture des votes à 20h). Au programme de cet évènement : musique, rencontres et convivialité...

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    La future parcelle de la Goutte verte en cours d'aménagement, mai 2017

     

    Rendez-vous rue Richomme, dimanche 1er octobre de 15h à 20H, venez nombreux !

     

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