Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : salle de consommation

  • Louxor, un déjeuner sur le pouce avant votre film ?

    Les conditions de la délégation de service public du futur cinéma Louxor étaient présentées au conseil de Paris qui s'est tenu hier. Nous avons appris des choses très intéressantes que nous vous livrons ici. Il s'agissait de la délibération 2012 SG 179  : Attribution de la délégation de service public pour l’exploitation du cinéma Le Louxor (10e).

    Nous commençons par les nourritures terrestres : l'exploitant dispose d'un espace café d'environ 70 m2 dont la moitié en terrasse. Cela devrait suffire pour proposer des repas rapides aux cinéphiles affamés, sans doute pas une cuisine sophistiquée mais grâce à une licence II si elle est accordée, les mets pourrraient être accompagnés de vin. Il se pourrait même que des dégustations soient organisées autour d'un vin et de son terroir, plutôt ceux du bassin méditerranéen... une idée séduisante pour créer une animation ponctuelle, voire régulière, en proposant des produits de qualité. 

    Nous avons pu noter les horaires d'ouverture du café club du Louxor tels que compte les proposer l'exploitant .

    paris,louxor,café-club

     

    paris,louxor,café-bar,dégustation,animation

    Une photo de la grande salle du Louxor "pêchée" sur la toile (signée JM_FP23)

    Au-delà de la restauration, voici ce qui est prévu pour les films. Le cinéma proposera cinq séances minimum par jour pour chacune des trois salles. Pour la programmation, il s'agit bien d'un cinéma d'Art & Essai. L'exploitant s'engage à présenter les différents types de programmation dans les proportions suivantes :
    - 80% de séances Art & Essai par an, 
    - 80% de séances en 1ère exclusivité par an,
    - 70 séances par an de patrimoine 
    - 330 séances par an en moyenne destinées au Jeune public,
    et un effort tout particulier en faveur des courts métrages, soit des projections en complément de programme, soit sous forme d'action d'animation spéciale court métrage.  

    La convention de service public prévoit également dans le détail les obligations du délégataire en matière de cinéma destiné aux jeunes publics : pendant le temps scolaires (260 séances en moyenne par an) et hors temps scolaires (70 séances en moyenne par an).

    Les séniors ne seront pas oubliés. Ils devraient bénéficier d'une Université populaire dont il reste à imaginer les modalités. Le délégant laisse un peu de temps au délégataire pour mettre au point son offre, à charge néanmoins de faire des efforts de médiation et d'animation pour favoriser l'insertion de ce nouvel équipement dans le quartier. On entend par là des avant-premières, en présence de réalisateurs ou d'acteurs avec débat, des séances en après midi présentant un but éducatif grâce à la présence de personnalités du monde de la culture, des arts et des sciences.  

    Un regard enfin sur les tarifs peut-être ? Sachez d'ores et déjà que le Louxor acceptera les cartes illimitées gérées par les GIE de l'industrie cinématographique, mais qu'il aura aussi ses propres carnets de 5 ou 10 entrées à un tarif alléchant, respectivement pour 6  et 5 euros la séance, valable 6 mois. Le plein tarif de 9 euros sera décliné en différentes versions réduites pour les jeunes, les retraités, les chômeurs, les étudiants, etc. 

    paris,louxor,café-bar,dégustation,animation

    On a tous hâte de s'installer dans les fauteuils.... et peut-être de bénéficier d'une visite un peu privilégiée destinée aux supporters de la première heure. Attention, c'est une surprise. On en saura plus bientôt.

  • CDG Express: le projet ne fait pas l'unanimité

    Jeudi 16 juin, le Louxor avait ouvert les portes de sa grande salle pour accueillir la réunion sur le projet de CDG Express qui reliera la Gare de l'Est à l'aéroport Charles de Gaulle. L'espace du rez-de-chaussée était à peine plein. On aurait pu imaginer qu'il y ait davantage de personnes intéressées. L'effet football peut-être? Des habitants du 18e concernés au plus près, quelques personnes de proche banlieue mais on comptait surtout des élus et des associations.

    paris,paris 10e,paris 18e,cdg-express,sncf réseau,adp,ministère de l'environnement

    Pour présenter le projet, différents intervenants (uniquement des hommes...)

    L'enquête publique

    Elle se terminera le 12 juillet. Chacun peut envoyer des mails pour donner son avis ou poser une question mais également se rendre dans les lieux prévus à cet effet (mairies du 10e et du 18e) pour écrire sur les registres mis à disposition. Voir plus de détails dans notre article du 7 juin.

    Les documents seront remis au maître d'ouvrage qui y répondra début septembre. Viendront ensuite les conclusions et l'avis motivé de la commission d'enquête fin septembre.

    Le directeur de services de transport au Ministère de l'environnement Thierry Guimbaud a tout d'abord rappelé la volonté du gouvernement de relancer ce projet abandonné en 2008 pour des problèmes de montage financier. Le projet est repris à l'identique ; on revient seulement sur un modificatif de ce montage. C'est d'ailleurs sur cet argument que se sont appuyés tous les intervenants pour faire comprendre qu'il n'était pas question de modifier le tracé du futur CDG, le projet ayant été déjà déclaré d’utilité publique.

    Les partenaires du projet

    Il s'agit d'une part de SNCF Réseau et d'autre part d'Aéroport de Paris (ADP). Guilllaume Sauvé, qui représentait ADP, a longuement insisté sur l'importance de ce projet au vu de l'augmentation régulière du trafic aérien à Charles de Gaulle et sur les retombées économiques, notamment en matière d'emplois. Un argument qui n'a pas convaincu les élus communistes et écologistes (EELV) présents dans la salle.

    Du côté de SNCF Réseau, Jean Faussurier, directeur régional IDF, a précisé les deux tâches qui incomberaient à la société. A savoir : apporter une expertise ferroviaire dans la conception et la réalisation du projet et veiller à ce que la navette CDG reste compatible avec les autres trafics (RER B).

    Par la suite, l'état passera un contrat avec une entreprise pour l'exploitation de la ligne.

    La navette CDG

    On est sur un parcours de 20 minutes, de 5h du matin à minuit, avec un départ toutes les 15 minutes et tous les jours. Le départ se fera sur des quais dédiés à ce trafic en Gare de l'Est. Nous avons noté 400 à 500 places assises avec des espaces prévus pour les bagages, une accessibilité aux personnes à mobilité réduite (PMR) et une information multilingue.

    Quel coût?

    On passe de 600 millions d'euros à 1,410 milliard...(HT et hors matériel roulant). Une augmentation qui a fait grincer quelques dents. L’inflation, l'évolution des réglementations, le renforcement des ouvrages y ont contribué. La vente des billets — on parle de 24€ le trajet (un billet coûte actuellement 10€) — devrait financer le coût des investissements et d'exploitation. Mais on a tout de même prévenu que ce ne serait peut-être pas suffisant. Si ce manque s'avérait exact, on créerait une taxe payée par les voyageurs aériens qui ne sont pas en correspondance. Mise en service du CDG envisagée en 2023.

    Le tracé

    Il est le même qu'en 2008 avec des tronçons souterrains mais pas partout. Des habitants de la Porte de La Chapelle et l'association ASA Paris Nord-Est ont annoncé la couleur : ils s'opposeront au projet tel qu'il est. En effet, les ponts de la Porte de La Chapelle seront remplacés (du béton pour améliorer le niveau sonore). Les écrans acoustiques, les panneaux absorbants et l'isolation des façades annoncés n'ont pas convaincu les riverains qui souhaitent l'enfouissement d'un coût estimé entre 150 et 200 M€. A noter que l'étude acoustique est prévue début 2017... et que l'autorité environnementale a regretté que l'étude d'impact n'ait pas été réactualisée sur celle de 2008.

    On l'aura compris, le projet ne sera pas un long fleuve tranquille.

     

  • Une guitariste Argentine dans le 9ème

    Il n’y a pas plus argentin ni plus parisien que Délia Estrada ! Cette guitariste classique arrivée à Paris en 1977 s’est installée dans notre arrondissement en 1999. Elle s’est très rapidement intégrée au quartier en montant une petite chorale d’enfants au sein de l’église Notre Dame de Lorette ce qui lui a permis de nouer de nombreux contacts et de lancer de manière bénévole beaucoup de projets dans le quartier, tous liés à l’Argentine de sa naissance et à la musique de son cœur. Mariée à un français et maman de deux enfants, Délia est professeur de guitare au Conservatoire de musique de Puteaux et Directrice de collection aux éditions Lemoine. Elle consacre sa vie à la musique, argentine bien sûr, qu’elle soit classique ou bien folklorique, ce dernier aspect des choses ayant sa préférence. Elle a su créer dans le 9ème un petit réseau d’artistes argentins, peintres et musiciens bien sûr. Si Paris Neuvième vous parle de Délia Estrada, c’est que le petit groupe de musiciens qu’elle a monté, Confluences, composé d’un flûtiste, d’un violoniste, d’un chanteur et d’un joueur de bandonéon sans oublier la guitariste Délia Estrada, va participer à un événement culturel dans le 9ème au mois de Juin. Dans le cadre de la manifestation « José de San Martin et Alexandre Aguado, les retrouvailles inattendues ou la Force du Destin » dont Paris Neuvième vous a parlé le 4 Juin, un concert est organisé le 15 Juin salle Rossini à la Mairie à 20h30 au cours duquel le groupe Confluences nous fera un panorama de la musique argentine autour du folklore et du tango.medium_confluences.jpg 4 membres du goupe Confluences : de gauche à droite - Aldo Ariel, Raul Maldonado (artiste invité pour ce concert), Délia Estrada et Nini FloresDélia Estrada, femme dynamique et sympathique, a bien d’autres projets en tête pour l’arrondissement, Paris Neuvième viendra vous en reparler régulièrement

  • Un artiste un peu oublié à la Pinacothèque

    Dimanche matin, le ciel était clair et l’air franchement frais. « Ça te dirait une petite promenade ? »

    Nous nous sommes retrouvés place de la Madeleine, étonnés qu’une foule de gens s’entassent chez Fauchon… mais agréablement surpris de partager notre goût pour la peinture avec quelques amateurs seulement. En effet, quel plaisir de prendre son temps pour s’asseoir devant une toile, de revenir, de repartir dans le sens inverse de la visite, toute attitude impossible quand les expositions parisiennes en vue déplacent des autocars de visiteurs.

     

    Chaïm Soutine

     

    Personnellement je l’ai vu pour la première fois au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, dans le Marais, à son ouverture, dans une salle consacrée à la renaissance culturelle juive dans l’art des premières années du XXe siècle.

    Pas sûr que Soutine lui-même ait aimé se voir catalogué comme témoin de l’art juif. Les textes proposés dans la Pinacothèque expriment plutôt le contraire : un souci de se distancer des milieux juifs orthodoxes et une prudence face à l’antisémitisme rampant de la société française de son époque. Beaucoup de tiraillements donc pour un artiste à la personnalité très complexe et qui le restera, car il soignera le flou qui l’entoure.

    Je l’ai croisé ensuite au Musée de l’Orangerie dans la collection de Paul Guillaume qui en possédait à lui seul un grand nombre et contribua à le sortir de l’ombre.

    Pour revenir à l’exposition, elle rassemble une centaine des toiles de Chaïm Soutine, une œuvre expressionniste dans un pays qui n’a pas cette école de peinture comme en Allemagne, une œuvre qui n’appartient d’ailleurs à aucune école, à aucun groupe, un travail de solitaire en somme. Les œuvres exposées sont prêtées par des collections privées et ont donc la fraîcheur des toiles peu connues, peu photographiées. Une performance de la Pinacothèque qui a fait le choix de présenter l’œuvre chronologiquement, sur des fonds qui absorbent la lumière (un bleu nuit profond notamment) et qui ouvrent des fenêtres sur les toiles éclatantes de couleurs et de matières.

     

    Exposition Chaïm Soutine jusqu’au 27 janvier 2008, Pinacothèque de Paris, 28 place de la Madeleine, 75008 Paris.  Renseignements : 01 42 68 02 01.

     

    A lire dans Connaissance des arts :

    Chaïm Soutine à l’assaut de la Pinacothèque

     


  • Municipales 2008 : la campagne comme elle va

    Le week-end est le moment où la campagne pour les élections est la plus visible. Du marché du square d’Anvers le vendredi soir au traditionnel rendez vous de la rue des Martyrs du dimanche matin en passant par la rue Cadet, les citoyens, les candidats et les militants se rencontrent et discutent.

    A l’UMP, Delphine Burkli finalise sa liste qui devrait être présentée au cours d’une conférence de presse mardi. L’information selon laquelle Claire Gibault, candidate MoDem aux législatives de 2007 dans notre circonscription, est numéro 3 de sa liste se confirme.

    Delphine Burkli a également publié ce week-end son programme pour le 9ème, nous y reviendrons sous peu. Elle le présentera au cours d’une réunion publique le 18 février à 19h au théâtre de Paris , 15 rue Blanche.

    Jacques Bravo, Parti Socialiste, a choisi lui de faire une campagne de proximité avec des réunions en appartement avec 15-20 personnes afin d’avoir des échanges plus approfondis. Vendredi se tenait une de ces réunions à laquelle nous avons participé. Lien social, vie associative, Démocratie participative, propreté mais aussi relations avec Les Verts ont été au programme. Il participe aussi à des points rencontres dans la rue et organise des réunions de café : de 18h à 20h le mardi 12 rue Saint Cécile, le mercredi 13 square de la Trinité, le jeudi 14 angle rue de Clichy rue de Bruxelles.

    Les Verts ont eux sillonné l’arrondissement tout le week-end ! Nicole Azzaro a publié sont programme pour le 9ème – nous y reviendrons également - et le présentera au cours d’une grande réunion publique le 18 février à 19h30 dans la salle d’IVT, 7 cité Chaptal. Dimanche 17, présentation de la « carte fruits & légumes » rue des Martyrs.

    Le MoDem semble un peu moins actif, finalisant sa liste de candidats mais annonçant au moins 5 réunions publiques dans les semaines qui viennent.

  • Station Barbès : les grilles se font belles ?

    La station est encombrée par des emprises de chantier et des dépôts de matériaux qui réduisent un peu la circulation des piétons mais si c'est pour la bonne cause, nous voulons bien être encore un peu patients.. 

    paris,18e,métropolitain,métro,station-barbès

    La RATP a fait distribuer un avis de travaux chez les riverains dans un rayon de 100 m autour de la station (1200 exemplaires pour être précis), mais si vous ne l'avez pas vu ou reçu, nous allons faire office de relai pour l'afficher sur le blog.
    Voici l'affiche que vous avez peut-être ratée.. ou pas !

    Paris,Babrès,RATP

     

    Nous sommes là dans le cadre de la rénovation des stations, la nôtre restant ouverte, mais les travaux qui ont commencé en octobre de l'an passé se poursuivent et devraient se terminer à la fin de cette année, comme le signale ce tableau, en ligne ici. 

    Nous ne perdons pas de vue que les "hachoirs", dans un langage plus correct les tourniquets-sorties à peigne, devraient aussi quitter les lieux et être remplacés par des portes plus standard. Nous ne manquerons pas de les prendre en photo pour les mettre en bonne place dans notre collection... 

    paris,18e,métropolitain,métro,station-barbès

    On voit ici la partie ajoutée pour rehausser les grilles

     

    Le projet de rénovation des stations du métro en chiffres

     450 M€ Montant du budget, en euros courants, entièrement financé par la RATP, correspondant à près de 500 M€ valeur 2010
     25 ans Commencé en 1998, le chantier de rénovation du métro est programmé sur vingt-cinq ans
     249 stations 249 stations sur 266 étaient rénovées au 1er mars 2016
     88  Nombre de carreaux blancs nécessaires pour couvrir 1 m²
     23 millions Nombre de carreaux blancs biseautés qui habilleront les 272 000 m² de surface à couvrir dans les salles, les couloirs et les accès pour les 266 stations du programme
     95 %Selon une étude réalisée en 2008, 95 % des voyageurs s’estiment satisfaits ou très satisfaits des stations rénovées
     20 cm Hauteur de rehaussement des rampes d’escalier tenant compte de la taille moyenne des voyageurs du 21e siècle
     52,4 km Longueur totale des bandeaux lumineux posés dans les 266 stations
     17 Nombre de versions des nouveaux luminaires en service dessinés par les équipes RATP
     40  Nombre moyen de nouveaux sièges disponibles dans chaque station rénovée
     55 mois Temps nécessaire pour la rénovation de la station République, à titre d'exemple (2 ans d’études, appels d’offres, marchés, 18 mois de réalisation)
  • Des nénuphars dans le Delta ??? chouette....

    Qu'est-ce qu'il leur prend à la rédaction ? Ils ont fumé la moquette. Que nenni.... ils rêvent. Vous habitants du 9e, avez-vous lu la liste des projets proposés au Budget Participatif de la ville ? 

    La mairie du 9e nous a adressé ces jours-ci une liste. En effet, sur les 53 projets qui ont été déposés cette année dans le cadre du budget participatif, par des habitants, des associations ou les conseils de quartier, 17 projets ont été retenus par les services de la ville après étude technique et de faisabilité. Ils sont passés également par la commission d'arrondissement du 9e et les voici sur votre écran, soumis à votre vote jusqu'au 1er octobre. Comme le dit l'usage (ou quelqu'un d'autre ?), toute charité bien ordonnée commence par soi-même, nous reprenons ici les projets qui nous sont les plus proches... et notamment "l'embellissement de la rue du Delta". Embellissement dites-vous ? Comme la rue Manuel ? Euh, oui, nous l'imaginons. L'avez-vous vue, la rue Manuel ? Vous nous pardonnerez ce petit coup de pub' pour un élu parisien, mais son tweet est très expressif : cliquer ici

    Pas mal, n'est-ce pas ? Cette banquette fleurie qui remplace une file de voitures. Nous en avions aussi parlé ici même. A relire peut-être.

    La liste des projets près de chez vous : 

    • Aménagement en "promenade" de la rue Pierre Sémard (350 000 €)
    • Des nouveaux bancs place Lino Ventura (15 000 €)
    • Embellissement de la rue du Delta (270 000 €)
    • Embellissement de la rue Saulnier (530 000 €)
    • Mise en valeur de l’entrée du quartier Pigalle-Montmartre (600 000 €)
    • Réaménager l'angle des rues de la Rochefoucauld et Jean-Baptiste Pigalle (220 000 €)
    • Redonner vie à la fontaine Pigalle (245 000 €)
    • Rénovation de la fontaine du square de la Trinité (100 000 €)
    • Végétalisation de la rue de Chantilly (180 000 €)
    • Apprentissage du vélo - permis vélos (5 000 €)
    • Rénovation de la salle d'escrime Buffault (240 000 €)

    (Le gymnase Buffault n'est pas près de chez nous, puisqu'il est quasiment à Cadet, mais c'est une touche personnelle... Souvenir ! )

    L'enveloppe globale disponible pour mettre en œuvre ces 17 projets à partir de 2018, est de 1,8 millions d’euros

  • Liaison des deux gares

    Vous le connaissiez sous le nom de projet "Balcon vert" mais il change de nom (Tripôles) et de proportion. Ou plus exactement, il est intégré dans un ensemble plus vaste. Le projet de liaison entre les gares de l'Est et du Nord renait de ses cendres et une large concertation préalable à sa finalisation est lancée. Nous avons rencontré le 2 février l’agence  Respublica-conseil avec des membres des équipes d’animation de conseils de quartier concernés. De quoi s'agit-il ?

    paris,sncf,stif,gare de l'est

    Avec cette agence, le Syndicat des Transports d'Ile de France (STIF) lance, du mardi 28 février au vendredi 31 mars 2017, une grande concertation auprès des riverains et des voyageurs. Chacun peut exprimer ses attentes, donner son avis. Cela peut se faire sous différentes formes : par le biais d'un site web Le grand Paris des gares - Liaison gare du Nord gare de l'Est, par l'envoi d'une carte réponse à détacher d'un dépliant, par la participation à des rencontres, voire même à des ateliers de travail avec l'équipe du projet. Tout cela est parfaitement indiqué sur le site web dédié à cette concertation (certes sur des points limités), petit frère du site lancé pour la concertation à propos des bus parisiens et qui renferme lui aussi une masse d'informations très intéressantes. Un boîtage est prévu dans un large périmètre, du canal Saint-Martin à Barbès et Louis-Blanc. 

    Quatre rencontres de terrain seront destinées aux voyageurs (voir les dates sur le site). Les riverains ne sont pas oubliés et pourront donner leur avis le 11 mars de 9h30 à 12h dans le hall de la gare de l’Est pour une présentation en 3 temps : présentation en salle, visite de terrain et debriefing. Le 28 mars, ce sera à la mairie du 10e de 19h à 21h sur l’aménagement du lien de surface. Une rédaction du bilan de la concertation sera présentée dans quelques mois.

    Vous pouvez télécharger le dépliant Liaison Gare du Nord Gare de l'Est avec son carton réponse et bien d'autres documents sur la page médiathèque.

  • Des rats à la Goutte d'Or

    La prolifération des rats à Paris fait l'actualité depuis quelques mois. Aussi la ville de Paris a décidé de mettre en place « un plan d'action de grande ampleur » pour faire face à la présence de gaspards trop nombreux. Mais ce plan se concentre seulement sur quelques arrondissements du centre de la Capitale. Pourtant nos quartiers ne sont pas épargnés, comme à la Goutte d'Or où le problème devient préoccupant.

    Ce problème est particulièrement notable à deux endroits du quartier: la friche à l'angle des rues Léon et Myrha et celle à l'angle des rues Affre et Myrha. Ces deux points ont été signalés aux autorités municipales dès le mois de novembre 2016, via l'application "Dans ma rue" et/ou par mail. La première friche, rue Léon, qui va accueillir la future salle de concert Le 360, a été rapidement traitée et les travaux de terrassement du futur immeuble ont d'ores et déjà débuté ; il n'y a donc plus à déplorer la présence de rats ici.

    Par contre, sur la friche située à l'angle des rues Affre et Myrha, qui doit voir la construction d'un immeuble de logements sociaux, les rats courent toujours. À cet endroit, leur présence est largement favorisée par la présence continuelle de dépôts d'ordures et d'encombrants (depuis plusieurs années), du fait de voisins indélicats et particulièrement d'un restaurant lui faisant face et qui y déverse quotidiennement son surplus d'ordures (voir photo ci-dessous). Il faut dire que la rue sert de local poubelles à cet établissement qui laisse ses containers dehors, de jour comme de nuit. La mairie du 18e arrondissement était intervenue par le passé auprès du restaurateur pour faire cesser ces pratiques, en vain. Les mauvaises pratiques continuent et en plus de salir et encombrer le trottoir, ces dépôts contribuent à nourrir une colonie de rats qui n'en demande pas tant ! 

    IMG_5122.JPG

    Il devient urgent d'intervenir, non seulement pour éradiquer les rongeurs qui posent un vrai problème d'hygiène, mais pour faire adopter au restaurant qui les nourrit des pratiques plus respectueuses de l'espace public et de son voisinage. Soulignons que sans respect des règles sanitaires en vigueur, si les mauvaises habitudes perdurent, il est évident que les rats reviendront.

  • Voirie : un nouveau trottoir élargi

    On est parti de ce petit trottoir étroit, sale le plus souvent et malodorant...

     

    paris,barbès,métro,voirie,louxor

    Et il s'en est fallu de peu que l'hiver vraiment trop long cette année ne perturbe les travaux entamés par la section de voirie pour élargir et aménager le trottoir le long de la station Barbès. Il était prévu depuis longtemps de redonner un peu de lustre aux abords du Louxor quand il rouvrirait. La date approche à grands pas : l'inauguration aura lieu le 17 avril et l'ouverture au public des trois salles dès le lendemain. 

    paris,Barbès,métro,voirie

     Le trottoir en cours de travaux, et ci-dessous une fois proche de son achèvement.

    Image.jpg

    Nous avions été consultés longtemps à l'avance par la mairie du 10e pour savoir si le stationnement automobile devait être conservé dans les mêmes proportions, pour connaître notre position sur le bien fondé d'aires de livraison, de barrières de saint-andré, etc. De l'époque, nous disposons d'un plan établi par la section de voirie pour être plus à l'aise pour y réfléchir. 

    Connaissant la tendance franchement anarchique des stationnements automobiles dans le quartier, particulièrement les jours de marché, nous avions préconisé de protéger très sérieusement la piste cyclable. Si au terme de la réflexion, on voulait conserver du stationnement voitures (on ne le préconisait pas vu le nombre important de places en sous-sol dans le quartier), il nous paraissait opportun de le placer côté immeubles le long de la piste en la protégeant d'un séparateur de bonne largeur, qui prévient le risque d'ouverture de portes (comme c'est le cas juste de l'autre côté du viaduc dans le 18e). Ainsi la file de stationnement évite que des automobilistes chevauchent allégrement le séparateur et coupent la piste comme on le voit couramment les jours de marché.

    Nous avons ressorti ces jours-ci le plan transmis par la mairie (voir un extrait ci-dessous). Il a été élaboré le 13 octobre 2008, et imprimé à notre attention le 3 février 2010, et oh, miracle de persévérance, déjà à l'époque la section de voirie avait prévu un trottoir de 3,85 m entre les grilles de la station et la bordure; qu'une file de stationnement de 1,80m serait maintenue, que la piste cyclable bénéficierait d'un séparateur de 0,40m de large... La seule modification est l'insertion d'une aire de livraison, plus loin vers la rue Guy Patin. Ouf ! La concertation est sauvée !

    paris,barbès,métro,voirie

  • Les six du LOUXOR, vernissage à la galerie AREA 15h-20h

     paris,art,louxor,galerie,10e,area,jean-de-seyne,martin-mcnulty,sinead-lu,tom-ho,maitena-barret,anouk-jevticExposition « Les six du Louxor » 

    Du 20 avril au 18 mai
    Vernissage le samedi 20 avril de 15h à 20h
    Galerie AREA - 50, rue d’Hauteville 75010 PARIS
    Fond de cour, 2ème étage à gauche.

    Le cinéma le Louxor retrouve les splendeurs de ses origines. Ils auront été six à lui redonner ses couleurs. La peinture d'origine, abîmée par les négligences du temps, s'était écaillée et les dessins avaient disparu sous les recouvrements successifs. 

    C'est Jean de Seynes qui a dirigé l'équipe chargée de restituer les décors égyptiens du cinéma, autour de lui : Martin McNulty, Sinead Lu, Tom Ho, Maïtena Barret et Anouk Jevtic.
    Ce n'est sans doute pas un hasard qu'intervenant ici comme des artisans, ils soient tous artistes, chacun développant un travail s'inscrivant dans le champ de l'art contemporain.

    N'était-il pas alors judicieux, puisque l'on va apprécier la facette artisane et technique de leur travail de révéler leurs facettes créatives et artistiques ? Peinture, installation et dessin seront exposés à la galerie AREA afin de faire le pont entre la pratique décorative et la création personnelle de ces artistes. 

    Les Six du Louxor, une exposition collective 
    avec Jean de Seynes, Martin McNulty, Sinead Lu, Tom Ho, Maïtena Barret et Anouk Jevtic. 
    Informations au 01 45 23 31 52 

    Nous nous associons à l'hommage rendu aux artistes-artisans décorateurs qui ont travaillé à la mise en couleur de la salle principale du Louxor. Comme le précise cette information extraite du site de la mairie, les décors primitifs avaient disparu sous les différentes décorations qui ont suivi la décénie "égyptomaniaque" des années 1920,  en passant par les deux dernières discothèques d'un autre style... Ils sont enfouis maintenant sous l'isolation phonique et personne n'ira plus les regarder quelque soit l'état dans lequel ils étaient, quand on les a redécouverts.

    Tous les artistes et artisans ont donné le meilleur d'eux-mêmes jusqu'au dernier moment, comme en témoigne cette photo prise dimanche 15 avril, à quelques jours de l'ouverture, sous les rayons d'un soleil couchant.

     

    paris,art,louxor,galerie,10e,area,jean-de-seyne,martin-mcnulty,sinead-lu,tom-ho,maitena-barret,anouk-jevtic


  • Toute la Goutte d'or à petite vitesse ? On en parle

    Non, ce n'est pas un poisson d'avril de la mairie du 18e ! Et d'ailleurs, la réunion a lieu demain.

    Trois élus du 18e vous proposent de discuter ensemble demain, 2 avril, à 19 heures, dans la salle des fêtes de la mairie, sur un projet de zone 30 : mettre tout le quartier de la Goutte d'Or jusqu'à Château rouge — ils vous présenteront le périmètre envisagé — à petite vitesse. Interdiction de dépasser le 30 km/heure. 

    Tout cela suppose des aménagements de voirie qui vous seront présentés et qui pourront être discutés grâce à vos expériences de terrain, à votre connaissance fine des habitudes locales, et aussi des mauvaises habitudes locales !

    paris,18e,voirie,Goutte-d-or,Chateau-rouge,imitation-vitesse

    Action Barbès  a beaucoup participé depuis le début des années 2000 aux nombreux projets de voirie qui ont transformé au fil du temps la topographie de notre quartier, au sens large. Cela n'a pas été une mince affaire que de suivre toutes ces modifications de voirie et, en conséquence, de circulation, sur un périmètre large, ne tenant pas compte des frontières entre les arrondissements (9e, 10e et 18e). L'expérience acquise de la place Clichy à la place de La Chapelle, en passant par tous les boulevards (Clichy, Rochechouart, Magenta, Barbès) nous confère une vision assez globale, enrichie des problémes rencontrés "ailleurs". Il n'y a pas eu que des grands travaux. Nous étions aussi dans les projets plus modestes comme les élargissements de trottoirs ou les implantations de colonnes à verre ou encore de stationnements deux-roues...

    Au-delà du béton, il y a eu les hommes. Nous avons rencontré des personnalités très différentes d'un arrondissement à l'autre, des sections de voirie ouvertes sur le public et les citoyens impliqués dans leurs missions, et d'autres très refermées sur elles-mêmes, ne communiquant pas autrement que par l'intermédiaire de l'élu. Les services de la Ville ne sont pas tenus de communiquer avec le public. L'intermédiaire, c'est vrai, c'est l'élu. Néanmoins, chaque fois que l'on peut rapprocher les parties pour échanger des opinions, des connaissances, des expériences, en évitant les intermédiaires... on ne s'en plaindra pas. Merci à tous ceux qui ont su nous écouter et nous répondre, y compris négativement parfois.