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  • Bibliothèque de la Goutte d'Or : un chantier bien silencieux

    Nous nous posions des questions le 28 janvier 2012 (voir notre article) sur la réouverture, puis sur les travaux de la Bibliothèque de la Goutte d'Or; nous demandions aussi des réponses aux élus …. Silence radio. Nous en avons trouvées sur le site de Social Nec Mergitur, un site d'actualité politique, syndicale et culturelle animé par des agents de la Ville de Paris. Nous vous en proposons la lecture :  

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    Pourtant neuve, la bibliothèque Goutte d’Or est fermée pour au moins deux ans !

    Fermée depuis près d’un an, la bibliothèque Goutte d’or, située dans le 18e arrondissement de Paris, ne rouvrira pas ses portes au mois de juin, soit dans quelques jours, comme l’avait pourtant annoncé le « Journal Du Dimanche (lire ici). La réouverture est en effet repoussée à l'année prochaine, au mieux !  La raison ? Les travaux n’ont tout simplement….pas encore commencé !

    Pourtant l’annonce d’une réouverture prochaine était encore confirmée récemment par une affichette officielle de la Mairie de Paris.

    Du côté des usagers, c’est l’incompréhension. « C'est un temps bien long. Quels genres de travaux, quel genre de transformation va-t-on y faire qui justifie une mise à l'écart si longue ? » Se demande le site Action Barbes. « Si les élus du 18e lisent notre blog, nous aimerions qu'ils répondent à ces interrogations. Merci d'avance. » Concluent ils dépités.

    Que les habitants du quartier se  rassurent. Désormais la réouverture est programmée pour le 15 mars …2013, selon les dernières informations publiées par la Mairie de Paris.  «  Lors de sa réouverture, vous découvrirez un lieu plus confortable, plus convivial, avec des postes multimédias à votre disposition et un espace d’animation. » claironne la Ville de Paris dans un enthousiasme visiblement non feint. Elle oublie (volontairement ?) au passage que la bibliothèque était déjà (et largement) pourvue en postes multimédias !

    De plus, il est plutôt gênant de rendre une bibliothèque plus « conviviale » , plus « confortable » alors qu’elle a été inaugurée en… octobre 1999 et qu’elle a été, mais oui, rénovée en … 2003, comme le révèle le site officiel de la bibliothèque.

    Bref, cette bibliothèque vieille d’à peine douze ans et  rénovée il y a seulement huit ans doit être refaite pour être « conviviale ». C’est avec effarement qu’on apprend qu’à l’aube du 21ème siècle, la convivialité ne faisait pas partie du cahier des charges dans la construction d’un équipement culturel, il n’est jamais trop tard !

                                            goutte d'or 1

     Une chose est sûre, dès son origine ce bâtiment a été victime d’une mauvaise conception, puisque ces (longs) travaux ont pour but de permettre l’accessibilité aux personnes handicapées, de créer un local poubelle (mais oui), de traiter les façades et d’installer un système de ventilation. Le précédent système ayant la particularité de sauter quand il faisait chaud, mais aussi quand il faisait froid !! Les températures, mal récurent des bibliothèques parisiennes. (Pour le chaud lire ici, pour le froid, lire là)

    A noter également que ce bâtiment ne répondait pas non plus aux normes de sécurité (c’est pourquoi les pompiers du secteur donnaient régulièrement un avis défavorable) d’où l’installation d’un nouveau système d’alarme incendie et d’un accès conforme en cas d’évacuation.

    Ceci dit, la partie est loin d’être finie puisque, d’après nos informations, l’architecte et la Mairie de Paris sont en conflit sur une partie des réaménagements, et la situation parait suffisamment tendue pour que la Mairie de Paris envisage la création d’un comptoir de prêt pour cet été. Vue les délais, cela risque toutefois de rester à l’état de vœu pieux.

    En tout cas, cet épisode illustre le malaise qui touche les bibliothèques municipales parisiennes ces dernières années avec entre autres, les baisses massives de budgets d'acquisition ou les pannes à répétition  des systèmes informatiques

                                           Un comptoir de prêt à la Goutte d'Or, un voeu pieux  ?

                                 girard-copie-1

                                         " Mes frères, prions pour la bibliothèque Goutte d'Or ! "

    La mairie du 18e a-t-elle quelque chose à ajouter ? L'Hôtel de Ville peut-être ? Nous ne demandons pas mieux que de pouvoir publier toutes les explications que l'on voudra bien nous fournir.

  • Larisboisière-Saint-Vincent-de-Paul : réunion publique le 28

    Un sujet de toute première importance pour qui habite Paris, le 10e ou un autre quartier,  sera traité au prochain conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul le 28 septembre de 19h à 21h, école Belzunce, 3, rue de Belzunce, à savoir :

    Le logement dans le 10e

    Quels constats, quels enjeux ?

    Pour ce 33e Conseil de quartier St-Vincent de Paul – Lariboisière, l’équipe d’animation vous propose de faire le point sur les dossiers en cours et, sur le thème du logement, d'aborder les sujets suivants:

    •  La répartition des logements sociaux dans notre quartier et leurs règles d’attribution.
    •  L’attractivité du quartier des Gares : accroissement des « meublés touristiques », évolution démographique, impact sur les prix. 
    •  Augmentation des logements vacants, présentation du dispositif « Louez Solidaire ».

    Mme Yanna de Paris Habitat IdF présentera "Louez Solidaire". En tant qu'élu chargé du logement dans le 10e arrondissement, Paul Simondon sera présent, ainsi que Tony Dreyfus, député du 10e et les élues référentes du conseil de quartier.

    Le 8 septembre dernier, la Chambre des notaires de Paris a publié son rapport sur le prix de l'immobilier au 2e trimestre de 2011. On y lit le prix moyen du m² dans le 10e arrondissement : 7 420 € soit une évolution de 23,8 % sur un an. Mais... les notaires estiment que les prix amorcent enfin une baisse, car d'après leurs indicateurs avancés, les prix auraient baissé de 1,2 % en juillet. C'est une amorce, certes, mais bien faible au regard des hausses de ces dernières années.

    Un article des Echos reprenait quelques prix ce même jour sous la plume de Martine Denoune en ces termes :

    Dans tous les arrondissements, les prix sont désormais les plus hauts jamais enregistrés. Tous les arrondissements enregistrent une forte hausse annuelle des prix variant de +16,4% dans le 6ème arrondissement à +26,9% dans le 9ème. Au sein des quartiers, les prix médians font le grand écart en oscillant entre 5.860 euros le mètre carré à la Goutte-d'Or dans le 19ème arrondissement et 13.680 euros le mètre carré dans le quartier Saint-Thomas-d'Aquin dans le 7ème.

    On pardonnera à Martine Denoune de ne pas placer la Goutte d'Or dans le 18e. Peut-être n'est ce pas son quartier... 

     
  • Le bicarbonate de soude : des trouvailles dans la presse d’été

    NaHCO3

    Qui n’a pas brûlé au moins une fois dans sa vie le fond d’une casserole en faisant des confitures ? Or c’est la saison des confitures. Peut-être pas à Barbès… Bien que les fins de marchés soient plutôt propices à faire des affaires. Acheter des fruits un peu mûrs qui ne se conserveraient pas mais font des confitures ou des compotes bon marché est souvent tentant.

    barbes-market-4.jpg

    Quel rapport avec le bicarbonate de soude ? Nous venons de lire dans la presse d’été, dite presse de plage…, que cette fine poudre blanche avait des vertus nettoyantes sur les fonds de casserole. On verse ½ verre de bicarbonate, 2 cuillérées à soupe de vinaigre blanc et un peu d’eau chaude. Le tout passe la nuit à tremper, et au matin, tout s’en va. Magique !

    Où trouver ce produit ? Dans les rayons sel et épices des grandes surfaces, mais aussi en pharmacie, en droguerie.

    D’autres usages ? Oui, il permet de garder fraîche la couleur des légumes verts malgré la cuisson. Il convient également pour débarrasser les légumes de leur couche de pesticides : faire tremper 5 minutes avec 1 cuillère de bicarbonate, avant de les rincer. Il désodorise aussi les boites, les planches à découper, les bocaux, les ustensiles de cuisine…

  • Le vote à des sans cervelle, immatures, influençables ? On revient de loin !

    LA CITOYENNETÉ POLITIQUE DES FEMMES
    le vote et l'éligibilité des femmes...
    ... vers la parité

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    LE VOTE ET L'ÉLIGIBILITÉ DES FEMMES ....


    CONTRE LE VOTE DES FEMMES : Petite ANTHOLOGIE...

    CONTRE LE VOTE DES FEMMES : Petite ANTHOLOGIE...


    LES FEMMES NE PEUVENT PRENDRE UNE PART INTELLIGENTE
    À LA CONDUITE DES AFFAIRES PUBLIQUES

          « En vain prétend-on que l'égalité civile accordée à la femme a pour corollaire nécessaire son émancipation politique. C'est méconnaître absolument le rôle de la femme dans l'humanité. Destinée à la maternité, faite pour la vie de famille, la dignité de sa situation sera d'autant plus grande qu'elle n'ira point la compromettre dans les luttes du forum et dans les hasards de la vie publique. Elle oublierait fatalement ses devoirs de mère et ses devoirs d'épouse, si elle abandonnait le foyer pour courir à la tribune. Elle n'y apporterait pas d'ailleurs la modération de langage et la netteté des conceptions, qui sont indispensables dans les usages parlementaires. D'autre part, elle introduirait dans la famille un élément de dissolution, qui lui ferait perdre la légitime influence qu'exerce sur le père de famille la femme respectable, qui est l'honneur de la maison. Nulle part le rôle de la femme ne fut mieux compris qu'à Rome ; vénérée et vénérable dans la vie privée, la matrone romaine n'était rien dans la vie publique et jamais elle ne songea à compromettre la majesté du foyer domestique dans la tourbe des comices. Ces moeurs, heureusement, sont encore les nôtres et la condamnation de la théorie que nous combattons est celle que prononce tous les jours l'immense majorité des femmes.

    On a donc parfaitement raison d'exclure de la vie politique les femmes et les personnes qui, par leur peu de maturité d'esprit, ne peuvent prendre une part intelligente à la conduite des affaires publiques. Il est encore fort juste d'en chasser tous ceux qui s'en sont rendus indignes, en manquant gravement à leurs devoirs sociaux et qui ont été frappés d'une condamnation d'une certaine gravité ».

    Extrait de la thèse d'Émile Morlot (1884) : « De la capacité électorale »

    Morlot (1859 - 1907) sera par la suite maître des requêtes au Conseil d'État et député radical de l'Aisne de 1896 à 1907.

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    LES MAINS DES FEMMES NE SONT PAS FAITES POUR VOTER

    « Les mains des femmes sont-elles bien faites pour le pugilat de l'arène publique ? Plus que pour manier le bulletin de vote, les mains de femmes sont faites pour être baisées, baisées dévotement quand ce sont celles des mères, amoureusement quand ce sont celles des femmes et des fiancées : ... Séduire et être mère, c'est pour cela qu'est faite la femme ».

    Alexandre Bérard.

    Rapport du Sénateur sur plusieurs propositions de loi tendant à accorder aux femmes l'électorat et l'éligibilité.

    (Rapport n ° 561, annexé au procès-verbal de la séance du Sénat du 3 octobre 1919).

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    LES FEMMES ENCORE PLUS INAPTES QUE LES HOMMES À VOTER

    « La moyenne des hommes et des femmes sont également incapables de juger actuellement des choses politiques. Elles dépassent infiniment leurs capacités d'attention et de compréhension.

    ... Les femmes étant encore plus livrées que les hommes aux forces émotives seront emportées plus massivement encore par ces vastes ondes... La masse électorale nouvelle en s'ajoutant à l'ancienne ne fera qu'amplifier les vibrations de l'opinion régnante ».

    Romain Rolland.

    « Le nouveau monde » - 1925.

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    LE VOTE DES FEMMES, C'EST L'AVENTURE

    « Nous sommes disposés à accorder aux femmes tout ce que leur sexe a le droit de demander, mais en dehors de la politique (...). Donner le droit de vote aux femmes, c'est l'aventure, le saut dans l'inconnu, et nous avons le devoir de ne pas nous précipiter dans cette aventure.

    Ayons le courage de rester nous-mêmes. Nous avons remonté d'autres courants que le féminisme. Nous avons remonté le courant du boulangisme, le courant du nationalisme et toutes les fois que la République a été en péril c'est le Sénat qui l'a sauvée ».

    Armand Calmel.

    Sénat, séance du 5 juillet 1932, p. 1104-1105.

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    JUSQU'À LA FIN : LE SUFFRAGE FÉMININ EST DANGEREUX

    « II est établi qu'en temps normal les femmes sont déjà plus nombreuses que les hommes. Que sera-ce à un moment où les prisonniers et les déportés ne seront pas encore rentrés. Quels que soient les mérites des femmes, est-il bien indiqué de remplacer le suffrage masculin par le suffrage féminin ? ».

    Paul Giacobbi.

    Assemblée consultative d'Alger, mars 1944.

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    Ce florilège antiféministe recueille des déclarations ou écrits d'hommes politiques, députés et sénateurs, de droite et de gauche, de 1881 à 1944. S'y ajoute un texte d'un non parlementaire, l'écrivain Romain Rolland. On mesure à cet entassement de stéréotypes quel courant contraire la « cause des femmes » avait à remonter sous la IIIe République, et on comprend mieux pourquoi elle n'y est pas parvenue.

    Le refus du suffrage féminin repose sur un double argumentaire à peu près immuable, et sereinement contradictoire :

    1. Les femmes valent mieux que les « luttes du forum » où elles compromettraient leur dignité fondamentale d'épouses et de gardiennes du foyer familial. C'est le thème de la « meilleure part », dont la longue carrière se poursuit, dans un domaine non politique.

    2. Les femmes, différentes, immatures, influençables, inférieures, ne peuvent prendre une part intelligente et autonome à la vie publique.

    La spécificité des femmes est donc invoquée deux fois, positivement et négativement, pour justifier qu'elles restent privées des droits politiques.

    La position de Romain Rolland, qui n'est pas marginale, appelle un commentaire distinct. Il s'en prend au suffrage universel dans son principe, qu'il soit celui des hommes ou celui des femmes. On touche peut-être ici à une cause profonde du retard français. Le suffrage féminin a été longtemps, et peut-être reste encore, la cible avouable de tous ceux qui n'avaient pas pris leur parti du suffrage universel tout court, instauré dès 1848, mais n'osaient l'attaquer de front, parce qu'il était devenu un droit acquis. « N'ajoutons pas le suffrage des incompétences à celui des incompétents », répondait en substance le philosophe Alfred Fouillée, en 1910, à la question : « Les femmes doivent-elles voter ? ». Romain Rolland ne dit pas autre chose. « Le retard français s'explique (...) par une sorte de réaction compensatrice à la précocité de la conquête du suffrage masculin » a écrit Pierre Rosanvallon. On voit resurgir « sous les espèces féminines le vieux thème de la prématurité du suffrage ».

    (Pierre Rosanvallon, Le sacre du citoyen, Histoire du suffrage universel en France, Gallimard, 1992, p. 411).

    Cette petite anthologie est extraite du site de l'Assemblée nationale, voir ici

    Et se souvenir de ce que disait Yvette Roudy en 1982... déjà, sur les discriminations professionnelles que subissaient les femmes. Elle explique la nécessité d'une loi. Trente plus tard, tout n'est pas encore au point.

    PUIS SUIVRA LE PROJET ANTI SEXISTE


  • Le folklore de la Goutte d'Or vu par lesoir.be

    Le Soir, quotidien belge, a ses pages en ligne : "Premier site d'information en Belgique francophone".  Ce sont ces pages en ligne révélant les résultats des bureaux de vote fermés dès 18 heures lors des derniers scrutins en France qui sont sans doute à l'origine, parmi d'autres, de la décision de fermer tous les bureaux de vote à la même heure en France métropoitaine.  Dans ces pages on trouve aussi des conseils ou des chroniques touristiques, d'autant que l'été arrive, même s'il faut se pincer, ici à Paris, pour le croire.

    Une de nos fidèles lectrices signale un article, paru lundi dernier, qui traite du bonheur de visiter les quartiers populaires de Paris, ces quartiers haut en couleurs qui tendent à disparaître, dit l'article. Le voici :

    Loin de la Tour Eiffel, des touristes s'encanaillent à la Goutte d'Or

    "Les étrangers font du grand tourisme, ils ont une heure et demie pour faire le Louvre puis filent à Versailles, ce sont plutôt les Parisiens, souvent à la retraite, ou des provinciaux qui viennent visiter la Goutte d'Or", explique Delphine Lanvin, guide touristique. Dans ce quartier du XVIIIème arrondissement juché sur les contrebas de la butte Montmartre, les échoppes colorées de légumes et fruits exotiques, les tailleurs africains cousant des tissus bariolés côtoient des restaurants et salons de thés maghrébins. "A Paris, il n'y a presque plus de quartiers populaires, moi je préfère la mixité, c'est truculent, c'est vivant", juge Caroline Tonnelier, qui habite le beaucoup plus coquet Boulogne-Billancourt, venue avec un groupe d'amies de l'association culturelle Le Tourisme à Paris. "Ici les gens vivent beaucoup plus dans les rues, certains Parisiens ne connaissent pas du tout ça, alors avec cette visite, les gens viennent se dépayser, s'encanailler un peu", souligne Mme Lanvin. "Aujourd'hui on va vous présenter un quartier autrement, par la petite histoire", lance à son groupe Angenic Agnero, guide et fondatrice de Paris par rues méconnues, une association qui fait découvrir Belleville. Le passé de ce quartier, qui a poussé sur une colline extérieure de Paris, puis annexé à la capitale au XIXème siècle -- ses guinguettes, ses ateliers de maroquinerie, ses cours d'eau -- est vite évacué. A la Goutte d'Or, c'est la Ferme parisienne qui étonne les visiteurs. Les poulets vivants y sont vendus par dizaines. Sans parler de Kata, un magasin de chaussures à petits prix situé dans... un théâtre avec balcon classé monument historique. A Belleville, la version nocturne de la balade se termine au Vieux Belleville, un restaurant musette où l'on joue et chante Edith Piaf et Maurice Chevalier. "Les Japonais adorent, les Français aussi", selon Mme Agnero.

    lundi 25 juin 2012, 09:08

    Et vous ? Qu'en pensez-vous ? La Goutte d'Or et Belleville, dernières réserves parisiennes ? Nous rappelons que les commentaires sont ouverts au bas de chaque article et qu'il n'est nul besoin de s'inscrire, ou d'être adhérent à notre association. En revanche, il est recommandé de respecter les règles de l'expression publique, à savoir pas de propos discriminatoires, racistes, calomnieux, etc..., comme partout.

  • La station de métro Chapelle fermée du 13 juin au 2 septembre

    Sur la Ligne 2 de la RATP, des travaux vont être entrepris pendant l'été pour la rénovation de la verrière de la station Chapelle. Ils vont nécessiter la fermeture de la station et du couloir de correspondance vers la gare de l'Est.

    Dans une note d'information que nous a fait suivre la mairie du 18e, la RATP fait savoir que :

    - elle est garante de la sécurité des voyageurs
    - elle est soucieuse de la pérénité de son patrimoine
    - elle poursuit donc sa campagne de rénovation des verrières
    - elle finance entièrement l'opération.

    paris,chapelle,métro,Ligne2,travaux,verrière,fermeture Plus technique, elle précise que :

    - les anciennes verrières seront déposées
    - les structures seront complètement reprises
    - de nouvelles verrières seront enfin installées
    - les escaliers de la station seront rénovés également pour profiter de la période de travaux.

    Elle conclut que la fermeture de la station est, pour ces raisons, incontournable. Les rames ne s'arrêteront donc pas entre Barbès et Stalingrad, pendant la période des travaux.

    Comme nous sommes toujours exigeants avec la RATP (qui aime bien châtie bien !), nous nous posons deux questions (au moins) :

    - Lors de la rénovation de la station Barbès, qui a duré dix ans environ, pourquoi la station n'a-t-elle pas été fermée pour permettre au chantier de se dérouler dans de meilleures conditions et plus rapidement ?

    Si les verrières de la station Barbès laissent passer l'eau, à la moindre averse, inondant plus ou moins les quais et les escaliers, ne serait-ce pas parce qu'elles n'ont pas été rénovées (voire rempacées)dans des conditions de sécurité pour les voyageurs, et parce qu'on n'a pas voulu fermer la station ? En clair, nous avons toujours les vieilles verrières qui fuient !

    La RATP a la bonté de nous préciser que le chemin à parcourir entre les stations Barbès et Chapelle d'un côté (750 m) et Chapelle et Stalingrad de l'autre (650 m), n'est pas infranchissable. C'est vrai. Elle suggère par là que la fermeture ne va pas révolutionner les habitudes des usagers du quartier. Pourquoi donc était-ce impossible à Barbès au temps des travaux de rénovation? Les stations ne se sont pas rapprochées depuis lors !

    On peut s'attendre à un regain d'affluence pendant ces mois d'été, qui ne sont pas vides dans notre zone. D'autant que le ramadan commencera vers le 20 juillet et que traditionnellement il attire beaucoup de monde à Barbès et aux alentours.

    INFO CHANTIER  01 58 77 17 66

  • Au bord de l'eau, au son des chorales : voix sur berge

    3.500 choristes appartenant à 142 chorales de tous les styles musicaux, de la musique sacrée au gospel, en passant par le jazz, le rock et les musiques du monde. Cette 17ème édition des VOIX SUR BERGES va réunir encore cette année de nombreuses chorales et groupes vocaux de la région parisienne qui chantent « a cappella » sur 18 sites naturels différents répartis sur deux rives du canal Saint Martin et dans le parc Villemin.
    Sans podium, ni sono, car comme d'habitude dans les manifestations organisées par l'association CANAL, « les seuls amplificateurs autorisés sont les oreilles »

    ev_crl_vsb_juin12.jpgLe grand rassemblement final aura lieu à 19h30, face à l'Espace Jemmapes, 116 quai de Jemmapes, où près de 1000 choristes interpréteront trois chants en commun.

    Est-il utile de préciser que ce rassemblement est entièrement gratuit et que toutes les chorales viennent participer à ce rassemblement de manière entièrement bénévole, pour le seul plaisir de la rencontre, d'abord entre elles, mais aussi avec un public chaque année plus important et attentif.
    Nous sommes bien sûr disposés à vous mettre en contact avec certaines chorales participantes et vous confier des photos réalisées les années précédentes.

    Cette opération est organisée conjointement par CANAL, association locale chargée de l'animation du site lorsqu'il est réservé aux seuls piétons, et le Centre d'Animation Espace Jemmapes (géré par l'association CRL10), avec l'appui logistique et financier de la Mairie du 10e arrondissement et de la Caisse des Dépôts.

    Télécharger le programme.

  • Demain ---> Conseil de quartier GOUTTE D OR CHATEAU ROUGE

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    Nous attirons votre attention sur le changement du lieu de rencontre ! Le conseil de quartier se réunira à l'école polyvalente située au 49bis, rue de la Goutte d'Or, à 19 heures.

  • La traversée de l’îlot Euro-Alsace...

    Il sagit de l’identification d’une nouvelle liaison piétonne entre les gares de lEst et du Nord.

    paris,10e,gare-de-l-est,rue-d-alsace,sncf

    La nécessité d’une liaison piétonne entre ces deux gares, alternative à l’escalier monumental de la rue d’Alsace, a souvent été évoquée lors des différents conseils des quartiers avoisinants, notamment lors de la dernière séance plénière du Conseil du Quartier Lariboisière Saint-Vincent de Paul le 23 janvier 2012.

    Cette problématique a été reconnue par les élus et les services de la mairie du 10e. Une signalétique vient d’être installée afin d’indiquer un chemin alternatif direct et plus pratique aux voyageurs qui doivent transiter entre les deux gares.

    paris,10e,gare-de-l-est,rue-d-alsace,sncfIdentifiée depuis près de 4 ans, cette liaison correspond à un passage privé reliant le 11-21, rue d’Alsace au 144-146, rue du Faubourg Saint-Denis (entre le boulevard Magenta et la Gare du Nord). Elle traverse un îlot comprenant un ensemble mixte de bureaux et de logements. Compte tenu de sa nature privée, cette voie n’est malheureusement ouverte au public qu’en semaine et aux heures d’ouverture des bureaux.

    Depuis la sortie de la Gare de l’Est située sur le coté Ouest à gauche, les voyageurs, s’ils sont chargés de valises, peuvent éviter la montée de l’escalier monumental de la rue d’Alsace et rejoindre directement en ligne droite la rue du faubourg Saint-Denis, et ce, sans devoir faire le tour du pâté d’immeubles par la rue du 8 mai 1945 pour ensuite rejoindre le carrefour avec le boulevard Magenta et remonter la rue du Faubourg Saint-Denis.

    paris,10e,gare-de-l-est,rue-d-alsace,sncfUn îlot ayant une histoire....

    L’immeuble traversé par ce chemin fut construit en 1871 pour la jeune Compagnie des chemins de fer de l’Est (créée en 1845). L’architecte Paul-Adrien Gouny, architecte en chef de cette Compagnie  (ayant également construit en 1890 le bel hôtel particulier du 9 rue Fortuny, Paris 17e,  l’actuel lycée professionnel Mariano Fortuny) travailla entre 1885 et 1902 sur la réalisation des bureaux dans cet immeuble. Puis au fil des années, le bâtiment fut laissé à l’abandon, se dégrada et se retrouva coupé du quartier.

     

    paris,10e,gare-de-l-est,rue-d-alsace,sncf

    Plus de 2 ans de travaux pour la réhabilitation

    Courant 2003, la SNCF, propriétaire du foncier, lança un concours au sens du Code des Marchés Publics pour la réhabilitation de cet ensemble immobilier de 25 000 m2 (en SHON).

    En juillet 2006, l’immeuble fut cédé pour 54 millions € à une SNC détenue conjointement par le maître d’ouvrage délégué Atemi (entreprise de promotion immobilière française spécialisée dans les projets résidentiels) et le promoteur ING Real Estate (spécialiste bancaire néerlandais des opérations mixtes). Lors des négociations, la mairie de Paris et celle du 10e sont intervenues, assurant notamment la réalisation de logements sociaux dans l’ensemble.

    Ces deux promoteurs travaillèrent avec l’architecte Anthony Emmanuel Béchu, connu également pour ses travaux de réhabilitation de l’Olympia et de l’îlot Edouard VII, l’immeuble Bergère de BNP Paribas, le Théâtre des 3 Baudets, Chanel (place Vendôme), Hédiard (place de la Madeleine) et la nouvelle tour D2 de la Société Générale à La Défense.

    Une réhabilitation architecturale de qualité

    Avec son cabinet d’architecture Atelier 3 AB et sans trahir l’esprit du bâtiment d’origine, l’architecte Anthony Béchu a réhabilité et réinventé l’immeuble en un ensemble mixte,  Euro-Alsace, comprenant:

    •   des bureaux: 19 000 m2, soit 82 % de la SHON 

    •   des logements: 4500 m2, soit 19 % de la SHON: 47 logements dont 45 logements sociaux avec 28 destinés à la Régie Immobilière de la Ville de Paris (RIVP)

    •   51 places de parking.

    Les bureaux et une partie des parkings sont dédiés à la SNCF, locataire depuis la livraison du site, avec plus de 700 employés y travaillant.

    Ayant vocation à créer une liaison entre les deux gares, le nouveau passage vit le jour, semblable à une rue traversant l’îlot et reliant la rue d’Alsace à la rue du Faubourg Saint-Denis.

    paris,10e,gare-de-l-est,rue-d-alsace,sncfL’ensemble immobilier reflète un projet environnemental et architectural de qualité pour ce site de caractère. L’immeuble, construit avec des fenêtres quasi-gothiques et des toits presque pointus, fut restauré. Les façades haussmanniennes, en pierres, briques et métal, furent ravalées et mises en valeur : les briques y retrouvèrent leur couleur rose pâle, et certains décors sur la façade leur bleu d’origine.

    On recréa, là où elles étaient, les belles verrières aux lignes épurées en accord avec les façades : elles protègent désormais les cours de l’extérieur. 

    Des arbres plantés dans la « douve » entre les divers bâtiments agrémentent l’ensemble. Une façade aveugle en extérieur a été réhabilitée avec  un «Mur végétal» réalisé par l’artiste Patrick Blanc, déjà renommé pour le Musée du Quai Branly en 2004, le BHV Homme en 2007, les Galeries Lafayette à Berlin en 2008, la Serre du Muséum d’Histoire Naturelle en 2010 etc.

    Après plus de deux ans de travaux, le nouvel ensemble a enfin été livré en octobre 2008.

    Une opération très rentable pour les promoteurs grâce à l’immobilier commercial  

    On peut parler d’une opération de réhabilitation aux risques limités pour les promoteurs, au regard des niveaux de location dans le secteur de la gare de l’est (entre 300 et 400 €/m2/an), des rendements nets immédiats espérés de 4.5% minimum sur la zone pour les ensembles de bureaux, et du haut niveau des rénovations envisagées permettant d’assurer de bonnes conditions de location dans un quartier est parisien, déficitaire en bureaux. La demande garantissait le résultat. En outre, le partenariat local initial avec la SNCF, comme locataire « captif », assurait la location des bureaux après leur réhabilitation.

    Cette opération immobilière, rentabilisée donc principalement par la location des bureaux à la SNCF (qui réglait 6.4 millions € pour l'année 2008, soit près de 400 €/m2), plus que par la vente des logements sociaux et privés - relativement accessoire dans l’opération -, permet aux promoteurs de dégager une rentabilité annuelle proche de 12 % !

    Une traversée à découvrir dans ce bel ensemble réhabilité et tranquille entre les deux gares...

    paris,10e,gare-de-l-est,rue-d-alsace,sncfPour les curieux désirant découvrir cet ensemble Euro-Alsace in situ, à l’occasion par exemple d’une petite ballade dans le 10e, la traversée de l’îlot est donc autorisée, et notamment même recommandée pour relier plus directement et plus agréablement les deux gares.

    Cette réhabilitation a déjà fait l’objet d’une étude : la journaliste Muriel Gremillet a ainsi retracé la renaissance de cette ancienne cité ferroviaire du 11-21, rue d’Alsace dans un livre paru en décembre 2008 et co-édité par AAM (Archives d’Architecture Moderne) /SilvanaEditoriale, 25 euros.

    Sur le web, un photographe/architecte, Stéphane Cazenave, a réalisé un reportage panoramique depuis le passage dans l’îlot: voir ici.

  • Le semi-échec du projet de rénovation du Faubourg Poissonnière

    Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage - Nicolas Boileau

     

    paris,vélo,piétons,environnement,arbres,urbanisme,budget-participatifCe conseil formulé par Boileau dans L'Art poétique pourrait s'appliquer à un projet qui hélas n'a pas été retenu dans le cadre du budget participatif : Faubourg Poissonnière : place aux arbres, vélos et piétons. Nous vous l'avons présenté le 21 septembre dernier.

    Le projet était porté par l'association Paris en Selle. Inutile de revenir sur la description du projet mais voici quelques informations qui expliquent le semi-échec du projet.

    Ce dernier était commun aux 9e et 10e arrondissements qui se partageaient à parts égales l'investissement, soit 500 000€ chacun. Il était donc obligatoire que le projet soit voté dans les deux arrondissements. Or seul le 9e l'a retenu ! Voici des explications données par Paris en Selle : ...

    ... " Il (le projet ndlr) ne sera donc pas réalisé cette année. Ce qui est très frustrant, car en cumulant les votes des deux arrondissements, on obtient un total de 1 472 votes (810 dans le 9e et 662 dans le 10e). Ce qui en fait le 13e projet d'arrondissement à l'échelle de Paris en nombre de votes, sachant qu'il y avait en tout 2 575 projets d'arrondissement ! En clair, on a fait une très belle campagne, mais notre projet a souffert d'être sur une frontière.

    Qui plus est, notre projet bénéficiait du label "quartier populaire" lorsqu'il a été déposé dans le 10e, qui crée un bonus facilitant la réussite du vote. Mais ce label a finalement été retiré au cours de l'été par l'administration, considérant qu'un projet ne pouvait pas être "quartier populaire" d'un côté et pas de l'autre. Ce qui rend la chose cruelle, c'est que si le label était resté, le nombre de votes dans le 10e aurait également suffit pour que le projet soit lauréat."

    Et pour l'avenir : "nous retenons que nous avons constitué un capital de soutien très important autour de l'idée de revitaliser la rue du Faubourg Poissonnière. Un atout qui nous aidera fortement pour réussir la campagne de la prochaine session et remporter les quelques voix qui nous manquaient."

    Action Barbès continuera à soutenir ce projet.

    Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage

  • Rue Myrha, un nouveau lieu de convivialité : LA REGULIERE

    On nous invite à l'inauguration de la Régulière ! Dit comme ça, on ne sait pas trop de quoi il s'agit... Mais la page Facebook — que serions-nous maintenant sans Facebook et Wikipedia ? — de La Régulière nous informe qu'il s'agit d'une nouvelle librairie, d'un genre particulier, puisqu'elle proposera un café, des ateliers manuels et aussi des expositions et des événements. 

    La lecture de cet inventaire nous fait penser au projet décrit par une participante d'un conseil de quartier Goutte d'Or en avril dernier. Il n'était encore qu'à l'état de projet brut, et la recherche de soutiens, notamment financiers, était sur le tapis en priorité à l'époque. Nous n'avons pas de nouvelles de ce dossier, qui concernait une ancienne boutique de chaussures très proche de l'Institut des Cultures d'Islam. Si vous, lecteur, avez quelques informations sur ce dossier, n'hésitez pas à nous les faire parvenir.

    Revenons à la Régulière de la rue Myrha. 

     

     

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    La Régulière ouvre ses portes officiellement le mardi 18 octobre à 18h30 et tout le monde est invité.

    Imaginée par deux amies de longue date, Julia Mahler et Alice Schneider, La Régulière est pensée comme un lieu ouvert à tous les publics en plein coeur de la Goutte d'Or, Paris 18e, précisément au 43 rue Myrha.

    L'endroit pique notre curiosité. Pourquoi ne pas allez y faire un petit tour ? On s'y retrouve ? 

  • On parle d'un magasin bio rue de Dunkerque

    Les habitués de la rue de Dunkerque ont vu fermer le magasin Dia peu de temps avant Noël 2015 après plusieurs périodes de "malaise", des rayons à moitié vides, des personnels plutôt déprimés et ne sachant pas trop à quelle branche se raccrocher. Les rumeurs d'une éventuelle reprise après les fêtes de fin d'année n'ont pas été suivies d'effet et le magasin est resté de longs mois avec ses stores baissés. 

    Depuis quelques semaines sont menés des travaux que l'on peut apercevoir quand la porte est ouverte. L'intérieur a été vidé de fond en comble, les murs entièrement rénovés, isolation comprise, du sol au plafond. Des armoires frigorifiques, ou des équipements de ce genre à ce que nous en avons vu, attendent d'être positionnés et mis en service. Quand nous sommes passés, les peintres œuvraient dans le local sans que nous ayons pu les interroger sur la fin de leur chantier. En revanche, nous avons pu échanger quelques phrases avec l'électricien rencontré sur le pas de la porte. 

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    D'après les plans, le magasin offre une superficie de 250 m2 au rez de chaussée, et nous savons de mémoire qu'il existe un sous-sol pour le stockage. En résumé, c'est une belle surface qui ne pouvait rester indéfiniment inexploitée. D'après les personnes rencontrées, il s'agirait d'y ouvrir un magasin de produits bio, et l'ouverture pourrait se faire à la rentrée, après l'été. Nous n'avons pas découvert quelle est l'enseigne qui s'y installera. 

    L'offre en produits bio dans le quartier s'élargit depuis quelques années. En tout dernier lieu, c'est le magasin Naturalia au 73, rue de Maubeuge qui a ouvert ses portes remplaçant une enseigne Spar qui vivotait. On peut ouvrir les paris et chercher à deviner le nom du prochain exploitant : Biocoop, Bio C'bon, La vie claire, ou d'autres...

    Nous espérons toutefois que le cours des halles qui se trouve juste en face et qui propose des fruits et légumes de qualité ne souffrira pas trop de la présence de ce nouveau magasin.