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  • Retour sur le dernier CQ Lariboisière Saint-Vincent de Paul

    Une quarantaine de personnes ont assisté et participé au conseil de quartier du 19 septembre consacré aux errances. Etaient invités, Lofti Ouanezar du cabinet de Dominique Versini adjointe chargée de la précarité et de l'exclusion, Pierre Henry directeur général de France Terre d'Asile et Marie-Laurence Sassine de l'association Aurore.

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    Il faut rappeler en préambule que chaque type d'errance nécessite un type d'hébergement spécifique et la prise en charge des personnes vivant dans la rue est effectuée par l'état, la ville et de nombreuses associations. On en a relevé une vingtaine dans le 10e. On estime à environ 3 000 le nombre de personnes en errance dans la capitale. A savoir également, la ville a édité un guide "Solidarité" que vous pouvez télécharger.

    Les 3 actions de la ville

    L. Ouanezar a tenu à rappeler en introduction de son propos que  la prise en charge des publics à la rue relève d'une compétence de l'état. Il a ajouté que la ville  de Paris a décrété la grande exclusion grande cause de la mandature. Elle mène trois formes d'actions.

    • entretenir un dialogue quotidien avec les représentants de Etat

    • mener des actions directes via le centre social (maraudes, accueil de jour et de nuit)

    • soutien aux associations

    2000 places d'hébergement sont mises à disposition de l'Etat dans des bâtiments qui sont inoccupés et en attente d'un réaménagement. Ainsi la caserne Château-Landon a permis la distribution de repas et 200 places ont vu le jour rue Léon-Jouhaux.

    Le rôle de France Terre d'asile

    L'association née il y a une quarantaine d'années et qui compte quelque 900 salariés est dirigée par Pierre Henry, invité par le conseil de quartier. Elle vise à aider toutes les personnes en situation de migrations de droit. Le 10e est un arrondissement fortement concerné; il héberge d'ailleurs une plate forme d'accueil pour demandeurs d'asile au 127, bd de la Villette qui doit permettre une domiciliation postale et un accès à la préfecture. Mais on sait que ce centre est loin d'être suffisant, il suffit de passer devant pour s'en rendre compte. L'association organise également des maraudes afin de repérer les situations de précarité. Il s'agit aussi d'intégrer ceux qui ont obtenu un accès au droit. Avec Emmaüs, France Terre d'asile cogère le Kiosque lieu d'orientation et d'accompagnement des personnes en situation d'exil notamment. Au passage, Pierre Henry a précisé que le dispositif de réacheminement des personnes placées sous le règlement de Dublin (à savoir entrée dans l'Union Européenne via un autre pays) ne fonctionne pas.

    Association Aurore : quelles actions dans le 10e ?

    Il s'agit du dispositif Itinérances qui permet un accueil de jour pour les 18-30 ans qui leur permet de se poser, de prendre une douche, de laver leur linge, d'avoir une collation et de rencontrer un travailleur social (11 244 passages en 2016). Le local est situé au 61, bd de Magenta. Mais les acteurs sociaux vont également à la rencontre des plus jeunes.

    Nous ne citerons pas toutes les interventions de ce conseil de quartier mais nous évoquerons un dernier point qui concerne aussi le 18e, celui des mineurs isolés marocains qui vont du square Bashung aux autolib' de la rue Guy Patin depuis des mois et dont nous parlons régulièrement. Alexandra Cordebard, élue référente du CQ a expliqué la difficulté de prise en charge de ces adolescents pas toujours volontaires. Elle a insisté sur cette situation nouvelle pour laquelle "on ne sait pas faire aujourd'hui". On peut lui reconnaitre cette franchise.

    Enfin, pour expliquer le rôle et les projets de l'Etat, c'est la députée Elise Fajgeles qui s'est exprimée. 200 M d'€ sont prévus pour des places d'hébergement, 5 000 places devraient voir le jour dans l'année à venir et pour compléter 50 000 places dans le logement intermédiaire.

    Il faudra donc suivre avec attention ces actions tout comme la loi en préparation qui devrait permettre de réduire le temps d'attente du statut de réfugié. Nous ne manquerons pas de le faire.

  • Comité de pilotage Barbès restreint : marché, commerces et sécurité au menu

    Le précédent comité de pilotage Barbès (copil) avait eu lieu en février (voir notre article du 16 février). Comme à l'habitude, il était présidé par Philippe Chotard. Mais cette fois, peut-être parce que les points à aborder étaient moins nombreux, c'est Colombe Brossel, adjointe chargée de la prévention et de la sécurité, qui était aux manettes.

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    Nous étions donc moins nombreux autour de la table. Les échanges n'en ont pas pour autant été moins denses et parfois vifs.

    Autour de la table ronde avaient été conviés les commissaires des 10e et 18e Damien Vallot et Valérie Goetz, ainsi que le chef de district Jacques Rigon, des représentants du cabinet d'Olivia Polski, adjointe chargée du commerce auprès d'Anne Hidalgo, de la Direction de la Protection, de la Sécurité et de la Prévention (DPSP), de la Direction de l'Attractivité et de l'Emploi (DAE), Ludovic Piron pour le projet Promenade urbaine et des élus, Eric Lejoindre maire du 18e et Paul Simondon 1er adjoint dans le 10e.

    Nous nous garderons de faire un compte-rendu de cette réunion d'autant que certaines informations ne peuvent être actuellement diffusées.

    La question du marché

    Nous sommes revenus en premier lieu sur la réunion publique Promenade urbaine du 5 octobre  (voir notre article du 13 octobre). Réunion qui ne s'était pas déroulée dans une ambiance sereine. En effet, un groupe de commerçants, présents deux fois par semaine sur le marché Lariboisière, avait voulu manifester assez bruyamment son refus d’adapter le marché aux nouvelles contraintes, celles de l’aménagement de la Promenade urbaine, et notamment de limiter son extension. Ambiance tendue donc. Nous savons que, d'une part,  le renouvellement du délégataire (actuellement le groupe Dadoun) aura lieu fin octobre 2019 et que d'autre part, les modalités du nouveau contrat doivent être finalisées quasiment un an avant. Sachant tout cela,   nous avons voulu savoir où en était la réflexion pour un marché plus aéré et convivial. Nous sommes revenus sur les problèmes non résolus comme les livraisons de nuit qui sont réapparues récemment, malgré la vigilance de la police, les quantités de produits invendables qui partent vers les deux compacteuses en place, une de chaque côté, sur les stands non alimentaires, de plus en plus nombreux (et essentiellement tenus par des volants) et sur les ventes sauvette dans l'allée centrale.

    En ce qui concerne le nouveau contrat, la DAE réfléchit, nous a-t-on répondu. Bon, rien de nouveau donc. Alors sur le fonctionnement actuel (dysfonctionnements, devrait-on dire) quelles actions sont menées? Verbalisations, suspensions possibles voire radiations qui sont systématiquement contestées mais systématiquement maintenues. Ce qui fait perdre un temps certain ou gagner un temps certain, tout dépend de quel côté on est.

    Les agents de la  Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection (DPSP) sont présents les mercredis quasiment pendant toute la durée du marché, mais le samedi, les effectifs pris pour d'autres actions prioritaires sont moindres et c'est une autre histoire. Ainsi, les ventes sauvette dans l'allée centrale deviennent-elles plus que problématiques aussi bien pour les clients que pour les commerçants. De toute évidence, il faudrait une présence permanente.

    Une concertation devrait être mise en place entre la DAE, le délégataire, les commerçants, les associations. Une affaire à suivre pour Action Barbès.

     Les actions de la préfecture de police

    En ce qui concerne le marché, des agents interviennent la nuit pour verbaliser les camions qui stationnent le long du terre plein avant l'heure autorisée et ouvrent l'oeil sur les livraisons nocturnes. Le chef de district J.Rigon a suggéré que police, DPSP et DAE travaillent de concert sur ce point. En journée, il n'y a plus de camions sur les trottoirs, nous l'avons bien constaté.

    D'autres problèmes ont été abordés, malheureusement récurrents comme les trafics dans la Goutte d'or et les mineurs étrangers qui continuent à errer dans le quartier. Ces derniers sont très réfractaires à toute prise en charge, nous a expliqué la commissaire du 18e. Et ils sont de plus en plus violents. La délinquance s'est suradaptée, une situation qui n'arrange rien. Face à toutes ces difficultés, la police doit continuer à agir. Pas simple.

    En dernier lieu, nous avons demandé que la ville soit efficace sur la règlementation en matière d'étalages particulièrement sur le boulevard Barbès. Il y a un laisser aller (ou laisser faire) regrettable que nous avions déjà souligné. On est donc en droit d'attendre des améliorations, ce qui avec un peu de volonté devrait aboutir.

    Pour conclure cette rencontre, Colombe Brossel a  demandé un certain nombre d'actions à mettre en place. Nous espérons qu'elle sera entendue.

  • Une initiative de sensibilisation à la lutte contre le cancer du sein

    En dehors de l'affiche où le rose prédomine, nous nous abstiendrons de tout vous écrire en rose bonbon ! Nous nous faisons par ailleurs, avec plaisir, le relai de cette initiative de la mairie du 10e.

     

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    Comme vous le savez chaque année le mois d’octobre est le mois de mobilisation contre le cancer du sein.

    Pour mémoire quelques chiffres

    1er cancer féminin en termes de fréquence, le cancer du sein est la première cause de décès par cancer avec 11 900 décès en 2015.

    Une femme sur huit développera un cancer au cours de sa vie. 8 cancers du sein sur 10 se déclarent après 50 ans.

    Actuellement, on estime que le taux de survie à 5 ans après un cancer du sein est de 87 %.

    Afin d’informer le public, le lancement de la campagne aura lieu mercredi 18 octobre de 12h à 19h, Place de la République.

    Trois parcours jalonneront le village :

    • Parcours prévention (facteurs de risques, dépistage...)
    • Parcours traitement
    • Parcours « Après un cancer ».

    Nous relayons cette invitation à « une marche rose » avec un départ à 18h de la Place de la République et une arrivée à 20h à la mairie du 10ème arrondissement.

  • La Promenade urbaine s'affiche sur le site de paris.fr

    A la suite de la réunion publique sur la Promenade Urbaine du 1er juillet au Cinéma Le Louxor, organisée par la Ville de Paris, nous avons appris que désormais il était possible de s'informer sur ce dossier directement sur le site de la Ville. (En plus de notre blog.... of course !)

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    Enfin, nous le réclamions depuis longtemps, et estimions que le dossier devait avoir une place aussi visible que les autres projets parisiens, comme la rénovation des places de notre capitale, ou la piétonisation des quais de Seine... 

    Voilà qui est fait. Un clic sur ce lien : http://www.paris.fr/promenade-urbaine et vous en saurez davantage. 

    Nous pensons que la mission Pavex, qui est chargée à l'Hôtel de Ville de la préfiguration, de l'aménagement et de la valorisation de l'espace public parisien, aura à coeur de faire des mises à jour régulières, au fur et à mesure de l'avancement du projet. 

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  • Barbès-Chapelle: nouveau point avec le chef de district

    Fidèle à ses engagements, Jacques Rigon chef de district continue d'accueillir très régulièrement, au commissariat du 20e, les associations concernées par l'opération "Barbès Respire "qu'on pourrait appeler désormais "Barbès-Chapelle Respire" (voir notre précédent article du 5 mai). Un point a donc été fait mercredi 24 mai.

    Nous recevons de nombreux commentaires sur le blog et sur notre boite mail à ce sujet. Certains riverains se désolent d'une situation qui n'évolue pas. Pourtant, nous constatons une présence policière accrue et des actions sont menées quotidiennement. Soyons justes, le travail à réaliser est gigantesque tant le quartier Barbès a été négligé et si la ZSP avait apporté quelques améliorations en ses débuts, un manque d'actions dans la durée a vite abouti à un échec. A cela s'ajoute le secteur de la place de la Chapelle qui nécessite une même vigilance.

    Quelques chiffres (depuis le 23 janvier)

    Saisies de marchandises diverses: 19 tonnes

    Evictions : 27 000

    Arrestations: 1 200 dont 67 pour vente illégale de cigarettes

    Verbalisations pour stationnement gênant: 5 900

    Enlèvements de véhicules les jours de marché: 167 (on a remarqué en effet que les camions ne se garaient plus sur les trottoirs; plus de livraisons nocturnes)

    Opérations spéciales: 170

     

    Espace public et mobilier urbain : des modifications à venir

    A la suite de la marche exploratoire que nous avons effectuée avec J. Rigon le 3 mai, une réunion s'est tenue avec les services de la ville du 18e. Nous n'y étions pas conviés mais nous avons pu avoir connaissance de quelques changements prévus.

    Tout d'abord, le kiosque à journaux du métro va être déplacé de quelques mètres côté 10e afin de libérer l'espace en bas des marches de la station. En principe, c'est prévu pour le mois prochain. Le passage piétons du boulevard de la Chapelle face à la brasserie sera élargi pour améliorer la traversée et un retour à deux files de circulation (du barreau Patin au carrefour Barbès) pourrait être décidé avec la suppression des places de stationnement, évitant ainsi la stagnation de groupes d'hommes, souvent des vendeurs de cigarettes. La Direction de la voirie et des déplacements (DVD) étudie actuellement cette hypothèse. Les croix de Saint-André derrière le kiosque ne pourront pas être supprimées pour des raisons de sécurité.

    Sur la placette Caplat-Charbonnière, les pots de fleurs ont été comblés en surface (voir notre article du 17 mai) et on réfléchit à végétaliser davantage l'espace.
    Enfin, pour les barrières du marché, la Fonctionnelle (brigade spéciale de la Propreté après certains marchés) serait désormais responsable de leur fermeture après le nettoyage du sous-viaduc, une tâche qui revient en principe au gestionnaire qui ne l'a quasiment jamais exécutée. On aurait pu penser à cette solution il y a bien longtemps. Merci "Barbès Respire" !

     

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    Preuve à l'appui quand les barrières sont bien fermées, aucun véhicule ne stationne sous le viaduc. La photo a été prise jeudi 25 mai, jour férié.

    Enfin, une autre nouvelle importante pour le secteur Barbès, la RATP remplacera à partir de fin juin l'ensemble des grilles de la station de métro par d'autres de 3 m de hauteur et les peignes seront supprimés. Durée des travaux : 4 mois.

    Du côté de la place de la Chapelle

    De nouveaux lampadaires seront installés et quelques croix de Saint-André supprimées. Un élagage des arbres est envisagée dans le square Louise de Marillac pour donner plus de visibilité aux caméras. Une commande a été passée auprès du prestataire de service chargé du dégraffitage pour une grande grande opération de nettoyage sur l'ensemble du boulevard de la Chapelle. Ainsi, les murs de la bibliothèque Goutte d'or sont concernés. Nous vous en parlions dans notre article du 13 mai. Ce ne sera pas du luxe !

    On étudie la possible fermeture du pont derrière le square Jessaint (entre le square et le réseau ferré), espace très dégradé et envahi par les pigeons. L'espace ainsi récupéré permettrait peut-être d'agrandir le square. D'ici là, le commissaire a suggéré la pose de barrières.

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    Les contrôles de commerces continuent avec des demandes de fermeture administrative pour ceux qui ne respectent pas la législation en vigueur ou encore pour travail dissimulé. Des opérations de mises à l'abri pour les migrants de la rue Pajol en partenariat Ville-Police ont lieu régulièrement.

    Le nouveau préfet de police de Paris est très vite venu voir l'ensemble du quartier Barbès-Chapelle et il a confirmé un retour à l'îlotage pédestre. Davantage de moyens ont été donnés avec notamment une présence renforcée place de la Chapelle, mais sans pour autant abandonner le reste du périmètre. Une réunion avec le préfet n'est pas dans les tuyaux pour le moment mais les points réguliers avec le chef de district permettent de faire avancer les choses.

    Un deuxième container sera installé derrière le square Louise de Marillac pour permettre de relancer les activités du Civic Line. Là, on est moins optimiste mais c'est une autre histoire..

  • Les artistes de la Goutte d'or ouvrent leurs ateliers

    Pendant quatre jours, du 9 au 12 juin, les ateliers d'artistes du quartier de la Goutte d'or ouvriront leurs portes pour une 8e édition.

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    L'association Portes d'Or propose cette manifestation qui réunira une grande variété d'artistes, peintres, sculpteurs, plasticiens, photographes, stylistes...plus de 70 participants dans une quarantaine de lieux.

    Une exposition collective est également proposée au Centre FGO-Barbara du 6 au 19 juin.

    Vous pouvez retrouver l'ensemble des évènements et la liste des participants ici. Bonne découverte!

  • La réaction d'Olga Trostiansky après la démission de Xavier Emmanuelli

    Nous ne voulions pas laisser le dossier du Samu social, dont l'état est très préoccupant, inquiétant, aussi inquiétant que le nombre des personnes obligées de vivre dans la rue, sans nous rapprocher d'Olga Trostiansky, élue du 10e mais aussi adjointe au Maire de Paris, chargée du lourd dossier de la solidarité, de la famille et de la lutte contre l'exclusion. On est là au coeur du problème. La toute première des exclusions n'est-elle pas d'être privé d'un toit, d'un lieu de vie ? 

    Xavier Emmanuelli dans l'interview accordée à Charlie Hebdo dans son numéro de mercredi, met en cause la "gueguerre" que se livrent l'Etat et la Mairie en ces termes :"c'est comme dans le dessin animé de Tex Avery, tout le monde se refile le bâton de dynamite avant qu'il pète. On est dans le "c'est pas moi, c'est toi" : c'est du ressort de l'Etat, non, c'est celui de la mairie. Ils se tirent dans les pattes, ils n'ont pas les mêmes objectifs, c'est à celui qui ne paiera pas ou, au contraire, qui se dira le plus généreux...."

    Nous avons donc demandé à Mme Trostiansky si elle percevait ce que le fondateur du Samu social appelle la verticalité des services d'aide, à savoir le social parle au social, pas à la psychiatrie, ni à la médecine, ni à l'économie. On s'oriente vers un abandon de l'hébergement d'urgence, alors qu' "un homme qui a fait vingt ans de rue, qui n'a connu que le stress, l'alcool, le mépris, s'enferme dans une autre définition de l'être." Il souligne que "L'urgence sociale est une notion transversale qui demande d'abord une définition médico-psycho-sociale que tout le monde n'est pas prêt à assumer."

    Les politiques de terrain que sont les élus locaux sont confrontés aux pétitions des habitants, aux rejets, à l'égoïsme ambiant... On sent Xavier Emmanuelli ulcéré par le regard fuyant que nous portons sur la pauvreté. Personne ne veut de centre d'hébergement à côté de chez soi. "Les gens sont à l'abandon. Ils font partie du mobilier urbain et c'est seulement en hiver qu'on s'en souvient. On met des tentes, on trouve des figurants, après on démonte les tentes, mais les figurants restent. Les gens peuvent crever, c'est dans le scénario de la pauvreté." Connaissez-vous dans vos fonctions le type de rejet qu'évoque Xavier Emmanuelli ? Est-ce difficile de convaincre ?

    Olga Trostiansky : Globalement, les Parisiens sont solidaires et manifestent concrètement leur solidarité. Ce n'est pas pour rien que le Samu social a été créé à Paris par Xavier Emmanuelli.  Nous avons choisi de répondre très directement aux craintes ou aux peurs lorsqu'elles se manifestent. Ainsi, la fédération nationale des associations de réinsertion sociale, missionnée par la Ville va à la rencontre des conseils de quartiers qui s'interrogent sur les sans abris, les associations gestionnaires de centre viennent également souvent expliquer leur projet aux voisins avant l'ouverture. Les centres d'hébergement rencontrent lors de leur construction les mêmes difficultés que les immeubles de logements sociaux ou les nouveaux équipements !

    AB : La précarité est devenue une donnée constante. Le nombre des sans logis n'a cessé de s'accroître ces dernières années. Faut-il en effet trouver des solutions différentes ? Et surtout ne faut-il pas les adapter aux besoins ? Une famille expulsée de son logement pour défaut de paiement de son loyer n'a pas les mêmes besoins qu'un jeune migrant sans toit. Pour elle, le projet de Benoist Apparu peut sembler adapté.  Reste à connaître précisément les besoins. Pour l'instant, ce qu'on constate c'est beaucoup de monde à la rue. Qu'en pensez-vous ? Le logement selon le projet gouvernemental peut-il être une autre réponse à la précarité ? au moins épauler ceux qui ne relèvent pas d'aides d'urgence plus lourdes ?

    Olga Trostiansky : Il existe en effet une pluralité de situations chez les personnes sans logement : certains peuvent très rapidement occuper un logement, d'autres ont besoin d'un soutien quotidien car ils rencontrent des grandes difficultés. Il ne faut pas oublier également que les droits ne sont pas les mêmes : sans régularité du séjour, l'accès au logement social n'est pas possible. C'est une palette de solutions qui doit être déployée : le Gouvernement a choisi de supprimer des places d'urgence, pour les familles, pour les malades du SIDA, elles n'ont pas été  remplacées par des logements.

    AB : On oublie de parler des travailleurs pauvres dans ce dossier. Certains SDF travaillent et dorment  malgré tout à la belle étoile. Les prix astronomiques des loyers parisiens, que beaucoup de salariés ne peuvent pas régler, surtout s'ils se retrouvent explusés pour x raisons, ne jouent-ils pas un rôle dans le nombre croissant des personnes à la rue ?  Le logement social aura du mal à résorber le nombre de demandeurs.

    Olga Trostiansky : C'est la raison pour laquelle Bertrand Delanoë a demandé au Premier Ministre un dispositif d'encadrement des loyers et plaide sans cesse pour que des logements sociaux soient construits dans toute l'Ile de France. Certaines communes ne se sont pas mises en situation d'offrir 20% de logements sociaux sur leur territoire et préfèrent payer des amendes. Le déficit de logements sociaux sur la région est un facteur d'exclusion non négligeable, même s'il n'est pas le seul.
  • Un cercle de silence pour les demandeurs d'asile

     Nous relayons aujourd’hui sur ce blog l’appel au cercle de silence de l’association Ensemble nous sommes le 10e, dont nous sommes adhérent en tant qu’association, pour ce samedi 14 mai, de 17h à 18h, devant le parvis de l’église Saint-Laurent, 68, boulevard de Magenta.

    Fin avril, nous avions assisté au conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul (voir notre compte rendu) intitulé « Errance autour des gares, quelles solutions ? », au cours duquel les habitants avaient relevé le nombre grandissant de sans domicile, de précaires dormant sur le pas de leur porte…. Une des causes de cette errance dans nos rues, pour partie au moins, qu’elle soit liée à la toxicomanie ou non, reste la carence de l’état à proposer un hébergement aux demandeurs d’asile, qui viennent grossir les rangs des sans-logis.

    Voici le tract que signent Ensemble nous sommes le 10e et Afghan Awara - ATTAC 9/10 - Collectif de soutien des exilés du 10e - Comité des sans logis, Europe Écologie Les Verts 10 - Français Langue d’Accueil - La Cantine Afghane, LDH 10/11 - MRAP - NPA 10 - PCF 10

     "Non-hébergement des demandeurs d’asile : un Etat hors-la-loi"

    "Les organisations signataires ont, à de nombreuses reprises, interpelé les pouvoirs publics mais, confrontées à leur silence, elles se sont regroupées et organisent un Cercle de silence.

    Non-hébergement des demandeurs d’asile : un Etat hors-la-loi.

    Encore 7 fois condamné en avril l’Etat refuse toujours d’appliquer la loi et les décisions de justice. Depuis novembre 2009, plus de 250 demandeurs d’asile ont, avec l’aide d’associations, saisi le tribunal administratif contre le préfet d’Île-de-France parce qu’il ne les avait pas hébergés comme le prévoit la réglementation (directive de 2003 de l’Union européenne).

     Ce texte oblige les Etats à assurer aux demandeurs d’asile (qui, rappelons le, n’ont pas le droit de travailler et n’ont donc pas les moyens de subvenir par eux-mêmes à leurs besoins) des "conditions d’accueil comprenant le logement, la nourriture et l’habillement, fournis en nature ou sous forme d’allocation financière ou de bons, ainsi qu’une allocation journalière".

    L’État continue cependant d’ignorer la plupart de ces injonctions de la justice et, dans cette affaire, est délibérément hors la loi"affiche-rallye.jpg Le MRAP organise le même jour un rallye dans le même esprit de défense des droits de l'Homme, d'où qu'il vienne... Plus d'infos.

     

     

     

  • Hier, mercredi, jour de marché à Barbès, observations personnelles...

    Je ne dois pas vous cacher que depuis des années je n’arrive plus à me trouver sur le marché de La Chapelle - ou de Barbès, si vous préférez-   avant 11h30 ou même midi. C’est donc une vision différente que j’ai eu ce matin, en faisant d’abord un tour de carrefour vers 8h30 et une station prolongée sur le palier intermédiaire de la station de métro entre 9h et 9h30.

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    Le matin, le flux automobile qui déboule du boulevard Barbès s’écoule bien par le boulevard de Magenta. Ce matin, du moins, il n’y avait pas de ralentissement. Les apports collatéraux sont minimes par le boulevard de Rochechouart, un peu plus fournis par celui de La Chapelle, mais sans commune mesure avec la fin de la journée.

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    La piste cyclable du boulevard de La Chapelle côté 18e

    Les cyclistes de l’association confirmeront peut-être mais personnellement je trouve la piste désormais très sûre, délimitée par le petit muret de pavés et de bordure de granit. Reste bien sûr à en chasser les incorrigibles piétons qui la trouvent aussi très bien.

     Les abords de la station de métro

    paris, barbès, pigeons, ratp, propreté, métroCôté 9e – les entrées par le sous-sol – accès fluide, non encombré, mais pas propre, à cause des pigeons, de leurs fientes, et il faut le dire, à cause des personnes qui s’acharnent à les nourrir en dépit de toutes les préventions et de la loi. La station de Vélib’ est vide comme à chaque fois que je passe là.

     

     

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    Côté escalier monumental, le kiosque est déjà largement installé, je précise largement, car l’étalage de toute la presse internationale, que l’on y trouve, demande un peu plus d’espace que les simples linéaires du kiosque lui-même. Les vendeurs de cigarettes de contrefaçon sont déjà là, le « métier » ne garantit pas la semaine à 35 heures ! Leur nombre à cette heure-là permet un passage encore assez aisé. Barbès, le plus grand tabac de France mérite bien son surnom... Lien permanent  commentaire

  • Barbès, une situation qui n'en finit pas de se dégrader

    Il y a environ un an nous nous réunissions, quelques membres du conseil d'administration de notre association, à la Brasserie Barbès autour d’une table ronde (tout un symbole !) avec les maires des 10e et 18e arrondissements pour faire le point sur nos problématiques locales.

    De quelles problématiques s’agissait-il ? Des ventes de cigarettes autour de la station, du marché aux voleurs de la placette Charbonnière, des ventes sauvette très présentes les jours de marché non seulement autour de la station, mais dans les rues environnantes et sous le viaduc du boulevard de La Chapelle en fonction de la présence et des mouvements des policiers, et puis la saleté qui s’en suit, les vêtements épars au sol, les cartons et les guenilles qui servent de support et d’étal, enfin les périodes sans passage des agents de la Propreté, simplement parce qu’ils ont déjà nettoyé le matin, ou qu’ils ne peuvent passer le jet à cause des attroupements qui ne se dispersent pas…

     Toutes choses que vous, riverains proches du Carrefour Barbès....

    .... connaissez parfaitement. Vous êtes nombreux à nous envoyer des photos prises de vos fenêtres. Votre lassitude, votre agacement, voire votre exaspération augmentent avec le temps. 

    De notre côté, nous multiplions les signalements depuis longtemps, mais depuis quelques mois, il faudrait le faire quotidiennement. Auprès de qui ? Aux services quand il s’agit de propreté, de signaler des dépôts sauvages, des points d’incrustation d’urine, des angles de rue ou des recoins devenus décharges usuelles… Au commissariat bien sûr via la Mission Prévention. Aux élus, quand la situation devient insupportable et que même le passage pour entrer chez soi est un problème, que recevoir des amies pour le thé ou pour dîner s’avère compliqué car elles n’osent pas traverser la barrière d'hommes qui tiennent le mur et le portail ! Cela vous paraît exagéré ? Pourtant c’est ce que nous entendons de la part de nos adhérents qui habitent le boulevard Barbès. On a toujours vécu plus ou moins dans la foule à Barbès, et quand on décide de vivre ici, c’est qu’on n’en souffre pas. La mixité sociale ici est un concept concret. On sait depuis toujours que les appartements du boulevard abritent majoritairement des familles plutôt aisées (les appartements sur rue sont grands, les immeubles souvent haussmanniens), certes, elles sont aussi bien intégrées dans leur quartier dit « populaire ». C’est là que nous nous inquiétons car ces familles ce sont aussi nos adhérents, et nous les connaissons bien. Ils ont été nos meilleurs soutiens quand il s’agissait de convaincre Bertrand Delanoë que le rachat du Louxor et sa réhabilitation pouvaient être une chance pour l’image du quartier, que l’implantation d’une brasserie à la place de "feu Vano » allait dans le même sens. Or, ces habitants-là lancent un cri d’alerte et disent « On n’en peut plus! ». Qui les entend ? 

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    La zone zébrée rouge est l'emprise du chantier, on imagine le report de tous les vendeurs installés sur l'espace public

    Nous avons donc renouvelé notre demande auprès des édiles locales et souhaitons les rencontrer sur place, comme l’an passé, pour leur expliquer que trop c’est trop. La goutte qui fait déborder le vase, précisément au Carrefour Barbès, c’est la fermeture de la station Château-Rouge en mai dernier (et pour 14 mois !). Le summum a été atteint dans l’été, le mois du Ramadan aidant, l’occupation des trottoirs était arrivée à son maximum et les habitants continuaient à subir…   Ici même, dans le blog, nous nous étions alarmés de cette fermeture pour travaux et du peu d’anticipation des reports probables des usagers du métro sur Barbès-Rochechouart. Et bien évidemment du report des vendeurs de produits variés qui profitent du passage de flux humains impressionnants, concentrés actuellement sur une étroite bande de bitume, entre la brasserie, la tranchée pour raccordement au réseau de gaz, les emprises des échafaudages et la chaussée. Les boutiques de téléphonie situées sur les premiers numéros du boulevard Barbès ont déjà été rappelées à l’ordre pour avoir sous-loué des stands, qui empiètent sur le trottoir, et utilisé des micros. Imaginez en plus de la foule, les nuisances sonores liées aux harangues par micro toute la journée ! Nous ne savons pas évaluer le nombre de personnes qui entrent et sortent de la station Barbès par jour, mais il est facile de comprendre que cette intense fréquentation attire les appétits commerciaux. Téléphonie mais aussi toutes les ventes illicites, trafic en tout genre y compris. Ironie de la situation, la seule limite est l’étroitesse des lieux.

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    Nous sommes allés boire un café récemment à la Brasserie pour observer sur site les passages et les flux, et également les dégâts sur l’environnement, car objectivement, l’intensité du passage crée mécaniquement une malpropreté, d’une part, et d’autre part, cette intensité du passage empêche les agents de la DPE de nettoyer. Comment imaginer traiter les lieux dans cette foule ? Dégâts sur l’environnement et dégâts également sur l’image du quartier qui se bonifiait avec les efforts des uns et des autres, Louxor en tête, mais pas seulement : Tati a amélioré considérablement ses vitrines et rompu avec son image de soldeur bas de gamme, la brasserie attire une nouvelle clientèle (actuellement un peu désarçonnée et qui pourrait à terme être tentée de déserter le lieu) et l'implantation de FootLocker… un renouveau de Barbès acclamé par la presse il n’y a pas si longtemps. 

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    Cette situation va-t-elle perdurer jusqu’à la réouverture de la station Château-rouge ? C’est une vraie question. Les habitants incriminent les élus, dénoncent l’incapacité des services de police à faire respecter l’ordre, les agents de la Propreté à laisser un espace public correct. La folie serait de se dire qu’avec le temps tout va rentrer dans l’ordre, ce ne sont que quelques mois difficiles. L’exaspération a monté doucement, elle est là, il faut la traiter. Faute de quoi… On ne veut pas rappeler des exemples récents.

  • Rencontre avec la nouvelle Directrice de l'hôpital Lariboisière

    Nous avons pris l'habitude de rencontrer assez régulièrement la Direction de l'hôpital Lariboisière, hôpital qui est un acteur majeur dans notre quartier.

    Voilà bientôt bientôt 18 mois (voir notre article du 24 avril 2014) que nous n'avions pas eu l'opportunité d'aller échanger avec les responsables de l'hôpital et deux très bonnes raisons nous en ont donné l'occasion : l'arrivée de la nouvelle Directrice et l'évolution du projet de rénovation de l'hôpital.

    L'accueil est toujours chaleureux et la disponibilité totale. Notre entretien se déroule en présence de Marcel Grau, le Secrétaire général de l'hôpital, une vieille connaissance d'Action Barbès.

    La nouvelle directrice

    Une maîtrise de Droit public et un diplôme de l'Ecole des hautes études en santé publique en poche, Bénédicte Isabey, la nouvelle directrice de l'hôpital, commence sa carrière en 1994 à l'hôpital Boucicaut aujourd'hui intégré dans l'hôpital Georges-Pompidou en tant que directrice adjointe....

    ... En 1997, elle rejoint l'hôpital Necker comme directrice de stratégie, en charge du projet de rénovation et du personnel médical. A ce titre, elle dirige la réhabilitation de l'hôpital Laënnec, expérience qui devrait grandement lui servir pour le projet de renouveau de Lariboisière. Directrice des ressources humaines à Saint-Louis en 2004, intégrant le ministère de la Santé en 2007 pour s'occuper de la pré-hospitalisation des malades et des urgences, en charge du pilotage de la transformation de l'AP-HP en 2009 afin d'améliorer les performances des hôpitaux, elle arrive donc à Lariboisière en cette fin de 2016. C'est une experte avec toute une carrière aux multiples facettes uniquement consacrée à la santé qui arrive à Lariboisière.

    Où en est le projet de rénovation de l'hôpital ?

    Nous vous avions déjà précisé quels étaient les objectifs de cette rénovation dans le précédent article d'avril 2014. C'est donc plus sur l'évolution du projet que notre entretien a porté.

    L'architecte du nouveau projet est désigné. Son nom reste encore confidentiel pour des raisons administratives (on a affaire à la lourde procédure des marchés publics) mais l'AP-HP ne devrait pas tarder à communiquer sur le sujet en dévoilant le projet. Nous comprenons qu'un film a été préparé pour l'occasion. Des panneaux de présentation devraient aussi apparaitre autour de l'hôpital pour expliquer le projet. Bénédicte Isabey insiste sur le souci d'intégration urbaine du projet. En effet, ce dernier aura un impact certain dans le quartier, surtout si l'on considère celui de rénovation de la gare du Nord programmé par la SNCF et  celui de promenade urbaine sous le viaduc du métro.

    A dire vrai, le projet semble beaucoup plaire à la nouvelle Directrice sur bien des aspects : celui, nommons le "technique", car l'hôpital disposera des meilleures installations possibles avec notamment 15 blocs opératoires, même si environ 20% des lits de l'hôpital actuel disparaitront, la priorité ici comme ailleurs pour l'AP-HP étant la médecine ambulatoire (en clair le séjour le plus court possible à l'hôpital pour le malade) mais aussi celui de l'intégration dans la ville avec une allée traversante du Nord au Sud qui devrait être du meilleur effet si on en juge à ce qu'elle a bien voulu nous dire. Attendons de voir les images (toujours très léchées) des architectes.

    La première phase qui devrait commencer début 2018 consistera en la démolition et la reconstruction du bâtiment à l'angle des rues de Maubeuge et Ambroise-Paré. Celui-ci devrait être prêt début 2019 et chose très nouvelle, le nouveau bâtiment accueillera un restaurant au rez-de-chaussée dans le cadre d'une concession que l'AP-HP cèdera à un restaurateur.

    Les travaux dans la partie Nord-Est de l'hôpital (angle boulevard de La Chapelle rue de Maubeuge) devraient commencer fin 2019 pour se terminer fin 2021 avec installation des Services au cours de 2022. Ce sera la seconde phase.

    Enfin, au terme de ces deux premières phases, les "peignes" de la partie Ouest seront réhabilités pour y installer des activités de recherche sous l'égide de l'Inserm.

    La Directrice confirme la vente de la partie Ouest de l'hôpital longeant la rue Guy Patin pour 2024 probablement.

    Le montant de cette rénovation se monte à 300 millions d'€, hors installation des bâtiments dédiés à la recherche et gérés par l'Inserm.

    Le plan masse ci-après, nous donne une idée des différentes phases.

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir

    En orange et rouge, les bâtiments qui seront démolis pour laisser place à de nouveaux pavillons, à l'exception du bâtiment Claude Galien qui sera rénové.

    En bleu et jaune les bâtiments ("peignes") conservés et rénovés : en bleu l'hôpital, en jaune les bâtiments recherche.

    En violet à gauche, la partie qui sera vendue.

    A noter que l'entrée principale sera côté boulevard de La Chapelle et les urgences rue de Maubeuge.

    Pour illustrer cela, nous avons pris quelques photos de l'état actuel de l'hôpital, là où les bâtiments devraient disparaitre.

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    Pavillon Victor Morax angle Ambroise Paré / Maubeuge qui sera reconstruit

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    Possible emplacement de la traversée Nord-Sud

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    Pavillon Claude Galien à gauche qui sera conservé et au fond vieux bâtiments démolis

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    Bâtiments le long du boulevard de La Chapelle qui seront démolis

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    Bâtiments rue Guy Patin sur la parcelle Ouest qui sera vendue

     

     

  • Nos deux projets de la Goutte d'Or dans les projecteurs

    Avant le vote de septembre, revenons sur les deux projets portés par notre association dans le cadre des budgets participatifs

    le projet 10 dans le registre CADRE DE VIE

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    Le projet 16 dans le registre CULTURE et PATRIMOINE

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    Ces deux projets ont déjà été soumis à la commission en 2016, mais n'avaient pas recueilli suffisamment de suffrages des habitants pour passer le ligne en bonne position. 

    Au nom d'Action Barbès, nous avons donc remis l'ouvrage sur le métier avec l'expérience déjà acquise par le porteur du projet, également adhérent de notre association. 

    Le premier projet est "l'éclairage de l'église Saint Bernard",  ce monument historique emblématique du quartier et qui mérite une mise en valeur digne de cet édifice. Un projet qui séduit déjà de nombreux habitants qui soutiennent d'emblée cette idée.

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    Le projet de "Rue-jardin Richomme" consiste, lui, à créer un jardin ouvert sur l'espace public dans une rue qui ne compte pas moins de trois crèches et deux écoles et dans un quartier qui manque cruellement d'espaces verts. De nombreux parents d'élèves et riverains ont déjà dit leur motivation à soutenir cette idée. Nous avons récemment rencontré l'association La Goutte Verte, qui gère une petite parcelle dans cette rue, pour présenter ce projet. Les membres de cette association l'ont accueilli avec beaucoup d'enthousiasme, gageons que ce soit le présage d'un soutien encore plus massif. 

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    Nous reparlerons plus en détail de ces projets au moment de la mise au vote, prévu cette année du 13 septembre au 1er octobre.