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  • Petit tour d'après-marché à Barbès ou comment réduire les déchets

    Nous avons depuis plusieurs années alerté la Ville sur la mauvaise tenue du marché Barbès (voir nos articles ...). et sur la nécessité de réfléchir à sa réduction. Nous pouvons dire que sur le premier point, nous avons obtenu gain de cause. Les élus ont pris conscience des problèmes de non-respect des règles par de nombreux commerçants. Des actions volontaristes ont été menées l'an dernier et il y a du mieux. Par ailleurs, dans le cadre de l'opération Barbès Respire, la Préfecture de police a mis le paquet pour verbaliser les camions stationnés sur le trottoir le long de l'hôpital pendant le marché et ceux qui tardaient à repartir après le marché, sans oublier les contrôles pour empêcher les livraisons la nuit.

    Quant à la nécessité de réduire le nombre de stands, en supprimant notamment les volants et les étals de vêtements, en créant un espace convivial en son centre, dans le cadre de la Promenade Urbaine, aucune avancée n'est à noter. De plus, le déplacement du marché prévu initialement pendant les futurs travaux de réfection du viaduc n'aura pas lieu. C'était pourtant une belle opportunité à saisir que de le déplacer pendant environ un an pour le réduire et le ré-installer dans cette nouvelle configuration. Beaucoup d'élus l'avaient souligné (voir dernier copie) et nous nous en étions réjoui... trop tôt. On peut donc maintenant se poser légitimement la question de la volonté politique d'avancer sur ce point. Mais revenons à nos photos d'un samedi ordinaire.

     

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    Nous sommes ici vers la sortie du métro Chapelle, le long du terre-plein après le départ d'un camion. On notera que le commerçant n'a pas fait place nette et qu'il n'est pas le seul. Voyez-vous même.

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    Le trottoir qui longe l'hôpital Lariboisière n'est pas en reste. Un commerçant y a déposé des palettes. On comprend la préoccupation de la direction de l'hôpital qui ne cesse de répéter qu'il faudra compter avec les travaux du futur Lariboisière et son entrée principale boulevard de la Chapelle!

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    Puisque la ville dit vouloir améliorer les marchés parisiens, il faudra bien s'atteler à celui de notre quartier. Les déchets y sont trop nombreux, déchets dus à d'énormes quantités d'aliments qui sont trop avancés et donc pas vendables. La qualité est aussi à revoir.

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    Allez, on s'y met?

     

     

  • Réunion de voisins rue Caplat : échanges et convivialité

    La semaine dernière, une trentaine d'habitants des rues Caplat, Charbonnière, Goutte d'or, Polonceau, pour l'essentiel,  se sont retrouvés dans un vaste hall d'immeuble pour faire connaissance. Une fête de voisins en quelque sorte, mais pas à la date habituelle. C'est le "ras le bol" de la situation aux abords de la placette Charbonnière mais aussi à l'entrée du métro Guy Patin les jours de marché et la nécessité d'engager des actions qui ont mobilisé.

    Pétition, mails envoyés aux élus de l'arrondissement, à Colombe Brossel, adjointe à la maire de Paris chargée de la Prévention et de la Sécurité, n'ont pas permis d'avancer malgré des réponses et une promesse de rendez-vous. Alors que faire ? Comment agir efficacement ? Pas question ce soir-là d'en débattre et de se mettre d'accord, mais davantage de créer des liens pour s'organiser ensuite.

    rue Caplat, 18ème,

     Les photos qui montrent l'insupportable situation du micro-quartier exposées

    rue caplat, 18ème,

    Pour prendre connaissance des messages adressés aux élus

    Action Barbès était invitée pour présenter ses actions et sa ligne directrice de fonctionnement. Travailler sur l'espace public et notamment sur le projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad peut être une des pistes pour améliorer la vie de ce micro-quartier. Pour celles et ceux que cela intéresse, la discussion pourra se poursuivre lors de notre Assemblée Générale du 12 novembre à la salle Saint-Bruno. Ensuite, les habitants s'organiseront comme ils le souhaitent. Pour certains, ils ont néanmoins d'ores et déjà dans l'idée  de s'investir activement avec Action Barbès et proposer des projets constructifs pour améliorer leur micro-quartier. De notre point de vue, une chose est sûre, les problèmes d'occupation des espaces publics ne se résoudront pas en les repoussant un peu plus loin.

    Quoiqu'il en soit, la réunion fut fort sympathique, la sangria ainsi que le couscous étaient au programme.

    fete des voisins rue Caplat oct 2014.JPG

  • Cars de tourisme: stationnement à revoir

    Dans le projet de Promenade Urbaine entre Barbès et Stalingrad que nous avons remis à Anne Hidalgo pendant la campagne municipale, un des sujets abordés concerne la problématique du stationnement des cars de tourisme autour de la Gare du Nord. Autocars qui se garent rue de Maubeuge — stationnement autorisé mais largement insuffisant — mais surtout sur le pont des voies de la gare, en infraction au code de la route. On le constate également dans le 9e arrondissement, la place manque pour déposer ou attendre les touristes devant le lycée Jacques-Decour (ci-dessous) où des emplacements sont prévus (mais pour quelques cars seulement). Aussi stationnent-ils un peu n'importe où. 

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    (Photo prise le 21 avril dans le 9e, boulevard de Rochechouart, derrière le lycée Jacques-Decour: ici le stationnement est autorisé, mais la surabondance des cars de tourisme cause certaines nuisances en termes de pollution, bruit etc...) 

     

    Voici quelques exemples de stationnement non autorisé de cars de tourisme... 

    Les 3 photos suivantes ont été prises vers 11h30 le 30 avril, mais pourraient être identiques d'autres jours:

     

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    9e, boulevard de Rochechouart, dans le couloir de bus

     

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    18e, boulevard de Rochechouart, à l'angle de la rue de Clignancourt

     

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    18e, rue de Clignancourt devant l'arrêt du bus 85

    (On peut même apercevoir un peu plus loin un autre car stationné dans cette même rue dans le couloir de bus)

     

    Pour terminer cette promenade, une photo prise dans le 10e, devant la Gare de l'Est, une file de cars stationnant au beau milieu de la chaussée dimanche 27 avril dernier à l'heure du déjeuner:

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    Nous ajouterons que bien souvent les chauffeurs laissent leur moteur allumé, sans souci de la pollution et du bruit occasionnés.

    Une réflexion devra donc être menée rapidement par la Ville, qui s'est aussi engagée à réduire le nombre de véhicules Diesel très polluants dans la capitale. L'Adjoint de la Maire de Paris, Jean-François Martins, chargé du Tourisme (et du sport), nous l'a confirmé via Twitter (cliquez ici pour voir cet échange).

  • De Barbès à Stalingrad : 1er arrêt, le centre Fleury Barbara

    Nous nous intéressons de plus en plus au street art, les manifestations urbaines de l'art, au graffiti, etc. Notre projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad (voir notre article du 17 mars 2014), présentée à des élus de nos trois arrondissements limitrophes et à la Maire de Paris, fin février, n'y est pas étranger. Nous sommes bien conscients que la promenade sous le viaduc du métro aérien, de sa sortie de terre juste avant le carrefour Barbès jusqu'au magnifique serpentin qui longe la Rotonde de Ledoux entre Stalingrad et Jean-Jaurès, ne pourra jamais se couvrir d'herbes folles ! 

    C'est pourquoi nous nous tournons vers une autre forme d'embellissement, plus en phase avec le lieu, plus conforme à la tradition de ces faubourgs populaires, et plus susceptible de durer dans un environnement urbain dense. Toutes les contraintes de ce parcours ne doivent pas pour autant s'élever comme autant d'obstacles. Il faudra les lever une à une : à coeur vaillant rien d'impossible ! Et depuis peu, en fait depuis le conseil d'arrondissement du 10e du 12 mai, nous savons que l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) va plancher sur la question et consulter les habitants ainsi que tous les acteurs locaux. 

    Le parcours en question est déjà jalonné d'équipements municipaux, récents, appréciés, qui ont fait leurs preuves, et qu'il ne faudrait pas oublier. Ils représentent déjà des étapes sur lesquels pourra s'appuyer le projet.

    Premier arrêt : le centre musical Fleury Goutte d'Or Barbara situé au n°1, rue Fleury dans le 18e (à peu près au 70 bd de La Chapelle) Une visite s'impose --> visite virtuelle avant de vous rendre compte sur place par vous-même. 

    Le street art ne trouve-t-il pas déjà présent dans ces représentations géantes de femmes africaines qui surveillent la ponctualité des rames de métro qui passent sous leurs yeux ? 

     

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    Photo Vladimir Dubus

  • Voeu d'Action Barbès : la réponse du maire

    Vous avez lu hier (lundi 12 mai) notre article et le texte du vœu présenté par Action Barbès au conseil d'arrondissement du 10e le soir même et dans ce cas, vous aurez sans doute envie de connaitre la réponse du maire du 10e, Rémi Féraud. Mais si vous n'avez pas lu notre article, dans ce cas, n'hésitez pas à le consulter pour savoir de quoi il retourne.

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    Plusieurs élus de la majorité se sont exprimés, chacun et chacune au titre de sa délégation, transversalité du projet de Promenade urbaine oblige. Paul Simondon chargé de l'urbanisme a précisé que Rémi Féraud et Eric Lejoindre demanderont prochainement à Anne Hidalgo de mandater l'APUR afin qu'elle réalise une étude. Ce qui permettra de s'appuyer sur un diagnostic précis.

    Elise Fajgeles, chargée de la voirie, des transports et de la propreté, a ajouté que cette étude était un point de départ nécessaire. "La CEMD sera évidemment un lieu adéquat pour échanger. Il faudra trouver des méthodes innovantes pour élaborer ce projet. Pourquoi pas des marches exploratoires, par exemple?"

    Sylvain Raifaud, élu EELV chargé de la démocratie locale, a insisté sur la concertation avec les habitants dès le départ de l'étude de l'Apur.

    "La consultation des associations par l'Apur, c'était une idée d'Anne Hidalgo exprimée lors de sa rencontre avec Action Barbès. Rendons à César ce qui lui appartient" s'est amusé Rémi Féraud. "La ligne de métro contribue à maintenir l'esprit de frontière entre les arrondissements. Il faut passer à une nouvelle étape. Évidemment, ce projet va demander des mois, voire les premières années de la mandature pour un travail sérieux."

    Nous ne le contredirons pas. Nous souhaitons un projet ambitieux et de qualité. Nous savons aussi que certains acteurs ne sont pas toujours enclins à la concertation. Espérons notamment que la RATP concernée par l'espace sous viaduc sera au rendez vous.

    Notons également l'appui de Debora Pawlik, élue de l'opposition.

    L'unanimité en quelque sorte.

     

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  • A la RATP, on communique de moins en moins...

    Certains de nos adhérents de la première heure s'en souviennent certainement, la rénovation de la station Barbès Rochechouart — un de nos premiers dossiers — avait été laborieuse. Nous avions réussi, à force de persévérance, à trouver les bons interlocuteurs pour participer à des réunions de concertation. Puis, pendant plusieurs années, nous avons conservé ces contacts, ce qui a permis  d'obtenir des informations précises et de régler les problèmes qui pouvaient surgir pour les usagers.

    Notre contact privilégié au sein de l'Agence de développement de la RATP parti, la pêche aux informations est devenue de plus en plus complexe. Saluons cependant les bons rapports avec le responsable des travaux de verrières de l'été dernier.

    Mais combien de fois n'avons-nous pas signalé la dégradation des filets anti-pigeons sous le viaduc sans réaction des services de la RATP ? Dernier événement, le mois dernier, les travaux au niveau des guichets de la station (voir notre article du 27 février). Nous avons pu obtenir une réponse à nos questions grâce à l'intervention d'élus du 18e. Nous ne sommes pas les seuls à chercher le contact. En témoigne le courrier dont nous étions destinataire pour information et que nous reproduisons ci-dessous.

    Daniel Vaillant vient donc également d'écrire à Pierre Mongin, PDG de la RATP, au sujet de la station La Chapelle.

     

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    Des adhérents de ce secteur nous avaient très rapidement avertis de la fermeture d'un des deux accès principaux dans cette station. Aucune information de la Régie pour en aviser les habitants... alors que les sorties de cette station au nombre de deux, normalement, se trouvaient de fait réduite de moitié ! Et le flux des usagers doublé à la sortie située côté 10e. L'espace y est particulièrement étroit sur le trottoir. Nous avons pu en juger lors de nos observations liées à la réalisation de notre projet de "Promenade urbaine de Barbès à Stalingrad". 

    Nous pourrions également évoquer notre projet très ancien d'exposition sur le Louxor et les cinémas de quartier dans la station Barbès-Rochechouart, resté lettre morte.

    Moins de personnel dans les stations, moins de considération pour les usagers, difficulté de dialogue, lenteur des réponses, situation que nous déplorons... Faut-il s'inquiéter pour les réunions de concertation annoncées au sujet des futurs travaux de la station Château-Rouge ? 

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  • Place Jan Karski: la concertation est lancée

    Un de nos adhérents du quartier Louis-Blanc suit de près la concertation sur le projet d'aménagement de la place Jan Karski, un lieu tout proche du boulevard de la Chapelle et donc de la future promenade urbaine. Nous publions ici son article.

    Cette place située à l’angle des rues Louis Blanc, Philippe de Girard et Cail s’est vue attribuer un nom en 2015, à savoir Jan Karski, un juif polonais qui a été contraint de fuir son pays lors de la seconde guerre mondiale. Lors du vote du budget participatif de 2015, un projet d’aménagement a été proposé et adopté lors du vote des parisiens du 10ème. Il figure donc dans le programme d’investissement 2016, avec un budget significatif de 700 000 €. Le 2 juin dernier s’est tenue à l’école Louis Blanc une première réunion publique au cours de laquelle quelques pistes de réflexion ont été soumises à la discussion (voir notre article du 15 juin).

    Pour avancer concrètement, il a été décidé d’organiser une marche exploratoire qui s’est déroulée le 15 juin dernier autour de la place en présence d’Elise Fajgeles, adjointe chargée de l’espace public et de la propreté et des responsables des services de la ville chargés des grands projets parisiens. Une trentaine de résidents étaient présents dont des membres du conseil de quartier Louis Blanc/Aqueduc et des associations du quartier.

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    Différentes hypothèses ont été discutées, mais rien n’est arrêté. Deux groupes de travail vont se réunir en septembre : l’un sur le réaménagement des espaces consacrés à la circulation (possibilité de changer certains sens de circulation, renforcement des espaces pour les piétons et les circulations douces). L’autre groupe travaillera sur les végétalisations possibles et la création de zones de convivialité. L’objectif est d’arriver à la définition d’un projet d’aménagement avant la fin de l’année en vue d’une réalisation en 2017.

  • Rencontre avec la direction de l'hôpital Lariboisière

    Les travaux du nouveau Lariboisière ont commencé depuis plusieurs mois ou plus exactement la phase de démolition. Nous avions assisté à la présentation du projet  en mars de l'an dernier (voir notre article du 30 mars 2017). 

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    Les premiers coups de pelleteuse ont été pour le bâtiment Morax, à l'angle des rues Ambroise-Paré et Maubeuge. Un nouveau bâtiment sera bientôt érigé et il accueillera les services techniques, informatiques et de communication, ainsi que le laboratoire d'anatomo-pathologie. Au rez-de-chaussée, un espace de restauration est prévu.

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    Bâtiment Morax

    Le calendrier des travaux est à peu près respecté, à trois mois près, un retard dû à des raisons d'appels d'offre. La construction du "Nouveau Morax" est prévue début 2019 pour une durée d'un an. Ensuite, les bâtiments qui accueillent actuellement diverses activités dont les services techniques, les laboratoires, et sont situés vers le boulevard de la Chapelle, au bout de la rue de Maubeuge, seront à leur tour détruits.

    L'ouverture du nouveau Lariboisière est prévue pour 2023. Il faudra alors transférer les activités d'hospitalisation et le plateau technique dans le nouveau bâtiment. Après la réhabilitation du bâtiment Galien, les activités d'addictologie, psychiatrie et médecine physique de Fernand-Widal rejoindront Lariboisière. La parcelle située le long de la rue Guy-Patin sera ensuite vendue (2024-2025) et devrait accueillir très probablement des logements.

    L'entrée principale des piétons se fera boulevard de la Chapelle avec une dépose-minute prévue. Pour les urgences, ce sera rue de Maubeuge.

    Nous avons aussi évoqué la modification de la piste cyclable du boulevard de la Chapelle dans le cadre de la Promenade urbaine. Initialement, les trottoirs devaient être élargis le long de l'hôpital, la piste cyclable étant conservée, pour ne laisser qu'une seule voie de circulation. L'hôpital a demandé qu'il soit tenu compte des impératifs d'accès des véhicules de secours. Les trottoirs resteront donc inchangés, au moins jusqu'à 2023. La piste cyclable protégée disparaît et Action Barbès le regrette. Les cyclistes devront désormais cohabiter avec les véhicules d'urgence dans un couloir élargi. Espérons que cette voie ne servira pas aux automobilistes et deux-roues motorisés pressés. On ne garantit rien!

  • Paris s'embellit... et n'a pas oublié nos quartiers !

    Un article du journal Le Parisien, "La Ville invite les artistes à «embellir Paris»", daté du 8 novembre, nous offre non pas une mais deux belles surprises. 

    On y apprend que la ville de Paris a choisi vingt sites "délaissés" pour y installer des œuvres d'art. Pour ce faire, un appel est lancé aux artistes pour proposer des œuvres qui seront installées dans « des morceaux de quartier auxquels on ne prête pas attention car ils n’ont pas leur part de beau », selon Christophe Girard, nous rapporte Le Parisien. Chaque artiste bénéficiera d'une enveloppe de 50 000 euros pour la réalisation de sa création.

    Et lorsque l'on regarde de plus près les sites sélectionnés pour cette opération baptisée "Embellir Paris", deux d'entre eux nous intéressent au plus au point. En effet, nous pouvons apprécier le choix de deux sites qui sont au cœur du "territoire" d'Action Barbès. Le premier se situe à l'angle de la rue Ambroise Paré et de la rue Guy Patin, et le deuxième sous le viaduc du métro, boulevard de la Chapelle, entre Barbès et La Chapelle. 

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    Infographie Le Parisien

    Ne boudons pas notre plaisir, une fois n'est pas coutume, de voir une initiative positive et qualitative de la ville de Paris dans nos quartiers. Des quartiers qui, n'en déplaise à Christophe Girard, ont déjà "leur part de beau". Qui pourrait nier la beauté de l'hôpital Lariboisière, modèle de l'architecture hospitalière et classé monument historique, ou la majesté du viaduc du métro qui serpente sur les boulevards du Nord parisien ? Mais si ces beautés ne sont pas si visibles, c'est peut-être parce qu'elles ne sont pas (encore) mises en valeur... Mais restons positifs, à défaut d'être optimistes, et espérons que ce choix de privilégier des lieux délaissés par les pouvoirs publics depuis des décennies, marque une réelle volonté des édiles parisiennes de s'intéresser à nos quartiers, non seulement pour des questions de sécurité ou de propreté, qui sont essentielles, mais également pour valoriser qualitativement le cadre urbain. Et même si le viaduc du métro et l'hôpital Lariboisière ont des qualités esthétiques indéniables, l'installation d'œuvres d'art à leur proximité n'en sera qu'une valeur ajoutée.

    Et côté viaduc, réjouissons-nous d'une intervention artistique sur le parcours de la Promenade urbaine. Parce qu'après tout, nos quartiers le valent bien !

  • 2020 ! Les vœux d'Action Barbès

    2019 s'en est allée et 2020 est déjà là. C'est donc le moment de formuler nos vœux pour cette année qui n'a que deux jours et qui est encore pleine de promesses. Pleine de promesses électorales, c'est certain, car 2020 c'est une année à élections comme chacun le sait, avec le scrutin des municipales qui se tiendra en mars.

    Pour Action Barbès ce sera l'occasion de présenter aux candidates et aux candidats des idées d'aménagements pour améliorer la vie de nos quartiers lors de la prochaine mandature, à savoir : le réaménagement du carrefour Barbès  (de Guy Patin à la place du Delta) ; une esplanade piétonne pour la gare du Nord ; la révision générale du plan de circulation de la Goutte d'Or ; une diagonale verte pour la Goutte d'Or, l'organisation d'un marché encadré des biffins et une Promenade urbaine piétonnisée le dimanche.

    Nous vous présenterons prochainement ces idées plus en détails sur ce blog. Des idées qu'il conviendra, si elles sont retenues, d'amener dans le débat public le moment venu. Car 2020, souhaitons-le, doit être plus démocratique et la parole des habitants - de tous les habitants - entendue au-delà des urnes. 

    Question déplacements, nous souhaitons que 2020 puisse être pour Paris une année qui soit celle d'une ville favorisant les circulations douces, en continuant les aménagements cyclables, mais surtout en favorisant les déplacements piétons - et donc ceux des personnes à mobilité réduite - qui sont essentiels pour une ville plus humaine et inclusive, mais qui sont malheureusement un peu trop souvent oubliés dans les aménagements urbains.

    Et même si cela semble parfois vain, nous souhaitons que 2020 soit une année plus sûre dans nos quartiers, que les délits et les incivilités, dont la malpropreté, diminuent pour que nos rues soient plus agréables à vivre au quotidien.

    Souhaitons aussi que 2020 soit l'année d'une société plus empathique, bienveillante et solidaire envers les personnes les plus fragiles. 

    Enfin, nous souhaitons à chacune et à chacun une année 2020 pleine de bonheurs, pour soi et pour les siens.

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  • Retour en photos sur la fête du 8 juillet à La Chapelle

    L'aventure de la Promenade Urbaine continue, qu'elle soit une line, civic ou pas, une ligne, de métro c'est sûr, c'est même sa caractéristique la plus évidente, ou une promenade bien française, il va falloir retrousser les manches pour en faire quelque chose de beau, festif, vivant, attractif pour tous, pas seulement pour les habitants de la Place, surtout si l'on veut que l'endroit retrouve le charme qu'il a perdu au cours des dernières années. 

    L'équipe des co-constructeurs, co-concepteurs, regroupés dans le collectif de l'Atelier d'architecture autogérée et chargée par la Mairie de Paris de mettre en marche le projet, a organisé une fête le samedi 8 juillet et depuis le week end dernier des photos de l'événement sont en ligne sur la page FaceBook du Civic Line.

    C'est l'occasion de connaître un peu mieux tous ceux qui proposent des activités ou des projets d'occupation de l'espace public innovants. Ils étaient là le 8 juillet. Et vous ? Peut-être pas.... alors regardons ensemble ce qu'ils proposaient. 

    Le Collectif4c a animé une disco-soupe à partir d’invendus. Ces habitants de la Goutte d’Or portent le projet d’ouverture d’un lieu constitué d’un café associatif et culturel et d’une cuisine de quartier. Grâce à leur triporteur, ils déplacent leur cuisine dans l’espace public lors des événements du quartier !

    place de la chapelle

    L'Institut des Cultures d'Islam est venu donner la recette du raz-el-hanout à tous ceux qui en rêvaient. Les odeurs de ce mélange nous ont fait voyager, on a pu découvrir les épices et échanger les recettes mais aussi plein d'autres choses !

    Institut des cutures d'Islam .jpg

    Pour le bonheur des petits (et des grands), l'asso Etudes et Chantiers Ile-de-France a ramené son vélo-blender  (à tous ceux qui restent un peu dubitatifs sur ce terme, cliquez donc ici !) et on peut dire que ça a pédalé dur ! Leur atelier d’autoréparation de vélo a aussi eu un franc succès ! Dans le même genre, regardez ce que fait Solicycle qui oeuvre déjà dans Paris. En ce qui  concerne les cycles, nous sommes néanmoins très attristés par la placette Caplat-Charbonnière, un peu plus loin vers Barbès, où se concentrent les ventes de vélos volés, les essais se passent dans la rue Guy Patin... Ce sont bien évidemment des objets de recel, qui n'ont pas besoin de réparation car ils sont majoritairement en très bon état. Nous comptons plus que jamais sur la présence policière. Tâche difficile toutefois, car il faut savoir que le cycle non immatriculé est réputé être la propriété de celui qui l'enfourche, ou le détient, à preuve du contraire...  Un argument solide pour préférer rouler avec des vélos un peu moins rutilants et réparés par les ateliers solidaires, donc.

    Le blender nous parait plus gadget.... et surtout peu adapté à de petits appartements parisiens. Restons réalistes. Les robots ménagers ont encore de beaux jours devant eux.

    Etude et Chantier Ile de France.jpg

    Retour vers des temps anciens avec le Crieur des rues, un petit côté garde champêtre de nos anciennes vacances à la campagne. Une façon de donner la parole aux habitants d'un quartier, en notant leurs demandes, ou même leurs revendications, dans le but de les crier sur la place publique... A l'heure de l'internet à tous les étages, nous nous posons la question de l'utilité, mais tout ce qui peut recréer des liens entre les habitants peut avoir du sens. Donc pas de jugement trop rapide. C'était Ségolène Thuillart, Lecrieurpublic du 18e qui donnait la parole aux citoyens sous la forme d’un portrait chinois. 

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    Les Vergers Urbains ont proposé une initiation aux « bombes à graines » parfaites pour commencer à planter la promenade urbaine : on lance la bombe à un endroit adéquate, on attend et cela pousse tout seul ! Pas sûr que ça marche à tous les coups sur le bitume de la promenade urbaine ! Dans des bacs ou des jardinières alors ? Les bacs, à nouveau, sont l'occasion de déposer des tas de cochonneries. Nous sommes très réservés sur l'implantation de bacs qui seraient confiés aux bons soins des habitants. A suivre, à discuter...

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    Auprès de la mairie de Paris, nous n'avons pas eu de succès avec notre demande de convertir la déchetterie en recyclerie, ou en ressourcerie, une de ces versions d'ateliers qui permettent de donner une seconde vie à des outils, des matériaux ou équipements usagés ou ayant perdu leur attrait tel quel. Le réemploi n’a pas de secrets pour La Débrouille Compagnie qui, ce samedi 8 juillet, a proposé un atelier de création d’objets décoratifs à partir de matériaux recyclés. Peut-être est-ce un atelier équipé d'outils utilisables sur place par les habitants qui serait le bienvenu, et pas seulement l'art et la manière de créer des objets décoratifs. L'utile est souvent prioritaire sur le décoratif.... Encore un sujet de débat. 

    Les associations du collectif étaient nombreuses sur place, et dans le square de Jessaint, accessible pour l'occasion. D'autres photos sont en ligne, n'hésitez pas à regarder et à cliquer sur les liens proposés qui vous en diront plus sur la personnalité des co-constructeurs. C'est là. 

  • Paris Nord-Est élargi : première réunion sur la mise en place de la concertation

    Le titre aurait pu reprendre l'expression de Paul Simondon, premier adjoint au maire du 10e, pour désigner l'entrée du 10e dans le projet : "la racine du faisceau". Mais nous avons préféré éviter les faisceaux... et évoquer le Nord Est parisien, élargi jusque dans le titre du dossier (Paris Nord Est Elargi) depuis que le bi-pôle des gares est entré dans le projet de réaménagement d'un territoire de 600 hectares, situé au nord-est de Paris et jouxtant de larges zones des communes de la première couronne.

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    C'est la seconde fois que nous participons à une réunion pilotée par Jean-Louis Missika, chargé de l'urbanisme, comme l'était Anne Hidalgo jusqu'en 2014. Chargé de l'urbanisme, l'adjoint est donc en première ligne dans la concertation qui s'organise autour de cet immense dossier. La précédente présentation avait été faite le 2 février 2015 à la mairie du 18e. Nous avions réussi à résumer dans notre article les interventions très riches et la présentation, incluant de nombreux liens pour les plus curieux. 

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    4 juin : Nouvelle réunion, cette fois plus restreinte, avec une cinquantaine d'invités parmi les acteurs locaux, les associations et les conseils de quartier qui participent à la réflexion. Pour nous des visages connus, par exemple celui d'Olivier Ansart, président de ASA PNE dont le site vous donnera tous les détails sur la partie du projet qui traite de Paris (PNE sans le dernier E!).

    Et à la tribune, autour de Jean Louis Missika, le directeur de l'Urbanisme Claude Praliaud, le conseiller délégué à l'architecture et aux grands projets de renouvellement urbain Jacques Baudrier, le premier adjoint du maire du 10e Paul Simondon, la représentante du Comité permanent de concertation (CPC) devenu dans le nouveau jargon Comité d'organisation de la concertation (COC), Mme Michèle Tilmont, dite "garante de la concertation".

    Ce COC là chante clair ! Notamment à la Maison des projets au 40, bd Ney (voir les heures d'ouverture sur le site) où est dispensée également l'information.

    La plateforme interactive qui est un des outils mis en avant par la Mairie de Paris pour améliorer l'information et la concertation avec les citoyens a un peu tardé à démarrer mais elle est désormais en activité. N'hésitez pas à vous inscrire. 

    Nous ne relaterons pas l'ensemble des échanges car la Mairie de Paris s'est engagée à faire un compte rendu de la réunion qu'elle mettra en ligne. Non, simplement nous voulons vous communiquer notre satisfaction de noter que le « balcon vert » de la rue d'Alsace (10e), d'une part, semble intégrer le PNEE, et d'autre part, notre « promenade urbaine » du boulevard de la Chapelle, entre Barbès et Stalingrad, est prise en compte officiellement dans les pages 19 et 25 du document analysé (ici dans son intégralité): voir ci-dessous

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