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Action Barbès - Page 220

  • Du côté de La Chapelle ce soir

    Réunion publique d’information

    et de concertation

    Mercredi 10 octobre 2012 à 19h
    dans les locaux de l’AFRPC * 
    * Association Familiale du Rond Point de la Chapelle

    24, rue Raymond Queneau – 75018 Paris

     

    La réunion abordera l’état d’avancement de la 1ère opération urbaine de Paris Nord Est dans le 18e arrondissement.

     

    Les élus, l’aménageur, l’architecte-urbaniste, acteurs de ce projet, répondront aux questions des habitants.

     

    La réunion et le débat sont organisés par nos amis de ASA PNE 18, qui vous attendent nombreux. 

    ASA PARIS NORD-EST 18 - Contact : Olivier ANSART - Tél. 06.21.89.91.97.

    @mail : asa.pne18@laposte.net   Bloghttp://asa-pne.over-blog.com/


    En faisant des recherches pour vous présenter cette réunion sous un autre angle, nous avons trouvé une conférence donnée au Pavillon de l'Arsenal le 30 mai 2010 par l'architecte et historien Henri BRESLER, intitulée Rendez-vous avec la ville du Nord-Est parisien. Vous y découvrirez une intéressante étude historique sur l'immense vaisseau que représente le "Macdonald", sachant qu'il a donné une autre allure au quartier après la disparition des usines à gaz qui s'élevaient sur ces lieux, avant lui. Ecoutez, Henri Bresler est passionnant.



    Histoire du Nord-Est parisien et de l'entrepôt... par Pavillon-Arsenal


  • Portes d'Or : 3ème édition dès vendredi prochain, notez bien !

    Une ballade artistique haute en couleur : Portes ouvertes d’ateliers d’artistes de la Goutte d’Or – 3ème édition

    12/13/14 octobre 2012

    Vernissages : vendredi 12 à 18h30

    Visites : samedi 13 et dimanche 14 de 11h à 20h 

    Pour accéder à tous les détails, cliquez sur le site de PORTES D'OR

     

    AFFICHE-PO-2012web-723x1024.jpg

  • Des musées sur votre écran

    Connaissez-vous cette offre de Google ? Des visites en fauteuil.... 

    Vous avez la flemme de sortir, il pleut, le confort de votre canapé vous retient.... alors choisissez le musée ou le château que vous souhaitez visiter en cliquant sur l'onglet COLLECTIONS

    chantilly,Simonetta-VespucciNous avons choisi les trésors que recèle le Chateau de Chantilly. Rien de plus simple, cliquons sur CHATEAU DE CHANTILLY.

    Les oeuvres sont présentées une à une ou en diaporama, de nombreuses possibilités sont offertes qui vous permettront de les explorer en détail, un effet un zoom assez exceptionnel est à disposition, on peut les partager, etc... 

    ci-contre : Portrait de femme dit de Simonetta Vespucci, 1490, de Piero di Cosimo

    Sans compter que vous pouvez également vous entraîner à relire un peu d'anglais en ouvrant la rubrique DETAILS où les textes sont restés dans cette langue :

    "The Château de Chantilly is the product of numerous modifications carried out over the centuries by major architects working for illustrious owners. Several generations of princes made the Domain a bastion of aristocracy that was relatively independent of the monarchy, and therefore somewhat protected......"

    Si vous préférez revisiter des salles de musées français ou étrangers, repérez le nom du musée dans la liste, puis choisissez le petit personnage (Museum view) qui se promenera au gré des mouvements de votre souris.

    Le Museum of Modern Art à New York vous attend ici. Ou en direct... 

    Tout cela ne remplace par une visite sur les lieux, bien évidemment, mais pour une première approche ou une recherche, c'est quand même bien pratique.

  • Rappel, nous changeons d'adresse mail...

    Vous allez être soulagés si vous voulez nous écrire, notre adresse se simplifie.... et devient

    action.barbes (arobas) gmail.com

  • Un article qui plaide pour la création d'un lieu convivial à Barbès

    Encore récemment nous évoquions l'offre nouvelle d'écrans de cinéma dans le Nord-Est parisien, imminente comme l'Etoile-Lilas (voir l'article du Parisien du 26 septembre 2012) et encore un peu lointaine, mais néanmoins confirmée, porte d'Aubervilliers, à la Cité des Sciences et de l'Industrie ou dans la zone Claude Bernard avec le multiplexe UGC (voir notre article du 17 septembre 2012).

    La lecture du Parisien est recommandée aux responsables de la mairie du 18e qui militent avec nous pour la réouverture d'une belle brasserie à Barbès. Elle devrait les conforter en effet dans leurs efforts à convaincre les propriétaires des parcelles actuellement à l'abandon. On peut lire dans la description du futur cinéma que le cabinet d'architectes Hardel et Le Bihan a prévu « sur le parvis, au rez-de-chaussée, deux restaurants – une brasserie et un japonnais » Et encore « La terrasse, couverte et chauffée l'hiver, protégée l'été, accueillera une autre restaurant, géré directement par l'Etoile. »

    C'est le bon sens même ! Que ce soit les jeunes ou les moins jeunes qui fréquentent les salles de cinéma, ils ont souvent envie de prolonger la soirée en mangeant un morceau ou en buvant un verre au lieu de se quitter sur le parvis, sèchement. Or, pour l'instant à Barbès..... nous ne voyons pas bien le lieu qui réponde à cette envie.

    Pour le reste, ces nouvelles salles disposeront de toutes les avancées technologiques qui ont fourni des arguments aux promoteurs du projet Louxor, à savoir :  « Toutes les salles sont équipées d’installations technologiques dernier cri » (ce qui était le nec plus ultra de la modernité il y a 5 ou 6 ans est devenu la norme), « et adaptées aux personnes mal-entendantes », « l'une des salles permettra aussi l'organisation de concerts et de spectacles vivants. »

    N'était-ce pas ce que mettait en avant la Mission Cinéma lors des présentations du projet et dans sa newsletter, en ligne ici

    Extrait de la Newsletter d'avril 2012:Le Louxor accessible à toutes les personnes handicapées

    Conformément à la législation, le Louxor sera entièrement accessible aux personnes en situation de handicaps : personnes à mobilité réduite (PMR) mais aussi sourds et malentendants et mal-voyants.

    En effet, jusqu'à présent deux types de handicaps ne trouvaient pas de réponse appropriée dans les salles de cinéma :

    - Les sourds et malentendants qui ne peuvent voir que des films sous-titrés. Or le sous-titrage des films en 35mm suppose l'installation d'un projecteur ad hoc. Le producteur doit aussi avoir réalisé les sous-titrages en amont. Avec l'équipement numérique, il n'est plus nécessaire de disposer de matériels spécifiques, l'exploitant pourra ainsi proposer des films sous-titrés.

    - Les mal voyants. Pour être accessibles, les films doivent être "audio-décrits" (bande son qui « raconte » ce qui se passe à l'image), et la salle de cinéma doit être équipée de boucles magnétiques ou infrarouges diffusant la bande son vers des casques. Avec le numérique, le recours à l'audio-description devient beaucoup plus simple à condition toutefois que les producteurs la réalisent en amont.

    La révolution numérique permettra désormais aux personnes en situation de handicap d'aller au cinéma plus régulièrement.

    Nous concluons que pour faire la différence et faire venir les spectateurs à Barbès, il faut trouver autre chose... Comme par exemple un café chaleureux et convivial qui éclaire agréablement la « zone » et fasse oublier son image de carrefour de tous les trafics ! 

    Observation : l'expo photo sur les palissades du chantier-Louxor a été changée tout récemment. A rgarder de près. Ce sont les ouvriers qui "s'affichent" !! Nous sommes impatients de voir leur travail.... 

  • Marchands de sommeil: encore de l'avenir...

    Les marchands de sommeil continueront-ils encore longtemps à dormir sur leur deux oreilles?            C'est un thème bien sinistre qui revient régulièrement lorsqu'une catastrophe arrive. Toujours le même constat. Des immeubles insalubres, des logements hors normes. Dernier évènement grave : celui de Saint-Denis. Là, on est dans le spectaculaire. L'ensemble de l'immeuble était dans un état d'insécurité totale, sans eau et occupé en grande partie par des squatteurs. La panique a fait le reste. 

    paris,ile-de-france,insalubrité,risques,sécurité,incendie,marchands-de-sommeilMais si on veut bien se donner la peine de regarder près de chez soi, peut-être même chez soi... ils sont encore nombreux ces petits propriétaires de chambres de bonne insalubres avec un simple point d'eau sur le palier à laisser s'entasser (il n'y a pas d'autres mots) des « locataires ». Ce sont des hommes dans une très large majorité et qui souvent ne sont pas en règle sur notre territoire. Ils ne pourront donc rien dire des conditions dans lesquelles ils vivent, sans doute déjà contents d'avoir un toit. Comment font-ils la cuisine? Comment se chauffent-ils? Avec une bonbonne de gaz interdite, avec des radiateurs vétustes. Comment s'étonner dès lors de ces accidents à répétititon ?

    En effet, ce n'est donc pas une fatalité et le maire de Saint-Denis, au lendemain de l'incendie de la rue Gabriel Péri, n'a pas hésité à mettre en cause les propriétaires de logements insalubres et les marchands de sommeil : "ce drame n'est pas un accident", mais le fruit "d'une délinquance organisée, très rentable, qui exploite la misère humaine."

    Doit-on fermer les yeux sur ce que l'on voit sous les toits, voire même sous nos toits, ou parfois même dans des caves? Doit-on laisser ces marchands de sommeil venir relever les compteurs en fin de mois, comme font certains ? Il y va sans doute de la conscience de chacun d'entre nous. Qui sont-ils d'ailleurs ? On trouve quelques réponses dans l'article paru le 28 septembre dans 20 Minutes. On trouve des profils très différents : des propriétaires sans scrupules qui se "construisent" à la fois un patrimoine immobilier et une affaire rentable de location sans déclarer le moindre revenu, des propriétaires qui répugnent à laisser inoccupées des surfaces à peine habitables mais ne reculent pas à transgresser l'interdiction de louer ces logements trop petits ou hors normes de sécurité, des petits propriétaires qui n'ont pas forcément de gros moyens et qui, inconscients des risques, ne font pas face aux travaux de rénovation ou de mise en sécurité de leurs biens. 

     Rappel de la loi pourtant sévère avec ces bailleurs

    Les marchands de sommeil louent des chambres insalubres ou à des prix trop élevés. Ils encourent cinq ans de prison, 150 000 € d'amende et la confiscation des biens. Depuis 2010, ils risquent une astreinte journalière de 50 à 500 € s'ils ne réalisent pas les travaux nécessaires.

    Il serait intéressant d'en savoir plus, notamment le nombre de procédures engagées contre ce phénomène et le niveau des peines appliquées. On aimerait que le procès de Marseille pour un cas d'école remue les consciences et fasse peur aux marchands de sommeil, quels qu'ils soient.

    A lire dans Le Monde du 28 septembre 2012, c'est ici.

     

    Une autre entrée dans ce problème relève des arrêtés municipaux d'insalubrité. Les villes ont l'obligation d'inspecter leur bâti et d'alerter les propriétaires quand c'est nécessaire, puis de leur enjoindre de faire des travaux d'urgence. Mais trop d'arrêtés d'insalubrité sont classés sans suite.

    "L'Ile-de-France en première ligne en matière d'insalubrité. Le constat est dressé par l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France (ARS-IDF), qui indique que la région francilienne regroupe 30 % à 45 % des logements «indignes» sur son territoire. "

    Lire la suite dans le Parisien du 30 septembre qui souligne que "près de 177.445 logements du parc privé étaient en 2010 considérés comme potentiellement indignes".

    On n'est pas sorti de l'auberge... mais des actions judiciaires sont néanmoins encourageantes, comme en mars dernier, la peine de dix mois de prison ferme infligée à un marchand de sommeil par le tribunal de Marseille.

  • Changement d'adresse électronique

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  • Une ville vue par les enfants


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    C'est un jeu-concours organisé par le Pavillon de l'Arsenal et le magazine Paris Mômes :

    "Dessine ta ville rêvée" invite les enfants de 6 à12 ans à imaginer les immeubles du Paris de demain.

    Toits terrasses, loggias colorées, baies vitrées, passerelles, façades végétales, bâtiments mixtes…, sept immeubles récemment construits à Paris et redessinés spécialement pour le dépliant du jeu-concours permettent aux enfants de découvrir les usages et les nouvelles formes des architectures qui composent la ville d’aujourd’hui.
    Ensuite, à chacun de jouer pour dessiner l’immeuble de ses rêves et l’envoyer au Pavillon de l’Arsenal avant le 31 octobre 2012.

    Les dessins les plus inventifs seront exposés au Pavillon de l’Arsenal afin de former ensemble un nouveau paysage de Paris. Un jury se réunira pour désigner les lauréats qui gagneront des maisons miniatures en bois et des cabanes en carton à monter. 

    Les meilleurs dessins feront l'objet d'une exposition cet hiver au Pavillon de l'Arsenal

  • Quand y'en a plus, y'en a encore !

    dépôt faubourg 1.jpg

    Déjà là samedi matin, un monticule de détritus a été déposé en haut de la rue du faubourg Poissonnière. Cela est tellement banal qu'on craint de radoter en le signalant une fois de plus aux services de la propreté. En regardant de près, on peut aisément se douter de la provenance d'une partie des dépôts. Un gros sac encore couvert d'adhésifs de Fedex, des cartons déchirés, d'autres bien pliés, des documents publicitaires pour robes de mariée, et cerise sur le gâteau, quelques décorations perlées...qui roulent sur le trottoir. Il y a des commerçants qui sont bien incivils ! Et ce n'est pas la première fois. 

    Image 10.jpgImage 11.jpg
     
     
    Un peu plus loin, on retrouve le dimanche cette fois la décharge traditionnelle de la rue du Delta. Le dépôt est tout frais, il date de la fin de matinée. Un habitant qui a assisté au déballage, nous le raconte : il a bien tenté de dissuader le contrevenant mais celui-ci a fait mine de ne rien comprendre ! Facile. Il a pourtant déposé tout son attirail sur le trottoir en face de chez lui et pas au pied de son immeuble. Pas doué pour les langues mais pas si bête !

    Image 12.jpgImage 14.jpgQuelques mètres plus loin, la suite...Image 15.jpg 
    La section locale de la Propreté de Paris nous a confirmé que des procès verbaux avaient été dressés à plusieurs reprises contre l'hôtel tout proche qui a souvent déposé ses rebus de matelas ou de parois de douche endommagées sur le trottoir sans plus de formalité. Parfois même les cuvettes de WC... Mais cette fois, c'était bel et bien un habitant de la rue du Delta.
  • Affichage, ce n’est que de l’affichage : la politique culturelle de Bertrand Delanoë

     ---- Tribune libre ---- 

    Cet article nous a été envoyé par un adhérent d’Action Barbès. Pour être sévère, son propos ne manque néanmoins pas d’une certaine justesse, aussi avons-nous décidé de le publier. Les propos qui y sont tenus n’engagent que leur auteur.

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    En ce mardi 2 octobre, certes en l'absence de Bertrand Delanoë, maire de Paris, représenté par Bruno Julliard, nouvel adjoint au maire à la Culture mais en présence de Jacques Bravo et Daniel Vaillant, respectivement maire des 9e et 18e arrondissements et de nombreuses personnes des familles du cirque ( Gruss, Bouglione, ...) et .... de l'inoxydable Michou, 81 ans aux prunes et figure de Montmartre, a été dévoilée une plaque au 63, boulevard de Rochechouart en souvenir du cirque Médrano qui a trôné là pendant un siècle (1873-1973).

     

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    Le charme des gens du cirque


    Quoi de mieux que le très bon guide Trudaine Rochechouart dans tous ses éclats auquel l’association Action Barbès n’est pas étrangère pour présenter rapidement ce lieu :

    •   63 boulevard de Rochechouart

    « Sur un terrain vague, Fernando Bert y dresse en 1873 un premier chapiteau en toile : le cirque Fernando. Un an après, une construction en dur le remplace. Pendant près de 30 ans s’y produisit Boum Boum Medrano, clown et dompteur. Les Fratellini lui succèdent , mais le cirque reste aux Medrano jusqu’en 1963.

    La famille Bouglione le reprend sous le nom de cirque Montmartre et décide de sa démolition en 1969, malgré les nombreuses protestations du quartier, prenant ainsi de court les Monuments historiques. »

    On trouvera aussi sur le site Montmartre secret un article résumant la vie de ce cirque disparu - 

    Comment ne pas faire le lien entre cet acte certes sympathique mais d’affichage avec la politique culturelle que mène l’actuelle municipalité ?

    Dans un article virulent paru le 30 mai dernier sur Médiapart, Valérie de Saint Do fait une assez bonne analyse de la situation. Sévère mais juste. 

    Plus méchant encore est l’article paru sur le site Rue89 en mars, lors de la campagne présidentielle afin d’alerter François Hollande sur les erreurs commises par Bertrand Delanoë en matière culturelle.

    On pourrait me reprocher d’utiliser des sources partisanes de droite qui s’opposent de façon systématique à la gauche, mais ces deux sources – Médiapart et Rue89 – sont bien, à ma connaissance, des médias classés plutôt à gauche.

    Si nous regardons cette question à travers quelques sujets qui ont toujours préoccupé Action Barbès, quel est le résultat ?

    Dévoiler une plaque en souvenir d’un lieu disparu est un acte de mémoire et on ne peut qu’en féliciter la Ville de Paris. Mais la mémoire, est-ce dévoiler des plaques à l’endroit des lieux qui n’existent plus ou est-ce, pour des sites ayant une valeur patrimoniale, essayer de les sauvegarder ? Malheureusement, les projets menés par la Ville sont plutôt destructeurs. Certes assez loin de Barbès, le projet d’extension du stade de tennis Roland Garros au détriment des serres d’Auteuil est emblématique. Le projet de la tour Triangle porte de Versailles va dénaturer le ciel parisien encore assez homogène malgré quelques tours disgracieuses. Plus près de nous, la destruction du Louxor – car il ne faut pas se cacher la réalité, l’intérieur du Louxor datant de 1920 a été détruit – en est un autre symbole.

    A la Goutte d’Or, l’arrêt des subventions de la Ville au Lavoir Moderne a définitivement tué une structure culturelle dans ce quartier populaire - http://www.rueleon.net/. La longue – trop longue  fermeture de la bibliothèque Goutte d’Or bien signalée sur ce blog est un autre signe que, pour une médiathèque Marguerite Yourcenar tape-à-l’œil dans le 15e, les bibliothèques de Paris souffrent.

    Que restera t-il des Nuits blanches dans 20 ans ? Que sera devenu le 104 et son gouffre financier à 8 millions d’€ de subvention annuelle ? Idem pour la Gaité lyrique ? Quant au pari culturel du Louxor, bien des questions se posent encore.  

  • Place de La Chapelle en bref...

    Nous étions à la réunion la semaine dernière sur les aménagements de la Place de La Chapelle que propose la section territoriale de voirie du 18e. Valère Griot, responsable DVD, et son collégue Chef de projet, ont présenté en détails les aménagements programmés pour les semaines qui viennent. 

    chapelle plan large.pngEn quelques mots, pour mieux comprendre les plans, sachez que le but est de redonner au quartier son caractère convivial en  détournant les circulations automobiles de passage. En entendant cela, on saisit tout de suite qu'il s'agit de la rue Philippe de Girard, empruntée massivement depuis la place Marx-Dormoy pour échapper - surtout le matin - à l'encombrement de la place de La Chapelle un peu plus loin. On a entendu dans la salle aussi que les voitures y roulaient beaucoup trop vite, malgré les ralentisseurs. 

    Cela devrait cesser après le réaménagement. En effet, la mairie a choisi la manière forte. Elle inverse le sens de circulation de la rue Philippe de Girard entre le carrefour Girard-Kablé-Pajol et le boulevard de La Chapelle, dans un premier temps, puis, de même, elle inverse le sens de circulation de la rue Pajol, entre le même carrefour (ou petite place, pour être plus réaliste) et le boulevard de La Chapelle. Depuis ce boulevard, on pourra donc entrer dans le quartier par la rue Philippe de Girard et en ressortir par la rue Pajol, vers ce même boulevard. Ce qui, vous en conviendrez, manque un peu d'intérêt. Mais c'est à ce prix qu'on rend un peu de tranquillité aux riverains, un peu de sécurité aux enfants des écoles.. 

    chapelle plan.png

    Dans ce projet, il y a aussi des avancées pour les piétons et pour les cyclistes. En effet, la chaussée à l'Est de la place sera interdite totalement à la circulation et deviendra tout-piéton, tout en ménageant un accès pompiers réglementaire. Donc impossible de tourner à droite quand on arrive de Stalingrad. Pour éviter les intrusions des "petits-malins-que-rien-n'arrête", la voirie prévoit un stationnement livraison au lieu des traditionnels potelets à l'embouchure de ce barreau piéton. Nous rappelons que tout véhicule sera interdit dans ce sens dans la rue Pajol. Certains dans la salle ont manifesté leur étonnement car les voitures passaient là pour se diriger ensuite vers le Nord dans la rue Marx-Dormoy.... ou pour la traverser et emprunter la rue de Jessaint, vers la Goutte d'Or. Un pas de plus vers une plus grande sécurité des piétons et des cyclistes dont la présence n'était pas toujours respectée par les automobilistes.

    photo aérienne Chapelle.jpg

    Les trottoirs du barreau Nord  - qui désormais ne recevra que la circulation issue de la rue Pajol dans le sens Nord-sud - seront élargis. Mécaniquement, les passages piétons s'en trouveront rétrécis, du fait de l'élargissement des trottoirs.  En réalité c'est l'ensemble des trottoirs et de la chaussée entre les façades d'immeubles et le square Louise Merillac qui va subir une transformation. La déclivité du terrain sera neutralisée pour la rendre plus confortable au cheminement piétons. De même, la création de "lincoln", ces stationnements installés sur les trottoirs quand ils sont élargis, permettra de redresser les pentes. 

    Enfin, nous signalons une bonne nouvelle pour les cyclistes : la création de double sens cyclable (forte protestation dans la salle... mais peut-être pas en provenance de cyclistes aguerris car les observations faites sur plusieurs années démontrent que ces dispositifs ne sont pas dangereux, bien au contraire) autour de la place et rue Pajol dans le cadre de la poursuite des itinéraires cyclables entre le boulevard de la Chapelle et le rond point de la Chapelle.

    Les travaux de voirie seront  réalisés de septembre à novembre 2012.

    Les travaux d’aménagement du square  Louise de MARILLAC seront réalisés par la  DEVE, durant la même période.

     
  • Du street-art par un beau dimanche ensoleillé


    paris,maubeuge,street-art,palisades,fresques,turbo design,french-kissIl y a peu nous avons rendu hommage au travail des peintres décorateurs qui ont réalisé la fresque rue de Maubeuge (voir notre article du 28 juillet) et donné des couleurs à cet espace technique sans grand charme. Ici, à l'angle du faubourg Saint-Martin et du boulevard de Magenta, face au marché de Saint-Quentin, nous avons été agréablement surpris par la réalisation d'une grande oeuvre murale de street-art, directement sur les palissades en bois qui cachent le rez-de-chaussée et le 1er étage de l'immeuble qui abritait encore récemment le grand magasin de Hi-fi Illel. Les riverains et les passants, amusés et étonnés, ont assisté en direct à la naissance de la fresque.

    Cet immeuble accueillera bientôt un des plus grands magasins de l'enseigne de l'opticien Alain Afflelou, d'après un communiqué de presse paru en septembre : 420 m2 sur trois niveaux pour la fin de l'année. Pour protéger cet espace en cours de réaménagement, des grandes palissades en bois entourent actuellement le pied de ce bloc haussmannien.  
     
    paris,maubeuge,street-art,palisades,fresques,turbo design,french-kissAu début de l'après-midi de ce dernier beau dimanche de septembre, plusieurs artistes peintres et graffiteurs, armés de rouleaux et de peintures aérosol ont investi les lieux. Plus d'affiches, sauvages ou institutionnelles, mais de grandes fesques, colorées, surréalistes, étonnantes, du street-art en live...
     
    Pendant plus de 6 heures, ce collectif de peintres décorateurs taggeurs - comment faut-il les appeler sinon des artistes ? - , signant ses réalisations "TRBDSGN" (pour TurboDesign) et "French Kiss", a travaillé et peint sur les trois grands pans en bois.
     
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    paris,maubeuge,street-art,palisades,fresques,turbo design,french-kissIls sont par ailleurs, totalement conscients du caractère éphémère de leurs réalisations, car ces oeuvres sont condamnées à brève échéance, sans doute recouvertes par de l'affichage sauvage. Tout espace vide en ville attire comme un aimant les colleurs d'affiches et... l'expression libre, qui entre alors en concurrence. 
    Belle initiative, démonstration de talents, spectacle vivant, dans un lieu de grand passage entre les deux gares du Nord et de l'Est !

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