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  • RATP : quand on parle architecture

    Nos relations avec la RATP ont rarement été portées par la culture et l'esthétique, par l'architecture, rarement, même si le viaduc est une pièce maitresse du patrimoine de notre quartier. Les temps forts ont jalonné la rénovation de la station Barbès et le pic de notre activité a été la prise en compte, et surtout en charge, par la régie de l'implantation d'une grille fermant un recoin urinoir au pied d'un pillier. Chacun s'en souvient.

    C'est pourquoi nous vous proposons aujourd'hui une petite vidéo découverte sur le site du Pavillon de l'Arsenal (une adresse à mettre dans vos favoris !) qui présente le projet architectural du pôle de formation et de maintenance RATP situé dans le 19e, près du périphérique et de la Porte de la Villette. Des bâtiments "virils" comme le proclame l'architecte qui conduit la visite.... Hum. Pourquoi viril serait-il un synonyme de rigoureux, fonctionnel, industriel, simple et sans fioriture ? Mais ce sont là des considérations annexes... Appréciez plutôt la marguerite sur le toit du bâtiment et ses fonctions multiples. Astucieux et pas tellement viril finalement !


    #32 Pôle de formation et de maintenance de la... par Pavillon-Arsenal

  • Connaissez-vous l'archi-bus ?

    Un membre de notre conseil d'administration nous a transmis un lien intéressant vers la ligne de bus 30, que la RATP a baptisée pour l'occasion ARCHI-BUS. Elle traverse notre quartier en empruntant les boulevards de Clichy et de Rochechouart, puis au carrefour Barbès oblique vers le sud par le boulevard de Magenta pour achever son périple à la gare de l'Est. Elle débute certes auTrocadéro qui se trouve bien loin, mais son itinéraire de la Place Clichy à la gare de l'Est nous est plus famillier.

    La plaquette de la RATP reprend les constructions remarquables tout au long de l'itinéraire et n'oublie pas le LOUXOR devant lequel le bus 30 s'arrêtera pour y déposer les futurs spectateurs.

    Prenez le temps de regarder : le Louxor est au numéro 11, mais vous trouverez aussi une petite description du viaduc du métro, boulevard de La Chapelle, un topo sur la nouvelle Gare du Nord, et bien d'autres merveilles architecturales situées sur le parcours de la ligne 30. C'est ici.

    Accessoirement, écrit en tout petit, en haut de votre écran, vous trouverez aussi un lien vers les horaires de la ligne.... mais ils n'apparaissent pas et il est dit, de toutes façons, que "Les horaires sont donnés à titre indicatif. Ils peuvent être modifiés sans préavis." Alors, oui, à quoi bon les afficher, c'est bien vrai !

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  • Le changement de sens de la rue Chabrol : quelle conséquence ?

    Il était question depuis un certain temps dans les réflexions de la direction de la voirie de tenter le changement de sens dans la rue Chabrol. La partie située entre la rue La Fayette et la rue d'Hauteville était déjà interdite à la circulation de passage, n'autorisant que les riverains. Mais le respect de ces subtilités circulatoires n'est pas le fort des automobilistes parisiens. Pour être efficace en terme de réduction de flux, il faut trancher dans le vif et interdire radicalement ou inverser le sens de circulation.

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    Le but est de trouver des solutions pour réduire les embouteillages récurrents qui ralentissent à la fois la circulation générale sur le boulevard de Magenta et les circulations douces (bus et taxis) sur les voies qui le traversent. Pour illustrer la situation, et nous rendre compte de ce que vivent les usagers des lignes de bus qui empruntent la rue La Fayette vers la Gare du Nord, par exemple, nous avons pris le 43 entre la place d'Estienne d'Orves et la Gare du Nord à 18 heures, lundi 4 juillet.

    Le lundi n'est pas connu pour être le jour le plus chargé de la semaine, et le mois de juillet... disons que certains sont déjà en vacances. Malgré ces données favorables, il a fallu plus de 20 minutes au 43 pour aller du square Montholon à son terminus, la Gare du Nord. Le chauffeur, interrogé, a déclaré que la voie en site propre, protégé derrière son séparateur en granit, n'empêchait pas la vitesse d'escargot tous les soirs à la même heure ! A 16h, la rue était déjà très encombrée. Même constat le jour suivant à 17h30.

    De plus, il est navrant de constater que la piste cyclable très pratique est utilisée par de très nombreux deux roues motorisées et parfois à grande vitesse.

    Alors ? Que pensez des déclarations récentes sur l'inauguration du Mobilien 26, fêtée en fanfare par les élus du 9e et du 10e, de la Ville et de la Région, rassemblés, et les instances de la RATP ?

    L'inversion du sens de la rue de Chabrol, nous y revenons, aurait pour but de supprimer une entrée de véhicules sur le Magenta et donc de le fluidifier. Le Magenta plus fluide, moins d'embouteillage aux carrefours, moins de ralentissement des bus qui le traversent... vous saississez ? Dans le même ordre d'idée, le changement d'itinéraire du 26, en abandonnant sa sortie par le boulevard de Denain pour prendre la rue La Fayette à contre sens, avant les travaux, avait également permis de supprimer un cycle de feu. En effet, tout se joue sur des secondes grapillées à droite et à gauche.

    Mais tout cela est-il suffisant pour obtenir une circulation fluide - et réduite !- au coeur de Paris, tant que des boulevards, voire des autoroutes, laissent pénétrer en ville des milliers de véhicules par les entrées ouest notamment. Se souvenir de la largeur de l'avenue de la Grande Armée et de l'avenue du bois, qui déversent leurs flots quotidiens de voitures qui ne s'arrêtent certes pas aux Champs Elysées.

  • Inauguration du MOBILIEN 26

    Monsieur le maire du 9e nous convie à l'inauguration du Mobilien 26 qui aura lieu ce jour, 27 juin à 11h30, devant le square Montholon (rue La Fayette) en présence de Rémi Féraud, maire du 10e et d'Annick Lepetit, adjointe au Maire de Paris chargée des déplacements.

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    Nous ne doutons pas que la ligne connaisse une amélioration de sa vitesse commerciale, ainsi que la RATP nomme ce critère de choix pour encourager les citoyens à emprunter les circulations dites douces, ou en ancien français "les transports en commun". La liaison gare Saint Lazare - Gare du Nord ou même de l'Est s'en trouve raccourcie en temps. C'était bien le but.

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    La place d'Estienne d'Orves et les couloirs de bus, dont le 26.

  • Hier, mercredi, jour de marché à Barbès, observations personnelles...

    Je ne dois pas vous cacher que depuis des années je n’arrive plus à me trouver sur le marché de La Chapelle - ou de Barbès, si vous préférez-   avant 11h30 ou même midi. C’est donc une vision différente que j’ai eu ce matin, en faisant d’abord un tour de carrefour vers 8h30 et une station prolongée sur le palier intermédiaire de la station de métro entre 9h et 9h30.

    paris, 18e, bd de La Chapelle, La circulation

    Le matin, le flux automobile qui déboule du boulevard Barbès s’écoule bien par le boulevard de Magenta. Ce matin, du moins, il n’y avait pas de ralentissement. Les apports collatéraux sont minimes par le boulevard de Rochechouart, un peu plus fournis par celui de La Chapelle, mais sans commune mesure avec la fin de la journée.

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    La piste cyclable du boulevard de La Chapelle côté 18e

    Les cyclistes de l’association confirmeront peut-être mais personnellement je trouve la piste désormais très sûre, délimitée par le petit muret de pavés et de bordure de granit. Reste bien sûr à en chasser les incorrigibles piétons qui la trouvent aussi très bien.

     Les abords de la station de métro

    paris, barbès, pigeons, ratp, propreté, métroCôté 9e – les entrées par le sous-sol – accès fluide, non encombré, mais pas propre, à cause des pigeons, de leurs fientes, et il faut le dire, à cause des personnes qui s’acharnent à les nourrir en dépit de toutes les préventions et de la loi. La station de Vélib’ est vide comme à chaque fois que je passe là.

     

     

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    Côté escalier monumental, le kiosque est déjà largement installé, je précise largement, car l’étalage de toute la presse internationale, que l’on y trouve, demande un peu plus d’espace que les simples linéaires du kiosque lui-même. Les vendeurs de cigarettes de contrefaçon sont déjà là, le « métier » ne garantit pas la semaine à 35 heures ! Leur nombre à cette heure-là permet un passage encore assez aisé. Barbès, le plus grand tabac de France mérite bien son surnom...

    Le nouveau trottoir élargi, côté 18e, brille sous le soleil du matin. Bitume récent et humide qui renvoie la lumière. (C’est une figure de style !) Vu dans l’autre sens, sans être ébloui par les rayons donc, ce sont les paris, 18e, barbès, métro, marché, sortie-guy-patincoulures de l’eau qui a servi à nettoyer l’intérieur de la station qui sautent aux yeux. On comprend immédiatement que le jet d’eau venu de l’intérieur repousse toutes les poussières mais aussi les petits déchets de toutes sortes vers l’extérieur, au-delà des grilles. Pour les esprits aguerris par une longue présence à Barbès, ceux-là savent qu’il y a coulure et coulure et que certaines d’entre elles sont des épanchements d’urine, l’odeur sous cet énergique soleil de printemps le confirme rapidement… Le trottoir en lui-même est très bien, large, tout à fait adapté au passage des clients du marché, qui tous pour l’instant ne l’ont pas encore repéré, semble-t-il. Un petit bémol quand même ? La suppression de toutes les attaches pour vélo sur le trottoir côté 18e a pour effet d’en voir certains accrochés aux barrières de ce côté-ci.

    L’autre côté de la station, côté 10e, hum… on va s’abstenir d’en parler. On se répéterait trop. En bref, nous vous le déconseillons, jusqu’à l’ouverture du Louxor dans deux ans.

     La sortie Guy Patin

    Discrète toute la semaine, ce sont les jours de marché qu’elle fait parler d’elle. J’y arrivai peu avant 9h. Quelques petits marchands ou marchandes – on pourrait parler de parité, les genres sont à peu près également représentés –, un cabas à la main, deux tablettes de chocolat à vendre, ou cinq flacons de shampoing, une paire de bottes en vernis noir, des emballages plats dont le contenu m’est resté inconnu mais qui semblaient intéresser des femmes potentiellement acheteuses (observations strictement rigoureuses), tout ce petit monde prenait ses marques sur le parvis.

    L’intérieur de la station en rez de chaussée

    Pour l’instant rien à l’intérieur de la station. La porte pour accès PMR (personnes à mobilité réduite) étant ouverte, je pénétrai dans la station (en fraudant, oui, oui, mais je n’ai pas pris le métro, donc en fraudant à moitié), très propre au sol. Au sol, précision qui a du sens. Le reste est plus aléatoire, notamment les vitres des ascenseurs, les gardes corps des escaliers mécaniques, paris, barbès, métro, station, ratp, propretéles côtés de l’escalier, toutes les surfaces en acier brossé qui ont fait la gloire de la rénovation de cette station  (octobre 2002, photo ci-dessous) et qui ne voient que très rarement le coup de Kärcher salvateur. A noter aussi que deux sacs en plastique noir RATP étaient encore ce matin au pied du feu tricolore sous le barreau Patin.paris, barbès, métro, inauguration, octobre-2002

    Trois policiers en tenue sortaient par le portillon PMR que j’étais en train de prendre en sens inverse, et se sont étonnés tout haut qu’il soit ouvert aux quatre vents. Ils ne l’ont pas repoussé pour autant. Mais leur arrivée sur le parvis de la sortie Guy Patin  a immédiatement créé du vide… Il était 9h05. Je n’ai pas observé leur action car j’entrai à cet instant dans la station pour tenter d’élargir ma vision du lieu.

    Un poste d’observation confortable mais bruyant

    Daniel Vaillant a dit en réunion du comité de pilotage du 17 mars dernier qu’il fallait observer les comportements sur place avant de se lancer dans des opérations lourdes. Peut-être la police le fait-elle. Nous n’avons pas d’informations à ce sujet. Nous avons d’ailleurs peu d’information venant de la préfecture, car si la venue du ministre Guéant le 25 mars dernier avait été annoncée au kiosquier, nous n’en étions pas informés. C’est dommage, car nous aurions pu lui expliquer qu’un état des lieux, un vendredi, à 10 heures, en compagnie de policiers en uniforme a toutes les chances d’être beaucoup plus tranquille qu’une venue incognito. Le Dixhuitinfo.com relate que le ministre souhaitait « prendre le pouls du quartier ». Dans ces conditions, il avait un encéphalogramme plat, le quartier ! Donc, comme il n’a échappé à personne que les observations en uniforme sont malaisées, nous allons voir nous-mêmes, par curiosité et pour ne pas raconter des choses fausses, dans les réunions à l’Hôtel de Ville.

    Il y a des paliers intermédiaires dans les escaliers qui descendent des quais : ils offrent une vue tout à fait intéressante sur les activités marchandes et les comportements des usagers en rez de chaussée. Accoudée au bastingage à 9h08. En bas, plus de marchands. Observations seulement pas de photos.

    Ne croyez pas que ce sont majoritairement des jeunes qui passent en fraude par les portillons PMR. C’est monsieur ou madame-tout-le-monde, s’il est ouvert, ce sont des hommes seulement s’il faut l’ouvrir, car seule une secousse un peu virile neutralise instantanément la fermeture magnétique. Notez qu’il y a aussi des femmes avec poussette qui entrent en contact avec l’agent RATP par l’interphone, pour en demander l’ouverture. Il est difficile de savoir s’il y a systématiquement fraude. Souvent, c’est plus simple de passer là. Ce passage large quand il est ouvert permet d’entrer rapidement alors que les tourniquets sont encombrés, files d’usagers, tickets non reconnus ou invalidés, passe navigo en défaut, etc… et  qu’ils ne laissent pas passer facilement les caddies. Les usagers sortent également par ce passage plus rapidement que par les sorties à volets automatiques. Ce qui a pour effet de maintenir la porte ouverte plus longtemps.

    Là, en bas, les marchands à la sauvette reviennent doucement, réinstallent quelques clayettes pour présenter leurs produits, les clients marchandent… Je lâche mon poste d’observation pour faire quelques courses, enfin. A 9h30, c’est beaucoup plus confortable qu’à midi. Je tacherai de m’en souvenir. Au retour, je constate au loin que l’allée centrale du marché est fermée par une camionnette blanche garée à contre sens. Elle cache la vue sur la sortie du métro. Il est 9h45. Mais en me rapprochant, il est clair que c’est une estafette de la police et que le parvis du métro est libre… Deuxième opération de la matinée. L’intérieur de la station n’a pas été occupé ce matin, entre 9 h et 11 h, confirmé par un autre témoignage. Plus tard, je ne sais pas. Il fait très beau aujourd’hui et l’on peut rêver mieux que les escaliers de la station de métro Barbès-Rochechouart.

    Pourquoi bruyant dans le titre ? Parce que l’immeuble à l’angle de la rue des Islettes est en réfection et que le lavage à haute pression fait un boucan d’enfer…

  • Jours de marché à Barbès...

    ... utiliser un ticket de métro ou pas ?

    Depuis des mois, voire des années, l'accès à la station Barbès-Rochechouart par l'escalier monumental est rendu pénible par le nombre très important de revendeurs de cigarettes, substances illicites et tickets de métro, mais également par l'aspect peu attractif des lieux. Certes pas à 8h du matin pour les premiers usagers. Les recoins ont été bien lavés : on évite les mauvaises odeurs après le café du petit déjeuner.

    800px-Ligne-2-Barbes-Rochechouart.jpgSe sont ajoutés à cela les vendeurs côté Guy Patin les mercredis et samedis, jours de marché. Ils sont désormais tellement nombreux devant cette entrée à partir de 10h du matin jusqu'aux environs de 14h, qu'il faut vraiment jouer des coudes et forcer le passage pour entrer ou sortir de la station. Nombre de nos adhérents s’en sont plaint. Quant à glisser son ticket dans la fente avant le portillon, il faut vouloir rester un citoyen au dessus de tout soupçon. Pour utiliser le métro, il ne reste alors qu’une unique entrée, celle face à Tati.

    A l'image d’usagers de lignes de TGV et de RER  qui ont décidé la grève des billets, parmi d’autres protestations,  suite aux retards trop fréquents des trains, serait-on un mauvais citoyen si l'on décidait la grève du ticket de métro les jours de marché ? Pas sûr ! Certains prônent la désobéissance civique pour faire avancer les choses…

    Non respect du contrat : En effet, comme pour la SNCF,  le contrat qui lie l'usager à  la RATP par l'intermédiaire d'un paiement (ticket, carte d'abonnement) est rompu ces jours-là : pas d'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite (PMR) par exemple. Il faut s avoir que le terme de PMR ne désigne pas forcément les personnes souffrant d’un handicap moteur. S’y ajoute toute personne accompagnée d’un jeune enfant, par exemple, toute personne en voyage avec une lourde valise, mais aussi toute personne âgée inquiétée par la foule…

    On pourrait parallèlement déplorer encore les nombreux incidents, souvent techniques, qui empêchent la ligne 4 de fonctionner correctement. C’est une ligne très fréquentée, on pourrait dire très chargée même, qui dessert des gares (Nord – Est – Les Halles - Montparnasse) et qui, peut-être - oserons-nous le dire ?- souffre d’un manque de personnel… Il fut un temps où les stations comme les quais bénéficiaient de la présence d’agents. Essayez donc d’acheter un billet en soirée, et parfois même en journée, dans certaine station désertée par le personnel !

    C'est un autre sujet, certes, mais on ne peut s'empêcher de le relier à la dégradation des services publics en général. Un choix politique.

     

  • Le retour du ticket jaune

    Dans le calme de l’été 2008, un ticket de métro avait fait la une de notre blog, alors dédié au  « neuvième » (28 juillet 2008). Il est ressorti récemment sous forme d’un ouvrage de 176 pages, brillament illustrées, aux Editions Télémaque.

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    Sa sortie est prévue pour le mois de novembre 2010. Pour en savoir plus, une visite sur le site s'impose.

     

  • La ligne 85 détournée !

     

    Pour une brève période, l'autobus 85 ne pourra suivre son itinéraire habituel dans le 9e. Du 19 au 30 avril, il suivra, en effet, une partie du boulevard de Magenta, à partir du carrefour Barbès, puis la rue de Maubeuge, qu'il rejoint sinon en bas de la rue Rodier.

    bus 85.JPG

    Pourquoi ce détour ?

    Il s'agit de mettre aux normes d'accessibilité aux personnes à mobilité réduite l'arrêt du 85 situé au 33 rue Rodier, soit l'arrêt proche de la rue de la Tour d'Auvergne. Le trottoir sera surélevé et le caniveau refait à la suite de cette surélévation.

    Seuls les véhicules de la poste, de la propreté de Paris, et d'urgence seront autorisés à circuler sur le tronçon compris entre la rue Condorcet et la rue de la Tour d'Auvergne.

    Et les piétons, bien sûr !

     

  • Sous le viaduc, les pigeons... et les filets

     

    Un bref message d'Isabelle Bellanger, de l'agence de développement pour Paris, RATP, nous apprend que le filet anti-pigeons sous le viaduc, juste au-dessus de la station Vélib', a été remplacé au début de cette semaine, très tranquillement, puisque l'opération a eu lieu en pleine nuit.

    Intervention efficace d'ACTION BARBES, notre demande datant du 22 février. Action efficace également de notre interlocutrice.

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    A  Barbès-Rochechouart, la station Vélib' est située sous le viaduc du métro aérien. Les voûtes et les structures métalliques offrent des abris et des perchoirs très confortables aux pigeons, dont les fientes rendent inutilisables les vélos qu'on pourrait y trouver. Les services de la RATP avaient déjà tendu un filet pour protéger les selles, notamment, mais celui-ci était devenu inefficace avec le temps et l'usure.

    Une visite sur place nous laisse toutefois perplexes. Le filet est bien là, tendu entre tous les points offrant une accroche. Le haut des piliers a été cerné de bandes de piques anti-pigeons, également. L'ensemble du dispositif devrait améliorer considérablement la situation. Pourtant, des pigeons continuent à s'introduire entre les voûtes et le filet, et restent pris au piège, au moins un certain temps, car ils tentent de s'échapper sans y parvenir rapidement. Les duvets accrochés au filet laissent penser qu'ils s'y efforcent avec ténacité.

    Nous souhaitons que ces volatiles comprennent assez rapidement que ce lieu n'est pas très accueillant. Si la personne que nous avons rencontrée en train de jeter des croutes de pain aux pigeons sous le viaduc pouvait, elle aussi, comprendre que le nourrissage des pigeons en milieu urbain est interdit, parce qu'il n'apporte rien aux pigeons, qui peuvent très bien se nourrir tout seuls, sinon favoriser des maladies et des nuisances, liées à leur déjection, comme ici... nous aurions beaucoup progressé. Des associations de défense des animaux sont très claires sur ce point, comme on peut le lire dans cette publication de Bâle.

    Ci-dessous, l'état peu encourageant de deux cycles de la station Vélib' de Barbès, quand les filets ne les protègent pas et le rassemblement des pigeons après le passage d'une habitante sans doute bienveillante vis à vis d'eux, mais mal informée.

     

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  • RATP petite chute de la fréquentation

    Moins de voyageurs, mais davantage de rentabilité...

    On lisait dans Libération du 29 mars avec étonnement, à propos de la  RATP, « bénéfice net en hausse de 29,4%, à 182,8 millions d'euros, »  et ce malgré une légère baisse de fréquentation sur l'ensemble des lignes Paris-banlieue. On ne peut s'empêcher de penser que la suppression de personnels dans les stations y soit pour quelque chose. On constate en effet que nombre de stations n'ont plus qu'un point d'accueil et souvent fermé en soirée.  Il faut se débrouiller avec les automates. Pour prendre des tickets passe encore, mais plus moyen ni de se renseigner, ni d'obtenir de l'aide.

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    A la station Barbès, il ne reste souvent que deux agents. Si un événement insolite survient sur le quai, qu’il faille apporter de l’aide à un passager en attendant pompiers ou Samu, l’agent ferme alors son guichet et se rend sur les lieux. Cela peut arriver en pleine journée, alors qu’une longue file d’usagers attend déjà d’acheter son ticket. Le guichet en haut de l'escalier monumental est souvent fermé. Cela fait le bonheur des vendeurs à la sauvette de… tickets de métro. Là aussi il y a diversification des activités : tout le monde ne vend pas des Marlboro !

    Les usagers qui habitent le quartier autour de la station Barbès Rochechouart savent combien il pourrait être judicieux de remettre une présence humaine dans cet espace.

     


  • Citoyenneté urbaine

    La RATP a intégré le phénomène blog dans sa communication, aussi Paris Neuvième à t-il reçu comme certainement pas mal de blogs citoyens un courriel de la Régie annonçant le lancement de sa campagne « Objectif Respect » qui débute aujourd’hui.

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    Il s’agit de « promouvoir la civilité et le respect mutuel dans les transports publics. A partir du 16 octobre, tous les franciliens – dont les visiteurs et les contributeurs de votre blog ou site  font partie -  sont invités à venir exprimer leur point de vue et à émettre leurs suggestions sur le site informatif et participatif de la RATP : www.objectif-respect.org. » dit la RATP.

     

    Comme l’idée n’est pas mauvaise, nous vous retransmettons l’information.