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paris-18e - Page 18

  • Bars du quartier Clignancourt Ramey : suite

    L'article L'été aura-t-il eu raison de la charte "Silence, on Fête" ? publié le 25 août dernier a provoqué une vive réaction de la mairie du 18ème qui nous demande de publier un droit de réponse. Nous accédons bien volontiers à cette demande et voici donc le texte adressé à Action Barbès par cette même mairie.

     

    Mesdames, Messieurs,

    J’ai bien noté votre article paru sur votre site qui a retenu toute mon attention et sur lequel je souhaite apporter les observations et éclaircissements suivants que je vous remercie de bien vouloir publier.

    Liminairement, contrairement à ce qui est indiqué dans votre article, l’association Action Barbès, qui n’est pas signataire de la Charte Silence on fête mais s’est investie dans son élaboration et son suivi, n’a jamais interpellé la Mairie d’arrondissement ni moi-même sur l’application de la Charte postérieurement aux trois Commissions de concertation qui se sont tenues les 4 mai, 3 juin et 8 juillet 2015.

    En effet, les courriels dont fait référence votre article sont ceux qui m’ont été adressé par M. X (*) qui a expressément rappelé dans chacun d’entre eux qu’il s’exprimait à titre personnel en tant qu’habitant du quartier et en aucun cas au nom de votre association.

    En ce qui concerne la non application de la Charte dont vous faites état dans votre article, je vous rappelle que lors des deux dernières commissions de concertations qui se sont tenues les 3 juin et 8 juillet 2015, les riverains présents ont relevé la bonne application de la charte et une nette amélioration de la situation, à l’exception de quelques débordements après la fermeture des terrasses qui concernaient notamment un établissement de chuteur.

    Sur ce point, je vous rappelle que j’ai écrit et rencontré, en présence d’un des médiateurs des Pierrots de la nuit, l’établissement concerné pour lui rappeler les termes de la Charte. A la suite de cette rencontre, un chuteur a bien été embauché.

    Sur le non respect des autorisations de terrasse évoquées dans votre article, la Mairie d’arrondissement n’a pas eu de signalement sur ce point. J’interpelle ce jour les commerçants signataires de la Charte sur le respect des délimitations de leurs terrasses.

    Enfin, en ce qui concerne le non respect des horaires de fermeture des devantures et des terrasses, un premier bilan doit être fait de cette période estivale.

    Dans votre article vous indiquez que j’aurai « expliqué » le non respect de la Charte durant cet été par la canicule. Cette information est inexacte. Par courriel en date du 8 juillet, en réponse au courriel de M. X (*) en date du 7 juillet, adressé en son nom et non de celui votre association, j’ai fait référence au récent épisode caniculaire à Paris -  du 29 au 5 juillet 2015 – et dont je rappelai le caractère exceptionnel.

    Comme indiqué dans ma réponse à M.X (*), la question des épisodes caniculaires devra en effet faire l’objet d’un échange dans le cadre d’une prochaine Commission de concertation.

    Je vous confirme donc que cette Charte est toujours en vigueur et qu’en l’espace de six mois elle a notamment permis :

    - l’instauration d’une instance de dialogue entre les établissements signataires, les associations, dont la votre, et les riverains qui le souhaitent  ;

    - l’arrivée dans le quartier des Pierrots de la nuit, dont l’action permet de vérifier la bonne application de la Charte mais surtout de sensibiliser la clientèle des établissements ;

    - la création d’une nouvelle association, l’Union des commerçants et des riverains ;

    - la présence de chuteurs dans les établissements les vendredis et samedis ;

    - une campagne de communication à destination des clients, pour les sensibiliser sur les nuisances sonores ;

    - des premiers échanges sur une animation de quartier de qualité, intégrant les riverains, dans le respect de l’esprit de la Charte.

    Je partage votre avis sur l’utilité de cette Charte et la nécessité de poursuivre le dialogue qu’elle permet, en tirant toutes les conclusions de cette première période estivale. 
    Pour ce faire, une nouvelle commission de concertation sera très prochainement organisée à laquelle votre association, ainsi que M. X (*) en tant que riverain, sont naturellement les bienvenus.

    Je reste à votre disposition et vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de mes salutations distinguées.

    Mario Gonzalez

     

    (*) ici apparait dans le texte envoyé par la mairie du 18e le nom d'un adhérent, membre du Conseil d'administration d'Action Barbès que nous n'avons pas voulu publier sur ce blog.

    Rappelons que Mario Gonzales est adjoint au maire du 18e chargé entre autres de la médiation.

     

    Au fond, que reproche la mairie du 18e à Action Barbès ? D'avoir confondu les genres, de reprendre une information donnée à un riverain alors qu'elle savait parfaitement que ce même riverain est un membre actif de notre association. Admettons, quand bien même le procédé est discutable.

    Pour le reste, la mairie du 18e ne conteste pas les informations données par notre article du 25 août. Oui certains bars n'ont pas respecté les horaires de fermeture mentionnées dans la charte, oui certaines terrasses ont débordé, personne ne semble pouvoir raisonnablement dire le contraire.

    La charte est nécessaire. Il faut qu'elle soit respectée pour être efficace. C'est ce respect que nous demandons à la mairie du 18e de faire appliquer. Nous en reparlerons lors de la prochaine réunion sur le sujet qui doit se tenir le 9 septembre et à laquelle Action Barbès participera.

     

  • Station Barbès : les pigeons sont les plus forts !

    Nous ne ferons pas ici de longs commentaires au sujet du dispositif posé il y a quelques jours au niveau de la voûte de la station Barbès face à Tati (voir notre article du 11 juillet).

    Les photos suffiront!! Nous avons de nouveau contacté la RATP.

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  • Petite conversation avec un conducteur d'autocar

    Depuis plusieurs semaines, nous interpelons l'Adjoint à la Maire de Paris chargé des Transports ainsi que le Préfet de police au sujet des stationnements illicites dans certains quartiers des 9e, 10e, 18e; interpellations quasi-quotidiennes avec photos éloquentes. Nous avons écrit, il y a peu, un article sur le sujet.

    En prenant nos photos, il n'est pas rare que nous engagions une conversation avec les conducteurs d'autocars de tourisme. Avec plus ou moins de bonheur, il faut bien le dire, surtout si l'on se permet de leur demander d'éteindre le moteur ! Parfois, il arrive que s'engage une discussion intéressante. Ainsi dernièrement, rue de Maubeuge, avec un conducteur qui nous a dit voyager pas mal à l'étranger.

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    Quand on lui parle du manque de places de stationnement dans Paris, il ne nous contredit pas. Se garer en périphérie, sur des parkings réservés, il ne demande pas mieux. A Rome, il se gare au grand parking sous le Vatican et ensuite, les touristes se débrouillent. «  Mais en France, ajoute-t-il, rien n'est jamais possible ! »

    Il peste également contre les PV distribués aux autocars étrangers, notamment ceux des pays de l'Est et qui ne servent à rien puisque jamais ils ne sont payés.

    Il explique que les opérateurs de tourisme organisent des visites au pas de charge, 30 minutes à la Tour Eiffel, 30 minutes par-ci, 30 minutes par-là. "Et puis, fait-il remarquer judicieusement, il faut savoir ce que veut la Ville, on ne peut pas vouloir accueillir toujours plus de touristes et ne pas penser à la problématique du stationnement."

    Enfin notre conversation s'achève sur un soupir de sa part : « Moi je n'attends qu'une chose, c'est rentrer chez moi et surtout ne pas prendre ma voiture ! »

     

  • Paris Nord-Est élargi : première réunion sur la mise en place de la concertation

    Le titre aurait pu reprendre l'expression de Paul Simondon, premier adjoint au maire du 10e, pour désigner l'entrée du 10e dans le projet : "la racine du faisceau". Mais nous avons préféré éviter les faisceaux... et évoquer le Nord Est parisien, élargi jusque dans le titre du dossier (Paris Nord Est Elargi) depuis que le bi-pôle des gares est entré dans le projet de réaménagement d'un territoire de 600 hectares, situé au nord-est de Paris et jouxtant de larges zones des communes de la première couronne.

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    C'est la seconde fois que nous participons à une réunion pilotée par Jean-Louis Missika, chargé de l'urbanisme, comme l'était Anne Hidalgo jusqu'en 2014. Chargé de l'urbanisme, l'adjoint est donc en première ligne dans la concertation qui s'organise autour de cet immense dossier. La précédente présentation avait été faite le 2 février 2015 à la mairie du 18e. Nous avions réussi à résumer dans notre article les interventions très riches et la présentation, incluant de nombreux liens pour les plus curieux. 

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    4 juin : Nouvelle réunion, cette fois plus restreinte, avec une cinquantaine d'invités parmi les acteurs locaux, les associations et les conseils de quartier qui participent à la réflexion. Pour nous des visages connus, par exemple celui d'Olivier Ansart, président de ASA PNE dont le site vous donnera tous les détails sur la partie du projet qui traite de Paris (PNE sans le dernier E!).

    Et à la tribune, autour de Jean Louis Missika, le directeur de l'Urbanisme Claude Praliaud, le conseiller délégué à l'architecture et aux grands projets de renouvellement urbain Jacques Baudrier, le premier adjoint du maire du 10e Paul Simondon, la représentante du Comité permanent de concertation (CPC) devenu dans le nouveau jargon Comité d'organisation de la concertation (COC), Mme Michèle Tilmont, dite "garante de la concertation".

    Ce COC là chante clair ! Notamment à la Maison des projets au 40, bd Ney (voir les heures d'ouverture sur le site) où est dispensée également l'information.

    La plateforme interactive qui est un des outils mis en avant par la Mairie de Paris pour améliorer l'information et la concertation avec les citoyens a un peu tardé à démarrer mais elle est désormais en activité. N'hésitez pas à vous inscrire. 

    Nous ne relaterons pas l'ensemble des échanges car la Mairie de Paris s'est engagée à faire un compte rendu de la réunion qu'elle mettra en ligne. Non, simplement nous voulons vous communiquer notre satisfaction de noter que le « balcon vert » de la rue d'Alsace (10e), d'une part, semble intégrer le PNEE, et d'autre part, notre « promenade urbaine » du boulevard de la Chapelle, entre Barbès et Stalingrad, est prise en compte officiellement dans les pages 19 et 25 du document analysé (ici dans son intégralité): voir ci-dessous

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  • Exposition de peintures et de collages à l'Espace Canopy 18e

    L'Espace Canopy, galerie d'art et association culturelle au cœur du quartier La Chapelle expose les peintures de Foupier, avec une série "Pas de quartier à La Chapelle !" Il s'agit de peintures et de collages. Pierre Fouillet signe sous le nom de Foupier ses oeuvres de peintre et d'observateur du quartier où il vit : La Chapelle. Son regard irraisonnable et passionné sur ce lieu est empreint d'émotion et de subjectivité. Pas de quartier à La Chapelle, c'est un grand carrefour entre deux gares, ouvert sur le monde entre tradition et modernité, entre sacré et païen. Pas d'ennui à La Chapelle ! 

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    Après sa BD "iMagic Magid, La Sardine du Cannibale" (@Sarbacane Edition) retraçant le parcours émouvant de Magic Bâ et son combat de sans-papiers, c'est une autre façette de son travail à découvrir.

     
    Une exposition qui commence avec un vernissage vendredi soir à 19h et qui se poursuivra jusqu’au 28 juin (15h-20h) à l'ESPACE CANOPY, 19 rue Pajol.