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goutte-d-or - Page 10

  • 1897 le dernier des ponts de la Goutte d'Or enjambe les voies

    Les vacances et les loisirs ont cela de bon qu'ils permettent de surfer tranquillement sur la toile et de lire des articles passionnants. Tel celui-ci dans le blog de 28 rue Affre, histoire ordinaire d'un immeuble de la Goutte d'Or.

    On y apprend qu'il y a exactement 117 ans des ingénieurs et entrepreneurs qualifiés mais aussi avant-gardistes réussissaient à lancer le pont Jean-François Lépine par-dessus les voies de la Gare du Nord sans piliers intermédiaires. Et cela en deux jours ! Les 23 et 24 août 1897. 

    Voici un paragraphe extrait de la Science Française n° 132, août 1897 qui explique la nécessité de faire glisser la structure sans l'aide d'éventuelles piles :

     

    Ce pont traverse la vaste tranchée de la ligne du chemin de fer du Nord et exactement à l'endroit de la « bretelle » de jonction de toutes les voies. On désigne sous le nom de bretelle une série d'aiguilles qui permet de faire passer les trains sur toutes les lignes aboutissant à la gare d'arrivée ou s'éloignant de celle-ci.

    C'est un enchevêtrement de rails en ligne droite et en biais, qui supprime tout espace libre; il n'y a pas en quelque sorte d'entre-voie sur ce point et il était donc impossible de placer là un pont à piliers, ni même d'élever un échafaudage pour le montage sur place.

     

    Le risque évident, c'est que passé le point d'équilibre où la masse du pont située au-dessus du vide est plus importante que celle reposant sur la terre ferme de la zone de départ, le tout bascule.... Mais c'est sans compter avec "l'avant-bec", qui pose un autre problème quand il touche l'autre rive... Et bien, non... le pari a été tenu ! Et sans interrompre la circulation des trains. Lisez les explications suivantes de la Science Française : 

     

    Le pont fut placé sur une série de galets, huit treuils furent solidement fixés, et on procéda à l'opération. C'est en apparence très simple: quatre chaînes sont attachées de chaque côté de l'extrémité du pont qui reste sur la rive; ces chaînes vont sous le pont passer sous des poulies de renvoi et reviennent s'engager sur les treuils. Deux autres chaînes sont fixées directement. Les quatre chaînes font avancer, les deux autres retiennent, et cela est si bien agencé que seize hommes suffisent pour faire déplacer cette masse de fer de quatre cent cinquante tonnes. 


    L'avant-bec ayant passé, on commença à faire avancer le pont. Tant que l'avant-bec dépasse, cela va bien, il est supporté par le poids du pont qui lui est quatre fois supérieur mais là où l'opération devient épineuse, c'est quand l'avant-bec prend son appui de l'autre côté. 

    En effet, le pont, à partir de ce moment, n'est plus en équilibre et naturellement tend à basculer, c'est là où l'avant-bec entre en travail, et plus cela va, plus le travail augmente car le poids du pont s'accroît. 

    Il y a un moment émotionnant, car cette opération est très périlleuse ; mais tout avait été disposé en prévision du basculage, qui couperait les voies et bloquerait la gare. Les trains n'ont pas cessé de circuler, le « basculage » ne s'est pas produit, et les craintes des ingénieurs du chemin de fer se sont dissipées.

     

    Nous aimons particulièrement ce "moment émotionnant" qui nous "émotionne" aussi gravement, même cent ans plus tard !

    Pour mieux comprendre les termes techniques que relate l'article de la Science Moderne de 1897, nous vous engageons à visiter le blog de 28 rue Affre qui présente de nombreuses illustrations d'époque. Vous y trouverez également des articles sur la Goutte d'Or. Faites comme nous, profitez de vos vacances pour découvrir... 

  • Faites l'une pour l'autre

    paris,18e,goutte-d-or,chiaira-condiChiara Calzolaio et la Goutte d’Or étaient faites pour se rencontrer. C’est rue Doudeauville que cette jeune Italienne habite aujourd’hui : « les Champs-Elysées du quartier ». Originaire de Macerata, dans les Marches, elle en est tombée amoureuse à l’occasion d’un séjour parisien précédent, dans le cadre d’un Master en anthropologie à l’EHESS. Aujourd’hui doctorante à l’Iris, elle consacre sa thèse aux violences liées à la guerre contre le trafic de drogue à la frontière entre le Mexique et les États-Unis, en particulier à Ciudad Juarez (lien vers ses travaux universitaires via Ehess

    Cette ville frontalière traîne une image d’ultra violence – notamment en raison des meurtres de femmes non élucidés qui y ont été commis – mais « attention, c’est un effet d’image un peu trompeur », rapporte Chiara, qui y a séjourné à plusieurs reprises. En tout cas, le projet de salle de consommation à moindre risque, dans le 18e arrondissement, ne la laisse pas indifférente : les associations de soutien aux toxicomanes qu’elle a rencontrées outre-Atlantique l’ont convaincue de la pertinence de tels dispositifs de prévention. « Ça marche ! Au moins, les gens avec qui j’ai discuté utilisaient des seringues propres », raconte-t-elle. Chiara espère d’ailleurs participer à une étude de l’Inserm qui vise à mesurer la manière dont l’ouverture de ce type de salles modifie les pratiques des toxicomanes.

     

    Le défi de la mixité

    À la Goutte d’or, la jeune anthropologue apporte également son expérience associative, qu’elle partage avec un évident plaisir. Ainsi, aux membres de la Coopérative alimentaire, elle fait profiter de sa connaissance des « groupes d’achats solidaires » italiens, les GAS : des réseaux en plein essor – environ 900 dans le pays – qui privilégient l’achat de proximité, les produits de qualité et l’engagement social des fournisseurs. Et tout cela, bien sûr, sans intermédiaire, par la création de liens directs avec les producteurs, comme dans les Amap françaises. Lait, œufs, légumes, fruits, pain, épicerie, cosmétiques : les GAS « permettent à des gens qui n’en auraient pas les moyens autrement d’accéder à des produits de qualité, c’est-à-dire bons et produits de manière éthique ». Pour sa part, le GAS de Macerata réunit 400 familles et une vingtaine de producteurs.

    Ce système, raconte Chiara, fonctionne globalement très bien. L’accent est mis sur la solidarité : octroi de micro-crédits aux coopérateurs qui traversent une passe difficile, bourse d’échange d’habits et de livres, organisation d’ateliers de cuisine, couture ou tissage selon les compétences de chacun. Certes, « des discussions infinies se nouent » parfois à propos de sujets secondaires. Certes, « les coopérateurs les plus actifs sont un peu toujours les mêmes ». Mais dans le fond, le véritable défi est ailleurs : « Le problème structurel de ce genre d’initiative, c’est celui de la mixité sociale ou culturelle ». Une formule qui rencontre bien des échos à la Goutte d’Or…

    Chiara Condi

    Toujours vécu

    La suite ? Si la campagne manque à Chiara – éduquée aux plaisirs de la bonne chère dans le potager familial – elle aura du mal à quitter la France. Pour des raisons professionnelles, d’abord : « Je veux continuer à faire de la recherche. Or, en Italie, vu le manque de moyens publics, je ne pourrais pas. En France, c’est envisageable ».

    Pour des raisons personnelles, ensuite – son attachement pour le quartier, notamment. « Bien sûr, il ne faut pas idéaliser : c’est fatigant parfois, il  y a plein de poubelles partout, d’autres quartiers sont plus beaux. Mais j’aime les ponts qui passent au-dessus des gares, le café Omadis, le square Léon. Si j’ai envie du Paris classique, il suffit de monter au Sacré-Cœur. Si j’ai envie de sortir mal habillée, je le fais. C’était dur de s’installer en France, venant du Mexique ! J’ai trouvé ici un côté d’humanité que je n’ai pas vu ailleurs à Paris, beaucoup plus chaleureux. S’il m’arrivait quelque chose ici, je sais que les gens réagiraient. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé après un accident de vélo : on m’a accompagnée aux urgences. La Goutte d’Or, j’ai l’impression d’y avoir toujours vécu ».

  • Boite d'Or, vernissage

    Il réalise des boîtes lumineuses en mêlant figurines, collages et peintures. À l’intérieur, des scènes urbaines ou bucoliques, poétiques ou érotiques, souvent drôles : un chat pensif sur un toit parisien ; des danseurs de tango à la Boca, le quartier historique de Buenos Aires ; d’aimables travestis à l’esprit fêtard ; d’improbables sirènes jouant avec les méduses…  

    Né en 1965 à Buenos Aires, Cuneo habite en France depuis 1986. Amoureux de la Goutte d’or, son quartier de toujours, il a longtemps résidé à la villa Poissonnière, à laquelle il a consacré une de ses boîtes lumineuses. Dessinateur, illustrateur et peintre, il a collaboré avec Pif Gadget et Gai Pied.

    Cet Argentin fantaisiste a réalisé le décor de la dernière pièce d’Alfredo Arias, El Tigre, donnée au théâtre des Champs-Élysées il y a six mois – le meilleur du spectacle, d’ailleurs, selon des critiques !

    tango,Cuneo,galerie3F

    Ses  boîtes lumineuses seront présentées à la galerie 3F du 3 juillet au 5 août 2014.

    Vernissage  jeudi 10 juillet 2014 à 20h, avec des chants (du tango, bien sûr) de Juan Ramos.

    Galerie 3F - 58, rue des Trois Frères

    Site de Cuneo : http://www.josecuneo.com

  • Conseil de quartier Goutte d'or Château rouge ce soir


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    Les nouveautés  et ce qui perdure : 

    Le changement de lieu : la réunion publique du conseil de quartier Goutte d'Or - Château Rouge aura lieu dans la salle Saint-Bruno, à 20h, située au 9, rue Saint-Bruno, 18e. 

    Comme lors du dernier remaniement du règlement des conseils de quartier du 18e, plus de présidence confiée à un élu, mais un ou une élu(e) référent(e) qui assiste l'équipe d'animation constituée d'habitants (8) et d'associations (5). L'élue nommée par le premier conseil d'arrondissement est Sandrine Mées, avec laquelle nous avons déjà échangé de façon très agréable pour mettre en place notre voeu lors du pré-conseil d'arrondissement de juin.

    Elue référente

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    Sandrine  MEES 

    Chargée du quartier Goutte d'Or

     

    Nous avions compris lors d'échanges avec la municipalité que la réunion serait consacrée à la station Château rouge, l'évolution des travaux menés par la RATP, les réaménagements intérieurs et extérieurs, mais tel n'est pas le cas, et nous aurons un point sur les espaces verts du quartier et les projets en cours.  

    Capture d’écran 2014-06-08 à 19.31.13.jpgA toutes fins utiles et pour tous ceux qui n'auraient pu assister à une précédente réunion du conseil de quartier sur le thème de la station de métro, nous vous proposons d'ouvrir cette présentation faite alors par la RATP et qui reste d'actualité, selon toute vraisemblance. Une façon de se tenir au courant pour une prochaine réunion à l'automne... Cliquer ici. ou sur la vignette.

     

    Par ailleurs, le sort désignera des remplaçants aux conseillers de quartier manquants : à savoir un homme, une femme et une association. Action Barbès tentera sa chance au tirage au sort.

    Pour tous renseignements complémentaires concernant les conseils de quartier, s'adresser à Marie Bos, Coordinatrice des Conseils de Quartier du 18e.

    Coordonnees 
    Mairie du 18e
    Tél : 01 53 41 17 88
    Mel : cq18@paris.fr

  • Bairro en festa : la Goutte d'Or au Brésil dès demain

    Le Brésil a la cote cette année. On se demande bien pourquoi !

    Sur le parvis de l'église Saint-Bernard, il n'y a pas que des pieds d'arbres qui plaisent plus ou moins aux habitants, selon qu'ils aiment l'herbe ou les pavés... Non, dès vendredi il y aura la fête, la Goutte d'Or en fête ! Voici une invitation : n'hésitez pas à vous annoncer au plus tôt au 01 53 09 99 56. 

     

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    Inauguration à 19 heures demain.

    Tout le programme est ici

    Quelques photos de l'édition de l'année dernière pour vous donner envie ! 

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  • Un coffee shop près de Barbès

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    Il règne dans ce lieu un entêtant parfum anglo-saxon. L’anglais y est la langue la plus pratiquée et c’est l’idiome commun – avec le français – à un personnel multinational, venu d’Europe, d’Amérique du Nord et du Sud. Les clients peuvent demeurer sur place longtemps, tout en profitant du Wi fi, sans être chassé par un serveur agacé, personnage répandu dans les cafés parisiens. Les bar tenders – tous jeunes – ne lésinent pas sur les sourires.

    Coffee shop ouvert 7 jours sur 7, Lomi a été inauguré il y a un an et demi dans une zone un peu retirée du quartier, à l’angle des rues Stephenson et Marcadet, disons à peu près à l"angle... Pas de problème, vous trouverez ! Dans « ce lieu de découverte et de dégustation du café », il y a du monde tout le temps. Et pour Paul, un des deux patrons du lieu, Australien de 30 ans, aucun doute : c’est « la qualité du café » qui attire la clientèle.

    Côté coulisses

    Car Lomi, avant d’être un café aux allures branchées, est un atelier de torréfaction, d’ailleurs facilement accessible derrière la salle. L’entreprise a été fondée en 2010 par un Français, Aleaume — tout le monde est désigné par son prénom — et Paul. Le duo franco-australien vend son café à des hôtels et restaurants tels que le Sergent Recruteur, Eggs & Co ou Broken Arm Café.

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    De fait, la qualité est choyée. Paul s’affaire autour de la machine à torréfier, verse le grain vert, lance la cuisson, vérifie sur un écran d’ordinateur l’évolution des températures du grain et de l’air, récupère le produit torréfié, éprouve de la main les progrès du refroidissement… Chaque étape doit être méticuleusement respectée, souligne-t-il, depuis la récolte jusqu’à la préparation finale en tasse. Couleur, forme, taille, arôme, température : Paul surveille un large choix d’indicateurs grâce à un mélange de mesures informatiques et d’appréciations visuelles (lorsque le grain vire du jaune au brun), sonores (le « pop-corn » lorsque le grain éclate et double de volume) et odorantes. Il partage son métier avec un évident plaisir : « Le vin, ça fait 2000 ans qu’on sait le travailler. Le café, 200 ans seulement. C’est une connaissance très jeune, on n’arrête jamais d’apprendre ».

    Dégustation et ateliers

    Image 4 copie.jpgBien sûr, tous les cafés servis chez Lomi sont produits sur place. En outre, des ateliers d’une heure sont organisés le week-end à l’intention du grand public sur les méthodes d’extraction filtre pour la maison, la préparation du cappuccino, les diverses origines de café…

    En moyenne, le café Lomi propose huit à dix cafés différents par saison, avec une carte qui change plusieurs fois par an. Pourquoi un tel renouvellement ? « Le café, c’est comme une bonne tomate, ça pousse l’été. Chaque pays producteur a sa propre période de récolte et c’est ainsi qu’on a du café frais toute l’année, ce qui permet d’offrir de bons produits », explique Paul. Le café Lomi élabore aussi des assemblages – des mélanges de grains de différentes origines – afin de proposer des options constantes tout au long de l’année.

    Café Lomi
    3ter rue Marcadet, 75018 Paris
    Ouvert 7/7 j, de 10 à 19 heures
    Restauration le midi et brunch le week-end à 22 €
    Expresso à partir de 2,20 €, café filtre à 3€
    Café en grain à emporter à partir de 8,70€ les 250 grammes
    Site Internet : www.cafelomi.com Ateliers d’une heure à 10 €. Sans réservation.

    Planning consultable sur Facebook. https://www.facebook.com/cafelomi/events

  • Au pied de mon magnolia...

    Tout d'abord vous relisez notre article du 14 décembre 2013 sur le pied des arbres de la rue Saint-Bruno.

    C'est fait ? Maintenant nous vous proposons de rejoindre le Collectif des Magnolias pour adopter un arbre tant qu'ils ne sont pas tous en mains. C'est quoi cette histoire ? On adopterait des arbres maintenant ? Pas vraiment, c'est une façon de parler. Voici de quoi il s'agit. 

    magnolia.jpgLes trottoirs de la rue Saint-Bruno sont assez larges du côté sud de la place qui entoure l'église Saint-Bernard. Ils ont été plantés voici plusieurs années de jeunes magnolias — dont nous nous demandions si ceux-ci fleurissent ou non... Réponse sur le site des Magnolias : il faut 25 ans ! — en conservant un large espace au pied de chacun. 

    Après consultation des services des Parcs et Jardins, nous avons appris que l'enracinement des jeunes arbres nécessite un temps long et qu'on ne procède à la finition qu'après plusieurs années. Pendant ce temps, les riverains se plaignent de la malpropreté qui ne manque pas de se concentrer sur ces espaces laissés un peu bruts de plantation, avec ses fameux pavés tout de guingois qui attirent les crottes de chien et les seringues.

    Nous en étions là quand nous recevons une sollicitation intéressante de la part de Coordination Toxicomanies(C'est cela le réseau des informateurs de quartier!) Notre interlocutrice nous fait suivre un message du Collectif Magnolias. Il lance un appel à parrain, ou plutôt à parrainage, pour les 14 arbres situés près de l'église Saint-Bernard, soit nos arbres plantés rue Saint-Bruno. 

    Nous ne savons pas s'il faut descendre avec une petite pelle ou un râteau, mais si le printemps vous donne des envies, c'est le moment. Rapprochez-vous de Lucie du Collectif des Magnolias, c'est un projet porté par la Salle Saint-Bruno. Vous pouvez y aller en confiance.

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  • Travaux de voirie annoncés rue de Tombouctou

    Lettre-information-chantier-Rue-de-Tombouctou.pdf :

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    La Ville se propose de rénover les trottoirs et de poser un nouveau revêtement sur la chaussée de la rue de Tombouctou. Pour favoriser les déplacements à vélo, elle a décidé d'autoriser le double sens cyclable avec les avertissements et les marquages adéquats.  Par ailleurs, pour libérer les trottoirs des deux-roues motorisés, elle crée également 28 places de stationnement sur la chaussée côté impair pour ces derniers. 

    Nous avons noté qu'au fur et à mesure que les stationnements pour deux-roues motorisés se multiplient, leur verbalisation gagne du terrain également. Cela parait normal de sanctionner un motard qui ne tient pas compte de la gêne qu'il engendre — nous pensons aux personnes à mobilité réduite, mais également à tous les piétons qui doivent slalomer à certains endroits —, dès lors qu'à quelques dizaines de mètres un stationnement dédié attend son engin. 

    A noter que la circulation sera déviée pendant la période des travaux par les rues de Jessaint et de la Charbonnière et le boulevard de La Chapelle. 

     _/_/_/  Pour tous les détails : Lettre-information-chantier-Rue-de-Tombouctou.pdf 

     

    Ces travaux nous semblent aller dans le bon sens, d'autant que les récentes mises en zone  30 km/h de nombreux tronçons de voirie dans les quartiers résidentiels permettent les double-sens cyclables sans mise en cause de la sécurité. Les cyclistes réclament depuis longtemps une continuité des itinéraires cyclables, qui allient la sécurité et la cohérence. Tout comme le piéton, le cycliste préfère couper au plus court !

  • De Carnavalet à la Goutte-d 'Or

    chateau-rouge_fete_des_nations_1880-1900_anonyme_carnavalet_0.jpgÀ l’occasion de l’exposition « Roman d’une garde-robe. Le chic d’une Parisienne, de la Belle Époque aux années Trente » et des portes ouvertes des ateliers de couturiers de la Goutte-d’Or, le musée Carnavalet organise une visite du quartier de la Goutte-d’Or sur le thème de la mode en partenariat avec la Délégation à la Politique de la Ville et de l’Intégration (DPVI) et l’association des Gouttes d’Or de la Mode et du Design.

     

    Venez découvrir l’histoire du quartier, son évolution et ses trésors insoupçonnés en matière de création et de savoir-faire artisanaux.

     

    - Sur réservation


    Date de la visite : samedi 29 mars 
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    Horaire : 15h (durée 1h30)


    Départ de la visite : Place de l’Assommoir 75018


    Inscription obligatoire par mail : carnavalet.actionculturelle@paris.fr 

     

    
Des rencontres thématiques sont prévues tout au long du parcours et vous permettront d’entrer dans l’univers et les coulisses méconnues de professionnels de la mode, du textile et de la confection.

     

    THÈMES DES RENCONTRES ET/OU DÉMONSTRATIONS POUR CETTE VISITE:
 

    -       Le métier de créatrice de mode spécialiste de la maille


    -       La maison de couture d'insertion 


    -       Le métier de bottier 


    -       Le métier de tailleur-couturier 



     

    L’association Langues Plurielles proposera en complément de la visite guidée, une rencontre avec des couturiers du quartier sur la thématique « La couture à la Goutte-d’Or : Mode d’emploi » à l’Institut des Cultures d’Islam (ICI) de la rue Léon. 3 stands vous seront proposés : Foire aux idées pour créer son modèle de vêtement sur mesure / Prise de mesures / Tissus, ainsi qu’un cycle de mini conférences et une performance avec deux différentes techniques de couture.
 
Journée « La couture à la Goutte-d’Or : Mode d’emploi » de 14h à 20h : entrée libre (Informations : Langues plurielles – 01 40 38 67 75/77).

     

    Pas d'accès PMR 


    Gratuit

  • Olympic Café, acte II

    paris,18e,olympic-café,lmp,goutte-d-or« On prend les mêmes et on recommence », s’exclame en rigolant cette ancienne habituée des concerts de l’Olympic Café en tombant sur une vieille connaissance : samedi 22 mars, ce lieu emblématique du quartier fêtait sa réouverture, après deux ans de fermeture. Dans une ambiance chaleureuse, il débordait de monde malgré le peu de pub faite à la réouverture.

    Les sourires se lisaient sur les visages des anciens fans du Café et des voisins présents à l’événement. Habitant de toujours de la Goutte d’Or, Camel commentait : « C’est super de voir de la vie revenir dans ce coin ; je me rappelle ce lieu il y a vingt ans déjà, avec ses billards et ses tables de ping-pong, avant même qu’Hervé Breuil, le patron du Lavoir Moderne parisien, ne le transforme en café et salle de concerts ».

    paris,18e,olympic-café,lmp,goutte-d-orLe cuisinier, Simplice, à droite sur la photo.

     

    Mis au courant de l’inauguration par une copine « qui connaît tous les bons plans musique à Paris », un autre participant ignorait même que le lieu eût été fermé jusque-là : « Je venais écouter des groupes ici il y a quatre à cinq ans ». C’est la grande salle située en sous-sol qui accueillera les concerts qui ont fait la réputation de l’Olympic Café.

    paris,18e,olympic-café,lmp,goutte-d-orLe nouveau repreneur est Saïd Messous, le patron, entre autres, du célèbre Bar du Marché, à Montreuil et de la non moins réputée Alimentation générale, dans le 11e arrondissement de Paris. Il expérimente depuis mardi 18 mars une ouverture midi et soir. Sept couverts le premier jour, mais déjà vingt couverts le vendredi midi : Saïd se donne quelques mois pour trancher et compte sur « son super chef » pour séduire la clientèle. Le cuisinier, Simplice, un grand type élégant au sourire éclatant, a concocté pour l’inauguration un buffet – offert aux heureux présents – qui est un vrai régal (voir photo ci-dessous pour le buffet et ci-dessus pour le grand type élégant et souriant !). Le prix de la carte est quant à lui raisonnable : un peu moins de 15 euros pour la formule entrée-plat-dessert.  

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    L’Olympic Café sur Facebook : https://www.facebook.com/OlympicCafe

  • Plongez dans l'histoire de l'industrialisation de Paris et de la Goutte-d'Or !

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    Peut-être avez-vous manqué cette belle exposition "Les PARIS de l'industrie, 1750-1920" organisée par le Comité d'Histoire de la Ville de Paris? Cette exposition s'est tenue en décembre 2013 au Réfectoire des Cordeliers, malheureusement pour une très courte période et sans grande publicité.

    L'entrée de la France dans l'ère industrielle à la fin du 18e siècle s'est traduite par un bouleversement de grande envergure: une révolution technique mais aussi politique et culturelle. L'exposition retraçait donc les grandes étapes de cette industrialisation et montrait comment l'industrie s'est insérée dans l'espace parisien, parfois de manière conflictuelle avec son environnement.

    En lien avec cette exposition, plusieurs conférences ont été organisées pour approfondir les enjeux et les formes de cette transformation urbaine, économique et sociale. Vous pouvez les réécouter en cliquant ici.

    Un ouvrage d'histoire, rédigé par Thomas Le Roux, commissaire de l'exposition, et contenant diverses contributions de spécialistes, a également été publié aux éditions Créaphis (pour les références cliquez ici).

    Vous pourrez aussi rencontrer cet historien au cours d'une prochaine conférence: jeudi 13 mars prochain à 19h à la Librairie Henri IV, 15 boulevard Henri IV, Paris 4ème (cf. actualités des éditions Créaphis).    

     *    *

    Sur ce thème historique des rapports que Paris entretient avec l'industrie et sur la manière dont l'implantation de l'industrie a modifié son paysage, ce même jeudi 13 mars prochain, à 17h, vous pourrez assister à une autre présentation, dans le cadre du cycle des conférences des Archives de Paris. Mais ce sujet de l'industrialisation sera alors évoqué à l'échelle d'un quartier - un quartier que nous connaissons bien: la Goutte-d'Or

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    La conférencière et historienne de Paris, Dominique Delord, présentera l'industrialisation et l'urbanisation, vers 1830, de ce hameau, qui deviendra un quartier parisien lors de l'agrandissement de Paris en 1860.

    Cette conférence, gratuite, ouverte à tous et sans réservation, aura lieu dans la salle polyvalente "Paul Verlaine" dans le hall d'accueil des Archives de Paris, au 18 boulevard Sérurier, Paris 19e (Métro: Porte des Lilas, ligne 11 et 3bis).

    Tout au long de l'année, cette Direction des services d'Archives de Paris organise des conférences, animées par des historiens, des chercheurs ou des écrivains: vous retrouverez le programme complet sur leur page via paris.fr ou sur l'agenda culturel de la Ville "Que Faire à Paris".

    *    *

    Ainsi, jeudi prochain, avec ces 2 interventions, vous pourrez appréhender les problématiques historiques liées à l'insertion de l'industrie dans Paris et le bouleversement concomitant de ses quartiers et de son tissu urbain, avec l'exemple de la Goutte-d'Or.

  • Viaduc à la mode

    Dans la série Modes et T-shirts, nos observations et celles de nos lecteurs nous  conduisent à penser que les créateurs se sentent de plus en plus inspirés par nos quartiers. Après l'apparition de Barbès-Rochechouart sur les T-shirts d'un des personnages de la série de France 3 Plus belle la vie (voir notre article du 7 janvier), nous avons reçu la photo ci-dessous prise dans la boutique de la Gaîté Lyrique :

    paris, viaduc, Barbès

    On y voit clairement malgré les vagues du tissu le viaduc du métro et le marché au-dessous. La seconde photo reçue mène ensuite à la conclusion qu'il y a peu de chance pour qu'on trouve ce t-shirt, quelle qu'en soit la qualité, sur les stands  du marché de La Chapelle (vrai nom du marché de Barbès)  même si les déballages de vêtements et de tissus ont accru leur espace ces derniers mois. Nous pensons notamment à l'extrémité Est du marché, qui a gagné du terrain grâce à la neutralisation de la chaussée au carrefour Chapelle-Tombouctou-Maubeuge. 

    paris,barbès,t-shirt

    Pas donné, n'est-ce pas ?

    Ce dernier n'avait pas de prix, là où nous avons "volé" l'image.... Si le créateur se reconnaît, qu'il nous le dise, nous lui rendrons la propriété de sa création en donnant son nom.

    .../... (Mise à jour du 6 mars) Le lendemain, un commentaire dit : Le t-shirt "Goutte d'or J'adore" est une création de Sakina M'sa, créatrice installée rue des Gardes!

    Merci à Vic ! 

    T Shirt Goutte d'Or.jpg