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goutte-d-or - Page 6

  • Nos deux projets de la Goutte d'Or dans les projecteurs

    Avant le vote de septembre, revenons sur les deux projets portés par notre association dans le cadre des budgets participatifs

    le projet 10 dans le registre CADRE DE VIE

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    Le projet 16 dans le registre CULTURE et PATRIMOINE

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  • La présence des mineurs isolés inquiète les autorités

    Vous êtes nombreux à avoir vu des jeunes garçons marocains depuis le début de l’année dans notre quartier, sans attache, dormant dans les autolib’ ou dans les laveries, vivant de rapines ça et là. Partis un temps, puis revenus récemment, certains semblent très agités, voire dangereux comme en témoignent certains signalements. La situation est préoccupante, et le maire du 18e a jugé nécessaire de faire publier cette communication sur le site de la mairie. Nous ne faisons que le reprendre ici pour votre information. Pour être tout à fait complet, il faut ajouter que le conseil des ministres du 12 juillet s'était déjà saisi du sujet, et s'inquiétait du nombre croissant des mineurs isolés, ou non-accompagnés, selon le terme officiel, comme du fonctionnement peu satisfaisant des dispositifs déjà existants pour en assurer la répartition sur l'ensemble du territoire. Voir plus bas, dans la suite de l'article.

    Voici le flash d'information de la mairie du 18e : 

     

    SITUATION DES MINEURS MAROCAINS

    Début 2017, des mineurs marocains, passés par l’Espagne sont arrivés à Paris, notamment dans les quartiers de la Goutte d’Or et de La Chapelle dans le 18e arrondissement, mais également dans les 10e  et 19e. Ce phénomène qui se retrouve dans d’autres grandes villes d’Europe ne serait pas lié à des réseaux mais à des départs volontaires d’enfants des rues.

    Eric LEJOINDRE, Maire du 18e, a immédiatement saisi toutes les autorités nécessaires à la compréhension de cette situation inédite. La Ville de Paris a coordonné le travail de l’ensemble des acteurs : services sociaux et sanitaires, Justice, Police mais aussi autorités consulaires du Maroc. Cette situation inédite a demandé à chacun un travail considérable. Quelques semaines plus tard, après des prises en charge de la plupart de ces mineurs dans des lieux dédiés, les enfants ne se trouvaient plus ni dans l’espace public, ni ne cherchaient plus à être accueillis dans les structures ad hoc. Les réponses que nous avions apportées ont donc porté leur fruit.

    Pourtant, depuis quelques semaines, nous faisons face à une nouvelle arrivée de mineurs dans la rue, pour beaucoup dans le square Alain Bashung. Tous les acteurs, extrêmement vigilants depuis l’hiver dernier, ont pu immédiatement se remettre au travail avec les jeunes.

    Leur situation a évolué depuis mars : leur état de santé est inquiétant, leurs actes de violences sont plus nombreux et des jeunes filles sont désormais présentes.

    Nous avons donc immédiatement engagé de nombreuses actions pour faire face à cette situation nouvelle :

    • Maraudes quotidiennes des associations

    • Ouverture dans les tous prochains jours d’un lieu d’accueil de jour

    • Recherche d’un lieu d’accueil de nuit

    • Lien avec le 119 pour information et rapidité des signalements

    • Dispositifs d’urgence en lien avec le Parquet pour éloigner les jeunes filles

    En outre, la question a été posée de faire fermer temporairement le square Bashung. Après réflexion et consultation, nous avons décidé de le maintenir ouvert. En effet, une fermeture du square risquait d’avoir pour seule conséquence un report et une dispersion de ces enfants, rendant leur suivi et le travail social engagé plus difficile encore.

    Ainsi, l’engagement de la Ville de Paris comme de la Mairie du 18e, avec l’ensemble des acteurs concernés est totale pour gérer cette situation inédite et d’une exceptionnelle gravité. Comme en début d’année, ce travail partenarial a été engagé au plus vite et au mieux dans l’intérêt tant des enfants que des riverains.

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  • Inscrivez-vous au Vide grenier à la Goutte d'Or

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    L'association Paris Goutte d'Or organise un vide grenier le

    dimanche 14 mai sur le parvis de l'église Saint-Bernard. 

    Si vous souhaitez participer, demandez le bulletin d'inscription à parisgouttedor@gmail.com ou téléchargez le ci-dessous en cliquant sur l'image, puis imprimez le. 

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    Vous pouvez aussi retirer, et ensuite déposer votre bulletin d'inscription à la salle Saint-Bruno ou à la permanence de Paris Goutte d'Or  les samedis 6 et 13 mai de 11h à 12h30, au 21, rue Polonceau. 

     

  • Rue de la Goutte d'Or : "J'y retourne immédiatement"

    Ce n'était pas seulement de la rue de la Goutte d'Or qu'il s'agissait mais aussi du très dégradé passage Boris Vian. Le 22 novembre au centre Barbara, l'ambiance était très bonne, beaucoup de monde comme toujours dans la Goutte... 

    A la tribune, Michel Neyreneuf — Chargé de l'Urbanisme, de l'architecture, les grands projets de renouvellement urbain et du logement dans le 18e — qui, dans un premier temps, excusera l’absence du maire du 18e arrondissement, retenu ailleurs. Celui-ci arrivera après la présentation à l’écran, et répondra à toutes les questions de la salle. A ses côtés, Colombe Brossel, adjointe à la maire de Paris chargée de la sécurité, Jaques Baudrier, conseiller de Paris délégué à l'Architecture et aux Grands Projets de Renouvellement Urbain, et finalement Eric Lejoindre (voir photo ci-dessous)

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  • Cocobohème vous invite demain à une inauguration

    ..... celle de sa nouvelle boutique atelier

    jeudi 27 octobre à 19 heures

    au 38 rue Myrha

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    Il est recommandé d'annoncer votre participation à contact@cocoboheme.com 

  • Rue Myrha, un nouveau lieu de convivialité : LA REGULIERE

    On nous invite à l'inauguration de la Régulière ! Dit comme ça, on ne sait pas trop de quoi il s'agit... Mais la page Facebook — que serions-nous maintenant sans Facebook et Wikipedia ? — de La Régulière nous informe qu'il s'agit d'une nouvelle librairie, d'un genre particulier, puisqu'elle proposera un café, des ateliers manuels et aussi des expositions et des événements. 

    La lecture de cet inventaire nous fait penser au projet décrit par une participante d'un conseil de quartier Goutte d'Or en avril dernier. Il n'était encore qu'à l'état de projet brut, et la recherche de soutiens, notamment financiers, était sur le tapis en priorité à l'époque. Nous n'avons pas de nouvelles de ce dossier, qui concernait une ancienne boutique de chaussures très proche de l'Institut des Cultures d'Islam. Si vous, lecteur, avez quelques informations sur ce dossier, n'hésitez pas à nous les faire parvenir.

    Revenons à la Régulière de la rue Myrha. 

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  • Budget participartif : Éclairage de l’église Saint-Bernard de La Chapelle

    Le budget participatif 2016 va entrer dans sa phase finale avec la mise au vote des projets finalistes qui se déroulera du 16 septembre au 2 octobre prochain. Sur près de 3200 projets déposés, 622 — dont 37 au niveau parisien et 585 au niveau des arrondissements — ont été retenus pour le vote final ; 146 projets concernent les quartiers populaires. Les projets classés « Quartiers populaires »  bénéficient d’une enveloppe globale distincte de 30 millions d’euros.

    Cette année, Action Barbès n’a pas proposé de projet, toutefois elle en soutient deux déposés par un de ses adhérents de la Goutte d’Or, et ceux-là ont été retenus pour cette dernière étape. Il s’agit du projet n° 32 « Éclairage de l’église Saint-Bernard de la Chapelle » et du projet n° 27 « Une rue-jardin Richomme » . Tous deux bénéficient de l’estampille « quartiers populaires ». Nous reviendrons dans un prochain article sur le projet de la rue Richomme pour mieux nous intéresser ici à celui concernant l’église Saint-Bernard.

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  • L'été dans le square Léon, aussi pour les plus grands....

    De la bombe.... à graines pour fleurir vos jardinières ou plus modestement un petit pot de fleurs, aux bandes dessinées de la bibliothèques de la Goutte d'Or qui quittent leurs étagères, vous pouvez peut-être trouver des occupations sympa en ce mois de juillet morose — c'est le temps qui nous désespère un peu... — rencontrer des personnes, des voisins, des inconnus.... l'aventure quoi ! 

     

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  • Centre Barbara : on peut aussi se restaurer et prendre un verre au Scopitone

    Fermé pendant de nombreux mois, le Scopitone, le bar-restaurant du centre culturel Barbara Fleury Goutte d'Or, a ré-ouvert de façon presque confidentielle en octobre 2015. Il fallait se roder, trouver de bons fournisseurs et avoir l'ensemble du matériel nécessaire à un bon fonctionnement. C'est désormais chose faite.

    Le lieu est ouvert du mardi au vendredi. Pour consommer une boisson et pour la restauration froide, on peut y venir de 10h à 15h30 environ et pour déjeuner, c'est de 12h à 15h.

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    L'accueil est chaleureux et les produits proposés sont de qualité. Poulets, viandes et fromages viennent de petits producteurs du Lot. Ici, on privilégie le circuit court, le bio, le commerce équitable. Les plats chauds sont faits maison, les tartes aussi. Presque tout est fait sur place. Et à petits prix.

    Nous avons testé pour nos lecteurs. Lieu calme, convivial et musique bien choisie (et pas trop forte). Allez-y !

     

  • Comment agir sur la diversité commerciale dans la Goutte d'Or ?

    Le commerce, ce n'est pas seulement le marché de Barbès ! Non. Et c'est ce qu'a voulu démontrer l'équipe d'animation du Conseil de quartier (CQ) Goutte d'Or - Château rouge en organisant un brain storming (!) des habitants présents le 30 mars à l'école de la rue Pierre Budin (18e). En effet, on entend certains se plaindre de l'absence de boucheries ou de commerces de bouche, en général, dans le quartier de la Goutte d'Or et souvent ils invitent la mairie à réagir pour ralentir cette évolution du commerce dans les quartiers. Pas facile.

    Existe-t-il des moyens de s'y opposer ? Oui, répond le CQ. Les trois tables rondes, constituées ce soir-là de volontaires et de porteurs de projets, et aussi d'acteurs de terrain, se sont interrogés sur les moyens individuels et collectifs à leur disposition.

    Une table s'est intéressée aux expériences individuelles, une deuxième aux efforts collectifs, et notamment avec l'apport de la Semaest, cette société d'économie mixte de la Ville dont nous avons parlé à plusieurs reprises ici, comme  dans le cadre de Vital Quartier dans le 10e (voir notre article du 2 avril dernier).

    Nous étions nous-mêmes, auditeurs attentifs, à la table des initiatives entrepreneuriales, la troisième table ronde, où deux projets ont été détaillés par le menu par les intéressées.

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    D'abord, le cas d'une boutique acquise par un ancien journaliste dans le cadre d'un investissement individuel avec une préoccupation locale. Pourquoi préciser ce détail ? Parce que c'est une façon un peu nouvelle de faire du marketing, d'analyser le marché. Une fois le local acquis — un ancien magasin de chaussures, pas très grand, mais situé non loin de l'Institut des Cultures d'Islam, bien en vue donc, et jouissant d'une fréquentation honnête —, le propriétaire s'interroge sur la destination de son bien. Quel type de commerce y installer ? Comment l'inscrire dans le lieu ? Quels sont les besoins des habitants proches ? Que leur manque-t-il dans ce quartier vivant ? Quel est le meilleur choix pour assurer à la fois la satisfaction de la future clientèle et la rentabilité du commerce ? Des questions essentielles que développe la porteuse de projet, qui s'est associée au propriétaire du lieu. Tous deux se sont décidés pour la création d'un coffee shop, qui offre bien sûr des boissons, mais aussi un cadre tranquille pour lire ou pour travailler sur son ordinateur, en bénéficiant d'une bonne liaison internet et d'une imprimante au besoin. En partenariat avec le Monde Magazine, le café pourrait organiser des signatures d'écrivains, accueillir des vernissages, des expositions, ou être le cadre de portraits, d'interviews... C'est un concept déjà existant mais peu courant dans les quartiers populaires. A côté de cet aspect culturel, les porteurs de projet aimeraient offrir aux jeunes du quartier (présence du Centre de Formation d'apprentis Stephenson - CFA - non loin) des encas de qualité mais bon marché, autre chose que MacDo ou Quick sans exploser leur pouvoir d'achat. Le plan de financement est en cours, peut-être un recours au crowdfunding (financement participatif).  On a aussi noté des attentes du côté de l'obtention d'une terrasse, c'est là que la Mairie apporterait son coup de pouce. Au niveau du calendrier, si tout marche comme espéré, on pourrait compter sur une ouverture à l'automne.

    Le second projet présenté se rapproche davantage de l'économie solidaire. Il s'agit de créer une cuisine aux dernières normes en vigueur, utilisable par les habitants comme une extension de chez eux, qui soit un lieu convivial et pas seulement commercial. Cela pourrait ressembler à un restaurant participatif, avec une partie de la production de plats préparés mise à la vente, de façon à assurer des ressources au projet. Le lieu n'est pas encore trouvé : il devrait offrir environ 100 m2 de surface et être adaptable pour des ateliers de cuisine ou de pâtisserie, un cadre très convivial permettant d'ouvrir le quartier sur d'autres horizons et de faire connaître les traditions culinaires d'autres pays.

    Ce sont des projets encore en gestation mais qui présentent des perspectives alléchantes pour le quartier. Les habitants ont envie de prendre leur destin et celui du quartier à bras le corps, on dirait.    

  • Végétalisons notre 18e...

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    Nous avons déjà évoqué le lancement de la 2e édition de l'opération "Végétalisons notre 18e" (voir notre article du 1er mars 2016). Nous recevons une annonce ces jours-ci de la mairie du 18e, par mail — voir ci-dessus­ —, qui nous convie à une réunion publique d'information le 7 avril sur la végétalisation de nos quartiers du 18e, une invitation à mettre « du vert près de chez nous » (ancienne accroche sur le même thème !). Malgré les efforts de la mairie de Paris, en général, et de Philippe Durant, adjoint au maire du 18e, chargé de la nature dans notre arrondissement, en particulier, ce n'est pas une mince affaire.

    Les petites tentatives comme les plus conséquentes ne débouchent pas toujours sur des succès. Vous avez sans doute des coins de verdure ratatinée, des bacs où s'entassent les canettes et les papiers sales, des pots de plantes desséchées, et j'en passe... en tête. Non ? Vous voulez des exemples, peut-être ? En voici.

    Ce sont ceux que nous connaissons personnellement, qui ont mal tourné ou qui sont revenus à nos oreilles par tweets interposés ou dans les commentaires de ce blog. Un des plus anciens, deux ans au moins : les jardinières de couleur installées à cheval sur les barrières en croix de Saint-André du boulevard de La Chapelle à l'angle de la rue de Tombouctou n'ont pas fait long feu. Très pimpantes dans les premiers temps, elles ont manqué d'eau, puis de terre, et enfin elles ont en partie disparu. Un de nos lecteurs nous avait donné le montant de la somme investie... Bien sûr, argent jeté par la fenêtre, pourrait-on dire. Pourtant, pourquoi ces coquetteries florales seraient-elles réservées aux quartiers où rien ne se dégrade avec une telle rapidité ? Pourquoi en priver la majorité des habitants à cause d'une minorité peu soigneuse ou prompte à dégrader ?

    Second exemple, les pots de fleurs du refuge central du carrefour des rues Clignancourt-Muller-Ramey (lien: notre article du 18 décembre 2015 avec photos!). Une longue histoire... D'abord, l'envie des habitants d'éloigner les motos et scooters de cet espace qui reste avant tout un passage pour les piétons et non un parc de stationnement pour deux-roues. Ensuite, le besoin pressant d'un peu de vert. Certains avaient en tête les plates bandes carrées de la place Clichy avec herbes de la Pampa...  Sans aller jusque-là, on peut rêver un peu ! Un groupe d'habitants proches de ce carrefour s'est penché plusieurs mois sur la question, avec projet élaboré, croquis, choix des végétaux en fonction du climat, de l'arrosage toujours un peu problématique dès lors qu'il est laissé au soin des riverains, etc.. puis vint l'heure du « Vert près de chez vous » et la proposition d'intégrer le projet local dans le cadre de cette initiative municipale. Résultat, une grande déception car le « vert » s'est soldé par deux pots de couleur avec des plantes de taille moyenne à l'intérieur. Rien à voir avec le projet initial. Mais un souci d'égayer le lieu néanmoins.

    Un troisième cas nous a interpellés pas plus tard que lors de la dernière plénière du dernier conseil de quartier (CQ) Goutte d'Or - Château rouge, le 30 mars. En fin de réunion, deux projets étaient présentés au public, et soumis au vote des présents afin de bénéficier d'un financement dans le cadre de l'utilisation des crédits dont jouissent les conseils de quartier (investissement : 8264 € et fonctionnement : 3306 € par an). L'un d'eux porté par une habitante de la Goutte d'Or avait déjà obtenu un permis de végétaliser par la Ville et ne demandait plus qu'à être concrétisé. Le lieu : l'espace en pointe situé entre les rues Polonceau et de la Goutte d'or, au débouché de la rue Pierre l'Ermite. 

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    Une vue "googolisée" de la placette avec ses platanes 

    Il s'agit d'implanter des jardinières d'assez grande taille au nombre de cinq, qui viendraient s'intercaler entre les bancs déjà existants, les platanes, le lampadaire et la sanisette. Pourquoi pas ? La jeune femme porteuse du projet a expliqué son souhait de voir cet espace devenir plus accueillant, alors que, souvent occupé par des groupes d'hommes seuls, très nombreux, il est ressenti, et notamment par les femmes, comme un terrain hostile, difficile à traverser sans gêne. On peut le comprendre. Même phénomène et même sentiment souvent entendu sur la placette Caplat-Charbonnière qui longe le boulevard de La Chapelle. Elle n'a pas manifesté le désir de voir ces personnes s'éloigner, mais simplement de diviser l'espace, de l'embellir aussi, pour que sa traversée en devienne plus facile.

    Tout le monde ne l'a pas entendu de cette oreille, et des voix se sont élevées pour dire que le but était de supprimer cette place à palabres, fréquentée deux fois pas semaine par les anciens... , que les jardinières seraient de nouveau un fiasco et se rempliraient de détritus. Et pour enfoncer le clou, pour dénoncer un projet raté, on a entendu parler des arcades de la rue de la Goutte d'Or, dont personne ne nie qu'elles sont une catastrophe. Les bacs à plantes vertes ont été mis là pour en éloigner des personnes sans domicile qui justement avaient élu domicile sous les arcades et qui ont continué entre les bacs en les disposant à leur goût. Pas simple, encore une fois. Les abords sont sales, la Propreté de Paris ne peut nettoyer sans que se déplacent les SDF, qui en général ne bougent pas ; ajoutez à cela les palettes du Leader Price qui envahissent les trottoirs... de façon totalement illicite. Une situation très critique, insupportable pour les habitants, qui fait toutefois l'objet d'un projet confié à une agence d'urbanisme mais qui ne saurait attendre sans que des mesures de bon sens soient prises rapidement. Soit. Mais rien à voir avec la placette à verdir !

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    La polémique a pourtant continué une bonne dizaine de minutes. Nous avons été surpris de l'hostilité que ce projet provoquait. Il a pourtant été voté à main levée et a été approuvé.

    Tout cela pour vous dire que faire du vert à Paris, y compris quand on a l'emplacement, un petit financement et de l'enthousiasme à revendre n'est pas une mince affaire.

     

  • Une épicerie fine à la Goutte d'or

    Un peu avant l'ouverture d'une épicerie fine rue de Maubeuge, une autre voyait le jour  de l'autre côté du viaduc du métro, rue Stephenson. Nous avons donc franchi la "frontière" entre 10e et 18e pour rencontrer le créateur du lieu et découvrir ce nouveau commerce. Ouvrir un 31 décembre n'est pas banal mais Nawfal Bouya tenait particulièrement à démarrer avant l'année 2016.

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    Le local qu'il occupe à l'angle des rues Stephenson et Doudeauville était auparavant une agence immobilière. Il appartient à une société d'économie mixte, la SIEMP, ce qui lui permet de ne pas avoir un loyer exorbitant.

    C'est évidemment un peu tôt pour dresser un bilan. Nawfal se concentre surtout pour ces premiers mois d'ouverture sur la sélection de ses produits. Il s'agit de fidéliser une clientèle de quartier. On peut aussi déguster sur place midi et soir jusqu'à 21h. Mais les horaires sont extensibles si les amateurs sont au rendez-vous.

    Pour en savoir plus, voir le site de la FineEpicerie (en construction, nous a-t-on précisé). Et encore mieux, faites un saut jusque-là, l'accueil est bon.

    Cliquez ici pour la page Facebook de La Fine Epicerie de la Goutte d'Or.