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10e - Page 41

  • Le retour des forums des associations

    Avec la rentrée, ce sont les forums des associations qui fleurissent un peu partout, au moins un dans chaque arrondissement. Pendant plusieurs années, notre association a été parmi les fidèles d’entre les fidèles tant que cet événement avait lieu autour du square d’Anvers. Nous étions heureux d’y retrouver nos adhérents et aussi des lecteurs de notre journal, puis de notre blog, qui en profitaient pour renouveler leur adhésion. Et souvent aussi pour nous relater par le menu les soucis rencontrés dans telle ou telle rue. Un moment de convivialité qui parfois s’accompagnait d’un verre de vin et d’une tartine de rillettes ! 
     
    Puis, en 2014, la nouvelle équipe élue à la mairie du 9e a décidé de rapatrier ce rassemblement dans sa cour. La rue Drouot est très excentrée par rapport au reste de l’arrondissement. Tout comme l’est la mairie, c’est vrai. Justement, le forum des associations avait la vertu de rapprocher les élus du 9e — car l’événement ne se déroule pas sans leur présence — des quartiers nord de l’arrondissement, ceux-là même qui accueillent la majorité des écoles, collèges et lycées du 9e. Or, les associations présentes dans les forums proposent beaucoup d’activités qui s’adressent aux enfants, aux adolescents… Le faire sur place avait aussi du sens. 
     
    Le forum 2017 continuera à se tenir dans la cour de la mairie, 6, rue Drouot, de 11h à 18h, ce sera le 9 septembre, et comme les années précédentes, ce sera sans nous. 
     

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    Le forum du 18e baptisé Forum du temps libre et des loisirs aura lieu rue Pajol, au gymnase Micheline Ostermeyer, le 9 septembre aussi, de 10h à 18h.
     
    Quant au 10e, le Forum se tiendra encore dans le square Villemin, malgré nos demandes successives pour qu'il voyage un peu dans l'arrondissement. A noter, qu'il aura lieu le dimanche 10 septembre de 11h à 19h. 
     

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  • La Promenade urbaine s'affiche sur le site de paris.fr

    A la suite de la réunion publique sur la Promenade Urbaine du 1er juillet au Cinéma Le Louxor, organisée par la Ville de Paris, nous avons appris que désormais il était possible de s'informer sur ce dossier directement sur le site de la Ville. (En plus de notre blog.... of course !)

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    Enfin, nous le réclamions depuis longtemps, et estimions que le dossier devait avoir une place aussi visible que les autres projets parisiens, comme la rénovation des places de notre capitale, ou la piétonisation des quais de Seine... 

    Voilà qui est fait. Un clic sur ce lien : http://www.paris.fr/promenade-urbaine et vous en saurez davantage. 

    Nous pensons que la mission Pavex, qui est chargée à l'Hôtel de Ville de la préfiguration, de l'aménagement et de la valorisation de l'espace public parisien, aura à coeur de faire des mises à jour régulières, au fur et à mesure de l'avancement du projet. 

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  • Budget participatif dans le 10e

    Les projets du Budget participatif 2017 sont en ligne, consultez-les !

    Nous allons y regarder de près et notamment, dans quelques jours, vous présenter  ceux du 18e où deux projets, soutenus par notre association, ont retenu l'attention de la commission de l'arrondissement.

    Aujourd'hui un regard sur les propositions faites dans le 10e...

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  • Il y avait bien longtemps que ces pieds-là ne nous intéressaient plus

     
    Avant de partir en vacances, pourquoi pas un petit regard sur nos chers pieds d’arbre. 
     
    Récemment Monsieur Féraud, le maire du 10e arrondissement, a déclaré qu’il faudrait refaire le pied des arbres du boulevard de Magenta, parce qu’ils ont été mal faits. C’était à la fin de la présentation du plan Propreté du 10e pour 2017 (voir notre article paru le 7 juillet.) "Mal faits", oui, c’est le moins que l’on puisse  en dire, et même mal faits à plusieurs reprises. Nous ne comptons plus les articles que nous avons commis sur ces fameux pieds d’arbres du Magenta. Jusqu’à satiété, et jusqu’à nous en désintéresser. (Si vous voulez vérifier par vous-même, tentez le moteur de recherche de notre blog avec le mot "pieds", c'est très révélateur).
     
    Mais les voici remis dans l’actualité. Disons que le maire pense à leur refaire une beauté. Toutefois, si cela nous est permis, nous suggérons aux autorités municipales de choisir une entreprise différente ou, au moins, un processus de comblement des pieds d’arbre différent. 
     
    Nous avons encore en mémoire les trottoirs du boulevard Barbès (18e) qui en matière de nombre de passages et de piétinement sont au tout premier rang des boulevards parisiens. C’était en avril de cette année (notre article sur le sujet) et voici une photo d’un des pieds d’arbres tout nouvellement comblé :
     

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    C’est plutôt réussi, du point de vue de la voirie. Du point de vue de la santé de l’arbre…. nous supposons que la matière composite qui comble la cuvette est adaptée à la situation et qu'elle est perméable aux eaux de pluie. A vérifier… Nous comptons sur nos lecteurs experts en la matière pour compléter ce point.

     

  • De Rungis à Barbès, des produits de qualité ?

    Nous nous étions inquiétés à plusieurs reprises de la qualité des produits qui parfois étaient livrés nuitamment, mais pas seulement, et vendus sur les étals des marchands du boulevard de La Chapelle. Si vous vous approvisionnez en fruits et légumes, vous savez certainement que la plus grande vigilance est de rigueur au moment du choix, car tout n’est pas de la première fraîcheur. Certains diront que c’est un peu le revers de la médaille d’un marché qui propose des prix très intéressants, peut-être les plus bas de Paris. Malgré tout, nous insistons : la vigilance est de mise. 
     
    Nous avons croisé au cours de l’hiver plusieurs fois, du côté pile des étals, des palettes présentant des légumes moisis ou pourris, des fruits avariés, impropres à la consommation, et dont un tri même soigné avait du mal à leur donner un regain de fraîcheur. Ne pouvant nous adresser directement aux marchands en cause pour leur en faire la remarque sans recevoir une salve de mots doux, à tendance ostensiblement sexistes — nous avons tenté le coup une fois — , il nous restait à signaler cette qualité bien en-deça de ce que préconise la Mairie de Paris dans sa communication. Nous l’avons fait auprès de l’adjointe chargée du commerce, Olivia Polski.
     
    Lors d’une rencontre au cabinet d’Olivia Polski en février, nous avions expliqué que les quantités importantes de produits impropres à la vente venaient grossir les rebus, et a fortiori les quantités à collecter par les bennes de la DPE chargée du nettoyage d’après-marché. Notre idée est que certaines ventes à Rungis (ou ailleurs, mais où ?) sont faites un peu au-delà du raisonnable, peut-être à vil prix, une opportunité de s’en défaire sans surcoût pour le grossiste, et que les livraisons nocturnes que nous avions constatées, notamment avec des palettes comprenant des produits invendables, n’étaient pas étrangères à ce processus. Nous n’avons pas d’autres preuves que nos observations, mais la lettre du PDG de Rungis, qui répond à Olivia Polski, suite à notre signalement, ne nous convainc pas totalement de l’absurdité de notre hypothèse. 
     
    Que dit-il ? Que les produits vendus à Rungis bénéficient « d’un contrôle sanitaire qui relève des services de l’Etat et que ceux-ci contrôlent le risque pour la santé publique et pas l’état de maturité des produits » . Il ajoute — ce qui nous laisse penser que nous n’avons pas tout à fait tort — qu' « il est utile d’indiquer que, lorsque des produits sont à un stade de maturité trop avancé, pour ceux qui sont jugés consommables mais non commercialisables, ils peuvent être triés puis reconditionnés par des jeunes remis à l’emploi, pour être ensuite livrés aux épiceries solidaires, en bénéficiant des aides de l’Etat octroyées à l’association ANDES. » 
     
    Ce système est louable, il entre dans le cadre des efforts entrepris pour réduire le gaspillage. Mais le marché alimentaire de Barbès entre-t-il, lui, dans ce cadre ? Avons-nous à faire à des épiceries solidaires ? Cela ne semble pas le cas. Certes, ce sont des jeunes qui trient les fruits et les légumes à l'arrière des stands — encore que parfois nous y ayons vu aussi des vieilles personnes — mais les chiffres d'affaire réalisés ici, à notre connaissance, ne sont pas acheminés vers l'économie solidaire. Si cela est le cas, il faudrait le faire savoir... Et pour revenir au gaspillage, il est visible sur place, car tous les produits non consommables finissent en grand nombre dans le compacteur, alors qu'ils devraient être collectés dans les bacs à couvercle bleu dirigés en fin de marché vers la benne bio. Dans le compacteur, ou dans la benne, ce sont des tonnes de produits non consommables qui ne devraient jamais arriver jusqu'au marché. Le coût de leur destruction est imputé à la Ville, donc aux contribuables, injustement. 
     

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    De ce signalement et de nos efforts pour aller de l'avant, pour améliorer à la fois la qualité de l'offre sur le marché et l'allure générale de ce même marché, nous tirons une conclusion, c'est qu'il est bien difficile d'obtenir une information fiable et de faire bouger une situation bien enracinée. Quand nous avons appris que les travaux de la RATP sur son viaduc nécessiteraient le déplacement temporaire du marché, nous avons jubilé, oui, jubilé, et quelques élus avec nous, qui aujourd'hui ne s'en vanteraient pas.... C'était une opportunité de remettre de l'ordre et de la réglementation dans l'organisation même du marché. Certains diront que le délégataire de la Ville, le gestionnaire du marché, la Société Dadoun, fait ce qu'il peut dans un contexte complexe. Certes. Mais d'autres marchés, populaires eux-aussi, sont plus plaisants. 

    Pour information, la mission du gestionnaire est la suivante, selon le site de paris.fr : "Les gestionnaires - sociétés privées ou Bureau du Commerce Non Sédentaire de la Mairie de Paris - ont pour mission d'assurer l'exploitation, le fonctionnement et l'organisation des marchés découverts. Ils perçoivent les droits de place auprès des commerçants, selon des tarifs établis par une délibération en Conseil de Paris. Ils prennent à leur charge les installations de matériel, de type bâches, mis à la disposition des commerçants ainsi que les dépenses de fonctionnement de type électricité et consommation d'eau. Ils n'ont pas en charge le nettoiement, mais versent une contribution à la Ville pour la collecte des déchets issus des marchés." 

    Nous pensons néanmoins que le marché de Barbès s'est amélioré à la marge, notamment au niveau de l'occupation du trottoir par les camions des marchands le long de l'hôpital grâce à l'action soutenue de la Police (dans le cadre de l'opération Barbès Respire). Mais qu'en sera-t-il si cette action musclée, qui est allée jusqu'à l'enlèvement de certains camions, si elle faiblit un jour ? Notons aussi que la piste cyclable est redevenue "cyclable" ! C'est le nombre de marchands qui pose problème. C'est le trop grand nombre de camions relativement au nombre de stationnements dont ils disposent qui est LE problème. Nous dénonçons notamment l'extension du marché vers le carrefour de Tombouctou où les marchands volants ont un statut de permanents ou d'abonnés réguliers. Qu'avons-nous besoin dans notre quartier de marchands de textile, quand les plus grands soldeurs de Paris sont déjà là. 

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    Nous sommes déçus que les politiques aient baissé les armes devant .... devant qui ? les commerçants eux-mêmes ? le gestionnaire ? l'association des marchands ?  ou une situation dégradée, complexe, tordue, dont ils ne voient pas d'issue proche et simple. Déçus, parce que sans amélioration du marché, il n y aura pas de promenade urbaine agréable, apaisée, propre.