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Dans le 18ème - Page 69

  • Végétalisons notre 18e...

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    Nous avons déjà évoqué le lancement de la 2e édition de l'opération "Végétalisons notre 18e" (voir notre article du 1er mars 2016). Nous recevons une annonce ces jours-ci de la mairie du 18e, par mail — voir ci-dessus­ —, qui nous convie à une réunion publique d'information le 7 avril sur la végétalisation de nos quartiers du 18e, une invitation à mettre « du vert près de chez nous » (ancienne accroche sur le même thème !). Malgré les efforts de la mairie de Paris, en général, et de Philippe Durant, adjoint au maire du 18e, chargé de la nature dans notre arrondissement, en particulier, ce n'est pas une mince affaire.

    Les petites tentatives comme les plus conséquentes ne débouchent pas toujours sur des succès. Vous avez sans doute des coins de verdure ratatinée, des bacs où s'entassent les canettes et les papiers sales, des pots de plantes desséchées, et j'en passe... en tête. Non ? Vous voulez des exemples, peut-être ? En voici.

    Ce sont ceux que nous connaissons personnellement, qui ont mal tourné ou qui sont revenus à nos oreilles par tweets interposés ou dans les commentaires de ce blog. Un des plus anciens, deux ans au moins : les jardinières de couleur installées à cheval sur les barrières en croix de Saint-André du boulevard de La Chapelle à l'angle de la rue de Tombouctou n'ont pas fait long feu. Très pimpantes dans les premiers temps, elles ont manqué d'eau, puis de terre, et enfin elles ont en partie disparu. Un de nos lecteurs nous avait donné le montant de la somme investie... Bien sûr, argent jeté par la fenêtre, pourrait-on dire. Pourtant, pourquoi ces coquetteries florales seraient-elles réservées aux quartiers où rien ne se dégrade avec une telle rapidité ? Pourquoi en priver la majorité des habitants à cause d'une minorité peu soigneuse ou prompte à dégrader ?

    Second exemple, les pots de fleurs du refuge central du carrefour des rues Clignancourt-Muller-Ramey (lien: notre article du 18 décembre 2015 avec photos!). Une longue histoire... D'abord, l'envie des habitants d'éloigner les motos et scooters de cet espace qui reste avant tout un passage pour les piétons et non un parc de stationnement pour deux-roues. Ensuite, le besoin pressant d'un peu de vert. Certains avaient en tête les plates bandes carrées de la place Clichy avec herbes de la Pampa...  Sans aller jusque-là, on peut rêver un peu ! Un groupe d'habitants proches de ce carrefour s'est penché plusieurs mois sur la question, avec projet élaboré, croquis, choix des végétaux en fonction du climat, de l'arrosage toujours un peu problématique dès lors qu'il est laissé au soin des riverains, etc.. puis vint l'heure du « Vert près de chez vous » et la proposition d'intégrer le projet local dans le cadre de cette initiative municipale. Résultat, une grande déception car le « vert » s'est soldé par deux pots de couleur avec des plantes de taille moyenne à l'intérieur. Rien à voir avec le projet initial. Mais un souci d'égayer le lieu néanmoins.

    Un troisième cas nous a interpellés pas plus tard que lors de la dernière plénière du dernier conseil de quartier (CQ) Goutte d'Or - Château rouge, le 30 mars. En fin de réunion, deux projets étaient présentés au public, et soumis au vote des présents afin de bénéficier d'un financement dans le cadre de l'utilisation des crédits dont jouissent les conseils de quartier (investissement : 8264 € et fonctionnement : 3306 € par an). L'un d'eux porté par une habitante de la Goutte d'Or avait déjà obtenu un permis de végétaliser par la Ville et ne demandait plus qu'à être concrétisé. Le lieu : l'espace en pointe situé entre les rues Polonceau et de la Goutte d'or, au débouché de la rue Pierre l'Ermite. 

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    Une vue "googolisée" de la placette avec ses platanes 

    Il s'agit d'implanter des jardinières d'assez grande taille au nombre de cinq, qui viendraient s'intercaler entre les bancs déjà existants, les platanes, le lampadaire et la sanisette. Pourquoi pas ? La jeune femme porteuse du projet a expliqué son souhait de voir cet espace devenir plus accueillant, alors que, souvent occupé par des groupes d'hommes seuls, très nombreux, il est ressenti, et notamment par les femmes, comme un terrain hostile, difficile à traverser sans gêne. On peut le comprendre. Même phénomène et même sentiment souvent entendu sur la placette Caplat-Charbonnière qui longe le boulevard de La Chapelle. Elle n'a pas manifesté le désir de voir ces personnes s'éloigner, mais simplement de diviser l'espace, de l'embellir aussi, pour que sa traversée en devienne plus facile.

    Tout le monde ne l'a pas entendu de cette oreille, et des voix se sont élevées pour dire que le but était de supprimer cette place à palabres, fréquentée deux fois pas semaine par les anciens... , que les jardinières seraient de nouveau un fiasco et se rempliraient de détritus. Et pour enfoncer le clou, pour dénoncer un projet raté, on a entendu parler des arcades de la rue de la Goutte d'Or, dont personne ne nie qu'elles sont une catastrophe. Les bacs à plantes vertes ont été mis là pour en éloigner des personnes sans domicile qui justement avaient élu domicile sous les arcades et qui ont continué entre les bacs en les disposant à leur goût. Pas simple, encore une fois. Les abords sont sales, la Propreté de Paris ne peut nettoyer sans que se déplacent les SDF, qui en général ne bougent pas ; ajoutez à cela les palettes du Leader Price qui envahissent les trottoirs... de façon totalement illicite. Une situation très critique, insupportable pour les habitants, qui fait toutefois l'objet d'un projet confié à une agence d'urbanisme mais qui ne saurait attendre sans que des mesures de bon sens soient prises rapidement. Soit. Mais rien à voir avec la placette à verdir !

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    La polémique a pourtant continué une bonne dizaine de minutes. Nous avons été surpris de l'hostilité que ce projet provoquait. Il a pourtant été voté à main levée et a été approuvé.

    Tout cela pour vous dire que faire du vert à Paris, y compris quand on a l'emplacement, un petit financement et de l'enthousiasme à revendre n'est pas une mince affaire.

     

  • Une épicerie fine à la Goutte d'or

    Un peu avant l'ouverture d'une épicerie fine rue de Maubeuge, une autre voyait le jour  de l'autre côté du viaduc du métro, rue Stephenson. Nous avons donc franchi la "frontière" entre 10e et 18e pour rencontrer le créateur du lieu et découvrir ce nouveau commerce. Ouvrir un 31 décembre n'est pas banal mais Nawfal Bouya tenait particulièrement à démarrer avant l'année 2016.

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    Le local qu'il occupe à l'angle des rues Stephenson et Doudeauville était auparavant une agence immobilière. Il appartient à une société d'économie mixte, la SIEMP, ce qui lui permet de ne pas avoir un loyer exorbitant.

    C'est évidemment un peu tôt pour dresser un bilan. Nawfal se concentre surtout pour ces premiers mois d'ouverture sur la sélection de ses produits. Il s'agit de fidéliser une clientèle de quartier. On peut aussi déguster sur place midi et soir jusqu'à 21h. Mais les horaires sont extensibles si les amateurs sont au rendez-vous.

    Pour en savoir plus, voir le site de la FineEpicerie (en construction, nous a-t-on précisé). Et encore mieux, faites un saut jusque-là, l'accueil est bon.

    Cliquez ici pour la page Facebook de La Fine Epicerie de la Goutte d'Or.

     

  • Le Conseil de Paris vote un branle-bas de combat pour le marché de Barbès

    Suite à nos articles du 22 février et du 4 mars sur le marché alimentaire Barbès, nous évoquions hier notre récent projet destiné à "aérer" ce marché pour recréer un marché agréable à fréquenter et limiter les débordements. Malheureusement, notre projet fut débouté par la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP) de Paris.

    Suite à nos alertes, ce sujet du marché Barbès fut également à l'ordre du jour du Conseil de Paris au début de la semaine. Dans notre article du 14 mars dernier, nous avons évoqué en détail le voeu présenté par le groupe Les Républicains et citoyens indépendants.

    Prenez la peine de lire vous-même le texte du voeu que le Conseil de Paris a voté le 30 mars dernier, suite au débat lié à ce voeu de l'opposition municipale : 

     

    Conseil de Paris 

    Séance des 29, 30 et 31 mars

    Vœu de l’exécutif sur la situation du marché Barbés 

     

    Considérant l’attachement de la Maire de Paris au maintien d’une offre alimentaire de qualité sur l’ensemble du territoire parisien, au travers notamment de ses 71 marchés découverts et 9 marchés couverts ;

    Considérant les améliorations qui vont être apportées dans le cadre des nouvelles délégations de service public par lesquelles sont gérés les marchés alimentaires découverts, notamment les nouvelles exigences en matière de qualité des installations ;

    Considérant les dysfonctionnements constatés sur le marché Barbés, qui entrainent des nuisances tant pour les riverains – du fait notamment de livraisons nocturnes abusives et de stationnement illicite- que pour les commerçants et les clients du marché – de par la présence de vendeurs à la sauvette et de problèmes sanitaires ; 

    Considérant que des contrôles sont déjà régulièrement menés, et ont permis de sanctionner les commerçants contrevenants ; 

    Considérant la visite sur place de l’adjointe à la Maire de Paris chargée du commerce avec le Maire du 18e et son adjointe ;

    Considérant cependant que l’aggravation de la situation rend indispensable une mobilisation de tous,  au-delà des services de la Ville, afin de permettre une action ferme et coordonnée ;

    Considérant que, dès le 11 mars,  l’adjointe à la Maire de Paris chargée du commerce a réuni les services de la Ville, le commissariat du 18e arrondissement, le délégataire, ainsi que les représentants de l’Adjointe à la Maire de Paris chargée de la sécurité, de la prévention, de la politique de la ville et de l’intégration, des Maires des 18e et 10e arrondissements et de l’association Action Barbés;

    Considérant que les services de la Ville ont entrepris dans ce cadre une démarche pour réorienter et coordonner leurs actions, en renforçant les contrôles des commerçants sur le marché ;

    Considérant qu’il est également indispensable que le délégataire, chargé de la gestion de ce marché par délégation de service public, travaille à l’amélioration de la qualité de la présentation des stands des commerçants ;

     

    Sur proposition de l’exécutif, le Conseil de Paris émet le vœu qu’une action d’ampleur, coordonnée entre les services de la préfecture de police et ceux de la Ville, permette que soit efficacement sanctionné l’ensemble des manquements (hygiène, livraisons, stationnement et vente à la sauvette). Cette action sera amenée à être reconduite autant que nécessaire, afin d’assurer dans le temps le bon fonctionnement du marché.

     

     -o-o-o-

     

    Enfin de bonnes résolutions ! Maintenant, nous allons suivre sur le terrain ce qui va être entrepris et les résultats que ces mesures engendreront. 

    Affaire à suivre plus que jamais...

     

  • Marché de Barbès : un projet nécessaire mais rejeté en 2015

    Dans le cadre du Budget participatif de 2015, notre association avait proposé un projet au titre ronflant

    « Aérer le marché de Barbès au centre ! »


    Le projet n'a pas passé la commission d'arrondissement du 18e au motif que toute place libérée dans ce périmètre attire les sauvettes, les deals, et cela dans la bouche des représentants de la Direction de la Prévention et de la Protection des Parisiens (DPP), qui ne sait pas comment s'en débarrasser une fois installés. Certes, mais dans ce cas-là, laissons les choses en l'état. Ne nettoyons plus les trottoirs car ils seront rapidement de nouveau salis. Ne verbalisons pas les automobilistes mal stationnés, car ils seront remplacés par d'autres. Et pour pousser le jeu à l'absurde, ne lavons pas nos assiettes, car demain nous y mangerons à nouveau ! Raisonnablement on ne peut pas agir ainsi.

     

    La présence en demi-teinte de la DPP 

    Ce n'est pas la seule déception que nous ayons eue en provenance de la DPP. Ses agents ne sont pas compétents pour toutes les fonctions de prévention ou de sécurité. Ce ne sont pas des policiers. Chacun sait que les pouvoirs de police à Paris sont entre les mains de la Préfecture de Police. Pourtant sur le marché, où ils sont présents très régulièrement pour ne pas dire deux fois par semaine, leur rôle n'est pas bien clair. N'ont-ils pas pour mission d'empêcher la vente à la sauvette dans l'allée centrale du marché car elle perturbe gravement le cheminement des clients ? Or, les marchands d'herbes aromatiques et ceux de chaussettes s'y sentent assez à l'aise. Au point d'être présents certains jours en une ligne continue.... D'aucuns disent que la vente de persil, coriandre, etc. rapportent assez bien aux grossistes. Difficile à vérifier. Mais les marchands dument installés sur des étals autorisés ne semblent pas protester. A qui profite donc cette vente que rien ni personne ne perturbe ?

     

    De quoi s'agissait-il exactement dans cette proposition ?

    Lire la suite

  • Diversité commerciale au conseil de quartier Goutte d'Or - Château Rouge

    Le prochain Conseil de quartier Goutte d’Or - Château Rouge se tiendra :

    Le Mercredi 30 Mars 2016

    à 19h

    à l’Ecole Pierre Budin

    5 Rue Pierre Budin, 75018 Paris

    Le thème qui sera abordé : « Pour la diversification des commerces dans le quartier : Agir individuellement et collectivement  »

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    Un sujet qui mobilisera très certainement les habitants, et plus particulièrement ceux du quartier du marché Dejean. Même si ce n'est pas le thème central du conseil de quartier, il faudra bien aborder les problèmes de réglementation et de propreté. Nous pensons notamment aux arcades de la Goutte d'or et à l'envahissement de l'espace public par le Leader Price (voir notre article).

    Lors de ce conseil de quartier seront également portés au vote deux projets d’investissement soutenus par l’équipe d’animation du conseil de quartier :
    - La végétalisation de la place entre les rues Goutte d’Or et Polonceau, projet proposé par une habitante
    - la continuité de la végétalisation de la rue Maxime Lisbonne entreprise par la collectif du même nom.

    Par ailleurs, au niveau de la composition de l'équipe d'animation du conseil de quartier ; 

    Un tirage au sort permettra d’accueillir 1 femme, 1 homme et 2 associations au sein de l’équipe. Ils remplaceront des personnes démissionnaires. Si vous souhaitez vous engager au sein de votre conseil de quartier, n’hésitez pas à postuler en contactant le service Démocratie Locale par téléphone 01 53 41 17 88 ou par mail veronique.lecomte1@paris.fr !

     

  • Vieux films et matériel de projection : un lieu à découvrir

    Ancien associé du libraire de la rue Pajol (voir notre article sur la Bande des cinés), c'est un passionné de la pellicule qui a ouvert sa boutique il y a une quinzaine d'années au 12 rue des Roses dans le 18e, pas très loin du marché de l'Olive. 

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    Ici, le fil conducteur c'est le son et l'image. Pas du 35mm, pour les connaisseurs, mais  du super 8 et du 16. Des piles de bobines jusqu'au plafond, du matériel de projection et quelques objets, le tout dans un semblant de désordre et un manque d'espace. Nous avons pu poser quelques questions à l'occupant du lieu.

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    Comment trouver vous ces bobines ?

    C'est une marchandise rare donc tous les moyens sont bons. La chine ne suffit pas.

     

    Existe-t-il d'autres lieux comme celui-ci ?

    Un collectionneur américain en aurait recensé trois dans le monde. En France, c'est le seul lieu où on peut trouver à la fois projecteurs et pellicules. Je fournis différentes cinémathèques. Et je fais des envois dans le monde entier. Il y a des francophones un peu partout et j'ai aussi des films dans toutes les langues.

     

    Un peu d'histoire et de technique ?

    Il ne faut pas oublier que si la pellicule est un support obsolète, elle n'en demeure pas moins la source pour les films de plus de 10 ans. On n'y pense pas forcément, mais pour avoir un DVD, la pellicule est indispensable.

    Les laboratoires ont arrêté la fabrication totalement il y a deux ans. La pellicule 35 ne sert plus désormais qu'à l'archivage. Les gros distributeurs de film tirent une copie de leurs films en pellicule par précaution pour leurs archives.

    Au début du cinéma, fabriquer la pellicule, c'était cher et compliqué mais on a toujours les premiers films des Frères Lumières alors qu'on ne trouve plus les films des années 70, faute de bonne conservation. On a perdu pas mal d'archives de l'INA pour cette raison.

    Ensuite est venu le temps des cassettes vidéo qui vieillissent mal (le réfrigérateur peut être un bon conservateur !)

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    Vous ne vous contentez pas de vendre, j'imagine ?

    Bien sûr que non. Je projette les films (au moins 10 000 déjà visionnés), je prends des photos et réalise une fiche technique pour le site. Un travail long qu'aucune cinémathèque ne fait .

     

    Guère possible de pousser plus loin la conversation car la boutique voit passer pas mal d'amoureux de la pellicule et le téléphone n'arrête pas de sonner...

    N'hésitez pas à vous promener sur le site BD-CINE.com et à regarder la courte vidéo proposée.

     

  • Grand nettoyage rue des Poissonniers !

    Il y a un peu plus d'un an, nous avons dénoncé l'état lamentable du terrain devenu vague au 6 rue des Poissonniers, à l'endroit de l'ancienne mosquée détruite.

    Bien que longue à la détente, la mairie du 18e a fait des efforts et ces derniers jours le terrain a été nettoyé comme le montrent ces photos.

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    Ce grand nettoyage signifie-t-il que quelque chose va se passer ici ? Quel est l'avenir de ce terrain vague aujourd'hui ? Il est bien difficile de le dire. Il parait à peu près sûr que le second bâtiment de l'Institut des Cultures d'Islam ne sera pas construit à cet endroit comme cela était prévu à l'origine. Y aura-t-il une mosquée comme la rumeur se propage ? Mais y a-t-il des financeurs ? On reste dans le flou. Ce qui semble assuré est le maintien du lieu culturel rue Léon après rénovation. Peut-être aussi un projet dans le cadre du budget participatif : Une nouvelle place rue Polonceau/Poissonniers ?

    Quoiqu'il en soit, il semble que la mairie du 18e ait pris quelques décisions radicales à en juger par les dernières photos reçues de nos correspondants dans ce quartier. Jugez plutôt.

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    Il y a des travaux de terrassement. Fins enquêteurs, nos correspondants ont compris qu'on allait là renforcer les trottoirs côté rue Polonceau et poser des grilles, probablement comme cela a déjà été fait dans de nombreux endroits de la Goutte d'Or. Y aura-t-il une mise en valeur de la friche en attendant des jours meilleurs ? Il semble que ce ne soit pas impossible. Quoiqu'il en soit, voici les dernières photos prises avant hier et envoyées par nos grands reporters. On parle désormais d'un jardin !

    Affaire à suivre...

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  • Répétitions ouvertes à la Sorbonne Clignancourt

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    Régulièrement, le chœur et orchestre Sorbonne Universités COSU invite les amateurs de musique à ses répétitions.

    Les prochains rendez-vous auront lieu le mercredi 23 mars de 17h30 à 19h dans l'amphithéâtre Gouhier et le samedi 26 mars de 11h30 à 13h à l'auditorium du centre  Clignancourt 2 rue Francis de Croisset.

    C'est gratuit mais n'oubliez pas de vous inscrire ici pour le 23 et ici pour le 26.

    Retrouvez ces évènements sur Facebook : Portes Ouvertes du mercredi 23 mars et Portes Ouvertes du samedi 26 mars.  

     

     

  • Entre deux Tati, la rue de Clignancourt

    Avec, de droite à gauche : 

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    - une grosse camionnette bloquant le parking moto (on s'en moque, on n'aime pas les motos !)
    - une petite camionnette-livraison Carrefour bloquant le parking Vélib' (peu importe, on n'aime pas les vélos) {Enfin...si, on les aime, c'est juste pour la figure de style..}
    - une camionnette "Vélib" et sa remorque bloquant le parking-voitures (encore moins grave, on n'aime pas les voitures !) et qui klaxonne comme un beau diable parce qu'il voudrait avancer de trois mètres pour décharger ses vélos...

    NB : la camionnette Vélib et sa longue remorque étant bloquée par la camionnette Carrefour, elle bloque à son tour le parking voitures où sont garées d'autres camionnettes Carrefour... 

    NB 2 : à noter que tout ce petit monde est dans l'unique voie de circulation, car légitimement la voie de bus est réservée aux bus.

    On n'est pas loin de Tati, non ? (Jacques, bien sûr).

    Dernière minute : des observateurs bien situés face au parvis du Carrefour nous font savoir que les services de livraison du magasin ont utilisé le week end dernier les quais en sous-sol que nous vous présentions dans un précédent article. Merci Madame la Commissaire de votre action ! Et merci Commandant Troin pour l'information.

     

  • Au programme des Conseils d'Arrondissements du lundi 14 mars... Le marché Barbès y sera évoqué dans le 18e !

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    Ce lundi 14 mars à 18h30 se tiennent les 2e conseils d'arrondissement de l'année. Vous pouvez cliquer sur les liens ci-dessous pour télécharger les différents ordres du jour dans chacun de "nos" arrondissements :

     

    Ordre du jour dans le 9e

     

    Ordre du jour dans le 10e

     

    Ordre du jour dans le 18e

    oOo

     

    Dans le 18e : vœu de l'opposition municipale sur le marché Barbès

    Suite à notre "éclat de voix" du 22 février et l'article qui a suivi dans Le Parisien du vendredi 4 mars dernier, le marché alimentaire Barbès sera évoqué par l'opposition municipale, le groupe Les Républicains et citoyens indépendants, dans le cadre d'un vœu, présenté à la maire de Paris et au Préfet de Police. Cette question orale sera donc débattue ce lundi 14 mars dans le 18e, mais aussi au Conseil de Paris des 29, 30 et 31 mars 2016.   

    Cliquez ici pour accéder à cette question orale présentée par l'opposition.

     

  • Des nouvelles du stationnement devant les Carrefour du quartier

    Nous parlons ici des enseignes Carrefour que nous avons dans le collimateur depuis quelques mois, et non des carrefours (avec un S) du quartier. 

    Un peu étonnés du sans-gêne flagrant des chauffeurs qui assurent les livraisons du géant de la distribution, nous nous sommes décidés à intervenir. Dans le 18e, dans le cas du Carrefour Market de la rue de Clignancourt, un de nos adhérents du quartier nous a fourni régulièrement des photos montrant l'anarchie du stationnement des camionnettes chargées des livraisons. Nous avons donc saisi le commissariat de police du 18e en signalant le désordre en ces lieux, illustré par les nombreuses photos en notre possession. 

    Dans le 9e, une situation analogue sur le trottoir du boulevard de Rochechouart, entre la rue des Martyrs et la rue Viollet-le-duc. Nous en avons parlé le 17 février dernier ici. Autre arrondissement, autre stratégie. Nous avons toqué à la porte de l'élu chargé de la voirie, entre autres missions, Sébastien Dulermo. Le jeune élu n'a pas tardé à réagir et à contacter la direction du magasin en relayant nos arguments, à savoir qu'il dispose d'une aire de livraison le long du magasin qui offre une solution raisonnable, superbement ignorée par les livreurs en camionnette. 

    Voici les réactions des uns et des autres.

    Le commissariat du 18e, en la personne du Commandant Troin, nous a répondu :

    "Nos équipes ont fait plusieurs passages depuis le 4 février et ont procédé à une dizaine de verbalisations avec des mises en garde auprès du gérant du carrefour market. Des retours qui me sont faits, la situation s'est améliorée. Toutefois nous restons attentifs. Si de votre côté vous constatez une nouvelle dégradation de la situation, n’hésitez pas à me contacter sur ma boite mail et nous recommencerons."  

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    L'adjoint à la Maire du 9e, Sébastien Dulermo, nous a répondu : 

    "Pour votre information j'ai rencontré lundi M. Nicolle. (ndlr: le directeur du magasin Carrefour Rochechouart). Depuis 15 jours il arrive à peu près à gérer la société de livraison sauf le samedi où les véhicules sont trop nombreux. Pour en finir avec cette problématique et bien que je sois plutôt anti potelets, j'ai demandé à la DVD d'en installer sur cette section. Je reste à votre disposition pour échanger sur le sujet."
     

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    Donc des solutions différentes parce que les uns se garent sur le trottoir, et les autres sur la chaussée dans la seule voie de circulation disponible. Nous en concluons néanmoins que les citoyens "rouspètent" souvent contre les désordres qu'ils observent et vont rarement jusqu'au fond des choses en contactant les interlocuteurs en capacité d'intervenir de façon efficace. Pour cette fois, nous avons obtenu assez simplement et rapidement des réponses valides. Il reste à observer comment la situation évolue, et à remonter l'information auprès de nos interlocuteurs de chacun des arrondissements en cas de besoin.
     
  • Pour les amateurs de BD du 18e et d'ailleurs

    C'est en continuant la promenade au-delà de la Halle Pajol, vers la place Hébert qu'on a découvert une petite boutique (enfin pas si petite que çà) tout orange au milieu d'une certaine grisaille : "la Bande des cinés" au 83 rue Pajol (M° Marx Dormoy).

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    Pour les passionnés de bandes dessinées anciennes, il y a vraiment de quoi trouver son bonheur avec un peu de patience. La boutique est pleine à craquer !

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    Depuis une quinzaine d'années, le responsable du lieu sévit dans le domaine de la BD. Il était tout d'abord associé avec un passionné de cinéma (d'où le nom de la boutique : La bande des cinés), puis le manque d'espace s'est fait sentir et il s'est installé au n°83 de la rue Pajol dans un quartier qu'il connait bien. Malgré une clientèle de proximité fidèle, il réalise beaucoup de ventes en ligne. On retrouve de nombreux d'amateurs dans les pays francophones, Belgique, Luxembourg, Québec, voire plus loin encore. A coté de cela, la vente en ligne fait aussi venir les clients qui veulent toucher le papier. Pour en savoir plus, jetez un œil sur le site de la Bande des cinés.

    Les habitants du coin savent que régulièrement, ils peuvent se servir gratuitement devant la boutique où sont déposés des ouvrages non proposés à la vente. Pour l'anecdote, ceux qui découvrent ce bon usage du partage, rapportent parfois les BD qu'ils pensent oubliées sur le trottoir.

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    Un lieu à découvrir.  On vous y fera un bon accueil.

    Prochaine balade dans le quartier au 12 rue des Roses pour cette fameuse boutique dédiée au cinéma.