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  • Travaux de voirie annoncés rue de Tombouctou

    Lettre-information-chantier-Rue-de-Tombouctou.pdf :

    tombouctou.jpg

    La Ville se propose de rénover les trottoirs et de poser un nouveau revêtement sur la chaussée de la rue de Tombouctou. Pour favoriser les déplacements à vélo, elle a décidé d'autoriser le double sens cyclable avec les avertissements et les marquages adéquats.  Par ailleurs, pour libérer les trottoirs des deux-roues motorisés, elle crée également 28 places de stationnement sur la chaussée côté impair pour ces derniers. 

    Nous avons noté qu'au fur et à mesure que les stationnements pour deux-roues motorisés se multiplient, leur verbalisation gagne du terrain également. Cela parait normal de sanctionner un motard qui ne tient pas compte de la gêne qu'il engendre — nous pensons aux personnes à mobilité réduite, mais également à tous les piétons qui doivent slalomer à certains endroits —, dès lors qu'à quelques dizaines de mètres un stationnement dédié attend son engin. 

    A noter que la circulation sera déviée pendant la période des travaux par les rues de Jessaint et de la Charbonnière et le boulevard de La Chapelle. 

     _/_/_/  Pour tous les détails : Lettre-information-chantier-Rue-de-Tombouctou.pdf 

     

    Ces travaux nous semblent aller dans le bon sens, d'autant que les récentes mises en zone  30 km/h de nombreux tronçons de voirie dans les quartiers résidentiels permettent les double-sens cyclables sans mise en cause de la sécurité. Les cyclistes réclament depuis longtemps une continuité des itinéraires cyclables, qui allient la sécurité et la cohérence. Tout comme le piéton, le cycliste préfère couper au plus court !

  • Le nouveau Conseil de Paris est arrivé !


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    Point final pour les municipales 2014 en ce samedi 5 avril avec la première réunion du Conseil de Paris et l’élection du maire, ou plutôt de la maire, Anne Hidalgo. A cet égard, réjouissons-nous qu’une ville de l’importance de Paris ait comme maire une femme. La parité homme/femme progresse, sans doute pas assez vite, mais elle progresse. Il faut d'ailleurs relever que dans sa nouvelle composition, le Conseil de Paris comporte plus de femmes que d'hommes.


    Cette première réunion du Conseil de Paris pour la mandature 2014-2020 nous permet de revenir une dernière fois sur le résultat des élections et aussi de connaitre les adjoints au maire - doit-on dire adjoints à la maire ? - qui seront d’une façon ou d’une autre les interlocuteurs d’Action Barbès dans le cadre des projets que nous voulons lancer ou que nous soutenons.

    Commençons par un bref rappel de la situation politique à Paris suite aux élections des 23 et 30 mars dernier.

    Le Conseil de Paris compte 163 membres :

    - 91 d’entre eux ont soutenu la candidature d’Anne Hidalgo dans une alliance regroupant le Parti Socialiste (PS) et le Parti Radical de Gauche (PRG)  - 62 élus, le Parti Communiste (PCF) - 13 élus, et les écologistes d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) - 16 élus;

    - 71 d’entre eux ont soutenu la candidature de Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) dans une alliance regroupant l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP) - 55 élus, l’Union des Démocrates Indépendants (UDI) et le Mouvement Démocrate (MoDem) - 16 élus.

    - 1 élue soutenue par le Front de Gauche (FG)

    Quelques remarques : ....

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  • Tout le monde aime Guignol !

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    Les habitants
    du quartier Trudaine Rochechouart
    ont de la chance !
    Guignol sera de passage chez eux
    aujourd'hui samedi et demain dimanche
    place Lino Ventura, juste au coin
    de la rue des Martyrs et de l'avenue Trudaine.
    Mais attention,
    spectacle réservé au moins de 10 ans,
    qu'on se le dise.
     

     

  • Les concerts du dimanche en plein air

    Voici les premières interventions de la COMPAGNIE GABY SOURIRE "Côté Cour Côté rue" dans les rues et places du quartier de la Goutte d'Or du 3 avril au 28 septembre 2014. Chaque rendez-vous est l'occasion de se rencontrer dans la rue, d'échanger ... Si le soleil est présent, c'est encore plus sympathique.

    P1030925.jpg

     

    Jeudi dernier de 16h à 19h30 la compagnie s'est présentée dans le rôle des  "écrivains publics", une belle occasion pour écrire ensemble une lettre ...

    Ils étaient installés place des Islettes, angle de la rue de Jessaint et rue de la Charbonnière, en face de la bibliothèque et dans la cour de l'immeuble du 28-32 rue de la Goutte d'Or. Les installations sont parfois modifiées en fonction des commodités, de la population et du succès, mais ils sont faciles à trouver. 

     

    Ce dimanche 6 avril, de 14h à 17h, vous pourrez assister à un concert (rien que pour vous ou presque)...à l'angle de la rue de Chartres et de la rue de la Goutte d'Or, sur le parvis de l'église St Bernard et dans la cour de l'immeuble du 28-32 rue de la Goutte d'Or (sous réserve de changement, et pour les mêmes raisons que les écritures collectives).

    GO Sud 6 avril.jpg

  • SCMR : éloignons nous de la politique politicienne

    Le projet de salle de consommation de drogues à moindres risques (SCMR) a plus fait l'objet de mauvaises invectives que de vrais débats au cours de la campagne électorale pour les municipales. Il est dommage qu'un tel sujet de société ne puisse pas se traiter dans un cadre plus apaisé, sans les arrière-pensées et les comportements idéologiques voire dogmatiques qui n'éclairent en rien les choses.

    Le sujet, quel est-il ? La consommation de drogues, notamment par voie injectable, induit un certain nombre de risques. Ces risques sont de deux natures. D'abord pour les personnes vivant à proximité des lieux de consommation de drogues. Il n'est pas utile ici de rappeler tous les problèmes de salles de shoot en plein air et des trafics associés, de seringues usagées trouvées dans la rue, problèmes auxquels les habitants des quartiers Lariboisière, Maubeuge, La Chapelle, Marx-Dormoy, Marcadet et Goutte d'Or sont confrontés. Il n'est pas utile non plus de rappeler les risques encourus par les toxicomanes eux-mêmes lors de la consommation de drogues. Nous avons déjà longuement traité ces questions sur ce blog.

    Partisans et opposants au projet de SCMR s'accordent au moins sur deux points. La question de ce qu'on peut appeler la "tranquillité" des quartiers doit être réglée d'une part, les toxicomanes doivent faire l'objet d'une attention particulière d'autre part. Partisans et opposants divergent sur les moyens.

    Aucune société humaine, jamais, n'a connu d'existence sans présence de drogues. On peut ou non le regretter mais c'est ainsi. Notre société n'y échappe pas et n'a aucune chance de régler cette question. Ce point-là doit être compris comme une donnée de base incontournable.

    Les combats menés contre les drogues et ses trafics, à l'instigation des Etats-Unis d'abord puis de l'ONU à partir des années 1960, n'ont donné que des résultats très partiels qui n'ont en rien empêché le développement de la consommation de drogues, la multiplication de l'offre en la matière et des trafics qui sont désormais à l'échelle mondiale et dont certains rapports disent qu'ils sont équivalents à l'économie du pétrole aujourd'hui. Voilà une deuxième donnée incontournable.

    C'est dans ce contexte général que nous devons aborder le projet de SCMR du 39 boulevard de La Chapelle. Il est, parmi de nombreux autres, un moyen d'aborder la toxicomanie et ses risques, une nouvelle approche qui n'est pas faite de l'unique couple interdiction/répression que nous avons connu jusqu'à maintenant et qui n'a donné que de mauvais résultats. Le sujet n'est pas de savoir si on accepte ou refuse la drogue, le sujet est de savoir si nous pouvons considérer cette drogue et les risques associés autrement que par des tabous moraux qui obscurcissent notre raisonnement.

    La démarche n'est pas facile. Il faut pour le citoyen se faire une opinion, c'est-à-dire s'informer sans pour autant tomber dans la seule gouvernance des experts, qui certes ont leur mot à dire mais qui ne peuvent pas être les seuls à faire bouger les marques de notre société, tel est en tout cas le fonctionnement de notre démocratie.

    Notre société numérique nous donne une chance extraordinaire de partager les informations via internet. Il faut donc l'utiliser pour approfondir le sujet. Action Barbès modestement s'y essaie et nous mettons en ligne une nouvelle rubrique dans la colonne de droite de ce blog avec de nombreux liens qui aident à la compréhension de cette question. Cette rubrique est intitulée "SCMR Info". Nous avons aussi l'intention de programmer des débats contradictoires sur le sujet, si possible dépassionnés, afin d'aider chacun à regarder ce projet de SCMR avec le recul nécessaire. Nous vous en reparlerons sous peu, nous ne voulons pas traiter le sujet dans la précipitation.

  • Spotlight, une enquête sur les habitudes alimentaires

     

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    Anaïs DUBREUIL, chargée de mission pour le projet SPOTLIGHT, nous a demandé un petit coup de main pour avertir les habitants du 10e résidant dans le quartier ci-dessous : 

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    Nous sommes là "entre les deux gares", on ne peut dire mieux !

    SPOTLIGHT Logo - Vertical petit.pngSPOTLIGHT est un projet de recherche en santé publique piloté par l’Équipe de Recherche en Épidémiologie Nutritionnelle (EREN, Université Paris 13, INSERM) dans dix communes franciliennes. Son objectif est de mieux comprendre l’influence de l’environnement de vie sur le bien-être des habitants dans leur quartier, sur leurs habitudes alimentaires et leur pratique d’activité physique. Quel rôle jouent les espaces de loisirs et les équipements sportifs d’un quartier, la présence de pistes cyclables, l’offre de distribution alimentaire dans le mode de vie de ses habitants par exemple ? La finalité du projet est d’orienter les politiques publiques de santé pour améliorer la nutrition et la santé des individus.

    Le quartier entre les deux gares dans le 10e arrondissement de Paris a été sélectionné pour y participer ! Pour aider la recherche, remplissez le questionnaire qui vous sera proposé en avril ! 

    Pour tout contact : Anaïs DUBREUIL, chargée de mission pour le projet SPOTLIGHT : enquete.spotlight@gmail.com / 01 42 17 57 82

  • Drogues et Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP)

    Nous avons reçu plusieurs demandes de nous intéresser, de façon globale, à une zone que nous  fréquentons très peu, au moins pour ce qui concerne le bureau de notre association, et qui sans nous rebuter, n'est pas dans nos priorités. La demande s'étant renouvelée, nous prêtons désormais attention aux informations qui en émanent ou qui la concernent, tel cet article lu dans le Parisien lundi 17 mars.

    On y apprend deux choses ce lundi-là :

    - Le préfet de police, Bernard Boucaut, accepte la demande du maire du 18e d'étendre l'action de la ZSP aux stations de métro du quartier y compris quand elles ne sont pas directement dans le périmètre défini à l'origine. Sont concernées par cette décision les stations Marcadet-Poissonniers, Jules-Joffrin, Château-Rouge, Barbès-Rochechouart, Simplon et Lamarck-Caulaincourt (des stations des lignes 4 et 12)

    - la RATP prend la mesure du problème et s'adjoint l'aide d'une association spécialisée dans l'approche de la toxicomanie, à savoir Coordination Toxicomanies (CT). Elle crée une brigade formée par CT et composée d'agents volontaires, qui se rapprocheront des toxicomanes présents dans le métro, notamment sur les quais des stations pré-citées, et les orienteront vers des structures aptes à traiter leurs addictions.

    On ne peut que se réjouir que la demande de Daniel Vaillant ait abouti à cette opération.....

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  • Les 1ers avril qui ont marqué

    Ici un 1er avril à Copenhagen qui avait demandé une belle préparation ! 

    800px-Aprilsnar_2001.jpg

    Pour inaugurer de façon burlesque le tout nouveau tramway de la ville, certains ont eu l'idée de cette installation : à première vue, il semble que l'une des voitures du tramway ait eu un accident et se retrouve à moitié insérée dans le pavement de la place qui fait face à l'Hôtel de ville. L'illusion est totale et les habitants ont du se poser des questions sur la fiabilité de leur nouveau moyen de transport. C'était en 2001. 

    En réalité, la voiture était une vieille voiture réformée du tramway de Stockholm, sciée par moitié et entourée d'un bon nombre de dalles, les mêmes que celles de la place, et de quelques mètres cubes de sable, livrés pendant la nuit. C'est réconfortant de voir que certaines autorités municipales, a priori sérieuses,  se donnent du mal pour le plaisir... pour s'amuser. 

    Et vous ? Avez-vous en tête des canulars de taille qui vous sont restés en mémoire ?