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  • Festival au Louxor consacré au cinéma du Maghreb

    9e édition du Panorama des films du Maghreb et du Moyen Orient

     
    Le Louxor participe à la 9e édition du Panorama des films du Maghreb sur 4 séances entre le 2 et le 6 mai. Des découvertes à ne pas rater ! 
     
     
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    -> 2 mai à 20h : Fatma. Rencontre avec le réalisateur Khaled Ghorbal (photo à droite)
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    -> 5 mai à 18h : A quoi rêvent les Fennecs ? Rencontre avec la réalisatrice Sarah Tikanouine. (Ci-dessous la réalisatrice présente son documentaire sur une belle expérience de foot féminin.)
     
     
     
    paris,barbès,louxor-> 5 mai à 20h : Round Trip. Rencontre avec le réalisateur syrien Meyar Al Roumi (le film sera présenté en avant-première).
     
     
     
     
     

    -> 6 mai à 20h : L’armée du salut. Rencontre avec le réalisateur Abdellah Taïa.
    Le fim a été sélectionné au Festival de Tanger et projeté à la Mostra de Venise. (lire chronique ciné sur le site de Yabiladi.com)

    Abdellah, adolescent marocain, aime son frère aîné, Slimane. Histoire d’un amour impossible. À sens unique. En deux temps. 1999. 2009. Dans un Maroc pauvre, sensuel et opaque.
 À l’intérieur d’une famille nombreuse où le silence et la violence règnent en maîtres absolus… Portrait d’un jeune homme torturé et malin.
Portrait subjectif d’un pays, le Maroc, qui ne sait pas encore où aller.

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  • Halle Saint-Pierre : Paris Print Club

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    La nouvelle exposition que présente la Halle Saint-Pierre nous tient à coeur. Pour sa qualité bien évidemment — nous la recommandons chaudement  —, mais pas seulement. Les artistes qui participent à l'exposition Paris Print Club ont un projet déjà bien ficelé (voir la présentation ci-dessous) et cherchent depuis plusieurs mois à s'implanter dans la Goutte d'Or. Pourquoi ? Parce qu'ils aiment la Goutte d'Or, que ce quartier leur apparaît comme ouvert sur le monde, ouvert sur la nouveauté, ouvert sur l'art. Parce que ses habitants sont curieux, disponibles pour des aventures nouvelles, parce que le projet que le groupe propose présente des savoir-faire originaux et de qualité. 
     
    Concrètement ils cherchent un local, vaste, environ 200 à 300 m2, bien situé et facile d'accès pour le public. Certaines pistes sont prometteuses mais rien n'es encore signé.
     
    Pour vous permettre de les découvrir et les connaître mieux, la Halle Saint-Pierre organise une exposition du 29 avril au 11 mai, avec un coup de projection le 3 mai, jour du vernissage de 15h à 19h où vous serez accueillis par les artistes eux-mêmes. C'est un monde d'estampes et d'humour auquel vous ne serez pas insensibles, nous en faisons le pari !
     
    Les artistes présentés : Simon Thompson, Julien Pelletier, Marcos Carrasquer, Guillaume Guilpart, Djilian Deroche, Théo Lescot, Paula Saint Hillier, Jules Canouet, Loup Thévenin, Adrian Forrow, Baptiste Perrin, Camille Lebourges, Félix Meunier, Ludmilla Cerveny, Mathieu Desjardin, Roméo Julien, Tristan Pernet, Vincent Pianina, Annabelle Buxton, Antoine Caecke, Antoine Marchalot, Paul Loubet, Pol Edouard Flores, Samuel Riversmoore, Satanik Mike, Singeon, Dans Le Ciel Tout Va Bien, Tamas Pal, Kawanabe Kyosai, Daniel Johnstoon, Glen Baxter, Willem, Kurt Schwitters, Tito Gascuel
     
    Sur la page de l'événement facebook: https://www.facebook.com/events/569251033181716
     

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    Le Paris Print Club :  une association d'artistes

    _/ Porté par un collectif de douze imprimeurs, relieurs, auteurs et éditeurs, le Paris Print Club est un atelier d’édition d’art et de recherche sur le livre basé à Paris. Né de la rencontre de machines, de savoir-faire, d’encres et de l’envie de créer ensemble.

    _/ S’il est avant tout un lieu dédié à l’édition d’art et à la diffusion d’artistes contemporains, le Paris Print Club s’articule autour de quatre axes distincts et synergiques. 

     

    • Un laboratoire de recherche, de conception et de réalisation de projets graphiques.
    • Un lieu d’exposition, à travers un espace galerie en relation avec l’atelier et complémentaire par son autonomie.
    • Un atelier pour l’impression et la réalisation de livres, d’éditions, d’estampes, d’affiches à tirages limités.
    • Un lieu de vie, ouvert sur le quartier dans lequel il est implanté, proposant des ateliers d’initiation à l’impression et l’édition d’art.

    _/ Cette association s’est créée autour d’un désir commun de production d’estampes et de livres. L’atelier propose une approche exhaustive de la chaîne du livre. Du choix de papier à la technique d’impression ou de reliure, chaque possibilité d’intervention est un choix éditorial qui participe à la qualité d’une réalisation. L’arc des compétences réunies dans le Paris Print Club permet d’avoir un regard éclairé sur chacune des dimensions de l’objet imprimé, qu’il s’agisse d’un livre, d’un multiple ou d’une estampe, de réfléchir collectivement à chacune de ses dimensions sensibles.

    _/ Pour mener à bien cette envie commune de recherche et de projets, il est nécessaire de posséder ses propres moyens de production, techniques et physiques. Le Paris Print Club, rassemblant éditeur-artisan-auteur a pour vocation d’être une base autonome ouverte à tout créateur contemporain.

    _/ Le PPC se compose du collectif éditorial et de sérigraphie 3 fois par jour composé d’Idir Davaine et de Clément Vuillier, de l’éditeur et graveur Julien Pelletier, du sérigraphe et illustrateur Jérémie Fisher, de DuVent, collectif d’édition de gravure et de reliure avec Paula Saint-Hillier, Djilian Deroche et Guillaume Guilpart, de Simon Thompson lui aussi illustrateur et sérigraphe, des éditions Orbis Pictus Club dirigées par Frédéric Déjean, du studio d’édition et de sérigraphie Frenchfourch dirigé par Tristan Pernet, et enfin, des libraires BD Spirit. 

     

    _/ Ces différentes entités se regroupent sous la forme d’une association tout en préservant leurs singularités ainsi que leur autonomie, permettant une richesse d’action décuplée. Assurant des travaux d’auteurs aussi bien que des éditions ou des commandes, les ressources de leurs membres sont diverses et permettent un éveil constant sur l’actualité et le passé des arts graphiques et des techniques de l’artisanat d’art.

     

    Le projet inclut la création d'ateliers ouverts aux adultes et aux enfants à partir de 10-12 ans : 

    • Sérigraphie
    • Micro-édition
    • Reliure
    • Gravure et impression
    • Typographie

    On attend avec impatience la découverte du local idéal. On a déjà une petite idée, mais chut.... on risquerait de faire capoter. 

  • On danse place de la République demain soir

    Pour finir la journée agréablement, pourquoi ne pas faire quelques pas de danse place de La République mardi soir entre 18h30 et 20h? Organisée par le Comité international de la Danse, cette manifestation existe depuis  1982. Pourquoi un 29 avril?  C'est la date anniversaire du jour de la naissance  du chorégraphe français Jean George Noverre.

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    Manifestation ouverte à tous. On souhaite aux professionnels et aux amateurs un répit  côté pluie!

    Et vive Terpsichore

  • Salle de conso : quelques infos

    Nous continuons avec détermination la diffusion d'informations à propos du projet de salle de consommation à moindre risque (SCMR) prévu boulevard de La Chapelle. Notre souci n'est pas de faire la promotion d'une telle structure, les médecins et les associations sont bien plus compétents que nous à cet égard. Mais il ne faut pas non plus laisser le débat et la décision aux mains des seuls experts. Installer ou ne pas installer ce type d'établissement doit être une décision politique et donc à ce titre approuvée ou rejetée par les citoyens. Cela doit se faire en parfaite connaissance de cause aussi l'information prend-elle une importance primordiale. Nous vous avons déjà dit cela mais il n'est sans doute pas inutile de le rappeler encore une fois. En cliquant le mot/tag "SCMR" en bas de cet article, vous retrouvez en un clic tous les articles parus sur ce blog à ce sujet.

    paris,scmr,prévention,réduction-des-risques,salle-de-consommation,salle-de-consoLa revue Tout Prévoir est un magazine réservé aux professionnels de la santé. Dans sa livraison de février 2014, elle publie un article assez complet et très pédagogique à propos des projets de SCMR en France. Vous pouvez le télécharger en cliquant sur la photo.

    Deux passages ont retenu notre attention car décrivant très bien les préoccupations d'Action Barbès :

    "Il est évident que les salles de consommation à moindre risque ne peuvent fonctionner que si leur implantation repose sur un consensus entre les autorités politiques et administratives, les acteurs locaux ainsi que les habitants du voisinage. De même, un accord doit pouvoir être trouvé avec la police pour définir une zone de neutralité entourant le site de la salle et permettant aux usagers de se présenter munis de leurs produits."

    "Les sociétés savantes, et le public, ont exprimé des réserves ou des mises en garde lors de réunions publiques ou d'enquêtes journalistiques. Elles reproduisent pour une part les arguments discutés lors de la mise en place des premières mesures de réduction des risques (création des CAARUD et des Centres d'Accueil et de soins ou CSAPA, vente libre des seringues, traitements de substitution par la méthadone ou le Subutex) L'expérience acquise au niveau européen a montré que ces débats se positivent en même temps qu'une information rassure les citoyens et que l'efficacité des salles devient reconnue. De fait, la diminution des contaminations par le VIH est remarquable, de même que l'amélioration de l'insertion sociale des usagers et la réduction de la fréquence des surdoses."
     
    Pour pondérer un peu ce qui est dit dans ce dernier passage, il nous semble que l'argument consistant à dire qu'une approbation de l'implantation d'une telle structure, à commencer par celle du voisinage le plus proche, viendra a posteriori lorsque l'établissement aura démontré son efficacité après son ouverture, n'est pas approprié. Un passage en force ne peut que créer des troubles tout à fait nuisibles au bon déroulement des opérations, à commencer par le refus des toxicomanes d'aller dans la salle par crainte d'un environnement hostile.
  • Un coffee shop près de Barbès

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    Il règne dans ce lieu un entêtant parfum anglo-saxon. L’anglais y est la langue la plus pratiquée et c’est l’idiome commun – avec le français – à un personnel multinational, venu d’Europe, d’Amérique du Nord et du Sud. Les clients peuvent demeurer sur place longtemps, tout en profitant du Wi fi, sans être chassé par un serveur agacé, personnage répandu dans les cafés parisiens. Les bar tenders – tous jeunes – ne lésinent pas sur les sourires.

    Coffee shop ouvert 7 jours sur 7, Lomi a été inauguré il y a un an et demi dans une zone un peu retirée du quartier, à l’angle des rues Stephenson et Marcadet, disons à peu près à l"angle... Pas de problème, vous trouverez ! Dans « ce lieu de découverte et de dégustation du café », il y a du monde tout le temps. Et pour Paul, un des deux patrons du lieu, Australien de 30 ans, aucun doute : c’est « la qualité du café » qui attire la clientèle.

    Côté coulisses

    Car Lomi, avant d’être un café aux allures branchées, est un atelier de torréfaction, d’ailleurs facilement accessible derrière la salle. L’entreprise a été fondée en 2010 par un Français, Aleaume — tout le monde est désigné par son prénom — et Paul. Le duo franco-australien vend son café à des hôtels et restaurants tels que le Sergent Recruteur, Eggs & Co ou Broken Arm Café.

     Image_2.jpgImage 1.jpg

    De fait, la qualité est choyée. Paul s’affaire autour de la machine à torréfier, verse le grain vert, lance la cuisson, vérifie sur un écran d’ordinateur l’évolution des températures du grain et de l’air, récupère le produit torréfié, éprouve de la main les progrès du refroidissement… Chaque étape doit être méticuleusement respectée, souligne-t-il, depuis la récolte jusqu’à la préparation finale en tasse. Couleur, forme, taille, arôme, température : Paul surveille un large choix d’indicateurs grâce à un mélange de mesures informatiques et d’appréciations visuelles (lorsque le grain vire du jaune au brun), sonores (le « pop-corn » lorsque le grain éclate et double de volume) et odorantes. Il partage son métier avec un évident plaisir : « Le vin, ça fait 2000 ans qu’on sait le travailler. Le café, 200 ans seulement. C’est une connaissance très jeune, on n’arrête jamais d’apprendre ».

    Dégustation et ateliers

    Image 4 copie.jpgBien sûr, tous les cafés servis chez Lomi sont produits sur place. En outre, des ateliers d’une heure sont organisés le week-end à l’intention du grand public sur les méthodes d’extraction filtre pour la maison, la préparation du cappuccino, les diverses origines de café…

    En moyenne, le café Lomi propose huit à dix cafés différents par saison, avec une carte qui change plusieurs fois par an. Pourquoi un tel renouvellement ? « Le café, c’est comme une bonne tomate, ça pousse l’été. Chaque pays producteur a sa propre période de récolte et c’est ainsi qu’on a du café frais toute l’année, ce qui permet d’offrir de bons produits », explique Paul. Le café Lomi élabore aussi des assemblages – des mélanges de grains de différentes origines – afin de proposer des options constantes tout au long de l’année.

    Café Lomi
    3ter rue Marcadet, 75018 Paris
    Ouvert 7/7 j, de 10 à 19 heures
    Restauration le midi et brunch le week-end à 22 €
    Expresso à partir de 2,20 €, café filtre à 3€
    Café en grain à emporter à partir de 8,70€ les 250 grammes
    Site Internet : www.cafelomi.com Ateliers d’une heure à 10 €. Sans réservation.

    Planning consultable sur Facebook. https://www.facebook.com/cafelomi/events