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  • L'Orchestre d'Harmonie du Chemin de Fer du Nord en concert

    L'Orchestre d'Harmonie du Chemin de Fer du Nord a le plaisir de vous inviter à son premier concert de cette nouvelle année. Rendez-vous ce dimanche 6 février à 15 heures, à l'église Saint-Vincent-de-Paul, pour choyer vos oreilles.

    (libre participation aux frais)

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    C'est où ?

    Église Saint-Vincent-de-Paul , Paris 10e

    C'est quand ?

    Dimanche 6 février 2022, à 15 h

  • Les Bouffes du Nord mettent à l'affiche Federico García Lorca

    Du 2 au 12 février, les Bouffes du Nord mettent à l'affiche une "proposition de concert théâtral" Andando Lorca 1936.

    Les textes de Federico García Lorca qui composent cette œuvre sont traduits et mis en scène par Daniel San Pedro, conjugués avec la composition et la direction musicale de Pascal Sangla. Sur scène, s'expriment les voix d'Aymeline Alix, Audrey Bonnet, Camélia Jordana, Estelle Meyer et Johanna Nizard, accompagnées par les musiciens Liv Heym , Pascal Sangla, Donia Berriri et M’hamed el Menjra.

    (Réservation)

    "Andando est une proposition de concert théâtral réunissant six comédiennes chanteuses et trois musiciens, autour de la poésie de Federico Garcia Lorca et sur la musique de Pascal Sangla... En avant ! La musique – si importante pour Lorca qui faillit devenir devenir pianiste concertiste et était passionné de musique populaire, de flamenco et de gospel – est ce qui permet l’accès le plus direct à sa poésie et à son univers, que l’on soit néophyte ou spectateur averti.

    À travers six figures féminines, toutes issues de l’œuvre de Lorca, c’est Federico lui-même qui se raconte. En filigrane, on découvre l’Espagne de l’été 1936, déchirée entre modernité et liberté d’une part, et traditions et conservatisme de l’autre. Cet été là, cette Espagne bascule dans la guerre civile."

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    C'est où ?

    Théâtre des Bouffes du Nord, 37 bis boulevard de La Chapelle, Paris 10e

    C'est quand ?

    Du 2 au 12 février 2022

  • Participez à la concertation sur le "projet d'aménagement et de développement durables" (PADD)

    La ville de Paris lance une concertation sur le "projet d'aménagement et de développement durables" (PADD) jusqu'au au 1er avril 2022. Les habitants de la Capitale sont invités à se prononcer sur ce document dans le cadre de la révision du plan local d'urbanisme.

    Le projet d'aménagement et de développement durables (PADD) est un document qui inscrit les grandes orientations de l’urbanisme pour la ville de demain. L’ensemble des règles du futur PLU devront respecter les orientations établies par le PADD. Autrement dit, ce document est une base légale sur laquelle la Ville de Paris s'appuiera pour accorder ou non une autorisation de construire et de réhabiliter.

    Les Parisiennes et les Parisiens sont invités à se prononcer sur les neuf orientations suivantes :

    La nature en ville
    La question environnementale occupe une place croissante dans les préoccupations des Parisiennes et des Parisiens, alors que les prévisions climatiques prévoient une multiplication des phénomènes extrêmes (fortes chaleurs, crues…).
    La réduction de l'empreinte carbone en ville
    Pour atteindre la neutralité carbone en 2050 et assumer sa responsabilité dans la lutte contre le changement climatique, la Ville de Paris envisage d’utiliser le bâti et la mobilité comme éléments décisifs dans sa stratégie énergétique et la réduction de son empreinte carbone.
    La santé environnementale
    Le PLU envisage de limiter les risques liés à l’exposition au bruit et à la pollution de l’air afin d'améliorer la qualité de vie. Il vise à assurer une meilleure qualité paysagère, avec le renforcement des espaces végétalisés et la restauration de la biodiversité, tout en améliorant l’offre d’équipements publics et leur accessibilité.
    Le logement
    Droit fondamental, le logement constitue le premier facteur de stabilisation des ménages les plus précaires et conditionne l’accès aux autres droits sociaux comme la santé, l’éducation, le travail, etc. La Ville de Paris souhaite améliorer l’accès à un logement digne, abordable et adapté et développer un parc de logements qualitatif.
    Paris, ville capitale
    Pour mettre la centralité au cœur des enjeux métropolitains, la Ville de Paris souhaite poursuivre le développement de l’enseignement supérieur, de la recherche et du numérique et partager ses services et richesses.
    Une ville productive
    Paris soutient les activités liées à l'innovation, à la production et au patrimoine et la valorisation de l'économie circulaire. Avec pour objectif la réduction de l’impact des activités humaines sur la nature.
    Le quartier du quart d'heure
    La notion de quartier du quart d’heure renvoie à une façon de faire la ville pour qu’elle permette de trouver l’essentiel près de chez soi. La Ville de Paris souhaite optimiser le fonctionnement des équipements publics et sportifs et protéger et intégrer les commerces de proximité.
    Les paysages parisiens
    La mise en valeur de la beauté de Paris est l'une des ambitions du PLU : conserver et réutiliser plutôt que démolir et reconstruire, veiller à un usage frugal des ressources… La Ville de Paris souhaite valoriser les points de vue et les perspectives, ses multiples identités, son patrimoine urbain et penser la nature comme un élément de patrimoine.
    La transformation du bâti
    La raréfaction des emprises libres est l’occasion de promouvoir la réhabilitation plutôt que la destruction. Néanmoins, la création de nouveaux logements et services reste nécessaire au fonctionnement de la ville. Le PLU bioclimatique propose une nouvelle manière de construire, plus sobre et respectueuse de l’existant.


    Vous pouvez donner votre avis et faire vos observations jusqu'au au 1er avril 2022, soit sur un registre dédié en mairie d'arrondissement, soit en ligne (cliquer ici).

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  • "Désarticulée(s)" au LMP

    Le lavoir Moderne Parisien met à l'affiche Désarticulée(s) de et avec Jamila Bensaci. Cette pièce produite par la Compagnie Le Cercle des Espérances sera sur la scène du LMP mercredi 26 janvier au samedi 29 janvier.

    "Adoptée en France à l’âge de deux ans, Wassila a grandi dans l’ignorance totale de l’histoire de ses parents biologiques. Alors qu’elle cherche des réponses à ses questions, elle se voit remettre un journal dans lequel sa mère biologique Yamina raconte les années qui ont précédé sa naissance. Ces années (entre 1992 et 1997) correspondent à la guerre civile qui a profondément meurtri la population algérienne. Mais il faudra à Wassila du temps et du courage avant de dépasser toutes les barrières mentales qu’elle a dressées pour se protéger de la vérité sur son hérédité et d’enfin ouvrir et lire le journal."

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    C'est où ?

    Lavoir Moderne Parisien, 35 rue Léon, Paris 18e

    C'est quand ?

    Du mercredi 26 janvier au samedi 29 janvier 2022, à 21 h, et le dimanche 30 janvier à 17 h

  • Découvrez le projet de transformation des magasins Tati

    Nous vous proposons aujourd'hui de (re)voir les visuels de présentation du projet de transformation des magasins Tati, projetés lors de la réunion publique en ligne du 18 janvier dernier. Vous pourrez découvrir le projet du groupe Immobel sur le site emblématique de Barbès-Rochechouart dont les travaux s'achèveront en 2024.

    Bien sûr on est trop en amont pour savoir le nom des enseignes qui occuperont les bas d’immeuble, ou le type d’organisation qui proposera des spectacles dans la nouvelle salle qui verra le jour. Une occupation éphémère est prévue aussi le temps des travaux, elle sera confiée à un pro de l’événementiel.

    Si vous souhaitez poser des questions au promoteur du projet, vous pouvez envoyer un mail à : tati-paris@immobelgroup.com

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  • Aldi ouvre une moyenne surface rue de la Goutte d'Or

    La chaine de magasins alimentaires Aldi ouvre un magasin rue de la Goutte d'Or, dans le local rénové occupé auparavant par l'enseigne Leader Price. Cette moyenne surface est le tout premier élément livré de la rénovation du secteur des colonnades de la rue de la Goutte d'Or.

    Cette réouverture d'un magasin alimentaire d'entrée de gamme était très attendu par beaucoup d'habitants du secteur. Les clients pourront profiter d'une surface refaite totalement à neuf, et de nouveaux équipements et services (rayons de pains et viennoiseries...). Nous sommes bien loin de l'état catastrophique de la précédente enseigne il y a quelques années. Le magasin est ouvert de 8 h à 21 h en semaine et de 8 h 30 à 12 h 30 le dimanche. Voilà qui devrait ré-animer la rue de la Goutte d'Or.

    Même si l'on peut déjà y faire ses courses, l'ouverture officielle est programmée le 26 janvier, avec des offres spéciales à découvrir.

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    La façade a été avancée jusqu'au trottoir afin de supprimer les colonnades

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    Rayon pains et viennoiseries

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    Les caisses neuves 

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    Même si tout n'est pas encore prêt, la plupart des rayons sont déjà bien achalandés

  • Le square Léon fait peau neuve

    Le square Léon, cet espace vert au cœur de la Goutte d'Or, a fait peau neuve et désormais ses grilles sont de nouveaux ouvertes à tous.

    Les pelouses ont été entièrement refaites, de nouveaux arbres ont été plantés, les circulations améliorées, les espaces de jeux pour les petits et de sport pour les plus grands ont aussi été rénovés. Et sitôt le chantier achevé la vie a d'emblée repris son cours dans ce square très aimé des habitants du quartier.

    Nous vous faisons découvrir en quelques photos les transformations sous un soleil d'hiver, en attendant que le printemps donne tout son éclat et son animation au square Léon.

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  • Les P'tits Baudets reprennent du service

    Les Les P'tits Baudets, les concerts jeune public des Trois Baudets, reprennent ce 23 janvier, les dimanches à 15 h 30. 

    On pourra y emmener sans scrupule pour son porte-feuille les petits comme les grands, en effet, tous les spectacles sans exceptions sont au tarif unique de 5 € !
     

    Les premières dates à venir :

    Dimanche 23 janvier 2022 - 15 h 30
    RIT QUI QUI
    Vivre heureux dans un pull qui gratte
    Ce nouveau spectacle de RIT QUI QUI confirme leur genre musical ancré dans le jazz en voyageant volontiers dans la pop, le rap ou la world, avec une écriture humoristique et une poésie des mots.
    60 min. À partir de 6 ans. 
    Plus d'infos

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    Dimanche 30 janvier 2022 - 15 h 30
    L'OGRE EN PAPIER
    D'ogre, il n'en a que le caractère et la voix. Grave et rocailleuse, il s'en sert pour chanter sa vie de grande personne dont les certitudes sont souvent chamboulées par les questions des plus jeunes. Un format concert drôle et ludique, servi par quatre chanteurs multi-instrumentistes qui donnent du corps et du verbe décalé.
    55 min. À partir de 5 ans.
    Plus d'infos

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  • Crack : signez la pétition pour l'appel aux Maires du Grand Paris

    Suite à la tribune qu'Action Barbès a co-signée avec plusieurs collectifs d'habitants du Nord-parisien, nous vous invitons à signer la pétition en ligne qui y fait écho. Vous retrouvez ci-dessous le texte de la pétition, le lien vers la pétition est en bas de page.

     

    Crack : Mesdames et messieurs les maires à Paris et dans le Grand Paris, prenez vos responsabilités face à la toxicomanie de rue ! 

    Depuis 3 mois, des consommateurs de crack vivent dans des conditions déplorables à Porte de la Villette. Plusieurs collectifs d'habitants demandent aux maires concernés - signataires d'une pétition implorant le Président de la République à agir - de mettre en place des solutions structurelles et pérennes. Ils les exhortent à faire rimer santé publique avec tranquillité et sécurité publiques sur leurs territoires.

    Les Maires du 19ème, d’Aubervilliers et de Pantin ont lancé une pétition le 22 décembre dernier implorant le Président de la République de se saisir de la situation révoltante qui s’est installée Porte de la Villette, où plusieurs centaines de consommateurs de crack ont été déplacés dans un square, en bordure de périphérique et à la jonction des villes de Pantin, d’Aubervilliers et du 19ème arrondissement de Paris.

    Cela fait désormais plus de 3 mois qu’ils y croupissent dans des conditions déplorables.

    Cet épisode n’est que la répétition d’un film que, nous, habitants du Nord-Est parisien, avons fini par connaître par cœur : quand, après un certain temps, une scène de consommation à ciel ouvert atteint les limites de l’indignité des consommateurs et de l’exaspération des riverains, le Ministère de l’Intérieur ordonne son déplacement vers un autre quartier, sans pour autant participer à la mise en place de solutions structurelles et pérennes qui sont pourtant connues, de par les réussites des projets menés en Europe et à l’international, et préconisées depuis des années par la communauté scientifique et le champ médico-social.

    Certes nous partageons la colère de ces élus locaux face aux manquements du Ministère de l’Intérieur. Cependant un passage de la pétition nous a fait réagir, par son inexactitude ou sa malhonnêteté, et souhaitons en informer nos concitoyens.

    En effet, quand nous lisons : "Vous seul, Monsieur le Président de la République, avez l’autorité pour impulser et imposer une coordination des acteurs, mettre fin à cette honte et mettre en place un modèle français de sortie du crack.” Nous ne pouvons pas totalement croire en la sincérité de la démarche de ces maires pétitionnaires.

    Car, de fait, ces maires d’arrondissements et de communes ne sont pas impuissants.

    Si l’État porte effectivement une responsabilité dans ce statu quo insupportable, les élus locaux ont néanmoins bel et bien la capacité d’agir à leur niveau. Et lorsque ceux-ci décident sciemment de ne rien faire, ils deviennent eux aussi responsables de l’enlisement de la “crise du crack” dans nos quartiers.

    Quand on apprend qu’un distributeur de kits stériles a été démonté à Aubervilliers sur demande de la Mairie, que la Mairie du 19ème a refusé l’installation d’un algéco temporaire Square Forceval ou que, contrairement à l’engagement pris par M. le Maire avant sa réélection, celui-ci a également rejeté de multiples propositions d’ouverture de centres d’accueil, de repos et d’hébergement, dont un pour femmes.

    NON, nous ne pouvons pas totalement croire en la sincérité de la démarche
    .

    Car, OUI, vous, en tant que maires, avez le pouvoir d’agir, le pouvoir de faire bouger les choses ! Une réussite en témoigne : lorsque les quelque 250 personnes qui vivaient dans le tunnel Sigmund Freud dans le 19ème ont été mises à l’abri, cela a essentiellement été le résultat d’une action municipale, alors que cela relevait avant tout des compétences de l’État.

    Nous vous disons chiche ! 

    La pétition des Maires enjoint le Président de la République à avoir “le courage de réquisitionner certains lieux vacants pour en faire des centres de soins et d’hébergement à taille humaine.” C’est la raison pour laquelle nos collectifs ont signé votre pétition.

    Montrez l’exemple ! 

    Puisque les territoires touchés par la toxicomanie de rue font nécessairement partie de la solution, il vous appartient de montrer l’exemple en vous prononçant en faveur de l’ouverture de tels centres. En effet, les expériences montrent, en France comme à l’international, que les dispositifs de prise en charge des toxicomanes ne sont efficaces que s’ils se trouvent avant tout à proximité des scènes de consommation.

    En tant que Premier Magistrat, il relève de votre pouvoir d’initier l’ouverture de ces centres. La pétition des maires prendrait alors tout son sens, si dans un second temps, le gouvernement devait en refuser le principe.

    Cessons l’hypocrisie ! 

    Tout refus de votre part, sous prétexte qu’il ne faudrait pas "rajouter de la misère à la misère” serait indécent, car ce serait instrumentaliser la précarité des quartiers touchés pour justifier de la non-ouverture de structures.  

    Il est aujourd’hui admis que les structures de prise en charge apaisent et soulagent les quartiers qui font face à la toxicomanie de rue. Nous, habitants du nord-est parisien, l’avons observé depuis 6 ans aux abords de la Gare du Nord et les différents rapports de l’Inserm ou de l’Assemblée nationale en attestent. 

    Pour mettre fin à ce film qui a trop duré et construire le "modèle français de sortie du crack" que les maires pétitionnaires appellent de leurs vœux, nous, habitants du Nord-Est parisien, vous invitons à éviter deux pièges dans lesquels la majorité des responsables politiques sont tombés :

      1. L’électoralisme : faites confiance aux recommandations du corps médico-social, inspirez-vous des réussites de nos voisins européens et ne vous laissez pas prendre en otage par des collectifs d’habitants en colère qui ne représentent pas nécessairement la majorité de la population ;

      2. Les nombreux préjugés sur les dispositifs de réduction des risques et les consommateurs de drogues : contrairement à ce que l’on entend sur les réseaux sociaux, les dispositifs de réduction des risques conviennent à la consommation de crack, sont majoritairement acceptés par la population (80% des Français y sont favorables et 55% accepteraient l’installation d’une structure à proximité de chez eux, voir le rapport de l’Inserm), apaisent le quartier d’implantation et réduisent les troubles à l’ordre public, et sont complémentaires à des dispositifs de sevrage.

     

    Nous vous demandons de faire preuve de courage politique, celui-là même que les maires pétitionnaires invoquent au Président de la République, pour engager concrètement votre territoire dans la co-construction d’un maillage francilien de centres de prise en charge des toxicomanes.

    Il n’existe pas de solution unique.

    C’est pourquoi l’extrême complexité de la situation convoque une grande diversité de dispositifs de petites tailles : centres d’hébergement, espaces de repos ouverts jour et nuit, SCMR, centres de soin, en passant par la distribution de matériels de prévention et l’analyse des drogues, jusqu’aux cures de désintoxication et aux communautés thérapeutiques.

    L’action doit passer par vous.

    S’il doit y avoir un début de réponse, celle-ci ne viendra pas d’en haut : elle viendra d’élus locaux courageux, comme vous, à Paris et dans le Grand Paris, dans le Nord-Est parisien comme dans le Centre.

    VOUS avez le pouvoir de faire rimer santé publique avec tranquillité et sécurité publiques sur vos territoires, dont vous avez, nous n’en doutons pas, la plus grande préoccupation.

     

    Les collectifs d’habitants : Action Barbès (Paris 9, 10 et 18), DASCQ (Paris 19), Mieux Agir Contre le Crack (Paris 10, 18 et 19), Parents-Riverains SCMR (Paris 10).

     

    SIGNER LA PÉTITION

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  • Exposition : "Visages d'ici et d'ailleurs"

    La ressourcerie Le Poulpe vous invite à partir de vendredi à une exposition : "Visages d'ici et d'ailleurs". 

    Regards rêveurs, lointains, interrogateurs, visages d'ailleurs... et d'ici. L'artiste, la peintre Françoise Chartier, habite à la Goutte d'Or depuis 1989. Ses portraits appartiennent à un univers métissé et coloré, à l'image du quartier.

    L'exposition est visible du 14 janvier au 2 février (vernissage le 14 janvier à 18 h 30).

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    C'est où ?

    Le Poulpe, 4 bis rue d'Oran, Paris 18e

    C'est quand  ?

    Du 14 janvier au 2 février 2022

  • Maires de Paris, du Grand Paris : prenez vos responsabilités face à la toxicomanie de rue !

    Avec d'autres collectifs d'habitants du Nord parisien, Action Barbès signe une tribune publiée sur Médiapart, nous la reproduisons ci-dessous.

     

    Crack : des habitants répondent à l’initiative des maires du 19e, de Pantin et d’Aubervilliers

    Depuis trois mois, des consommateurs de crack vivent dans des conditions déplorables à Porte de la Villette. Plusieurs collectifs d'habitants demandent aux maires concernés - signataires d'une pétition implorant le Président de la République - de mettre en place « solutions structurelles et pérennes ». Ils les exhortent à « faire rimer santé publique avec tranquillité et sécurité publiques » sur leurs territoires.
     
     
    Madame et Messieurs les Maires,

    Vous avez lancé une pétition le 22 décembre dernier implorant le Président de la République de se saisir de la situation révoltante qui s’est installée Porte de la Villette, où plusieurs centaines de consommateurs de crack ont été déplacés dans un square, en bordure de périphérique et à la jonction des villes de Pantin, d’Aubervilliers et du 19e arrondissement de Paris. Cela fait désormais plus de trois mois qu’ils y croupissent dans des conditions déplorables.

    Cet épisode n’est que la répétition d’un film que les habitants du nord-est parisien ont fini par connaître par cœur : quand, après un certain temps, une scène de consommation à ciel ouvert atteint les limites de l’indignité des consommateurs et de l’exaspération des  riverains, le Ministère de l’Intérieur ordonne son déplacement vers un autre quartier, sans pour autant participer à la mise en place de solutions structurelles et pérennes qui sont pourtant connues, de part les réussites des projets menés en Europe et à l’international, et préconisées depuis des années par la communauté scientifique et le champ médico-social.

    Certes, nous partageons votre colère face aux mensonges et aux manquements du Ministère de l’Intérieur. Cependant, un passage de votre pétition nous a fait réagir, par son inexactitude ou sa malhonnêteté, et souhaitons en informer nos concitoyens.

    Vous déclarez : « Vous seul, Monsieur le Président de la République, avez l’autorité pour impulser et imposer une coordination des acteurs, mettre fin à cette honte et mettre en place un modèle français de sortie du crack. »

    De fait, vous n’êtes pas impuissants. Si l’État porte effectivement une responsabilité dans ce statu quo insupportable, les élus locaux ont néanmoins bel et bien la capacité d’agir à leur niveau. Et lorsque ceux-ci décident sciemment de ne rien faire, ils deviennent eux aussi responsables de l’enlisement de la « crise du crack » dans nos quartiers.

    Quand nous constatons qu’un distributeur de kits stériles a été démonté à Aubervilliers sur demande de la Mairie ou quand nous apprenons que la Mairie du 19e a refusé l’installation d’un algéco temporaire Square Forceval et, contrairement à l’engagement pris par le Maire avant sa réélection, a également rejeté de multiples propositions d’ouverture de centres d’accueil, de repos et d’hébergement, dont un pour femmes, nous ne pouvons pas totalement croire en la sincérité de votre démarche.

    Par ailleurs, nous notons que, lorsque les quelque 250 personnes qui vivaient dans le tunnel Sigmund Freud dans le 19e, ont été mises à l’abri, cela a essentiellement été le fruit d’une action municipale, alors que cela relevait avant tout des compétences de l’État. Cette réussite démontre bien votre pouvoir d’agir en tant que maires.

    Vous enjoignez le Président de la République à avoir « le courage de réquisitionner certains lieux vacants pour en faire des centres de soins et d’hébergement à taille humaine ». 

    Nous vous disons, chiche ! C’est la raison pour laquelle nos collectifs ont signé votre pétition, mais puisque les territoires touchés par la toxicomanie de rue font nécessairement partie de la solution, il vous appartient de montrer l’exemple en vous prononçant en faveur de l’ouverture de tels centres. En effet, les expériences montrent, en France comme à l’international, que les dispositifs de prise en charge des toxicomanes ne sont efficaces que s’ils se trouvent avant tout à proximité des scènes de consommation. En la matière, il relève de votre seul pouvoir de Premier Magistrat d’initier l’ouverture de ces centres. Votre pétition prendra alors tout son sens, si dans un second temps, le gouvernement devait en refuser le principe.

    Mais tout refus de votre part qui instrumentaliserait la précarité des quartiers touchés pour justifier de la non-ouverture de structures, arguant qu’il ne faudrait pas « rajouter de la misère à la misère », serait indécent. En effet, il est aujourd’hui admis que les structures de prise en charge apaisent et soulagent les quartiers qui font face à la toxicomanie de rue, comme nous l’avons observé depuis six ans aux abords de la Gare du Nord et comme l’attestent les différents rapports de l’Inserm ou de l’Assemblée nationale.

    Pour mettre fin à ce film qui a trop duré et construire le « modèle français de sortie du crack » que vous appelez de vos vœux, nous vous invitons à éviter deux pièges dans lesquels la majorité des responsables politiques sont tombés :

      1. L’électoralisme : faites confiance aux recommandations du corps médico-social, inspirez-vous des réussites de nos voisins européens et ne vous laissez pas prendre en otage par des collectifs d’habitants en colère qui ne représentent pas nécessairement la majorité de la population ;
      2. Les nombreux préjugés sur les dispositifs de réduction des risques et les consommateurs de drogues : contrairement à ce que l’on entend sur les réseaux sociaux, les dispositifs de réduction des risques conviennent à la consommation de crack, sont majoritairement acceptés par la population (80 % des Français y sont favorables et 55 % accepteraient l’installation d’une structure à proximité de chez eux, voir le rapport de l’Inserm), apaisent le quartier d’implantation et réduisent les troubles à l’ordre public, et sont complémentaires à des dispositifs de sevrage.

    Enfin, nous vous demandons de faire preuve du même courage politique que celui que vous invoquez au Président de la République, pour engager concrètement votre territoire dans la co-construction d’un maillage francilien de centres de prise en charge des toxicomanes.

    Il n’existe pas de solution unique. C’est pourquoi l’extrême complexité de la situation convoque une grande diversité de dispositifs de petites tailles : centres d’hébergement, espaces de repos ouverts jour et nuit, SCMR, centres de soin, en passant par la distribution de matériels de prévention et l’analyse des drogues, jusqu’aux cures de désintoxication et aux communautés thérapeutiques.

    S’il doit y avoir un début de réponse, celle-ci ne viendra pas d’en haut : elle viendra d’élus locaux courageux, comme vous, à Paris et dans le Grand Paris, dans le Nord-Est parisien comme dans le centre. Votre courage sera récompensé car vous aurez su faire rimer santé publique avec tranquillité et sécurité publiques sur vos territoires, dont vous avez, nous n’en doutons pas, la plus grande préoccupation.

    Action Barbès (Paris 9, 10 et 18)
    DASCQ (Paris 19)
    Mieux Agir Contre le Crack (Paris 10, 18 et 19)
    Parents-Riverains SCMR (Paris 10)

     

    Si vous souhaitez soutenir cette initiative, vous pouvez le faire en partageant cette tribune et en signant cette pétition : "Maires de Paris, du Grand Paris : prenez vos responsabilités face à la toxicomanie de rue !

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  • Réunion de présentation du projet de réhabilitation des magasins Tati

    À noter dans vos agendas : Immobel, le groupe qui a emporté le marché pour transformer les anciens magasins Tati, et la Ville de Paris proposent une présentation du projet lors d'une réunion d'information en visioconférence le mardi 18 janvier 2022 à 18 h. Ce sra l'occasion de connaitre plus en détail ce projet qui va transformer le visage de Barbès dans un avenir proche.

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