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  • Exposition rue des Gardes

    Dans le cadre des Journées européennes des métiers d'art, Luc Dognin propose une exposition avec l'artiste David Deweerdt intitulée "La main et l'esprit, entre cuir et peinture". Le vernissage est passé, mais l'exposition est visible jusqu'au 30 avril au 4 rue des Gardes dans le 18e. Une occasion pour celles et ceux qui ne connaissent pas le quartier de découvrir à cette occasion d'autres artisans.

     

    Paris, paris 18e, métiers d'art, Dognin

  • Comité de voisinage scmr : déjà la 9e réunion!

    La précédente réunion s'était tenue le 19 décembre (voir notre article du 5 janvier). . Présidée par Alexandra Cordebard, maire du 10e arrondissement, celle du 29 mars fut une fois encore trop longue. Reconnaissons cependant les efforts louables de la maire pour limiter les diverses interventions. Etaient également présents le préfet Michel Delpuech, le commissaire Damien Vallot, Anne Souyris adjointe à la maire de Paris chargée de la santé et Deborah Pawlik élue LR de l'opposition. Gaïa, la Mildeca, l'Inserm et l'ARS étaient également représentés comme à chaque réunion. Côté habitants, on retrouvait Action Barbès, Vivre gares du Nord et de l'Est, Riverains Lariboisière Gare du nord et l'association de parents d'élèves Bossuet-Belzunce.

     

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    Quelles mesures en matière de sécurité ?

    Le préfet a rappelé la mise en place de la ZSP élargie qui englobe désormais le secteur Lariboisière-Gare du nord depuis janvier (voir article du 14 février), le passage de nombreuses patrouilles effectuées par la Brigade spécialisée de terrain (BST) et la présence régulière de "Boxer" (camions de police) à trois points stratégiques notamment aux angles Paré/Maubeuge et Paré/Patin. De très nombreux contrôles ont eu lieu, suivis d'interpellations sanctionnant des injections sur la voie publique, détentions de stupéfiants et ports d'armes prohibés. Rappelons que la détention d'un produit stupéfiant est autorisée à la condition que la consommation ait lieu dans la scmr.

    La position des associations

    On ne s'étonnera pas que chacun reste sur sa position. Ainsi l'association Riverains Lariboisière-gare du Nord continue à imputer à la présence de la scmr l'état du quartier et à demander le déplacement de la salle, soutenue par D. Pawlik qui a annoncé le refus de Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, d'ouvrir une autre salle. On s'en serait douté. Action Barbès et le Collectif de parents Scmr 75 continuent à soutenir cette structure indispensable en matière de santé publique. Comme nous l'avons déjà précisé, il n'est pas question, pour autant, de nier les nuisances pour les riverains. Nous restons vigilants quant à la qualité d'intervention des forces de l'ordre. Il est indispensable que les policiers, dont le nombre a été augmenté, soient suffisamment formés pour intervenir au bon moment. Nous continuons à demander l'ouverture d'une autre salle en Ile de France.

    L'intervention de l'équipe de Gaia

    Elisabeth Avril, médecin responsable de la Scmr a annoncé le recrutement de trois infirmiers et de personnel pour effectuer davantage de maraudes comme cela avait été demandé, un renforcement des maraudes salué par les riverains. Environ 1000 usagers sont inscrits à la salle et une petite dizaine font une demande d'accompagnement pour sortir de l'usage de drogues par mois. Certains ont des troubles psychiatriques graves et sont suivis par des services compétents. Il ne faut donc pas faire de confusion entre toxicomanie et troubles psychiatriques.

    La prochaine réunion du comité de voisinage devrait se tenir avant l'été.

     

     

  • Chapelle-Goutte d'Or : remise de pétitions

    Le 27 mars dernier, sur la placette à l'angle des rues de la Goutte d'or et Polonceau, c'est sous la pluie que s'est tenue la remise aux autorités de deux pétitions des commerçants et habitants à propos de la dégradation de la vie dans les quartiers de La Chapelle et de la Goutte d'Or. En effet, une pétition en ligne initiée par une habitante de la rue Affre et recueillant plus de 1500 signatures de riverains ainsi qu'une pétition "papier" initiée par Jacques Desse, un des Libraires Associés rue Pierre L'Ermite, recueillant, elle, plus de 250 signatures de commerçants et d'artisans du secteur et soutenue par la plupart des associations de quartier (dont Action Barbès) ont été remises solennellement aux responsables politiques et de la police. 

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    Une fois n'est pas coutume, c'est en nombre que les élus se sont déplacés pour entendre les doléances des habitants et commerçants. Nous avons noté la présence, entre autres, de Éric Lejoindre (maire du 18e), Danièle Obono (députée de la 17e circonscription), Ian Brossat, Colombe Brossel, Carine Rolland, Sandrine Mees, Michel Neyreneuf, Loïc Lorenzini. Pour ce qui est du commerce, question essentielle s'il en est, Olivia Polski, adjointe d'Anne Hidalgo chargée de ce secteur, a fait une courte apparition, et beaucoup ont remarqué l'absence d'Afaf Gabelotaud, l'adjointe chargée du commerce dans le 18e arrondissement. Côté police, le commissaire divisionnaire Jacques Rigon et la commissaire du 18e, Valérie Goetz, étaient présents également. En soutien aux pétitionnaires, de nombreuses associations locales étaient représentées : SOS La Chapelle, Demain La Chapelle, Paris Macadam, Paris-Goutte d'Or, Cavé Goutte d'Or, La Goutte Verte, les Gouttes d’Or de la Mode et du Design, l'Échomusée, l'Union des commerçants de la Chapelle-Goutte d'Or, la Vie Dejean, la Salle Saint-Bruno, la Compagnie Gaby Sourire, et bien sûr Action Barbès. 

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    Plusieurs prises de parole ont permis de redire le désarroi des habitants et commerçants des quartiers de La Chapelle et de la Goutte d'Or face à une insécurité allant en augmentant malgré les efforts de la préfecture sur ce secteur, redire aussi le sentiment d'abandon par les autorités municipales sur les questions d'aménagement de l'espace public et de propreté. Commerçants et habitants demandent donc une prise en charge globale, concertée et rompant avec les politiques du "coup par coup", afin que ce secteur de Paris redevienne un quartier agréable pour ses habitants et permette aux professionnels de mener leurs activités en toute sérénité. En effet, la dégradation du cadre de vie a atteint ces derniers mois un point inédit que les plus anciens n'ont pas souvenir d'avoir connu (recrudescence des ventes à la sauvette, scène de deal, "mineurs marocains", fermeture des squares, malpropreté...). Las d'être appréhendés comme des quartiers parias, habitants et acteurs de la Chapelle et de la Goutte d'Or réclament un traitement digne de Paris ; retenons la phrase conclusive de l'intervention de l'association Paris-Goutte d'Or : " Nous voulons être aussi bien traités que tout autre quartier parisien."

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    En réponse, Éric Lejoindre, qui est resté ensuite pour échanger longuement avec les  commerçants et habitants présents, a distribué un courrier co-signé avec Anne Hidalgo que vous pouvez consulter ci-dessous. Il y est notamment évoqué la mise en place d'un plan "Tous mobilisés", comme récemment à Château Rouge, mais sur un secteur trop restreint à nos yeux, car limité aux rues de la Goutte d'Or, des Gardes et Polonceau. 

    Réponse d'Anne Hidalgo et Éric Lejoindre.pdf

    Plus que jamais, la demande d'un changement rapide et profond de la physionomie de ces quartiers est très grande de la part des habitants et commerçants, la réponse et les moyens déployés par la ville doivent être à la hauteur des enjeux et des attentes bien légitimes et, malgré son absence à cette remise de pétitions que beaucoup ont déplorée, nous espérons que, au-delà des mots, la maire de Paris Anne Hidalgo saura faire des quartiers populaires du Nord parisien une réelle priorité pour les deux dernières années de son mandat.

  • Kiosque de Barbès : vers une réouverture

    Après de nombreux mois de fermeture, le kiosque de Barbès devrait rouvrir et satisfaire les lecteurs de la presse qui devaient aller parfois bien loin pour trouver un lieu de vente. Mais ce ne sera pas pour demain et il faudra donc patienter encore plusieurs mois. Rappelons que suite aux travaux de rénovation du viaduc de la ligne 2 engagés par la RATP, Samir Lebcher, gérant du kiosque, s'était vu proposer un autre point de vente provisoire au métro Palais Royal. Nous l'avions interviewé en septembre 2017 (voir notre article du 6 septembre).

    Le 4 avril s'est tenu un Comité de suivi de projet (CSP) afin d'échanger sur le possible déplacement du kiosque de quelques mètres pour une meilleure circulation dans cet espace toujours très occupé. La réunion avait commencé sur site, mais il était très difficile de s'entendre sous le viaduc. C'est Jean Vedreine, gérant de la brasserie Barbès, qui a alors invité tous les participants autour d'une table de son établissement.

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    Etaient présents des représentants de MédiaKiosk, de la Direction de l'attractivité et de l'emploi (DAE), de la Direction de la voirie et des déplacements  18e (DVD), de la mairie du 18e, de la RATP, du commissariat de l'arrondissement, le kiosquier et Action Barbès.

    Nous ne dévoilerons pas ici la teneur des échanges puisque aucune décision n'a encore été prise quant à l'emplacement exact du kiosque. Il faudra évidemment vérifier des points techniques puis obtenir l'accord des élus dont la décision est attendue fin mai.

    Nous attendons cette réouverture qui doit être une priorité pour redonner vie à cet espace. La Ville de Paris doit en prendre conscience et tout faire pour accélérer la procédure. L'implantation du nouveau modèle de kiosque n'est pas prévu avant un an, mais rien n'empêche de reprendre, en attendant, celui qui est en place. Il y a urgence, Jean Vedreine l'a aussi martelé, un kiosque ouvert, c'est moins de nuisances à ce carrefour. Les emprises de la RATP seront enlevées à la fin du mois. Ce sera ensuite aux élus de jouer (en tenant compte du règlement) puisqu'ils ont le dernier mot.

  • Les chiffres de la Velib’erezina

    Nous avions déjà raconté les difficultés opérationnelles liées à la mise en place du nouveau Vélib’ dans notre article du 19 février. Il est temps de faire un bilan sur les 3 premiers mois de (dis)fonctionnement du nouvel exploitant Smovengo.

    Les chiffres au 31 mars 2018 sont impitoyables : 527 stations mises en service contre 1397 promises, soit un taux d’équipement de 37 % à peine dans l’ensemble du territoire desservi (67 communes) et de 47 % à Paris intra-muros. En réalité, ce chiffre cache des disparités importantes entre les différents arrondissements : si 1 station sur 2 est déjà fonctionnelle dans le 18e arrondissement, avec 7 nouvelles bornes prévues en avril, le ratio tombe à 1 sur 3 dans les 9e et 10e arrondissements, où aucune ouverture supplémentaire n’est prévue avant mai/juin 2018.

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