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  • La forêt de potelets, un conte à dormir debout

    Il était une fois une rue à la pente ardue et aux trottoirs forts étroits, c'était la rue Myrha. Comme les autres rues du pays, tout du long de son trajet, ses trottoirs étaient hérissés de potelets pour empêcher quelque indélicat carrosse tenté de prendre là le peu de place dédié aux fantassins.

    Or, un beau matin de mars, au détour du chemin, apparut une étrange forêt de potelets. 

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    En effet, pas moins de dix-sept potelets avaient poussé là, créant une petite futaie touffue et impénétrable. Mais quelle diablerie avait bien pu planter une pareille forêt ? Curieux troublions s'il en est, les manants d'Action Barbès s'enquirent auprès du château du seigneur local, à la quête d'une explication. On y apprit que l'étrange bosquet de potelets n'était pas là pour braver les carrosses indélicats mais pour empêcher des serfs d'y déposer d'encombrants détritus. La belle affaire se dirent les manants, se demandant s'il n'y aurait pas quelque garde du château pour faire respecter la loi plutôt que d'aligner de bien encombrants potelets ? Au château du seigneur local, on répondit qu'on n'en savait pas plus, qu'on ne savait pas qui avait fait pousser ces potelets et que la clé du mystère devait sans doute se trouver au château de la reine.

     

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    À l'intérieur de la forêt de potelets magiques

     

    Qu'à cela ne tienne, n'écoutant que leur courage, les valeureux manants d'Action Barbès poursuivirent leur quête au château de la reine elle-même. On allait enfin savoir quel magicien avait fait grandir le bosquet de fer. Le grand échanson des routes et chemins confirma que les potelets étaient un sort pour contrer de maléfiques encombrants, il ajouta qu'on n'avait pas commandé pareille plantation et que ce n'était pas au château de la reine que se trouvait la clé de l'énigme mais certainement... au château du seigneur local ! Diantre ! Si ni la reine et ni le seigneur ne savent qui est derrière ces potelets, alors qu'eux-seuls possèdent la formule pour les faire pousser, aurions-nous affaire là à une apparition spontanée de potelets magiques ? Le mystère reste entier.

    Ainsi s'achève cette histoire sans fin et sans morale dans un pays où spontanément au détour des chemins poussent des potelets magiques. 

  • Quartier Château-Rouge : une nouvelle étude propreté, pourquoi?, pour quel coût ?

    Après le rapport pour lequel nous avions été auditionnés en septembre 2017 (voir nos articles du 30 janvier et du 6 février), puis le rapport commandé par la ville pour un coût de plus de 200 000€  et qui avait suscité la polémique (article du Parisien du 31 janvier), quelle ne fut pas notre surprise de recevoir une demande du groupe BVA. Cet institut a en effet été sollicité par la mairie de Paris afin de réaliser une étude sur le problème de la propreté dans le cadre de l'opération "Tous mobilisés pour mon quartier" à Château-Rouge. Dans le message reçu, on pouvait lire: "Nous souhaitons inclure la population du quartier à la démarche en commençant par recueillir l’avis des commerçants / riverains sur la propreté dans le quartier via des auto-reportages. Nous sommes donc à la recherche de volontaires pour les réaliser". Cela laisse songeur car plusieurs réunions auxquelles nous avons participé ont déjà eu lieu. Des constats ont été clairement posés. Alors pourquoi une dépense supplémentaire ?

    Nous n'avons pas voulu faire notre mauvaise tête et avons donc lu jusqu'au bout le message reçu le 16 mars. La date a son importance puisque le retour attendu de l'enquête qu'on nous demandait était le 22 mars. Et vous allez voir qu'il fallait y passer son week-end !

    L'enquête BVA appelée pompeusement auto-reportage

    Quel est son objectif ?

    Comprendre ce qui freine ou ce qui favorise les incivilités de malpropreté dans le quartier Château-Rouge.

    Cinq fiches d'études sont proposées sur les présentations en vrac par les commerçants, les épanchements d'urine, les jets de papier par terre, la bonne utilisation des corbeilles de rue et les encombrants par les riverains.

    Pour quoi faire ?

    Alimenter un atelier de travail visant à favoriser l'adoption de comportements vertueux en matière de qualité de propreté dans le quartier Dejean.

    Exemple de fiche à remplir

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    Ensuite, on vous engage à faire un album photos avec des commentaires bien sûr et à indiquer vos notes.

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    Et il faut donc recommencer pour les 4 autres thèmes retenus. Observations, photos, commentaires... Quand on vous disait qu'il fallait y passer son week-end. Rappelons ici qu'Action Barbès est une association de riverains bénévoles, qui ne vit que des cotisations et dons de ses adhérents et qui ne touche (ni demande) aucune subvention d'aucune sorte.

    BVA donne aussi quelques conseils pour que tout se passe bien !

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    Bon, vous l'aurez sans doute compris, nous avons décliné, tout comme nous avons décliné l'invitation de BVA à participer à un "atelier de créativité, inspiré des méthodes de design thinking et de l’économie comportementale, qui aura pour objectif de trouver des NUDGES, des incitations douces, pour modifier les comportements dans le quartier Dejean afin d’inciter à adopter des comportements vertueux en matière de propreté". Il nous reste à savoir combien de personnes ont été sollicitées, combien ont eu l'envie de s'y coller et combien cette plaisanterie a coûté. Une journée de travail pour rendre compte des observations est fixée le vendredi 6 avril ; on se demande bien qui va pouvoir y participer ! Nous poserons ces questions à Gilles Ménède, adjoint chargé de la propreté dans le 18e arrondissement lors de la prochaine Commission propreté du 12 avril, une commission qui ne semble que peu écoutée et qui pourtant pourrait être une force de proposition en la matière. On vous racontera...

     

  • Toujours des vendeurs à la sauvette dans l'enceinte de la station Barbès

    Nous rendons compte régulièrement du dispositif que met en place la Préfecture de Police dans une zone maintenant élargie, qui s’étend du boulevard Barbès à la place de La Chapelle, en passant par la Goutte d’Or et la gare du Nord. Une vaste zone qui cumule des dysfonctionnements et des occupations illicites variées. Nous ne revenons pas en détail sur l’état des lieux.

    Malgré une présence policière accrue que nous ne remettons pas en cause, nous avons été étonnés de revoir l’espace de la station de métro Barbès-Rochechouart intégralement occupée par des vendeurs à la sauvette, récemment. A plusieurs reprises. Le phénomène était devenu moins courant et nous l’avons signalé à notre interlocuteur habituel, le commissaire divisionnaire Rigon. 

    Il déplore et reconnaît que la chose se produit hélas ! encore. Pourtant les relations semblent étroites avec ses collègues de la Brigade des réseaux ferrés (BRF) et les représentants de la RATP. La coordination entre ces deux instances va être encore renforcée pour garantir une présence vraiment constante au moins les deux jours de marché, les mercredis et samedis. Il veut constituer deux équipes de policiers de la BRF/RATP, l’une dédiée aux interpellations, l’autre davantage à l’îlotage préventif, complétée d'une coordination avec une équipe du GPSR (Groupe de protection et de sécurisation des réseaux). Dans ce cadre, des actions de verbalisations et de saisies vont être menées par les agents de la RATP, qui en ont la compétence dans leurs emprises. 

    Nous avons appris également qu’une réflexion a été lancée sur la gestion des flux de passagers au niveau de la station, entrées et sorties, de façon à éviter au maximum les embolies à certains endroits, comme devant le kiosque ou à la sortie Patin, et à retrouver une circulation des personnes plus équilibrée. Le commissaire compte bien obtenir le déplacement du kiosque à journaux un peu à droite de son emplacement actuel, afin de libérer de l’espace devant les escaliers. L’idée n’est pas nouvelle mais n’a pas encore aboutie. Toutes ces décisions apporteront-elles une amélioration sensible, nous le souhaitons.

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    Depuis une quinzaine de jours, la Ratp a semble-t-il décidé de fermer la sortie Guy Patin les jours de marché entre 9h et 17h, ce qui est inacceptable.

    Nous reparlerons de ces problèmes avec le commissaire lors de la prochaine réunion de notre comité ZSP élargie du 9 avril, en livrant nos observations de terrain comme d’habitude.

  • Sugoï: exposition photos sur le Japon à la Chapelle

    La photographe Nadia Missoum expose actuellement au centre Paris Anim', 26 boulevard de la Chapelle, des photos prises en 2016 à Kobé, Osaka et Kyoto. Elle explique ici le choix du nom de son exposition et de ses photographies.

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    Cette petite exposition, trop petite tant elle donne envie de découvrir d'autres photos, est visible jusqu'au 28 avril aux heures d'ouverture du centre consultables ici. N'hésitez pas à franchir la porte si vous passez par là.

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    Le Dotonbori, Osaka.

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    Le métro à Kobé