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Rechercher : studio 360

  • Une autre Goutte d’Or

    Et si la Goutte d’Or n’était pas tout à fait à l’image que beaucoup s’en font ? Et si derrière sa Zone de Sécurité Prioritaire, son marché des biffins, son carrefour Barbès avec trafics en tout genre se cachait une autre Goutte d’Or, loin de la caricature que certains en font souvent ?

    C’est un article paru dans « The New York Times Style Magazine » présentant différents lieux du quartier qui nous fait connaître autre chose. Loin de nous de tomber dans l’angélisme et de voir en la Goutte d’Or un autre Saint Germain des Prés, de nier les problèmes qui existent,  mais ce que dit ce magazine est vrai. Il y a des endroits hors schémas convenus et l’apparition de projets nouveaux comme l’Institut des Cultures de l’Islam ou le projet studio 360° d’installation d’un label musical rue Léon en sont les preuves les plus récentes.

    Parmi ces endroits, il y a la librairie Chez les libraires associés rue Pierre l’Ermite, à deux pas de l’église Saint Bernard. Une librairie atypique, cachée derrière une porte cochère, mais qui n’est pas réservée aux initiés.

    Chez les libraires associés s’est installé en 2006 après avoir acheté le bâtiment du n°3 de la rue. Déjà, le lieu lui-même mérite un petit mot historique, Action Barbès étant toujours sensible à l’aspect patrimonial des choses. Le n°3 de la rue Pierre l’Ermite est un bâtiment construit dans les années 1870 pour le compte d’un ingénieur des chemins de fer ayant fait fortune suite à l’invention d’une goupille spéciale dont il possédait le brevet. Symbole de sa réussite sociale, la façade du bâtiment sur rue est de facture classique, en pierre de taille. A l’arrière se trouvait une forge construite, elle, suivant les modalités de l’époque, c'est-à-dire en briques avec une structure métallique. Cela rejoint les descriptions que fait Zola du quartier dans l’Assommoir, cette Goutte d’Or du dernier quart du XIXème, mi industrieuse, mi champêtre, toute occupée par les grands travaux de construction de l’hôpital Lariboisière et de l’église Saint-Bernard.  C’est à une descendante du propriétaire d’origine que nos libraires associés ont racheté le lieu encore en son état d’origine et l’ont restructuré, disons-le, de belle manière. La librairie a d’ailleurs eu les honneurs d’une page dans le magazine de décoration Côté Paris.

     

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    L'entrée de la librairie

    Mais que fait-on Chez les libraires associés ? Chose devenue relativement rare à Paris, ils proposent des livres anciens de toutes natures, livres rares, livres d'enfants, livres illustrés, livres illustrés modernes, livres animés, photographies, … Des livres aux riches reliures voisinent avec des éditions plus modestes mais dédicacées par les plus grands noms. Des livres à tous les prix, mais qui ont en commun une certaine originalité : les Libraires associés vendent ce qu’ils aiment. Leurs catalogues permettent d’avoir une idée sur la bibliographie d’auteurs ou de maisons d’édition, nous sommes là dans un lieu de culture et de transmission du savoir. Leur activité se nourrit de nombreuses recherches et débouche sur des publications, comme ce catalogue qui a été co-édité par Gallimard et a reçu le prix de bibliographie 2008 ou ces contributions au site Ricochet et à des ouvrages de référence comme le Dictionnaire encyclopédique du livre. Une partie de leurs publications est accessible en ligne. Leur fait d’armes le plus fameux est évidemment la découverte d’une photo inconnue d’Artur Rimbaud, qui a fait la Une de la presse internationale en avril 2010.

    Pour les passionnés de livres, on peut aussi faire une recherche sur la page qui leur est consacrée sur le site AbeBooks.fr. Leur renommée dépasse nos frontières comme le prouve cet article paru sur le site Designers Book, ou par exemple l’article qu’Umberto Eco a consacré à l’un de leurs catalogues.

    Une interview donnée en 2012 par l’un de nos libraires associés nous en dit plus sur son métier et son approche des livres. Nous utilisons le terme livres anciens mais en fait il serait plus judicieux de parler de livres de collection.

     

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    Parmi ces livres il y a des livres animés. Un livre animé est un livre en trois dimensions, quand vous l’ouvrez se déplient des illustrations qui se replient en refermant la page.

     



    Extraits de 9 livres animés from Patrick Lecoq on Vimeo.


    Les libraires associés sont depuis longtemps des spécialistes de ce genre de livres et organisent chaque année un salon qui rassemble à la librairie les créateurs français de livres animés. Cette année le salon s’est accompagné de l’ouverture d’une exposition consacrée à ces livres. Trois collectionneurs de leur connaissance ont sélectionné une centaine de livres collector dans leurs vastes collections et ont accepté de les exposer au sous-sol de la librairie.

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    C’est une merveille que cette exposition qui se tient jusqu’au 21 Décembre. On y rencontre tous les styles dans une scénographie simple mais très agréable. Les enfants sont fascinés mais les parents ne le sont pas moins, le livre animé est pour tous les âges.

    Il faut aller visiter cette exposition. Les objets sont rares, très beaux, pas courants aussi, le tout dans un endroit qui vaut vraiment le détour.

    Ouvert du mardi au samedi, 14-19 h.

    Liens utiles :

    Chez les libraires associés

    La boutique du livre animé

    Page Facebook : Chez les libraires associés

    Compte Twitter : @LibrairesAssoc

     

  • Les terrasses de la Goutte d'Or rouvrent ce matin !

    Mercredi 19 mai, c’est la réouverture des terrasses – normales ou « provisoires » - des cafés-restaurants, ceux de la Goutte d’Or en l’occurrence.

    L’Inspecteur des travaux finis de Action Barbès a été envoyé en mission !

    Donc, premier arrêt au 360 Music Factory, qui dès aujourd’hui mercredi sort ses tables sur le trottoir de la rue Myrha. Le Big Boss a eu l’inspiration d’installer un beau store orange-safran, vous voilà donc protégé des intempéries, si jamais … Service, donc, de 12h à 21h. Venez vite découvrir sa nouvelle carte méditerranéenne, grecque, libanaise (que nous avons testée pendant la période "cuisine à emporter". Un régal).

    Pour les week-ends musicaux, il faudra attendre le samedi 12 juin. Eclectisme et qualité tout l’été. Du mardi au samedi, de 11h à 23h, 32 rue Myrha.

    En parlant de musique, vous pouvez vous joindre dès maintenant à l’équipe de Au Fil des Voix (associée au 360), pour sept mois de 35h par semaine. Vous accompagnerez le développement des projets d'actions avec les écoles, des formations et les master class autour de la musique, des partenariats et des publics.

    Visite au Chien de la Lune, le restaurant gastronomique de chez nous. Christian, ce mardi, était en pleine construction de sa nouvelle terrasse (sur un espace de livraison), sous l’œil intéressé de quatre agents de police. Il vous attend ce mercredi, de 12h à 14h50, côté restaurant, puis toute la journée, jusqu’à 21h, le Chien étant maintenant aussi un bar toutes consommations, tapas, assiettes de petites choses … jusqu’au dîner ! Pour y dîner au-delà de 21h, merci d’appeler l’Elysée au 01 42 92 81 00, pour savoir quand le couvre-feu disparaît.

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    Visite à l’historique café-bar-restaurant-hôtel qu’on ne présente plus : Les Trois Frères. Un véritable atelier de menuiserie était, ce mardi, étalé sur le trottoir, en train de construire la terrasse "provisoire". Elle vous attend euh… pas mercredi, mais demain jeudi 20 mai. D’ici là, tout sera prêt pour un total service restaurant (12h à 15h puis 18 h à 21h), et café bar le reste de la journée !

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    Pour "plus tard ", l’association de L’Echo-Musée, rue Cavé, qui, n’étant pas un débit de boissons, mais de culture,  partageait sa "terrasse provisoire" avec le café d’en face Le Parc, qui lui est un café, mais n’a pas de terrasse. Cela fonctionnait bien, l’été dernier, juste devant les frondaisons du square Léon. Vont-ils remettre le couvert cet été ?

    Et pour plus tard aussi, la terrasse (ou la salle aussi ?) de La Table Ouverte, qui a remplacé le restaurant La Goutte d’Or, (dans la rue du même nom), mais qui n’est pas encore tout à fait prêt…

    Action Barbès vous souhaite un joyeux tour des terrasses de la Goutte d’Or, en consommant avec modération et en respectant la tranquillité du voisinage, bien sûr !

  • Conseil d’arrondissement

    Lundi dernier s’est tenu un rapide Conseil d’arrondissement. A cette occasion, le Maire a présenté le nouveau Secrétaire Général de la Mairie.

     

     

     

    A retenir de ce Conseil :

    - une subvention de 18 700€ pour le Sporting Club du 9ème basé rue Lamartine (5 activités : tennis, volley, natation, golf et musculation) et qui a plus de 100 adhérents ;

    - le communication annuelle concernant les travaux de la Commission d’attribution de logements sociaux : 41 logements ont été attribués en 2005, du studio (5) au F6 (1) en passant par des F2 (13), des F3 (14), des F4 (5) et de F5 (3) ;

    - accord du Conseil pour le projet mobilien de la ligne de bus 26 – voir ci-dessous.

  • Le travail discret de la police

    Plus que d'habitude des lecteurs de notre blog se sont exprimés à la suite de l'article sur la présence policière ou son absence momentanée, selon certains, dans le quartier de la Goutte d'Or. Le blog est ouvert aux échanges, nous sommes heureux qu'il remplisse cette fonction, y compris avec des personnes que nous ne connaissons pas. Cette fonction nous a valu quelques adhérents tout récemment !
    Beaucoup se demandent si les policiers sont bien utiles dans les tâches qui leur sont attribuées. Nous avons pu lire qu'ils "somnolent" au fond de leurs cars... et qu'ils ne font pas bien peur aux délinquants de tout poil. On pourrait le croire.
     
    Pourtant, tout ne se voit pas dans le travail de la police. Le commissaire Bouard — commissaire divisionnaire du 18e et chargé de la ZSP Barbès-Château-rouge — ne se lasse pas de le répéter et nous aurions tendance à le croire. Aux accusations de ne pas descendre de leurs véhicules, il répondait à la salle du Conseil de quartier Chapelle, encore récemment, que les policiers n'arrêtent pas les délinquants en les interpellant depuis une portière. Et les chiffres sont là qui en témoignent. Donc, ne soyons pas trop simplistes dans nos jugements.
     
    Toutes les interventions de la police ne font pas l'objet d'un communiqué de presse, certaines seulement, et comme la ZSP revient souvent à la une des journaux, les succès obtenus dans l'une des toutes premières ZSP mises en place sont lisibles sur le site de la Préfecture accessible aux journalistes. Voici pour vous donner un exemple ce que l'on pouvait y lire le 12 septembre dernier dans un PPFlash : 
     
    Interpellation pour proxénétisme aggravé dans le 18e 

    10 septembre, un individu soupçonné de proxénétisme aggravé a été interpellé par la brigade de répression du proxénétisme (BRP). 
     
    Les investigations menées depuis mai dernier par la BRP ont permis d’établir qu’un studio situé rue Saint-Mathieu, dans le secteur de la ZSP Barbès-Château Rouge (18e), était dédié à l’activité de trois prostituées nigérianes qui racolaient boulevard Barbès et y conduisaient leurs clients. Le locataire en titre des lieux, un homme d’une quarantaine d’années,  avait mis ce logement à leur disposition depuis septembre 2012 et ce jusqu’en juillet dernier. A partir de mai 2013, le proxénète présumé avait également loué un autre studio, boulevard Ornano, toujours dans le 18e arrondissement - hors ZSP -, où il avait installé deux autres prostituées. Toutes devaient lui reverser chaque jour 50 euros. 
    Les investigations se poursuivent et montrent le travail effectué dans les ZSP et dans leur périphérie pour contenir tout effet « report ».
     
    Voici un bref calcul, admettons qu'un petit studio, un peu miteux, coûte 600-700 € dans ce coin, sachant qu'il n'y a pas de trêve le dimanche dans ce métier, deux fois 50 € pendant 30 jours nous font 3000 €, auxquels il faut soustraire les charges de loyer; résultat estimé  : plus de 2000 € par mois par studio. Hors impôt... car nous doutons que le "proxénète présumé" se soit donné la peine de remplir une déclaration de revenus. 
     

  • Centre musical Barbara à la Goutte d'Or

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    L’inauguration du nouveau centre musical BARBARA, situé boulevard de la Chapelle, côté 18e, a eu lieu vendredi dernier. Action Barbès est allé visiter les lieux et faire quelques photos. Vous reconnaîtrez ainsi le centre, visible depuis les rames du métro aérien.

    Les activités n’ont pas attendu l’ouverture officielle pour commencer. Les salles sont nombreuses, bien équipées, dans la limite de ce que nous avons pu estimer, n’étant pas experts en la matière. Un auditorium en sous-sol peut accueillir quelque trois cents personnes, c’est là que le maire a rendu hommage à la chanteuse disparue et dévoilé une plaque à sa mémoire. Comme l'a rappelé Bertrand Delanoë, Barbara, au cours de sa carrière, a toujours aidé les jeunes artistes et c'est une excellente idée de baptiser cette belle réalisation de son nom.

    De tout jeunes gens ont fait une démonstration de hip-hop dans une vaste salle, au 1er étage, sous l’œil averti des animateurs de Paris Macadam, une association du quartier qui donne aussi des cours de théâtre.

    Salle de spectacle, ateliers de pratiques collectives, mais aussi studios de répétition et studios d’enregistrement avec régie, qui pourront être loués à des tarifs attractifs.

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    Deux journées portes ouvertes auront lieu les 22 et 23 février, à partir de 11h. En soirée, le centre mettra à l’honneur de jeunes artistes déjà primés dans le cadre de « Paris jeunes talents ».

  • Pour cette Saint-Valentin 2014...

    Aujourd'hui, ne soyez pas étonnés de découvrir des messages d'amour sur les panneaux lumineux de la Mairie de Paris: la Ville a organisé un concours, qui s'est achevé la semaine dernière, pour permettre à plus d'une centaine de mots doux, déclarations et autres compositions d'amour de s'afficher dans tout Paris pendant cette journée... Vous pourrez aussi consulter ces messages sur la page dédiée du site Paris.fr.      

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    On s'aime un peu... beaucoup... on se protège passionnément!

    Cette journée de la Saint-Valentin est aussi l'occasion pour la Ville de Paris de rappeler l'importance des rapports protégés entre amoureux et dans les couples. En partenariat avec l'association Sida Info Service, une action de prévention est ainsi organisée depuis hier au forum des Halles (place Carrée, niveau -3) avec un stand d'information et de diffusion de moyens de prévention et de contraception (préservatifs féminins et masculins) entre 10h et 19h.

     

    Immortalisez-vous gracieusement avec un portrait  de stars!

    saint-valentin,paris,prévention,photos,jaurèsDans un tout autre registre, la RATP vous invite à vous faire tirer le portrait aujourd'hui, de 12h à 18h, dans l'une des 5 cabines photo de luxe estampillées "Studio Harcourt" et installées sur son réseau de manière éphémère.

    Dans nos quartiers, vous pourrez vous rendre à la station Jaurès, sous le viaduc en extérieur, et, en vous armant certainement de patience, repartir avec un instantané en noir et blanc, comme ces vedettes du cinéma et du théâtre immortalisées dans ce clair-obscur typique de ce studio photographique mythique fondé à Paris en 1934.

    Pour retrouver les autres 4 cabines provisoires, vous aurez les renseignements via les Actualités du site de la RATP ou en cliquant directement ici.

    Vous pouvez aussi tenter de gagner, aujourd'hui via la page Facebook de la RATP, une véritable séance photo dans les locaux du Studio Harcourt situés dans le 8e arrondissement, et non plus seulement via une cabine photo.          

  • Un beau projet pour le coin Myrha/Léon

    La Mairie du 18e nous informe des résultats de l'appel à projets pour la parcelle située à l'angle des rues Myrha et Léon :

    Dans le cadre de la Convention Publique d’Aménagement signée avec la SEMAVIP en 2002, la ville de Paris s’est donnée deux objectifs ambitieux et complémentaires pour le quartier Château Rouge : l’éradication de l’insalubrité et la revitalisation commerciale et associative du secteur.

    A cette fin et  en concertation avec la Ville de Paris, la SEMAVIP a décidé de dédier la parcelle du 32 rue Myrha / 8 rue Léon portant sur un programme immobilier de 900 à 950 m² SHON à un  bâtiment d’activités.  Afin de trouver un porteur, un appel à projet a été lancé par la SEMAVIP le 11 février 2011.

    Le collectif Accords Croisés, qui se regroupera sous l’appellation 360°, a candidaté pour ce local. Sa candidature a été examinée par la commission d’attribution et a été retenue en avril 2011.

    Il s’agit d’un collectif composé de 7 structures partenaires - 4 entreprises et 3 associations - ayant des activités dans le domaine des Musiques du Monde. Les 7 structures sont : Accords Croisés, Quai des Voix, Le lieu dit, Festival au fil des voix, le Label Accords Croisés, Accent Presse et Music Development Company.

    Le collectif prévoit de créer un lieu culturel innovant dédié à la musique du monde. Ce lieu accueillera :
    -    Un café littéraire avec bar et restaurant de 158 m² avec petite scène au niveau rue. La capacité d’accueil de cette salle est de 246 personnes.
    -    Une petite salle de danse, concerts et répétition de 103m² au 1er étage avec une capacité de 136 personnes.
    -    Des résidences d’artistes et des bureaux pour les 4 labels de musique du monde (Accords croisés, Vox populi, Accent et MDC) aux derniers étages.

    Tous les détails sont présentés dans le document de la Ville : ici d'un clic.


  • Budget participatif dans le 10e

    Les projets du Budget participatif 2017 sont en ligne, consultez-les !

    Nous allons y regarder de près et notamment, dans quelques jours, vous présenter  ceux du 18e où deux projets, soutenus par notre association, ont retenu l'attention de la commission de l'arrondissement.

    Aujourd'hui un regard sur les propositions faites dans le 10e...

    Cette année 25 projets, dont 8 en quartier populaire sont soumis au vote des parisiens, l’enveloppe du 10e arrondissement est de : 3 360 000 euros dont 1 436 000 euros pour les quartiers populaires. 

    N'oubliez pas : rendez-vous en septembre pour le vote !

    Comme nous, vous ne trouverez pas parmi ces 25 projets un cas spécifique à notre quartier. Le plus proche serait le projet n°10 dans la rubrique Culture et Patrimoine : il suggère une rénovation des belles grilles qui entourent l'église Saint Vincent de Paul et des réverbères éclairant le square Cavaillé-Coll. Toujours dans ce même square, l'association AJAM a proposé d'installer des équipements sportifs destinés à tout public, c'est le projet n°23 dans la rubrique Sports. 

    Pas de projet donc dans l'extrême nord de l'arrondissement, du côté de Barbès. Il est vrai que nous-mêmes n'avons pas coopéré lors de cette édition du budget participatif. La précédente (2015) ne nous avait pas été favorable, nos projets n'ayant pas passé la barre des commissions d'arrondissement et le projet de "promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad", comme la restructuration à venir de l'hôpital Lariboisière, semblaient faire de l'ombre à toute autre transformation sur ce territoire. Pour mémoire, nous avions proposé une fresque sur l'enceinte nord de Lariboisière. Les autres projets relevaient du 18e. Parmi ces nombreuses soumissions, seul le projet de mieux éclairer le viaduc du métro aérien avait été retenu (voir ci-dessous), puis validé par les habitants. D'après nos dernières informations, il sera porté en partie par la RATP, qui abondera également le budget et étendra la proposition au-delà de ce que nous proposions.

    Votre projet a été retenu...; mettre en valeur le viaduc.jpg

     

  • Des rats à la Goutte d'Or

    La prolifération des rats à Paris fait l'actualité depuis quelques mois. Aussi la ville de Paris a décidé de mettre en place « un plan d'action de grande ampleur » pour faire face à la présence de gaspards trop nombreux. Mais ce plan se concentre seulement sur quelques arrondissements du centre de la Capitale. Pourtant nos quartiers ne sont pas épargnés, comme à la Goutte d'Or où le problème devient préoccupant.

    Ce problème est particulièrement notable à deux endroits du quartier: la friche à l'angle des rues Léon et Myrha et celle à l'angle des rues Affre et Myrha. Ces deux points ont été signalés aux autorités municipales dès le mois de novembre 2016, via l'application "Dans ma rue" et/ou par mail. La première friche, rue Léon, qui va accueillir la future salle de concert Le 360, a été rapidement traitée et les travaux de terrassement du futur immeuble ont d'ores et déjà débuté ; il n'y a donc plus à déplorer la présence de rats ici.

    Par contre, sur la friche située à l'angle des rues Affre et Myrha, qui doit voir la construction d'un immeuble de logements sociaux, les rats courent toujours. À cet endroit, leur présence est largement favorisée par la présence continuelle de dépôts d'ordures et d'encombrants (depuis plusieurs années), du fait de voisins indélicats et particulièrement d'un restaurant lui faisant face et qui y déverse quotidiennement son surplus d'ordures (voir photo ci-dessous). Il faut dire que la rue sert de local poubelles à cet établissement qui laisse ses containers dehors, de jour comme de nuit. La mairie du 18e arrondissement était intervenue par le passé auprès du restaurateur pour faire cesser ces pratiques, en vain. Les mauvaises pratiques continuent et en plus de salir et encombrer le trottoir, ces dépôts contribuent à nourrir une colonie de rats qui n'en demande pas tant ! 

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    Il devient urgent d'intervenir, non seulement pour éradiquer les rongeurs qui posent un vrai problème d'hygiène, mais pour faire adopter au restaurant qui les nourrit des pratiques plus respectueuses de l'espace public et de son voisinage. Soulignons que sans respect des règles sanitaires en vigueur, si les mauvaises habitudes perdurent, il est évident que les rats reviendront.

  • Des nouvelles de la parcelle Polonceau

    La parcelle laissée libre après la disparition de l’ancienne mosquée Polonceau à l'angle des rues Polonceau et Poissonniers est désormais ouverte et retrouve un peu d'animation.
     

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    Cette parcelle devait initialement accueillir le deuxième site de l'Institut des cultures d'Islam (ICI) projet mis  entre parenthèses pour deux à trois ans. A ce sujet, nous avions assisté il y a quelques mois à la mairie du 18e à une réunion sur le devenir de l’ICI, et plus particulièrement de la seconde partie qui ne verrait pas le jour sous la forme envisagée à l’origine. Il avait été dit que cet espace ne serait pas occupé avant un certain temps faute de projet réunissant des conditions acceptables pour la Mairie de Paris. La parcelle est restée longtemps abandonnée et transformée en déchetterie sauvage. (voir notre article du 18 mars)

    La Ville a récemment fait nettoyer, puis égaliser le terrain, enfin l’a fait clore proprement.
    C'est l'association "La Table ouverte" qui gère le lieu. Elle était installée précédemment sur un terrain à l'angle des rues Léon et Myrha, terrain qui verra bientôt le projet 360° sortir de terre (article à venir bientôt).

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    Il fait encore beau alors pourquoi ne pas en profiter pour une partie de pétanque? L'adhésion à l'association est modeste (10€) mais le lieu est ouvert à tous, il ne faut donc pas hésiter à s'installer autour d'une table (à partir de 10h du matin sauf en cas de mauvais temps bien sûr).

    Un jardin partagé devrait voir le jour et des évènements seront programmés tout au long de l'année en lien avec les écoles, les centres aérés, la clinique Marcadet et l'établissement pour personnes âgées (Ehpad)  de la rue Laghouat. Vous aurez peut-être remarqué que les boules de pétanque sont en plastique. C'est volontaire, nous a précisé Rachid Arar, président de l'association. "il s'agit de faire découvrir autre chose que le foot aux enfants!"

     

  • AirBnB, gros business, petits impôts.... la Ville pas contente !

    Nous vous recommandons un article paru dans Le Parisien ces jours-ci, au cas où vous l'auriez manqué.

    C'est là ! dans le Parisien du 11 août. 

    Il nous concerne quasiment tous, car qui n'a pas croisé, un jour ou l'autre, sous le porche de son immeuble ou dans un couloir devant la batterie des boites aux lettres, un couple un peu hagard cherchant à comprendre quelle était la bonne porte, voire même le bon étage. Cette description est celle des touristes qui louent pour le week end — ou plus — un petit studio sympathique, bien placé, chambre au calme (pour la suite voir le site de AirBnB)... mais bien sûr, contrairement à l'hôtel de l'Europe ou Central, ledit studio ne dispose pas d'une enseigne qui le rend bien visible et plus facile à trouver. 

    Ce sont rien moins que 300 plates-formes en ligne qui proposent la location d'hébergements pour touristes, et dans ce nombre, AirBnB se taille la part du lion, puisqu'à elle seule elle totaliserait 60 000 annonces, rien qu'à Paris. On peut comprendre l'énervement de l'adjoint parisien au logement qui depuis 2014 bataille pour créer de nouveaux logements sociaux, parfois de haute lutte contre des riverains peu enclins à les accepter dans leur environnement protégé (voir les manoeuvres de M Goasguen dans son 16e), quand il constate la mise à l'écart de milliers de logements qui non seulement sortent du parc des logements loués à l'année, via un bail locatif classique, mais aussi renchérissent le niveau des loyers parisiens. En effet, il est devenu plus rentable de louer à la semaine ou au week end, à des touristes qui sont heureux de trouver à se loger moins cher qu'à l'hôtel. Moins de services, bien sûr, mais on se débrouille. 

    Certaines activités hôtelières ainsi cachées ont fait l'objet de redressements assez cuisants ! Pas de panique non plus, si vous louez de façon temporaire votre appartement à des touristes, vous ne tomberez pas sous le coup de la loi immédiatement : on vous laisse 120 jours pour le faire.  

    Nous serons attentifs dès l'automne et observerons les résultats de cette nouvelle politique, que nous attendons depuis plusieurs années.

     

     

  • Locations saisonnières: une avancée mais pas avant 2019!

    Nous avions abandonné de nous insurger contre les locations saisonnières de courte durée qui apportaient pourtant leur lot de touristes bruyants dans nos cages d'escalier depuis des années. En cherchant, il n'était pas rare de découvrir que le petit studio du 5e, récemment rénové par les nouveaux propriétaires, hébergeaient week end après week end, des Hollandais, des Espagnols, des Allemands, des sujets de sa Gracieuse Majesté, jeunes, dynamiques.... fêtards souvent aussi !

    Inutile de demander des comptes au copropriétaire qui n'apparaissait pas toujours aux assemblées générales, et si par chance il venait, ses dénégations faisaient le reste. Quand était-ce déjà ? Des étrangers, non... J'ai bien accueilli des cousins... Peine perdue, on n'allait pas jouer les délateurs professionnels.

    Or, bonne nouvelle, les députés ont voté la transmission automatique des revenus générés sur les plateformes collaboratives, comme AirBnB, au fisc. Pas tout de suite, car il y avait des oppositions, mais à partir de 2019. Il faudra souffrir encore un peu dans certains immeubles bien situés, touristiquement parlant. L'administration fiscale disposera bientôt de chiffres fiables pour documenter la déclaration pré-remplie des contribuables, qui avaient l'indélicatesse, jusque là, de ne pas tout dire de leurs revenus fonciers. De les cacher peut-être même....

    C'est Pascal Cherki, député socialiste de Paris, qui a lancé cette proposition de loi. A Paris, ce type de location fait subir un grave préjudice à l'hôtellerie, pas celle des palaces, mais les hôtels de quartier qui voient défiler des touristes trainant derrière eux sacs et bagages, petits ou gros, sans jamais faire halte dans leur hall. Ce type de location nuit aussi à la vie des quartiers les plus touchés par le phénomène, car les utilisateurs occasionnels d'un studio ou d'un appartenant loué via AirB&B ne fréquentent pas les commerces du quartier, au mieux les restaurants, mais sans doute pas le cours des halles ou le boucher. Elle contribue à la désertification commerciale des lieux, car loués partiellement pendant l'année, ces logements restent souvent vides. Quant à l'ambiance dans la copro... des allers et venues tardives, peu de respect des voisins, car on ne les connaît pas. Et enfin, le plus grand défaut peut-être du système, ces locations ont tiré le prix des loyers vers le haut, en raréfiant le parc des logements loués à l'année, et en augmentant le prix simplement : la semaine au prix du mois, bien souvent.

    (lire aussi l'article de Libération du 6 décembre 2016 et la très récente décision du Conseil de Paris : Résidences secondaires : Paris triple la surtaxe)