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Rechercher : salle de consommation

  • Installation du récupérateur de seringues sur l’emprise SNCF rue de Maubeuge

    Comme certains d’entre vous ont pu le remarquer, l’emprise SNCF située au niveau du 110 rue de Maubeuge est régulièrement fréquentée par des consommateurs de drogues. Aussi pour améliorer la paris,10e,drogue,seringues,récupérateur,gare-du-nordsalubrité de cet endroit et permettre aux consommateurs d’adopter un comportement plus attentif, il a été décidé en accord avec la SNCF, Vinci Park et la Mairie du Xème d’y installer un récupérateur de seringues et du petit matériel lié à l’injection.

    Ce récupérateur, qui est une boîte en inox a été installé vendredi 27 juillet par l’association SAFE qui sera en charge de son entretien. L’association SAFE a déjà la gestion des distributeurs de kits d’injection de la rue de Maubeuge et du boulevard de La Chapelle, tout proche lui aussi.

    Nous resterons très vigilants quant à son utilisation, pour qu’il soit considéré comme un outil apportant une amélioration de la situation pour tous.

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    Information transmise par La Coordination Toxicomanies. (Crédits Photos SNCF)

  • Restauration ou réparation de l'escalier de la rue d'Alsace

    Le bel escalier de la rue d'Alsace, qui a été couvert d'un coffrage en bois dans sa partie

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    centrale pendant plus d'un an suite aux déprédations de la part de certains usagers, va être remis en état par la Ville de Paris, direction de la voirie et des déplacements, section Seine et ouvrages d'art.

    paris,10e,escalier-rue-d-alsace,gare-de-l-est,rénovationAlors que les travaux sont en cours depuis une semaine environ, le chantier est censé s'achever le 31 juillet 2012. Considérant la courte durée des travaux, on ne peut pas s'attendre à une restauration complète de cet ouvrage d'art remarquable, mais plutôt à une "réparation" des balustres démolies par des usagers indélicats et par les aléas dus aux intempéries.

    En effet, le froid a du faire éclater la pierre en certains endroits, car cet ouvrage, dont la paris,10e,escalier-rue-d-alsace,gare-de-l-est,rénovationconstruction remonte au second empire, n'a pas été suffisamment entretenu au cours de ses 150 ans d'existence.

    L'affiche annonçant les travaux aux riverains évoque d'ailleurs les interventions suivantes: nettoyage des parements, réfection des joints, remplacement de balustres. Mais elle n'en précise pas l'étendue: s'agit-il d'intervenir sur tout l'escalier ou seulement sur sa partie centrale? Le panneau de la Ville souligne la présence d’un ouvrage d’art mais, ce qui nous inquiète un peu, il annonce aussi que les travaux assurent son entretien. Or, il semble que son état demande plus qu’un entretien. Au cours du dernier conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul, Elise Fajgeles, élue du 10e chargeé de l’espace public, avait parlé de microgommage : il s’agit là d’un nettoyage par la projection d'une poudre adaptée à la surface à nettoyer. Il est plus doux que le sablage, mais plus dur que le ponçage. Elle avait également évoqué la mise en sécurité de l’ouvrage.

    paris,10e,escalier-rue-d-alsace,gare-de-l-est,rénovationCela dit, les balustres, certes dégradées, ont été endommagées avec brutalité, ce qui est très probablement le fait d'actes malveillants. Du jour au lendemain, on a pu constater des démolitions partielles à l'intérieur des deux volées en fer à cheval. Certains de nos adhérents habitent la copropriété située en haut de l'escalier (25 rue d'Alsace), actuellement en ravalement, et nous pouvons, grâce à leurs observations, témoigner de l'évolution quasi-quotidienne de l'escalier!

    Hélas, la situation est inquiétante : la fréquentation nocturne des lieux y est aussi pour quelque chose. Les dégradations sous forme de tags et de bris de bouteilles en verre abîment, malgré les nettoyages réguliers (mais pas quotidiens), la pierre calcaire.

    Affaire à suivre...paris,10e,escalier-rue-d-alsace,gare-de-l-est,rénovation

     

     

  • Affichage, ce n’est que de l’affichage : la politique culturelle de Bertrand Delanoë

     ---- Tribune libre ---- 

    Cet article nous a été envoyé par un adhérent d’Action Barbès. Pour être sévère, son propos ne manque néanmoins pas d’une certaine justesse, aussi avons-nous décidé de le publier. Les propos qui y sont tenus n’engagent que leur auteur.

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    En ce mardi 2 octobre, certes en l'absence de Bertrand Delanoë, maire de Paris, représenté par Bruno Julliard, nouvel adjoint au maire à la Culture mais en présence de Jacques Bravo et Daniel Vaillant, respectivement maire des 9e et 18e arrondissements et de nombreuses personnes des familles du cirque ( Gruss, Bouglione, ...) et .... de l'inoxydable Michou, 81 ans aux prunes et figure de Montmartre, a été dévoilée une plaque au 63, boulevard de Rochechouart en souvenir du cirque Médrano qui a trôné là pendant un siècle (1873-1973).

     

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    Le charme des gens du cirque


    Quoi de mieux que le très bon guide Trudaine Rochechouart dans tous ses éclats auquel l’association Action Barbès n’est pas étrangère pour présenter rapidement ce lieu :

    •   63 boulevard de Rochechouart

    « Sur un terrain vague, Fernando Bert y dresse en 1873 un premier chapiteau en toile : le cirque Fernando. Un an après, une construction en dur le remplace. Pendant près de 30 ans s’y produisit Boum Boum Medrano, clown et dompteur. Les Fratellini lui succèdent , mais le cirque reste aux Medrano jusqu’en 1963.

    La famille Bouglione le reprend sous le nom de cirque Montmartre et décide de sa démolition en 1969, malgré les nombreuses protestations du quartier, prenant ainsi de court les Monuments historiques. »

    On trouvera aussi sur le site Montmartre secret un article résumant la vie de ce cirque disparu - 

    Comment ne pas faire le lien entre cet acte certes sympathique mais d’affichage avec la politique culturelle que mène l’actuelle municipalité ?

    Dans un article virulent paru le 30 mai dernier sur Médiapart, Valérie de Saint Do fait une assez bonne analyse de la situation. Sévère mais juste. 

    Plus méchant encore est l’article paru sur le site Rue89 en mars, lors de la campagne présidentielle afin d’alerter François Hollande sur les erreurs commises par Bertrand Delanoë en matière culturelle.

    On pourrait me reprocher d’utiliser des sources partisanes de droite qui s’opposent de façon systématique à la gauche, mais ces deux sources – Médiapart et Rue89 – sont bien, à ma connaissance, des médias classés plutôt à gauche.

    Si nous regardons cette question à travers quelques sujets qui ont toujours préoccupé Action Barbès, quel est le résultat ?

    Dévoiler une plaque en souvenir d’un lieu disparu est un acte de mémoire et on ne peut qu’en féliciter la Ville de Paris. Mais la mémoire, est-ce dévoiler des plaques à l’endroit des lieux qui n’existent plus ou est-ce, pour des sites ayant une valeur patrimoniale, essayer de les sauvegarder ? Malheureusement, les projets menés par la Ville sont plutôt destructeurs. Certes assez loin de Barbès, le projet d’extension du stade de tennis Roland Garros au détriment des serres d’Auteuil est emblématique. Le projet de la tour Triangle porte de Versailles va dénaturer le ciel parisien encore assez homogène malgré quelques tours disgracieuses. Plus près de nous, la destruction du Louxor – car il ne faut pas se cacher la réalité, l’intérieur du Louxor datant de 1920 a été détruit – en est un autre symbole.

    A la Goutte d’Or, l’arrêt des subventions de la Ville au Lavoir Moderne a définitivement tué une structure culturelle dans ce quartier populaire - http://www.rueleon.net/. La longue – trop longue  fermeture de la bibliothèque Goutte d’Or bien signalée sur ce blog est un autre signe que, pour une médiathèque Marguerite Yourcenar tape-à-l’œil dans le 15e, les bibliothèques de Paris souffrent.

    Que restera t-il des Nuits blanches dans 20 ans ? Que sera devenu le 104 et son gouffre financier à 8 millions d’€ de subvention annuelle ? Idem pour la Gaité lyrique ? Quant au pari culturel du Louxor, bien des questions se posent encore.  

  • OCNA ”spéciale” aux abords de la Gare du Nord et de l'Hôpital Lariboisière

    Rappelons tout d'abord ce qu'est une OCNA : opération coordonnée de  nettoiement approfondi

    Pourquoi OCNA Spéciale?
    Le secteur n'est pas facile à gérer puisque s'ajoutent aux problèmes de propreté habituels, les déchets (emballages, seringues, etc.) rejetés sur la voie publique par les usagers de drogues, nombreux dans le quartier. Il s'agira notamment, par cette opération, d'aller à la rencontre des toxicomanes pour les sensibiliser aux questions de salubrité publique et simplement de respect de l'espace public.

    Spéciale également car l'OCNA est organisée par  les mairies du 10e et  18e arrondissements avec de très nombreux participants: DPE ( direction de la propreté et de l'eau), SMASH (service municipal d’actions de salubrité et d’hygiène de la mairie de Paris), Coordination Toxicomanies, association Espoir Goutte d’Or (Centre d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction des Risques pour les usagers de drogues, association SAFE (qui gère les automates qui distribuent et récupèrent les kits d’injections), association Gaïa dont le bus est positionné rue de Maubeuge (Centre d’accueil et d’ accompagnement à la Réduction des Risques), association Itinérances (accueil de jour pour les 18-30 ans).

    Les participants ce jeudi-là
    Première étape de cette OCNA: jeudi 5 avril, une marche exploratoire avec des représentants des  services de la ville, associations, quelques habitants et représentants des CQ Lariboisière-St Vincent de Paul et Goutte d'or et Action Barbès (l'heure n'étant pas propice à ceux qui travaillent). Nous y avons retrouvé quelques-uns de nos interlocuteurs habituels: Isabelle Cavillier de la DPE 9-10, Saïd Agouni DPE 18, Johanne Rosier de la Coordination toxicomanie. Présents également une représentante de la Brigade des réseaux ferrés, SMASH (ramassage des seringues), la DPP, la DVD, la DVE, Gaia.

    Il s'agissait de faire un état des lieux de la situation, feuille de relevés en main, sur un parcours allant de l'église Saint-Vincent de Paul avec le square Cavaillé Coll, en passant par la rue Saint-Vincent de Paul, les rues Paré et Patin, le boulevard de La Chapelle des deux côtés et la rue de Maubeuge avec l'emprise SNCF et les parkings Vinci.

    Cadre et itinéraire
    A cette heure matinale, le secteur Saint-Vincent de Paul est plutôt propre. Depuis l'installation de jeux pour les petits dans le square, c'est beaucoup mieux. Le nouveau jardinier affecté à ce lieu jardine le matin et nettoie l'après-midi. Le secteur le moins propre reste le boulevard de La Chapelle. Sur le terre-plein central, les piliers du métro sont tagués (mais c'est à la RATP de nettoyer, elle en est propriétaire), et empestent l'urine; les pieds d'arbres servent de poubelles; la chaussée est encore encombrée de restes du marché du mercredi (emplacements sans doute inaccessibles au moment du nettoyage car occupés par des camions). On trouve aussi quelques  palettes. La ville ne les ramasse pas et pas davantage  les cagettes. Ce sont des sociétés qui viennent les récupérer pour les revendre. En fait, n'importe qui peut les ramasser. Ce qui explique pourquoi, parfois, elles restent sur place…

    N’oublions pas de signaler que nous avons aussi trouvé des emballages de seringues et les seringues, par terre, plutôt près des murs de l’hôpital. Ces murs tagués sont nettoyés par la ville. A savoir : le nouveau prestataire chargé du dégraffitage et désaffichage  n'a pas donné satisfaction et paye à la ville de lourdes pénalités pour non respect des clauses du contrat.  Il sera remplacé en juin prochain. Mais il faudra reprendre la procédure de désignation.

    Pour les épaves de deux roues: un partenariat  Ville-Préfecture existe pour l'enlèvement des vélos mais pas pour les deux roues motorisées qui doivent être signalées aux services de police.

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    Dans cet espace pas très reluisant qui est du ressort de la SNCF et du parking Vinci, un récupérateur de seringues devrait être installé prochainement, pour inciter les usagers de drogue à s’en servir ! Pour les Jeux Olympiques, la SNCF semble vouloir faire appel à des artistes graffeurs pour décorer les murs et la grille de l'extracteur (muret visible sur la photo). Afin que les  voyageurs de l'Eurostar qui patientent dans les salons donnant sur cet espace aient une vue plus agréable!

    Que va-t-il se passer ensuite?

    Les habitants pourront se rendre sur les stands pour échanger avec les différents professionnels, selon le calendrier suivant :

    Le mardi 10 avril de 10h30 à 12h30, rue Ambroise Paré à proximité de la sanisette.

    Le vendredi 13 avril de 13h30 à 15h30, angle rue Ambroise Paré – rue de Maubeuge (entrée des urgences)

    Le mercredi 18 avril de 16h30 à 18h30, angle Ambroise Paré – Boulevard de Magenta et sur le terre-plein Boulevard de La Chapelle face à la rue de Maubeuge.

  • Un peu de verdure avant la fin de l'année sur la placette Paré-Patin

    Nous vous avons à plusieurs reprises parlé de l'aménagement de la placette Paré-Patin. Cet espace n'a jamais été officiellement baptisé ainsi... seul le bon sens lui donne ce nom assez éloquent quand on connaît le nom des petites rues du quartier. Ambroise Paré ? celle qui passe devant l'hôpital Lariboisière et rend hommage au célèbre médecin (1510-1590). Patin, Patin ? Guy Patin, autre médecin (1601-1672), sa rue longe l'hôpital et débouche sur la station de métro Barbès-Rochechouart par l'est. 

    Les choses avancent. Lors du dernier conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul, le 26 juin, les habitants présents ont voté pour que trois jardinières soient installées à cet endroit. Rappellons que chaque conseil de quartier dispose notamment d'un budget d'investissement et que son utilisation nécessite une consultation des habitants. Pour ces jardinières en forme de grands pots de fleurs, il faudra compter environ 750€ par unité avec le terreau, le pot et la plante. L'entretien sera assuré par la Régie de quartier.

    Il s'agirait de trois pots d'un mètre de diamètre dans lesquels seront plantés des orangers du Mexique, une belle plante qui demande peu d'eau et a fait sa réputation par sa résistance en milieu urbain.

    Ni les couleurs, ni les emplacements ne sont encore définis. L'équipe d'animation en décidera à la rentrée de septembre à l'occasion de sa première réunion.

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    Vous pouvez aller jeter un oeil sur la place du 8 novembre 1842 pour vous faire une idée. Là, les pots sont en place. (pointe rue La Fayette et rue de Chabrol, pour ceux qui ne suivent pas.... )

    paris,voirie,paré-patin,magenta,plantation,végétalisationparis,voirie,paré-patin,magenta,plantation,végétalisationVus de près avec la perspective de la rue La Fayette en fond, sous les arbres pour l'ombre et les jeux de lumière... c'est plutôt réussi. Sauf qu'il y a vraiment beaucoup de motos sur ce tout petit espace. Souhaitons que l'installation des pots en terre ne donnent pas des idées aux propriétaires de deux roues motorisées du quartier Paré-Patin !

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    Autre point d'importance, le feu rouge envisagé par la Direction de la voirie ne sera pas installé suite aux nombreuses réactions négatives des riverains.

  • Le square des Droits de l'Homme à l'ombre de Saint Bernard

    La mairie du 18e nous invite le samedi 23 juin à l'inauguration du square Saint BERNARD-Saïd BOUZIRI. Il se peut que vous ignoriez qui était Saïd Bouziri, décédé en juin 2009, le 23 justement, alors que longtemps il a habité ce même quartier de la Goutte d'Or, pratiquement quarante ans...

    Nous avons emprunté dans sa quasi-totalité l'hommage à ce militant important des droits humains et des droits des étrangers, que nous avons trouvé sur le site de Génériques, dont il était président.

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    Né le 4 juin 1947 à Tunis et décédé à Paris le mardi 23 juin 2009, Saïd Bouziri, arrive en France en 1966 pour poursuivre des études d'économie à Lyon puis à Paris. Il s'engage au lendemain des évènements de mai 1968 dans la défense des droits des Palestiniens et des immigrés.
    Alors même que des étrangers sont exclus du droit d'association, Saïd Bouziri, étudiant-travailleur participe à la fondation des Comités Palestine puis du Mouvement des Travailleurs Arabes et du Comité de Défense de la vie et des droits des travailleurs immigrés.

    En 1972, il est visé ainsi que sa femme par une mesure d'expulsion du territoire pour atteinte à l'ordre public. Leur grève de la faim en février de cette année une des premières organisées par des immigrés depuis la guerre d'Algérie a un grand retentissement. Titulaire des mois durant d'un titre de séjour renouvelable, Saïd Bouziri se lance néanmoins dans l'organisation active des grèves de la faim pour la régularisation des années 1972-1973, puis dans l'appel, le 14 septembre 1973, à une grève générale des travailleurs immigrés de la région parisienne contre la vague raciste du midi de la France puis participe de manière active au comité de soutien au mouvement de grèves des loyers des foyers Sonacotra (voir notamment sur ces grèves le témoignage d'Assane Ba dans le colloque des 30 ans du Gisti).

    Après André Legouy, c'est un autre infatigable militant de la cause des étrangers qui disparaît. Il était notamment trésorier de la Ligue des droits de l'Homme et président de l'association Génériques.

    Combats pour les droits de l'homme souhaite s'associer aux hommages qui lui sont rendus.

    Durant la deuxième moitié des années 1970, Said Bouziri milite dans le quartier qu'il a habité jusqu'à son décès : la Goutte d'Or, en créant une association culturelle d'animation du quartier et une librairie rue Stephenson.
    Après avoir été l'un des fondateurs des journaux Sans Frontière (1979-1986) puis Baraka , il est aussi l'un des pionniers des radios libres : en juin 1981, il créée avec ses amis Radio Soleil Goutte d'Or .
    Membre du Conseil d'administration du Fonds Action Social (FAS), du Conseil national des populations immigrées et du Conseil d'administration de la Fonda, Saïd Bouziri participe en 1987 à la création de l'association Génériques dont il deviendra le deuxième président.
    Responsable de la Commission immigrés de la Ligue des Droits de l'Homme puis trésorier national (il venait d’être réélu à cette fonction le 2 juin dernier lors du dernier congrès de la LDH), Saïd Bouziri a animé jusqu'à ses derniers moments la campagne de la votation citoyenne , en faveur de l’octroi du droit de vote aux étrangers aux élections locales.

    Les insignes du Chevalier de l’ordre national du mérite lui ont été décernées le 1er décembre 1994.
    Engagé dans la vie syndicale de son entreprise jusqu'à sa retraite, Said Bouziri a gardé toute sa vie et quelles que soient ses responsabilités nationales une sensibilité particulière aux plus démunis dont les sans-papiers et à l'action de terrain. C’est ainsi qu’il a animé aux côtés notamment de l’anthropologue Emmanuel Terray le quatrième collectif des sans papiers qui a mobilisé de nombreux travailleurs irréguliers d’Asie.

    Directeur de publication de la revue Migrance, revue spécialisée dans l’histoire de l’immigration, Saïd Bouziri donnait en juin 2009 le dernier le coup d’envoi à une grande exposition accueillie aux archives municipales de Lyon et qui s’intitulait : "Générations, un siècle d’histoire culturelle des Maghrébins en France", visible plus tard à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration à Paris.

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    Biographie communiquée par Génériques

  • Squares de la Goutte d'or: les petits attendent leurs espaces de jeux

    Agacés par l'impossibilité d'utiliser de nombreux squares dans le quartier de la Goutte d'or, des parents nous ont envoyé des remarques avec photos à l'appui. Nous avons donc relayé ce mécontentement auprès des élus du 18e. Voici ce que nous écrivions tout récemment et la réponse de Philippe Durand, adjoint chargé de ce dossier qui, nous devons le reconnaitre, n'a pas tardé. Nous le remercions ici.

     

    État des lieux : notre courrier

    "Nous souhaitons vous informer de la difficulté voire de l'impossibilité d'utiliser les squares du secteur Goutte d'or ( mis à part le square Léon) et de la place de La Chapelle. Pour des  enfants d'école élémentaire, qui peuvent marcher, il est évidemment possible d'aller au jardin d'Eole (pas toujours ouvert dans sa totalité) ou vers des squares plus éloignés mais avec des petits de maternelle, c'est déjà plus compliqué. Il faut bien reconnaitre que dans ce périmètre , il n'y a plus rien. Nous nous sommes réjouis en 2012 de l'ouverture du square Bashung mais il est dans un bien triste état et surtout il est occupé par de jeunes hommes en journée qui sont installés, qui jettent canettes et mégots sur le sol. Les toilettes sont toujours fermées et il n' y a pas de gardien. La végétation a poussé mais le jardin est très mal entretenu. Le grillage a été démonté. Le mur du fond est très dégradé ; c'est dans ce secteur que l'on peut rencontrer parfois des toxicomanes. (voir photos jointes).
    Le square devant l'église Saint Bernard dont l'aire de jeu réservé aux petits est fermée depuis plusieurs mois avec l'indication "Ici nous protégeons une zone dangereuse" devait voir les jeux pour petits changés, or il n'en est rien. On ne voit donc plus d'enfants dans cet espace. Le square Jessaint réouvrira bientôt, nous l'espérons. (voir photo)
    Quant au square Louise de Marillac, place de La Chapelle, il est ouvert depuis peu mais est très occupé par des personnes en déshérence. 

    Ce qui revient à dire :

    — que le square Alain-Bashung, dont l'espace réservé aux petits est d'à peine un tiers des 1 500 m2, est sale, dangereux et de moins en moins fréquentable ; une suggestion : repenser l'espace (quelque 500 m2 ) occupé par les pierres et considéré comme dangereux, et le rendre aux enfants ; 


    — que le square Saint-Bernard-Saïd Bouziri n'accueille pour le moment aucun enfant, puisque l'espace est fermé sans date de réouverture ;


    — et que sur ces trois espaces verts annoncés joyeusement en 2012, il n'en reste qu'un qui soit pour le moment fréquentable, le square Léon. Il suffit d'y passer quelques heures après la sortie des cours pour se rendre compte de sa fréquentation intense.


    Pourriez-vous nous préciser quelles actions la ville est susceptible de mener pour permettre aux jeunes enfants de ce quartier de bénéficier d'endroits sûrs et agréables ? Nous serions heureux de les annoncer à nos adhérents, bien sûr."

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    ici, le grillage du square Bashung

    La réponse de l'élu

    "Nous sommes bien conscients des difficultés dont vous faites état.
    Sur les différents squares cités, voici où nous en sommes :
    -          Le square Bashung ne remplissant  pas les objectifs espérés ; il nécessite une révision de son aménagement. C’est pourquoi, nous souhaitons avec la DEVE (Directions des Espaces Verts et de l’Environnement) une réflexion sur son réaménagement. Dans le cadre de notre réunion mensuelle avec  la DEVE (le 20 octobre prochain) , ce sujet sera mis à l’ordre du jour pour aboutir à des propositions que nous pourrons partager avec vous avant la fin de l'année.
    -          Le square Bouziri : l’aire de jeu a été fermée car elle est rendue impraticable par les déjections de pigeon qui logent dans les arbres au-dessus. Nous avons planifié un réaménagement du square en déplaçant l’aire de jeu. Ces travaux devaient avoir lieu prochainement, malheureusement ils ont été reportés au vu du calendrier de l’entreprise délégataire. Malgré tout, ces travaux devraient intervenir dans le courant 2017.
    -          Le square Louise de Marillac : Il vient d’être réouvert récemment, mais la présence de personnes en déshérence comme vous le dites, chasse les familles. Si ce phénomène persiste, nous risquons fort d’avoir à le fermer à nouveau. Plus globalement, dans le cadre de la réflexion sur la balade Urbaine Barbès/Stalingrad, nous espérons grâce à la concertation aboutir à un réaménagement d'ampleur.
    -          Square de Jessaint : Ce square, au vu de ses antécédents et des difficultés inhérentes à son fonctionnement, nous avons proposé d’en faire un jardin partagé et solidaire à l’image du square St-Laurent près de la Gare de l’Est dans le 10e qui, lui aussi, avait de grandes difficultés de fonctionnement et d’usages. Ce projet a été validé par l’Hôtel de Ville et confié à Emmaüs Solidarité qui a commencé à réinvestir le square avec un public SDF et migrants. Lors de la réunion publique de mai dernier rue du département, il a été convenu d’un commun accord avec Emmaüs de laisser 6 mois le temps d’organiser le square. Pour l’instant les ateliers autour du jardin partagé ont lieu trois fois par semaine. Hier j'ai pu entretenir avec la responsable d'Emmaüs, Aurélie El-Hassak, avec qui j'ai monté ce projet. J’ai laissé un message à l’encadrant pour voir dans quelles mesures, il serait possible d’y intégrer, dès maintenant, un public plus large lors de ces ateliers.

    Je reste à votre disposition pour toutes informations, ou renseignements que vous jugerez utile.
    Concernant les réflexions sur le devenir de ces squares, nous sommes ouverts à toutes collaborations."

    Les informations données ont le mérite d'être détaillées et claires. Les petits devront patienter encore avant de retrouver des espaces propres et agréables.

     

  • Budget participartif : Éclairage de l’église Saint-Bernard de La Chapelle

    Le budget participatif 2016 va entrer dans sa phase finale avec la mise au vote des projets finalistes qui se déroulera du 16 septembre au 2 octobre prochain. Sur près de 3200 projets déposés, 622 — dont 37 au niveau parisien et 585 au niveau des arrondissements — ont été retenus pour le vote final ; 146 projets concernent les quartiers populaires. Les projets classés « Quartiers populaires »  bénéficient d’une enveloppe globale distincte de 30 millions d’euros.

    Cette année, Action Barbès n’a pas proposé de projet, toutefois elle en soutient deux déposés par un de ses adhérents de la Goutte d’Or, et ceux-là ont été retenus pour cette dernière étape. Il s’agit du projet n° 32 « Éclairage de l’église Saint-Bernard de la Chapelle » et du projet n° 27 « Une rue-jardin Richomme » . Tous deux bénéficient de l’estampille « quartiers populaires ». Nous reviendrons dans un prochain article sur le projet de la rue Richomme pour mieux nous intéresser ici à celui concernant l’église Saint-Bernard.

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    Un peu d’histoire

    L’église Saint-Bernard de la Chapelle est un édifice religieux construit de 1858 à 1861, dernière construction prestigieuse d'une commune en pleine expansion. En effet, la commune de la  Chapelle Saint-Denis a connu un essor démographique et industriel remarquable à partir des années 1830, obligeant les édiles municipaux à mener une politique urbaine ambitieuse.

    Pour accompagner ce développement industriel et cette forte croissance démographique (le village passe de 800 habitants en 1806 à 33.346 habitants en 1856), impulsés notamment par la présence des voies de chemin de fer du Nord et de la gare de marchandises créée sur la commune, de nombreuses rues et places sont percées (en particulier dans le quartier de la Goutte d'Or) ainsi que des bâtiments publics (écoles, mairie). Mais il s'avère également nécessaire de repenser l'offre lithurgique, l'église Saint-Denys de la Chapelle (16, rue de la Chapelle) se trouvant bien trop petite pour le nombre de fidèles, croissant sans cesse. Dès 1854, le Conseil municipal conduit par Antoine Hébert adopte l'idée d'un nouvel édifice religieux. C'est le quartier excentré de la Goutte d'Or qui est choisi pour son emplacement.

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    Un premier projet est proposé par l'architecte Paul-Eugène Lequeux. Ce projet est rejeté mais pas perdu, car c'est celui qui servira à la construction de l'église N.D. de Clignancourt située face à la mairie du 18e arrondissement. C'est finalement le projet de l'architecte Auguste-Joseph Magne qui est retenu. Magne imagine un pastiche gothique du XVe siècle qui sera salué comme une réussite en la matière, entre autres par Viollet-le-Duc. Le Conseil municipal vote la construction de cette nouvelle église en 1857. Le préfet de la Seine en approuve les plans et devis le 25 juin 1858. La première pierre est posée le 10 août 1858, et l'église est consacrée le 29 octobre 1861. Mais entre la pose de la première pierre et sa livraison, l'édifice change de propriétaire. En effet, sous l'impulsion du préfet Haussmann, plusieurs communes limitrophes sont annexées à Paris (loi du 16 juin 1859, effective le 1er janvier 1860) dont la Chapelle Saint-Denis. Ainsi, l'église Saint-Bernard devient de fait un édifice parisien. En guise de bienvenue, la ville de Paris offre à Saint-Bernard son porche, non prévu sur le plan initial, et la grille de pourtour.

    Plus tard, lors de La Commune de Paris, l’église Saint-Bernard de la Chapelle est investie par le Club de la Révolution où officie Louise Michel.

    Aujourd’hui l’église Saint-Bernard est plus connue pour son occupation en faveur des Sans-papiers en 1996 et son évacuation très violente par les forces de l’ordre.

    Enfin, l’église Saint-Bernard est inscrite puis classée Monument historique en totalité (incluant la grille de pourtour et les emmarchements du parvis ainsi que le sol de la parcelle) depuis novembre 2012. Elle est l’unique monument historique du quartier de la Goutte d’Or.

     

    Un repère urbain

    Avec sa flèche qui culmine à soixante mètres de hauteur, l’église Saint-Bernard est un repère urbain central dans le quartier de la Goutte d’Or. Hormis la rue Affre ouverte antérieurement, les rues Pierre L’Ermite, Saint-Bruno, Saint-Jérôme, Saint-Luc et Saint-Matthieu qui l’entourent, ont été percées dans son alignement et offrent autant de points de vue sur le monument néogothique. Depuis la rue Marx-Dormoy, l’église est la ligne de mire d’une perspective monumentale ouverte par la rue Jean-François Lépine. 

    Mais ce monument historique rayonne et est visible bien au-delà du quartier de la Goutte d’Or. Malgré la surélévation progressive des immeubles faubouriens, on peut voir la flèche de l’église depuis la rue de Maubeuge, du boulevard de La Chapelle, des quais de la station de métro La Chapelle mais également depuis l’impasse du Curé dans le quartier Marx-Dormoy et des futurs aménagements urbains entre la rue de la Chapelle et les voies du chemin de fer. Ne parlons pas des étages les plus élevés des quartiers alentour, des tours du 19e arrondissement ou de l’Est de la Butte Montmartre qui jouissent d’une vue privilégiée sur l’église Saint-Bernard de La Chapelle.

     

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    Un mise en lumière respectueuse du monument

    Le projet d’éclairage de ce monument a été validé par les services techniques de la ville qui estiment le coût total de sa réalisation à 300.000 euros (soit 1% du budget consacré aux quartiers populaires), estimation conforme à ce genre de travaux. La commission ad-hoc en charge de choisir les projets finalistes au budget participatif a, elle, émis un « avis très favorable » à cette idée. 

    S’il est choisi par les Parisien-ne-s, l’éclairage de l’église Saint-Bernard de La Chapelle consisterait à intégrer un « kit illuminations » aux lanternes lyres qui éclairent déjà les abords de l’édifice, en plus de "touches" de lumière sur les détails et la flèche. L’intégrité du bâtiment serait respecté.

     

    Pour voter

    Tou-te-s les Parisien-ne-s peuvent voter au budget participatif, sans condition d’âge ni de nationalité. Pour participer au vote et soutenir vos projets favoris, il suffit de vous inscrire sur la plateforme dédiée pour consulter les projets en lice et de vous connecter entre le 16 septembre et le 2 octobre pour choisir vos projets favoris. Par ailleurs, de nombreuses urnes seront déposées à de différents endroits sur le territoire parisien. 

    Il est à noter que chacun peut choisir d’une part parmi les projet dits « parisiens » dont l’envergure est municipale et d’autre part parmi les projets dits « d’arrondissements » dans l’arrondissement dans lequel on habite et/ou l'on travaille. 

    Un blog existe pour promouvoir ce projet : Eclairage Saint-Bernard Précipitez-vous pour en savoir plus.

  • Achats de Noël: pourquoi pas chez les créateurs et artisans de la Goutte d'or?

    De nombreux créateurs, designers, artisans sont présents à la Goutte d'or. Nous en avons déjà parlé dans nos colonnes. A l'occasion des fêtes de fin d'année, allez donc à leur rencontre. Vous dénicherez sans doute des cadeaux originaux : bijoux, luminaires, petit mobilier, sacs en cuir, papeterie...

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    Pour voir le plan en grand format, cliquez sur l'image ci-dessus.

  • Evolution de la nature à Paris depuis 1730 : rapport intéressant de l'apur

    L'atelier parisien d'urbanisme (apur) a édité un intéressant rapport sur l'évolution de la nature à Paris depuis 1730, un travail étayé par une large cartographie. On y apprend qu'à cette époque de début du 18e siècle, la nature occupait quasiment les ¾ du Paris d'aujourd'hui en maraîchages, arboriculture, bois et encore jardins privés. Avec en plus les productions de la petite couronne, la quasi-totalité des besoins en fruits et légumes était couverte. De quoi faire rêver les citadins en mal de verdure et les défenseurs des circuits courts. La situation évoluera ensuite avec la disparition de ces terrains cultivés au début du 20e siècle. Aujourd'hui, il faut aller bien au-delà de la grande couronne même si des espaces de cueillette existent, de façon isolée, comme par exemple en Seine-et-Marne ou dans les Yvelines.

    Aujourd'hui, on recherche le moindre espace pour cultiver et on voit ici et là plusieurs expériences prendre vie sur les toits parisiens, comme sur celui de la poste du boulevard de la Chapelle (voir photo ci-dessous) ou en sous-sol porte de la Chapelle (réécouter le reportage réalisé par France Inter le 16 octobre 2017).

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    En 2019, on devrait voir les premières récoltes du plus grand toit cultivé (7000m2) toujours dans le nord du 18e arrondissement (lire l'article du Parisien du 26 février 2018)

    L'étude évoque aussi les nombreux jardins et parcs et les arbres plantés notamment sous Haussmann (préfet de la Seine de 1853 à 1870). L'ensemble du document d'une trentaine de pages illustrées et d'une cartographie détaillée vaut le détour. Merci l'apur !

    Les amateurs peuvent retrouver l'intégralité du travail réalisé ici. Il existe également une carte interactive.

  • Des idées pour l'espace sous viaduc à la Maison de l'Architecture Ile de France

    La Maison de l'architecture en Ile de France située dans le beau couvent des Récollets près de la gare de l'Est a organisé l'an dernier son second appel à projet ClimaX Paris (2017). Et vous pouvez aisément imaginer le thème choisi en regardant la photo ci-dessous. Idée suggérée par la mairie du 10e, il s'agissait de proposer des aménagements des espaces de la "Low Line". Dit autrement (ce que l'on préfère), le sous viaduc. On notera que les associations impliquées dans la concertation sur la promenade urbaine n'ont pas été informées...

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    L'appel à idées était ouvert aux architectes, paysagistes, designers, artistes et étudiants. Un jury a choisi jeudi 15 février les 3 lauréats parmi les 12 nominations (sur une soixantaine de projets reçus).

    Les propositions ont davantage porté sur la mise en lumière de l'espace sous le viaduc. On note quelques idées sur les usages mais davantage pour des utilisations spontanées et non programmatiques favorisant les conditions d'appropriation éphémères, évènementielles, ludiques ou plastiques rendues possibles par l'éclairage. Les ponts au-dessus des voies ferrées, espaces qui offrent de belles perspectives, ont fait l'objet de plusieurs idées notamment pour des activités de loisirs.

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    Le 1er prix a été décerné au projet "Paris Swings" avec l'idée d'un sol coloré (Bonjour en 25 langues différentes) et l'installation de balançoires prévues pour être repliées les jours de marché notamment.

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    La "Ligne 2 Ligne Bleue" a obtenu le 2ème prix, un projet pour interagir avec les abords du boulevard de La Chapelle et surtout au niveau des voies ferrées. Il s'agit d'un fil conducteur sous forme de peinture au sol (pas aisé à voir sur la photo) avec l'idée de gestes artistiques et co-produits avec les habitants.

    Le 3ème prix a été décerné à un projet sur la transformation des vibrations du métro en électricité avec des faisceaux lumineux qui éclairent le sous viaduc grâce à des détecteurs (comme dans certains halls d'immeubles), en insistant aussi sur le pont au-dessus des voies ferrées de la gare de l'Est. Une idée "écologique" qui ne génère pas de pollution lumineuse.

    Enfin, le prix du jury a été attribué  au projet "La Piste" comme on peut le voir ci-dessous.

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    Il s'agit dune piste de course sur l'ensemble du parcours avec des polarités pour attirer le promeneur.

    Ne voyez pas ici de projet ficelé et surtout décidé. Mais certaines idées peuvent peut-être nous inspirer. Pour plus de détails sur les présentations, c'est ici et .

    Prochaine étape, la réunion de présentation par la ville des usages possibles et des premières décisions. Mais avant cela, nous devrions avoir connaissance du bilan d'étape de l'agence AAA pour l'année 2017.

  • Nouveau plan de circulation de la Goutte d'Or : la réunion est annulée, apportez votre contribution en ligne

    Nous avions annoncé sur ce blog une prochaine réunion publique pour un premier bilan provisoire du nouveau plan de circulation de la Goutte d'Or. Confinement oblige, cette réunion initialement prévue le 12 novembre prochain est évidemment annulée. Une autre réunion publique sera organisée par la Mairie du 18e après le confinement.

    En attendant, si vous êtes habitant ou commerçant dans le quartier, vous pouvez apporter votre contribution en ligne, avec un questionnaire dédié (cliquer ici). À travers quelques questions simples, vous pouvez pointer les aspects positifs et/ou négatif et proposer des changements éventuels au plan de circulation du quartier, mais également sur l'élargissement de la zone Paris respire Goutte d'Or-Château Rouge. Pour vous aider, en bas du questionnaire vous pouvez télécharger le nouveau plan de circulation et le nouveau plan de Paris respire Goutte d'Or-Château-Rouge.

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