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  • Conseils de quartier

    medium_conseils_de_quartirer.pngCe soir s’ouvre la saison 2006/2007 des Conseils de quartier dans le 9ème avec la réunion du Conseil Lorette Martyrs – voir le programme des réunions sur le site de la Mairie du 9ème.

    Les collectifs d’animation ont été renouvelés en septembre et des réunions préparatoires ont eu lieu, soit séparément - une par collectif - soit tous ensemble le 3 octobre dernier. La réunion du 3 a été particulièrement importante puisque Christophe Moreau, Secrétaire Général de la Mairie du 9ème, y a présenté le fonctionnement budgétaire des quartiers.

    Au cours de cette même réunion, Paris Neuvième qui y avait été invité, a proposé à chaque collectif de quartier d’utiliser le blog de l’arrondissement pour communiquer avec les habitants du 9ème. Indépendant, Paris Neuvième souhaite offrir un espace de communication aux Conseils de quartier en toute liberté. Les collectifs vont réfléchir à cette proposition.

    Il convient de noter que le Maire de l’arrondissement, Jacques Bravo, a décidé de participer à tous les Conseils qui se tiendront en Octobre / Novembre pour répondre aux nombreuses questions des habitants.

    Tout ce qui concerne la vie des Conseils de quartier est géré à la Mairie par Candy Dubois. Cette jeune femme titulaire d’un DEA de Sociologue politique, est arrivée dans le 9ème en juillet dernier après un passage à l’AFEV (Association Fondation Etudiante pour la Ville). Elle est en charge de toute l’organisation des réunions, de la nécessaire coordination avec les collectifs d’animation, des compte rendus de réunions, du suivi des projets, etc. … Détachée de la Direction Décentralisation  / Mission Démocratie Locale, elle assure bien évidemment l’interface avec les élus référant des quartiers. Candy ne connaissait pas notre arrondissement avant d’y travailler. Elle a donc passé une bonne partie de l’été à sillonner le 9ème pour mieux le connaître. Elle a été frappée par la disparité des sujets abordés par les Conseils, de l’importance accordée par ceux-ci aux travaux de voirie mais aussi par le souhait des habitants de tisser des liens de proximité. Elle souhaite être non seulement une aide dans le bon déroulement de la vie des Conseils, mais aussi une force de proposition. Elle maitrise aujourd’hui bien son sujet et attend avec impatience les premières réunions.

  • Carrefour La Bruyère / La Rochefoucauld

    Les embarras de circulation sur les grands axes à Paris ont des répercussions au cœur même des petites rues. C’est le cas de la rue La Bruyère qui voit son trafic automobile en nette augmentation car elle est désormais utilisée comme artère de délestage du boulevard de Rochechouart passablement encombré depuis la réalisation des « espace civilisés ». Pour preuve la carte des accidents établie par la Préfecture de Police qui classe, pour le 9ème, le carrefour La Bruyère / Pigalle comme l’un des 5 plus dangereux.

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    Croissement des rues La Bruyère et Pigalle

    Ce seul carrefour n’est pas uniquement en cause puisque des incidents ont eu lieu aussi au croisement La Bruyère / La Rochefoucauld, bon nombre de voitures circulant rue La Bruyère ne respectant pas la priorité à droite pour celles montant vers Pigalle par la rue de la Rochefoucauld. La Mairie du 9ème, consciente du problème, a donc décidé d’installer des feux rouges à ces deux croissements mais cette solution ne satisfait pas les habitants, certains qu’ils sont que l’installation d’un feu rouge entrainera des nuisances supplémentaires, de bruit et de pollution.

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    Croissement des rues La Bruyère et de La Rochefoucauld

     

    Dans une lettre-pétition envoyée au Maire  et signée par 44 personnes, ils préconisent le changement de sens de la circulation rue de la Rochefoucauld pour le tronçon La Bruyère / Aumale (Nord-Sud alors qu’il est aujourd’hui Sud-Nord) sans installation d’un feu rouge. Il semble que la Mairie ait reçu cette proposition d’une oreille attentive mais que modifier le projet initial soit plus compliqué que prévu. Si on y ajoute que dans un rapport récent, les pompiers ont estimé que la rue de La Rochefoucauld n’est pas aux normes d’accès et qu’il conviendrait de la réorganiser en supprimant des places de stationnement, on voit que trouver une solution au problème est complexe. Interrogé la semaine dernière sur la question, le Maire du 9ème n’a pas donné de réponse définitive dans l’attente qu’il reste des avis de la Préfecture de Police. Les habitants eux sont très motivés et ne veulent à aucun prix de l’installation d’un feu rouge. Pour se faire entendre, ils envisagent une petite manifestation au cours du week-end prochain avec banderoles et lâché de ballons.

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    Au carrefour La Bruyère / Pigalle, il semble que les travaux d'installation d'un feu rouge soient arrêtés.

     

    A suivre donc.

  • Municipales 2008 : fin de campagne plus tendue

    Dans l’anecdotique, signalons les critiques lancées par Roger Auque (UMP) envers la presse qu’il accuse de ne se préoccuper que de détails touchant les « people », en l’occurrence l’article du Parisien concernant le crane rasé de Philippe Torreton à cause du tournage du film dans lequel il incarne Mazarin. Roger Auque a téléphoné au Parisien pour lui dire qu’il pouvait se déguiser en Richelieu au cas où cela inciterait ce quotidien à écrire un article sur lui. Ambiance.

    Un peu plus ennuyeux sont les propos tenus par Jacques Bravo lors de la réunion publique de mardi soir et au cours de laquelle il aurait traité ses adversaires de l’UMP et du MoDem de « mouches ». La phrase exacte telle que relatée par le site MuniParis est la suivante : « Nous verrons dimanche soir si les mouches ont une âme ». Propos énigmatiques mais d’un assez mauvais gout.

    Beaucoup plus problématiques sont les propos tenus par Philippe Torreton le mardi lors du meeting PS et Jean Louis Bourlanges le mercredi lors du meeting UMP. M. Torreton s’en est pris aux artistes préférés de Nicolas Sarkozy avec tant d’excès que cela en était insignifiant dans le fond mais avec un tel mépris dans la forme qu’on ne pouvait s’empêcher de penser que la simple tolérance n’avait pas place dans son esprit et que les choses sont abordées avec une espèce d’obligation de penser juste – c’est à dire comme lui - en matière artistique. M. Bourlanges n’a pas fait mieux en stigmatisant avec également beaucoup de mépris le « Capitaine Conan de gauche » que serait pour lui M. Torreton, et en dénigrant systématiquement avec une gourmandise poujadiste les projets culturels comme Nuit Blanche tout en dénonçant l’irresponsabilité de Christophe Girard, l’adjoint au Maire chargé de la culture.

    Bon, heureusement, le vote c’est dimanche prochain !

    Notre arrondissement a connu jusqu’à ces derniers jours une campagne électorale plutôt sereine et le fameux dialogue républicain prévalait lorsque les candidats se rencontraient dans la rue. Tous les habitants s’en félicitaient.

    On ne sait quel insecte a piqué les candidats depuis 48h mais la tension a monté d’un cran et on ne peut que regretter quelques excès plus ou moins graves.

  • Blogosphère, ton univers impitoyable !

    1bc835fd6c3ac2336e60cb26ea0f65a0.jpgLe bénévolat serait-il une bêtise ? Ou plus exactement la gratuité liée au bénévolat serait-elle une bêtise en ce début de 21ème siècle ? La question est sérieuse mais devient tragi-comique quand on regarde le sujet avec ce qui se passe sur internet.

    Plusieurs petits articles ont attiré notre attention ces derniers temps sur des pratiques disons spéciales. Résumons : beaucoup de gens ont créé des blogues ou des sites d’information et, pour mieux partager leur travail - en clair augmenter leur audience, le nombre de visiteurs - s’inscrivent à des sites qui agrègent les informations, sorte d’endroits virtuels communs qui fonctionnent aussi comme un moteur de recherche permettant de sélectionner l’information. Au tant dire que ces sites n’ont de valeur ajoutée autre que dans la mise en commun des informations qu’ils regroupent avec certes quelques fonctionnalités mais l’essentiel vient du travail fait par les internautes – pour utiliser une image, l’immense fleuve d’informations proposés par Google n’est que la résultante des milliards de ruisseaux créés par les internautes. Notons aussi que cette mise en commun se fait de façon automatique par inscription de chacun au site « fédérateur » et que le coût de cette opération est très marginale (le référencement Google fonctionne autrement).

    Le seul modèle économique concernant l’information qui fonctionne aujourd’hui sur internet est celui de la publicité. Certes des projets payants ont vu le jour – leur viabilité reste aléatoire - mais l’essentiel des revenus reste lié à la vente d’espaces publicitaires dont le prix est évidemment proportionnel à l’audience du site mettant de l’espace à disposition. Les investissements publicitaires sur internet ont connu une croissance très importante ces dernières années, dépassant par exemple en 2007 le montant des investissements pour l'affichage. Cette manne ne manque pas d’attirer les petits malins. Aussi ont vu le jour tout un tas de sites qui regroupent les informations publiées par les internautes. Ces sites sont évidemment très visités car utiles quand on cherche des informations. Beaucoup de ceux-ci ne renvoient pas sur le site ou blog à l’origine de l’information mais rendent celle-ci directement accessible à partir de leur site ce qui fait qu’à moindres frais, ils attirent énormément de gens, captant à leur profit le travail fait en amont de façon bénévole, voire altruiste, par les internautes. C’est sympa non ?
  • Conseils de quartier : chez nos voisins

    d9e6baec0c481c7b9061a19eb156d206.jpgQuoi de mieux pour se rendre compte de ce qui se passe ailleurs en matière de réunion de Conseil de quartier que d’aller voir chez nos voisins du quartier Saint Vincent – Lariboisière dans le 10ème arrondissement quand ils nous y invitent ? Nous y sommes allés le jeudi 26 juin.

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    Le fonctionnement des Conseils de quartier dans le 10ème arrondissement n’est pas très éloigné de celui de notre 9ème. C’est une réunion de citoyens. Vient qui veut. La réunion était programmée à 19h à l’école de la rue de Belzunce. Une petite cinquantaine de personnes assistaient à la réunion. Là s’arrêtent les ressemblances.

     Le Conseil de quartier est préparé par le collectif d’animation qui se réunit à l’avance pour définir l’ordre du jour dans le détail. Cet ordre du jour est extrêmement précis, minuté même, sans pour autant interdire le débat. La veille du Conseil de quartier, l’équipe d’animation diffuse à ses  membres le déroulé de la réunion et désigne un modérateur de séance.

    La réunion elle-même se déroule sous la présidence du collectif d’animation. En préambule, et ce à chaque Conseil de quartier, sont rappelés les objectifs de ces Conseils et la règle du jeu concernant la prise parole. Les élus de l’arrondissement, présents, n’ont pas de places privilégiées, ils sont dans le fond de la salle et attendent qu’on leur donne la parole.

    Sur le fond, disons que les questions posées, les problèmes abordés, sont de même nature que ceux traités dans notre arrondissement : la propreté, la circulation, les SDF, la concertation sur les projets, les réponses aux questions posées à la mairie qui tardent à arriver, …. Mais la manière de poser ces questions est différente. Les habitants n’hésitent pas à interpeller de façon très directe, certes sans agressivité, mais avec détermination. Les élus répondent aux questions mais souvent on sent comme un décalage entre les réponses et les attentes des habitants. En ce 26 juin, deux élus du 10ème étaient présents. Alexandra Cordebard, 1ère adjointe au maire du 10ème a répondu un peu façon langue de bois mais avec intelligence aux interpellations des participants tandis que Eric Algrain, également adjoint au maire du 10ème, a lui tenu un discours politique sur la méthode des Conseils de quartier qui a foncièrement déplu à l’auditoire qui n’a pas manqué de manifester son mécontentement. Ainsi va la vie dans les Conseils de quartier du 10ème !

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  • Enlèvement soudain des motos dans le haut du faubourg Poissonnière

    Après midi ensoleillé, ce 21 avril.

    Les passants étaient surpris de voir la fourrière enlever les unes après les autres toutes les motos  "débordant" des aires de stationnement qui leur sont dédiées dans le haut du faubourg Poissonnière, côté 1Oe. Ces espaces ont été créés peu avant la fin du réaménagement du boulevard de Magenta. Les riverains se plaignaient, c'est vrai, des nombreuses motos, des scooters, garés sur les trottoirs, pas très larges entre la rue du Delta et la rue de Dunkerque. Profitant des travaux sur le boulevard de Magenta, les sections territoriales de voirie du 9e et du 10e s'étaient rapprochées du chef de projet pour envisager cet aménagement, et rendre les trottoirs aux piétons.

    Entre temps, le nombre des deux-roues mototrisées n'a cessé de s'accroître et les espaces qui leur sont réservés ne suffisent plus. Là, où les aménageurs, encouragés par les élus, ont vu grand, la situation est correcte : peu de deux-roues en dehors des stationnements prévus. C'est le cas dans les rues qui convergent vers le Magenta, dans le 10e. Avec une exception de taille : le parvis de la Gare du Nord et la rue de Dunkerque. A l'époque, le conseil de quartier Lariboisière avait pourtant alerté la mairie du 10e que le nombre des places réservées motos était largement insuffisant. Ailleurs, là où les stationnements deux-roues sont rares ou de taille réduite, les motos encombrent les trottoirs.

    Dans le faubourg, on voit beaucoup de motos en dehors des espaces délimités, mais elles sont le plus souvent à la suite de l'espace licite, comme on le voit dans la vidéo. L'enlèvement, ici, a suivi de très près le passage des policiers qui ont mis les amendes (et les papillons "demande d'enlèvement"). Ils ont laissé peu de chance à leur propriétaire pour échapper à l'enlèvement. Les passants étaient surpris et assez interrogatifs sur la méthode. En effet, le camion remorqueur est conçu pour les automobiles et les accessoires de levage ne s'adaptent pas franchement aux deux-roues. C'est peut-être même un peu risqué...


    Paris Hold up sur 2 roues motorisées 171 rue fg Poissonnière
    envoyé par cageverte. -

  • Tour du quartier avec le maire du 10e

    Tout d’abord prévu le 2 décembre puis reporté à cause de la neige, notre rendez-vous avec le maire du 10e arrondissement a eu lieu mardi dernier dans la matinée. L’état de saleté des abords du carrefour et de la station de métro nous avait incités, il y a plusieurs semaines, à solliciter l’élu chargé de la propreté, à savoir le maire Rémi Féraud lui même. Nous avions proposé plusieurs jours et des créneaux horaires différents. Le calendrier chargé du maire a fait que la tournée a eu lieu ce mardi matin  21 décembre, alors que la ville avait fait peau neuve après des jours de neige, puis de gadoue. Les détritus qui traînent habituellement boulevard de La Chapelle, rue Patin et en haut du fg Poissonnière avaient donc disparu. Heureusement nous avons souvent l’appareil photo dans la poche et nous archivons.

    2010 12 14 la carrefour.JPG

    Nous avons profité de cette promenade pour revenir sur les pieds d’arbres en cuvette, remplie d’eau et souvent de canettes, de mégots ou de papiers gras, sur les étalages envahissants, boulevard de La Chapelle nous avons signalé à nouveau la piste cyclable impraticable et le trottoir le long de l’hôpital envahi par les camions les jours de marché. Une nouvelle poubelle devrait être posée à l’angle Patin-Boulevard de La Chapelle.

    Côté Louxor, le maire n’a pu que constater l’état dégradé du cheminement piéton, protégé par un toit en tôle, mais protégé à moitié seulement si l'on en juge par la flaque d’eau au milieu du parcours, façon petit bain.. Des détritus de toutes sortes stagnent régulièrement dans l'espace le long de la palissade : des améliorations devraient être apportées. Quant à l'éclairage du passage un peu sombre le soir, des points de lumière ont été récemment installés - nous les avions demandées à Michel Gomez, responsable du projet Louxor à la Ville de Paris - mais ils ne sont pas encore en service.

    Nous avons également demandé que la traversée piétonne entre le Louxor et le kiosque soit refait. La chaussée est très dégradée et glissante les jours de pluie.

    Nous saluons la disponibilité du maire quelques jours avant les fêtes, mais pour autant, nous ne croyons pas au Père Noël. La propreté de l'espace public est une affaire de longue haleine : affaire à suivre donc !

  • Publicité dans l'espace public : il y a urgence à s'exprimer

    Nous revenons sur ce thème 48 heures après le premier article, car celui-ci n'était pas assez clair. Or il y a urgence. Un de nos lecteurs nous le rappelait très brièvement ainsi :

    S'exprimer avant le 17 mars !

    Le gouvernement vient de rendre public un projet de décret qui va réglementer l’affichage publicitaire. Les afficheurs dénoncent les restrictions que pourraient contenir le décret, quand les associations soucieuses de l'environnement crient au scandale  devant les ouvertures de la future réglementation. La polémique enfle. Alors qu’un débat sur la place de la publicité dans nos villes et campagnes est demandé depuis de très nombreuses années, alors que la loi Grenelle II a permis aux afficheurs d’obtenir une loi plus permissive leur permettant d’implanter toujours plus de dispositifs, le gouvernement lance un appel à consultation autour de ce document.

    Globalement, ce texte comporte plusieurs problèmes majeurs :
    - on ne change pas la taille maximum des panneaux. La norme sera toujours le fameux 4x3, scellé au sol ou apposé sur un mur
    - une rédaction alambiquée va permettre d’introduire les panneaux 4x3 ou des publicités lumineuses dans de nombreux petits hameaux de campagne.
    - les nouveaux écrans numériques ne sont clairement pas assez encadrés, nous allons bientôt voir fleurir des écrans de télévision de 2,5 m² dans nos rues

    Tous les documents se trouvent sur le site du ministère de l’Environnement à cette adresse.

    Vous avez jusqu’au 17 mars pour faire parvenir vos remarques aux deux adresses électroniques suivantes :
    - aude.leday-jacquet[a]developpement-du...
    - david.romieux[a]developpement-durable...

    pour plus d'infos : Collectif des Déboulonneurs : http://www.deboulonneurs.org/articl...
    - Paysages de France : http://www.paysagesdefrance.org/spi...
    - Résistance à l’Agression Publicitaire : http://antipub.org/spip.php?article203

  • Un communiqué de presse de Daniel Vaillant

    Le maire du 18e, Daniel Vaillant, réagit aux propos du ministre de l'Intérieur, qui s'exprimait dimanche au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI : "Il n'y aura plus de prières dans la rue dès le 16 septembre. Si, d'aventure, il y a des récalcitrants, nous y mettrons fin." (il s'agit d'une minute en milieu d'interview à écouter sur cette page entre 24'15 et 25'20).

    Ce matin, le Point reprend les éléments connus du dossier : A savoir la mise à disposition de l'ancien garage de véhicules de pompiers, propriété de l'Etat, situé 54 boulevard Ney, proche de la porte de Clignancourt, dès demain, 16 septembre, pour la grande prière. Elle sera louée, précisait le ministre. Dans un premier temps, les responsables religieux des deux mosquées du quartier n'avaient pas franchement apprécié l'idée de pratiquer la prière ailleurs que dans une mosquée. Un article dans le Figaro à la mi-août s'en faisait l'écho. A la lecture de blogs ou de coupures de presse, on a eu l'impression ces dernirèes semaines que tous les problèmes n'étaient pas réglés. Mais des négociations ont été menées, des travaux ont amélioré les lieux, et de plus, la solution est temporaire. Devrait être temporaire... On sait bien que, parfois, ce qualificatif peut prendre des significations diverses.

    Les prières dans la rue, à plusieurs reprises, et depuis quelques années déjà, ont déchaîné les passions. Gênant, pas gênant, intolérable, contraire aux principes, indigne, temporaire... On sait que la fermeture de la mosquée de la rue de Tanger, devenue vétuste et non remplacée, n'y était pas étrangère. L'espace offert par les mosquées parisiennes est largement inférieur au nombre des fidèles. Les chiffres sont têtus. Pourtant il n'est pas souhaitable à tous points de vue que les prières de rue s'éternisent, aussi bien pour les fidèles musulmans, pour les riverains, que pour les principes de notre laïcité. S'agissant de l'Institut des cultures d'Islam, on peut regretter au passage que tout projet de construction à Paris exige des délais aussi longs. Il en est de même pour une école, un équipement municipal quel qu'il soit. Là, on avait un écueil de plus, bien sûr, l'intervention de la Ville, des finances de la Ville, dans des affaires de culte. Nous avons encore en mémoire certain conseil de quartier houleux en 2008 déjà.

    Nous vous livrons le communiqué de presse ci-dessous  et ce lien pour le rendre plus lisible...

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  • Bibliothèque de la Goutte d'Or

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    Bien que fermée depuis plusieurs mois déjà, la bibliothèque de la Goutte d'Or, 2 rue Fleury, dispose encore d'un répondeur. Ce qui n'est pas mal en soi. Sauf que celui-ci n'a pas fait l'effort de se mettre à jour et qu'il promet des choses....

    qu'il ne peut pas tenir, à savoir :

    • pour connaître les horaires, taper 1
    • pour connaître les conditions d'inscription taper 2
    • pour joindre un bibliothécaire taper 3
    • et pour réécouter.... non, merci !

    Bien sûr, sur le site internet de la ville, il est clairement écrit que la bibliothèque est fermée depuis le 30 juillet 2011 et que cet état durera jusqu'au 30 décembre 2012. C'est d'ailleurs bien long ! L'affiche collée sur les vitres annonce la construction d'une médiathèque...pardon un espace multimédia, ce qui n'est peut-être pas la même chose.

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    Souvenons-nous : à quelle date à été inaugurée cette belle bibliothèque ?

    Début des années 2000 ? un peu avant ?

    Nous nous souvenons que le projet initial était de construire deux édifices qui se feraient face, l'un consacré aux livres et l'autre à la musique. Ce qui existe maintenant. Le premier a attendu longtemps avant que le second ne lui fasse de l'ombre - sans jeu de mots, ni mauvaise intention - c'était l'idée du constructeur que le centre Barbara modère le rayonnement du soleil par sa présence comme le ferait un écran. C'est dire qu'il a fait chaud longtemps dans les salles de lecture de la bibliothèque !

    Tout ceci pour faire observer que cette bibliothèque est récente. On nous dit qu'elle va être hors service pendant 18 mois. C'est un temps bien long. Quel genre de travaux, quel genre de transformation va-t-on y faire qui justifie une mise à l'écart si longue ?

    Si les élus du 18e lisent notre blog, nous aimerions qu'ils répondent à cette interrogation. Merci d'avance.

  • Kiosque de Barbès : vers une réouverture

    Après de nombreux mois de fermeture, le kiosque de Barbès devrait rouvrir et satisfaire les lecteurs de la presse qui devaient aller parfois bien loin pour trouver un lieu de vente. Mais ce ne sera pas pour demain et il faudra donc patienter encore plusieurs mois. Rappelons que suite aux travaux de rénovation du viaduc de la ligne 2 engagés par la RATP, Samir Lebcher, gérant du kiosque, s'était vu proposer un autre point de vente provisoire au métro Palais Royal. Nous l'avions interviewé en septembre 2017 (voir notre article du 6 septembre).

    Le 4 avril s'est tenu un Comité de suivi de projet (CSP) afin d'échanger sur le possible déplacement du kiosque de quelques mètres pour une meilleure circulation dans cet espace toujours très occupé. La réunion avait commencé sur site, mais il était très difficile de s'entendre sous le viaduc. C'est Jean Vedreine, gérant de la brasserie Barbès, qui a alors invité tous les participants autour d'une table de son établissement.

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    Etaient présents des représentants de MédiaKiosk, de la Direction de l'attractivité et de l'emploi (DAE), de la Direction de la voirie et des déplacements  18e (DVD), de la mairie du 18e, de la RATP, du commissariat de l'arrondissement, le kiosquier et Action Barbès.

    Nous ne dévoilerons pas ici la teneur des échanges puisque aucune décision n'a encore été prise quant à l'emplacement exact du kiosque. Il faudra évidemment vérifier des points techniques puis obtenir l'accord des élus dont la décision est attendue fin mai.

    Nous attendons cette réouverture qui doit être une priorité pour redonner vie à cet espace. La Ville de Paris doit en prendre conscience et tout faire pour accélérer la procédure. L'implantation du nouveau modèle de kiosque n'est pas prévu avant un an, mais rien n'empêche de reprendre, en attendant, celui qui est en place. Il y a urgence, Jean Vedreine l'a aussi martelé, un kiosque ouvert, c'est moins de nuisances à ce carrefour. Les emprises de la RATP seront enlevées à la fin du mois. Ce sera ensuite aux élus de jouer (en tenant compte du règlement) puisqu'ils ont le dernier mot.

  • Station Barbès : les grilles se font belles ?

    La station est encombrée par des emprises de chantier et des dépôts de matériaux qui réduisent un peu la circulation des piétons mais si c'est pour la bonne cause, nous voulons bien être encore un peu patients.. 

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    La RATP a fait distribuer un avis de travaux chez les riverains dans un rayon de 100 m autour de la station (1200 exemplaires pour être précis), mais si vous ne l'avez pas vu ou reçu, nous allons faire office de relai pour l'afficher sur le blog.
    Voici l'affiche que vous avez peut-être ratée.. ou pas !

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    Nous sommes là dans le cadre de la rénovation des stations, la nôtre restant ouverte, mais les travaux qui ont commencé en octobre de l'an passé se poursuivent et devraient se terminer à la fin de cette année, comme le signale ce tableau, en ligne ici. 

    Nous ne perdons pas de vue que les "hachoirs", dans un langage plus correct les tourniquets-sorties à peigne, devraient aussi quitter les lieux et être remplacés par des portes plus standard. Nous ne manquerons pas de les prendre en photo pour les mettre en bonne place dans notre collection... 

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    On voit ici la partie ajoutée pour rehausser les grilles

     

    Le projet de rénovation des stations du métro en chiffres

     450 M€ Montant du budget, en euros courants, entièrement financé par la RATP, correspondant à près de 500 M€ valeur 2010
     25 ans Commencé en 1998, le chantier de rénovation du métro est programmé sur vingt-cinq ans
     249 stations 249 stations sur 266 étaient rénovées au 1er mars 2016
     88  Nombre de carreaux blancs nécessaires pour couvrir 1 m²
     23 millions Nombre de carreaux blancs biseautés qui habilleront les 272 000 m² de surface à couvrir dans les salles, les couloirs et les accès pour les 266 stations du programme
     95 %Selon une étude réalisée en 2008, 95 % des voyageurs s’estiment satisfaits ou très satisfaits des stations rénovées
     20 cm Hauteur de rehaussement des rampes d’escalier tenant compte de la taille moyenne des voyageurs du 21e siècle
     52,4 km Longueur totale des bandeaux lumineux posés dans les 266 stations
     17 Nombre de versions des nouveaux luminaires en service dessinés par les équipes RATP
     40  Nombre moyen de nouveaux sièges disponibles dans chaque station rénovée
     55 mois Temps nécessaire pour la rénovation de la station République, à titre d'exemple (2 ans d’études, appels d’offres, marchés, 18 mois de réalisation)