Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : salle de consommation

  • Les vacances scolaires de la Toussaint commencent

    Les vacances de la Toussaint, dans les trois zones, ont débuté le samedi 27 octobre et se termineront le lundi 12 novembre 2012 au matin.



    multi_21.jpg

     


  • Une rencontre avec les inspecteurs de la CAPP

    Le premier contact pour nous devait servir à comprendre comment fonctionne ce service de la Propreté de Paris. Qui a compétence pour verbaliser, pour quelle infraction, sur quelle base, qui déclenche le contrôle dans une rue plutôt que dans une autre, quel est le montant de l’amende, et en vertu de quel règlement, etc.

    Le rendez vous avait été pris par téléphone à la demande des inspecteurs qui souhaitaient nous rencontrer. Ils s’étaient annoncés en nombre, et en effet, le 8 juin, ils sont venus nombreux : deux inspecteurs de la section du 9e, deux de la section du 10e et deux du 18e, puis un chef de groupe, et un responsable de la DPE 9e. Il faut dire que notre courrier au maire du 10e dans les premiers jours du mois de mai, à la suite d’un éparpillement peu imaginable d’ordures de toutes sortes, avec copie au maire du 9e et aux directions concernées par cette situation, avait du faire mauvais effet. Nous assistons, il nous semble, aux retombées.

    Une fois les présentations faites, il nous a été expliqué que les inspecteurs de la salubrité sont des personnels qui dépendent de la préfecture, qu’ils interviennent sur les espaces privés, à la demande de la Ville ou de la Préfecture de police, ou encore à la suite de plaintes. Nos interlocuteurs, eux, sont des inspecteurs de la CAPP, qui est une section de la DPE, chargé de la verbalisation. Quant à la DPP (Direction de la protection et de la prévention), c’est une direction de la Ville de Paris indépendante, qui a parfois des tâches qui recoupent celles de la CAPP. Elle intervient aussi à la suite de plainte, toutefois sur des plages horaires plus larges. DPP et CAPP travaillent rarement ensemble.

    Les inspecteurs nous ont exprimé la difficulté actuelle pour dresser une contravention (principe du carnet à souche comme pour le stationnement). Dans un premier temps, il faut tomber sur le contrevenant sur le fait. Vous voulez des exemples ? Le maître de chien qui regarde son chien souiller la chaussée et qui s’en va sans ramasser. L’individu pris en train d’uriner contre un pilier, ou un porche. Un chauffeur de camionnette qui dépose des sacs de gravats le long d’un immeuble. Un particulier qui abandonne un sac poubelle au pied d’un arbre au lieu de se déposer dans le conteneur de son immeuble. Le commerçant qui laisse des cartons sur le trottoir en dehors des conteneurs prévus pour ses déchets. La liste est longue, mais il est difficile d’être là juste au bon moment. Ces agents travaillent pourtant en roulement avec des permanences élargies de 4 h du matin à 23h15...

    Il n’en demeure pas moins que certaines zones demanderaient une action plus forte au niveau de la répression. Celle-ci est difficile à exercer autour du carrefour Barbès. Les verbalisations faites en fin d’hiver sur les « pisseurs » invétérés s’est faite avec un grand nombre d’agents, des renforts en quelque sorte, car manifestement ces derniers ne sont pas très tranquilles. Les personnels ne sont pas armés, bien sûr. Sinon parfois de pelles… Autre difficulté rencontrée : beaucoup de personnes sans papier, sans argent, précaires. Difficile de dresser un PV. Les inspecteurs appellent la police qui réagit rapidement pour être sur place lors de litige ou d’absences de papier (ou refus de les présenter). Cependant, les problèmes semblent avoir diminué le long des piliers de la station depuis qu’il n’y a plus de stationnement. Les hommes ne se cachent plus aussi aisément derrière les voitures.

    Dans les arrondissments qui nous intéressent les inspecteurs sont au nombre de 2 dans le 9e, de 4 dans le 10e et 4 dans le 18e. En CICA du 10e récemment, nous avons entendu Rémi Féraud se réjouir de l’obtention de deux inspecteurs supplémentaires pour son arrondissement. La présence des gares le justifient pleinement, tout comme les problèmes de propreté dans le 10e justifient que le maire ait choisi d’en assumer la délégation.

    Le premier point sur lequel nous nous sommes arrêtés est bien entendu le haut du faubourg Poissonnière qui fait l’objet d’une pétition au niveau de l’immeuble du 183 de la rue. Malgré un air frais le matin de la rencontre, l’odeur d’urine était forte. En revanche, les amas de détritus avaient du être déjà enlevés. Seuls quelques résidus trainaient dans le caniveau.

    Nous avons ensuite traversé la rue du faubourg Poissonnière pour observer en passant l’état de la colonne à verre. Des structures de l’échafaudage que l’on démonte actuellement au 153 bd de Magenta empiètent sur la base de la colonne, mais cette situation n’est que temporaire. Le chef de chantier nous a précisé que la base de vie stationnée sur le côté 10e allait être enlevée en même temps que l’échafaudage. Elle permettait aux ouvriers de se changer ou de déjeuner à l’abri, c’est toujours le cas quand un immeuble ne dispose pas d’un local pouvant offrir ces services. C’est une bonne nouvelle, car elle favorisait les dépôts sauvages et les épanchements nocturnes des marginaux qui passent une partie de la nuit à boire assis sur le rebord du magasin « Le Palais de l’Homme ». Les inspecteurs nous ont tout de suite fait remarquer que ces marches sont connues pour favoriser les regroupements de personnes. Oui, certes, c’est cet argument qui a fait disparaître nombre de bancs, dans Paris et ailleurs, quand leur occupation est mal perçue par les riverains, et parfois vraiment insupportable.

    Une remarque sur la colonne à verre de la placette : elle n’est pas productive. En langage propreté : elle est insuffisamment utilisée et seulement vidée deux fois par mois. Gageons qu’elle ne contient pas que du verre ! Même résultat pour celle de la placette Paré-Patin.

    Nous avons fait constater que la poubelle de rue face au 155 avait disparu : elle sera remplacée. En face, près de l’abribus, un autre réceptacle à papier ne serait pas de trop. Nous avons appris à propos des corbeilles de rue, que leur embouchure large est considérée comme favorable à un usage abusif, notamment par les habitants ou les commerçants qui y logent de pleins sacs d’ordures. Elles n’étaient pas prévues à cet effet, ainsi elles se remplissent trop vite et débordent. Elles doivent être collectées et remplacées plus souvent qu’il n’était prévu. Résultat un surcoût. La DPE réfléchit à de nouveaux modèles avec une « gueule » plus réduite. Mais elles seront changées au fur et à mesure de la casse ou de l’usure.

    Notre petite troupe a traversé pour se rendre sous le viaduc face à Tati. Nous avons signalé la présence récurrente d’encombrants sous le viaduc entre les piliers, et au fond derrière la station de Vélib’, également les fientes de pigeons qui souillent le pavement et les vélos du fait des filets déchirés. Mais le filet est du ressort de la seule RATP. Ils peuvent bien sûr signaler un problème concernant la RATP, comme ce fut le cas avec le dépôt de sacs d’ordures en dehors des horaires de collecte. Nous les signalons  nous même à notre interlocutrice de la RATP qui fait remonter l’information auprès du prestataire de service nettoyage de la régie. Dirons-nous que nous les court-circuitons ? Oui, mais pour la bonne cause.

    Traversée devant chez Tati, puis devant chez Vano. Les vendeurs à la sauvette ne manquent pas de nous proposer des cigarettes… Les inspecteurs jettent un regard dans les caches, dans les parties basses des feux tricolores. Tout le monde connaît, tout le monde sourit. Nous apprenons que les inspecteurs ne verbalisent pas les étalages qui s’étalent... Là, c’est la DU qui est toute puissante, ou les forces de l’ordre.

    Nous avons fait remarquer aux inspecteurs l’affichage sauvage qui couvre maintenant règulièrement les murs du pavillon de la RATP en briques sombres, qui se trouve au cœur de la station. Il s’agit là d’un édifice privé aux yeux de la CAPP. Il faut donc prendre contact avec le propriétaire, obtenir son accord avant de procéder au néttoyage, car il sera facturé. Sinon, il fait faire lui-même le désaffichage.

    Plus tard, nous longeons le mur de l’hôpital sur le boulevard de La Chapelle. Les inspecteurs apprécient la poubelle en inox, nouvellement installée sous le distributeur de seringues et devant récupérer les boites et les kits usagés. Elle répond à la demande des agents de propreté qui craignaient pour leur sécurité (contamination possible lors de la collecte)  La corbeille (RDP, réceptacle de propreté) à côté n’a plus de raison d’être; elle n’est d’ailleurs plus approvisionnée de sac plastique; elle devra être retirée. Même situation pour le second distributeur implanté rue de Maubeuge, toujours le long de l’hôpital. En revanche, sur ce tronçon, les RDP ( !) sont nombreux et permettent aux chauffeurs de car de tourisme de vider leurs détritus.

    Nous revenons par la rue Ambroise Paré et la rue Guy Patin. La CAPP a beaucoup verbaliser contre les épanchements d’urine et ses agents se souviennent combien les locaux du Don du sang étaient polués par ces infractions avant la fermeture par les grilles actuelles.

    Retour devant le Louxor. Les inspecteurs nous ont bien confirmé combien il est difficile d’améliorer la propreté dans notre quartier. Pour autant, ils ont aussi un rôle d’information non négligeable auprès des commerçants et des gardiens d’immeubles (quand ils sont encore là). Ils tentent de faire disparaître les mauvaises habitudes.

     

     

  • Les cigarettes de Barbès interceptées en chemin

    Contrebande de cigarettes, près de 1 000 paquets saisis ! dixit la Préfecture de police. 

    Le 12 juin, le groupe d’intervention régional des Hauts-de-Seine (GIR 92) et le service de l’accueil et de l’investigation de proximité (SAIP) de Gennevilliers (92) ont procédé à l’interpellation de deux hommes pour contrebande de cigarettes.

    C'est un peu loin de notre quartier, mais la suite de cette information diffusée par la Préfecture de Police nous apprend que :

    images?q=tbn:ANd9GcS2-6pZVtNK2E5OwV74Fi0Wquk1c2jPKDpB9-NnREJZqYOZz1M4KgL’enquête a permis d’établir qu’ils fournissaient des revendeurs de rue opérant dans le secteur Barbès-Goutte d’Or (18e), objectif du plan de lutte contre les stupéfiants en vigueur dans la capitale.
    Agés de 31 et 27 ans, déjà connus pour des faits similaires, ils ont été arrêtés à leur domicile - un hôtel de Gennevilliers - 967 paquets de cigarettes blondes y ont été saisis ainsi que 30g de résine de cannabis.La gérante de droit de l’établissement et le gérant de fait ont également été interpellés et font l’objet d’une procédure pour travail dissimulé. L’examen des registres et cahiers de comptes des lieux a en outre révélé une faible fréquentation et un chiffre d’affaires anormalement bas alors que 24 des 32 chambres étaient occupées.

    Sans doute n'est-ce pas encore la pénurie qui attend les revendeurs de la station de métro Barbès-Rochechouart. Contrebande, contrefaçon, ces cigarettes restent un pur poison... Si seulement il y avait moins d'acheteurs, les vendeurs se reconvertiraient peut-être ?

  • L'audience de votre blog

    paris,blogIl ne s'agit pas de faire de l'auto-satisfaction mais de partager avec les lecteurs le plaisir de voir que le blog de l'association progresse, qu'il a de plus en plus de lecteurs, comme l'indique le graphique ci-dessous. Merci à tous.

    Paris,blog

  • Autolib' : de nouvelles informations locales

    Poser des questions, c’est bien. Donner les réponses, c’est mieux.

    Mardi 27, nous nous demandions comment l’abri vitré pour les futurs abonnés d’Autolib’, que l’on peut découvrir en photos dans notre article, pourrait trouver un espace suffisant sur l’étroit trottoir du haut de la rue du Faubourg Poissonnière.

    Elise Fajgeles adjointe chargée de l'espace public , interrogée sur le problème, nous a répondu avec la rapidité qui lui est familière (et nous l’en remercions ici) :

     "Toutes les stations ne sont pas équipées de la même façon. Celles avec abris en verre sont des stations d'accueil et d'information où l'on pourra notamment s'abonner. Bien entendu, j'ai veillé à ce que dans l'arrondissement, elles soient installées là où la largeur des trottoirs le permet.

    Pour le moment, j'ai donné un accord préalable sur quelques emplacements : avenue Claude Vellefaux, rue du Faubourg Saint-Martin (derrière la gare de l'Est et un peu au-dessus de Louis Blanc), rue de Metz et rue de Paradis. Elles doivent être validées au fur et à mesure des instructions techniques.

    Les travaux commencent doucement (3 par 3) pour une mise en service partout dans Paris début octobre.

    J'ai acté hier le principe d'une réunion publique début novembre. Je vous tiens tous au courant très vite."

    Nous relaierons la date et le lieu de la réunion de novembre sur le blog d’Action Barbès. N’hésitez pas à poser d’autres questions. Nous nous emploierons à les transmettre.

  • Retour sur le conseil de quartier Lariboisière

    Une cinquantaine d'habitants avait fait le déplacement jusqu'à l'école de la rue de Belzunce pour ce dernier conseil de quartier avant la période estivale. Thème retenu: la circulation dans le quartier.

    paris,paris 10e,voirie,circulation,gare du nord,gare de l'est,promenade urbaine,ratp,hôpital lariboisière

    Pour répondre aux questions, Hervé Abderrahman - conseiller technique de Christophe Najdovski, Adjoint à la maire de Paris chargé de la voirie et des déplacements, Paul Simondon et Elise Fajgeles, élus du 10e arrondissement et Hughes Vanderzwalm, chargé des Grands projets, notamment celui de la Promenade urbaine boulevard de la Chapelle.

    Le secteur de la gare du Nord

    A la suite de la mise en place d'un nouveau plan de circulation autour de la gare du Nord, il y a bientôt un an, d'importants problèmes de nuisance ont rapidement agacé les riverains de la rue de Compiègne. Embouteillages et donc klaxons. Rappelons que cette rue doit être  empruntée par les VTC, les véhicules particuliers pour ensuite se rendre obligatoirement au parking gratuit les 20 premières minutes. Mais c'était sans compter sur l'incivisme ambiant...Voir notre article du 11 avril. Les choses pourraient changer. En effet, un comité de pilotage a été mis en place avec la SNCF, la Ville et la Préfecture pour revoir le plan de circulation. Le maire du 10e a demandé à ce que la partie piétonne de la rue de Dunkerque redevienne un lieu de dépose pour les VTC. Idéalement, la contrainte de stationner en sous-sol aurait été préférable.

    Hervé Abderrahman a rappelé que d'une manière générale les grandes gares génèrent des conflits d'usage, la gare du Nord n'y échappe pas. Se greffent là-dessus le conflit taxis-VTC et des difficultés à changer certaines pratiques. Il trouve par contre que la gare routière est plutôt bien organisée.

    Le secteur de la gare de l'Est

    Une bonne nouvelle! L'édicule situé sur le trottoir le long de la grille de la gare rue du 8 mai 1945 (appartenant à la RATP) va être enfin retiré. Ce qui redonnera de l'espace aux piétons qui ne seront plus obligés de se pincer le nez pour éviter les mauvaises odeurs. Par ailleurs, Elise Fajgeles a précisé que le bâtiment central de la RATP au milieu du boulevard de Strasbourg sera modifié et relooké. Pas de date à ce jour mais on progresse.

    Quid du tramway des gares?

     On avait entendu parler de ce tramway pendant la dernière campagne municipale mais rien n'était budgété. En fait, on ne s'oriente pas vers un tramway sur rail. Par contre, on travaille sur une liaison bus Gare Montparnasse-Gare de Lyon-Gare de l'Est-Gare du Nord qui serait quasiment en site propre sur tout le parcours. Il s'agirait de bus de grande capacité. Compter 3-4 ans pour  une 1ère phase sur le 10e et 7-8 ans pour la partie sud du parcours.

    Et pour les autocars?

    Nous n'avons pas manqué de poser la question de leur stationnement. Hervé Abderrahman a expliqué la mise en place du Pass obligatoire mais là encore, certains autocaristes ne le prennent pas et donc ne payent pas. Pour la ville, pas question de repousser trop loin les autocars, pour les touristes très pressés qui visitent Paris à toute vitesse. Les chauffeurs n'ont pas le temps d'aller se garer et de revenir. On cherche des lieux aux portes de Paris cependant mais aussi à des endroits avec peu d'habitations comme sur les ponts des voies ferrées. Nous avons rappelé le projet de promenade urbaine et l'incompatibilité de stationnement des cars avec un espace pour les piétons. On peut regretter que la ville de Paris, qui est engagée dans la lutte contre la pollution, ne soit pas plus ambitieuse sur ce sujet. Il y a bien des capitales où les touristes utilisent leurs deux jambes ou les transports en commun!

    Promenade urbaine boulevard de la Chapelle

    Rien de bien nouveau pour le moment (voir notre article sur la réunion du 25 mai). Un comité de pilotage se réunit actuellement tous les 15 jours. La mise en place du Collectif chargé de la concertation précédemment début juillet serait pour la fin du mois. L'économie solidaire pourrait être le moteur du projet. On est toujours sur une réduction de la place de la voiture sur ce parcours mais réticences du côté de la préfecture de police qui souhaite maintenir les 2 files de circulation. Rien de figé cependant. Il faudra convaincre.

    A venir: des aménagements pour le contre sens cyclable autour de l'hôpital Lariboisière.

  • Les lignes de bus se réorganisent !

    paris,transport,busLe STIF (Syndicat des Transports de l'Ile-de-France), la Mairie de Paris et la RATP viennent de lancer une grande concertation sur le projet de réorganisation des lignes de bus dans le Grand Paris ce qui inclut la ville de Paris intra muros.

    Cette concertation concernant Paris se tient depuis le 19 septembre et se termine le 30 novembre. Elle se fait via un site web commun aux trois institutions dont il faut tout d'abord souligner l'excellente qualité.

    Que contient ce site ?

    Le site Grand Paris des Bus se compose de deux sections : une dédiée aux projets franciliens pour lesquels la concertation sera ouverte le 5 octobre et close le 5 novembre (donc site pas encore ouvert) et une dédiée exclusivement à Paris (donc site ouvert jusqu'au 30 novembre). C'est bien sûr cette section qui nous intéresse au premier chef.

    Les choses ont été bien faites. Au-delà de la présentation des changements soumis à concertation, le site contient nombre d'informations très intéressantes. Passons-les en revue très rapidement.

    Avec l'onglet "Le projet", vous trouverez des informations sur l'histoire du réseau, son évolution et tout ce qui motive et explique les changements programmés.

    Avec l'onglet "Les informations pratiques", on a une bonne vue de par qui et comment le réseau de bus est utilisé, le tout accompagné de quelques chiffres-clés.

    Les commentaires de chacun sont publiés dans l'onglet "Les avis" et on peut télécharger quelques documents.

    Tout cela est clair, simple, fonctionnel. Depuis quelque temps la Mairie de Paris nous a habitués à des outils informatiques bien faits, en voilà un de plus.

    Mais le plus intéressant reste la carte interactive.

    La carte interactive

    C'est bien sûr la partie où les visiteurs vont sans doute se pencher le plus. La page d'accueil nous présente deux cartes, l'une avant, l'autre après les changements. Cette présentation n'est pas des plus pratiques ni des plus claires mais par contre la colonne de gauche en deux sections, lignes en projet et lignes inchangées, permet d'affiner sa recherche en cliquant sur le numéro de la ligne à étudier. Et là, cela devient très clair : outre l'ancien et le nouveau trajet, des explications sur le pourquoi de ces changements sont données.

    Et on peut trouver de nombreuses surprises ! Nous avons découvert par exemple que le trajet de la ligne 67 est considérablement modifié tout comme celui de la ligne 30 qui devrait désormais s'arrêter à Pigalle au lieu d'aller jusqu'à la gare de l'Est.

    Bref, chacun peut regarder ce qui l'intéresse tout particulièrement. Vous pouvez — vous devez ? — bien entendu commenter directement sur le site dédié mais vos commentaires sur ce blog seraient les bienvenus pour que nous puissions en faire une synthèse. Au fond, faire ici un copier-coller de ce que vous écrirez.

    paris,transport,bus

     

  • Conseil de la Nuit: les dernières informations

    La mairie de Paris a organisé, le mercredi 29 juin 2016, la 3e assemblée plénière du Conseil de la Nuit à l'Hôtel de Ville, en présence des nombreux acteurs participant aux ateliers organisés dans ce cadre. Pour en savoir davantage voir nos articles du 21 janvier 2015 et du 28 octobre 2015.

    Cette assemblée, présidée par Frédéric Hocquard, conseiller de paris délégué de la Nuit, a tout d'abord été l'objet d'une table ronde réunissant des représentants de la Préfecture de Police, de la Préfecture de la Région Ile-de-France et de la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP) de la Ville de Paris afin d'échanger plus particulièrement sur l'axe PRÉVENTION, MÉDIATION, RÉGULATION. En introduction de cet échange, Matthieu Clouzeau, directeur de la DPP, a présenté  la brigade de lutte contre les incivilités qui sera mise en place progressivement de septembre à décembre 2016. Brigade qui aura vocation à mieux assurer la tranquillité dans l'espace public et à lutter contre les incivilités, et qui regroupera au sein de la DPP — qui, à cette occasion, sera renommée Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection (DPSP) — l'ensemble des agents agissant dans la lutte contre les incivilités (aujourd’hui répartis dans plusieurs services de la Ville : DPP, DEVE, DPE, etc..) ainsi que des effectifs complémentaires. Le service dédié de la DPP disposera ainsi de 1900 agents, contre 1000 aujourd’hui. Ce regroupement s'accompagne d'un maillage territorial plus fin (10 "entités territoriales" contre 6 actuellement) et d'un renforcement des moyens aux jours et horaires où la DPP n'est actuellement pas assez présente (nuit, soir, week-end). Les effectifs seront notamment doublés pour la brigade d'intervention de Paris (BIP) qui a vocation à intervenir la nuit, en particulier pour les éventuelles nuisances liées à des activités nocturnes. Le sujet étant sensible, F. Hocquard a rappelé que cette brigade est distincte d'une police municipale. Pour plus d'informations, voir sur le site de la ville ici.

    Le représentant de la Préfecture de Police a ensuite pris la parole pour souligner le partenariat satisfaisant mis en place avec la ville en rappelant la nécessité de concilier la tranquillité publique et celle des riverains et l'activité nocturne. Selon la Préfecture, le travail mené depuis l'année dernière dans le cadre du Conseil de la Nuit semble commencer à porter ses fruits, car le nombre de fermetures administratives décidées par le Préfet de Police a diminué de près de 20% (182 fermetures en 2015 contre 230 en 2014). Toutefois, ce constat n'est pas partagé par le réseau d'associations de riverains  VIVRE PARIS qui considère au contraire que la situation continue à se dégrader. De fait, les chiffres indiqués par la Préfecture de police méritent d'être affinés (nombre de contrôles équivalent? priorités des actions des commissariats?) pour savoir s'ils sont représentatifs et permettent une réelle comparaison.

    Ce travail partenarial a agréablement permis de mettre en place à titre expérimental deux commissions consultatives de régulation des débits de boissons dans les 10e et 11e arrondissements. Ces commissions, où se retrouvent la mairie, la préfecture et des organismes professionnels, ont pour objet d'intervenir "en amont" lors de signalements de difficultés avec des établissements, avant d'envisager des sanctions plus fortes (principe d'une réponse graduée).

    Lors de l'échange qui a suivi, nous avons relevé le commentaire d'un participant qui considère qu'il revient aux riverains de faire les travaux nécessaires si ceux-ci souffrent de nuisances liées à des bars ! Bien heureusement, ce type de commentaire est assez loin du travail réalisé par l'ensemble des participants pour essayer d'aboutir à une nuit partagée, respectueuse de tous les usagers !

    A l'issue de cette table ronde, Thierry Charlois, Chef de projet sur la Politique de la Nuit, a fait un point sur l'avancement des actions présentées lors du conseil de la nuit du 21 octobre 2015, selon 4 thèmes principaux :
     
    Participation
     
    - Rappel sur la méthodologie retenue pour le Conseil de la Nuit, avec un remerciement auprès de 120 personnes impliquées;

    - Mise en place fin octobre 2016, d'un COMITE DES NOCTAMBULES (sur le même principe que le Conseil parisien de la Jeunesse). 15 personnes seront ainsi tirées au sort lors d'une soirée spéciale au REX;

    - Élaboration d'un "Manifeste parisien de la Vie nocturne", qui reste à finaliser .
     
    Développement
     
    - Réalisation par l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) de cartes permettant d'avoir un état des lieux de la vie nocturne selon différentes thématiques (la ville festive, avec identification des établissements ouverts aux différents moments de la nuit — entre 22h et 0h30, entre 0h30 et 2h et entre 2h et 6h — les équipements ouverts la nuit, etc...). Ce travail, non finalisé à ce jour, permettra d'avoir une cartographie relativement exhaustive des différents aspects de la vie nocturne à Paris;

    - Actions auprès de tous les acteurs concernés (Préfecture de la région Ile de France, Région Ile de France, Direction de l'emploi et de la formation professionnelle, etc..) pour mettre en place un dispositif inter-secteur de  formation dédiée à la nuit. Sur ce sujet, tous les acteurs ont souligné que ce travail, très utile, aura une durée relativement longue avant d'aboutir;

    - Orientation des acteurs via une partie dédiée du site paris.fr  donnant toutes les informations utiles pour les professionnels;

    - Souhait de développement de la vie nocturne dans de nouveaux sites via les appels à projet Réinventer la Seine et Inventons la Métropole ;
     
    Régulation
     
    - Dans le cadre du travail cartographique réalisé par l'APUR, identification précise des zones de nuisances sonores et d'incivilités avec les réponses locales apportées (chartes, dispositif Pierrots de la nuit, campagnes de sensibilisation, etc..)
     

    paris,conseil de la nuit,préfecture de police,dpp,vivre paris,apur,bruitparif

    Document de travail non finalisé

    - BruitParif va mettre en place un dispositif de mesures des nuisances sonores (les "méduses" installées au niveau des façades) envisagé sur 5 sites pendant l'été 2016 dont Oberkampf, Canal Saint-Martin, Le Port de la Gare, la place Sainte-Catherine et le quartier du Carreau du Temple. En fonction des résultats de cette expérimentation, une mise en œuvre plus globale pourra être poursuivie.

    paris,conseil de la nuit,préfecture de police,dpp,vivre paris,apur,bruitparif

    Une méduse...

     
    - Réalisation d'une campagne de sensibilisation contre l'hyper-alcoolisation, contre les nuisances sonores et pour la propreté sur plusieurs lieux emblématiques : Canal Saint-Martin, Bassin de la Villette, Quartier Oberkampf et Port de la Gare. Cette campagne comprend en particulier la mise en place de panneaux de signalisation avec des pictogrammes créés spécialement. Plus d'informations ici.
     
    - Mise en place de 2 commissions consultatives de régulation des débits de boisson dans le 10e et 11e arrondissements, comme indiqué précédemment (arrondissements retenus en raison de demandes fortes des maires).
     
    - Création d'une page dédiée "Bruit et nuisances sonores" sur le site de la ville (voir ici)

    En complément de ces actions, notre association a souligné l’intérêt de prévoir une évaluation des chartes de la vie nocturne existantes dans certains quartiers avec l'objectif d'identifier les pistes d'amélioration, notamment le suivi des engagements par les mairies d’arrondissement. En effet, un peu plus d'un an après la mise en place de la charte de la vie nocturne dans le quartier Ramey-Clignancourt, chacun pourra  constater que la plupart des engagements ne sont plus respectés, en partie en raison d'un manque de suivi de la part de la mairie du 18e. Des actions adaptées sont ainsi probablement à prévoir pour lui donner un second souffle.
     
     Promotion
     
    - Création d'une page dédiée au conseil de la nuit

    - Vidéos promotionnelles sur les nuits parisiennes projetées sur les vols AIR FRANCE
     
    - Actions particulières menées sur le tourisme avec un travail de rapprochement de tous les acteurs concernés (office de tourisme de Paris, comité régional du tourisme, etc..) avec les organisations professionnelles;

    - Coordination des différentes instances parisiennes intervenant pour la promotion de la Ville de Paris.


    La présentation complète à télécharger ici .
     
    Pour conclure, M. Hocquard a précisé que, pour la 1ère fois, la politique parisienne de la vie nocturne ferait l'objet d'une communication par la maire de Paris lors du Conseil de Paris du 5 juillet 2016. C'est désormais chose faite. Vous pouvez retrouver cette communication ici. La Ville a également émis le vœu de  renforcer les transports la nuit, vœu adressé au STIF  (renforcement du réseau Noctilien, extension des horaires du métro d'une heure le week-end). Voir aussi l'article  publié sur le site de la ville.
     
  • Fête de la nutrition dans le 10e

    Ce sera la deuxième année pour cet événement qui aura lieu à la mairie du 10e le mercredi 15 juin de 9h30 à 17h.

    On sait maintenant l'importance d'une alimentation variée et équilibrée accompagnée d'un zeste d'activité sportive. Cette journée devrait permettre de sensibiliser petits et grands. 

    Pour attirer le chaland, tout un programme: initiations sportives, découverte du miel, animation sur le tri sélectif et le gaspillage alimentaire, atelier jardinage, préparations culinaires, jeux de société...

    paris,paris 10e,santé-publique

  • Marché Barbès: protestation de commerçants

    Lundi dernier une trentaine de commerçants du marché Barbès a défilé du métro La Chapelle à la mairie du 18e.

    paris,paris 18e,commerce,marché barbès,manifestationUne première pourrait-on dire. Alors pourquoi? (voir article du Parisien du 2 mai )

    paris,paris 18e,commerce,marché barbès,manifestation

    Samedi , on pouvait lire ces revendications placardées sur les camions du marché.

    Nul doute que les choses bougent depuis nos articles récents sur les dysfonctionnements du marché et la réunion du 11 mars avec Olivia Polski, adjointe chargée du commerce à la mairie de Paris - réunion à laquelle nous participions.

    Pour l'historique, voir nos articles des 22 février, 25 février, 4 mars et du 1er avril sur le voeu voté en Conseil de Paris de mars.

    Nous avons toujours exprimé notre soutien au maintien du marché alimentaire de notre quartier. Mais cela fait plusieurs années que nous écrivons et alertons les élus sur d'indispensables améliorations à apporter. Nous pouvons donner raison aux commerçants sur l'état du sous-viaduc avec un sol parfois dangereux, des pieds d'arbres en très mauvais état, sans oublier la saleté près des piliers qui sentent l'urine. Les sauvettes sont importantes tant dans l'allée centrale qu'autour du marché.

    Pour le reste, il s'agit du respect d'une règlementation peut-être peu respectée jusque-là. Les services de la ville agissent et rien de bien anormal. Les camions stationnés à cheval sur la piste cyclable et le trottoir côté 10e bénéficient d'une "tolérance" de la préfecture de police et ne sont pas verbalisés.

    paris,paris 18e,commerce,marché barbès,manifestation

    les livraisons nocturnes interdites continuent (photo nuit du 26 au  27 avril)

    Pour les riverains, les clients et les commerçants, des améliorations sont attendues pour un marché plus agréable et serein. Un sujet qui sera très probablement évoqué lors du prochain Comité de pilotage Barbès début juin et sans doute un peu avant lors de la réunion publique sur la promenade urbaine de Barbès à Stalingrad annoncée pour ce mois de mai.

  • Des nouvelles du kiosque de Château rouge ?

    C’est certainement avec une grande satisfaction que les habitants du secteur Château Rouge ont vu disparaître toutes les emprises de chantier de la RATP, présentes depuis des mois sur l'espace du grand carrefour Barbès-Custine-Poulet. 
    Pour mémoire le calendrier de cette rénovation-transformation de la station s’est étalé sur deux longues années : 
    - mai et juin 2015 : réalisation des travaux préparatoires au niveau du carrefour pour permettre la réalisation des travaux et l'aménagement des installations de chantier
    - juillet 2015 : démarrage des travaux proprement dits pour une durée de 26 mois (avec maintien de la station en service les 12 premiers mois)
    - juin 2016 : fermeture complète de la station
    - août 2017 : réouverture de la station agrandie et rénovée
    Mais l’encombrement et les restrictions de circulations tant automobile que piétonne valaient le coup, puisque la station a gagné une seconde sortie, côté Custine, et une modernisation de ses infrastructures. L’inauguration a eu lieu à l'automne et nous en avons parlé ici, en octobre.
     

    4213537682.jpg
    Un souvenir du chantier pour la mémoire commune...

    Un de nos lecteurs s’étonnait en octobre dernier, dans les commentaires, que le kiosque à journaux, un grand kiosque planté près de la sortie côté Dejean, ait disparu sans être remplacé.
    paris,18e,place-du-château-rouge,kiosque,point-presse,commerce équitable
    Commentaire de notre lecteur 

    paris,18e,place-du-château-rouge,kiosque,point-presse,commerce équitable  paris,18e,place-du-château-rouge,kiosque,point-presse,commerce équitable

    Le kiosque de Château Rouge un matin de juillet 2014; puis, un grand espace vide pendant longtemps...

     
    Il est vrai que les points presse dans le quartier ne sont pas légion. Une petite recherche sur les Pages Jaunes nous en a donné une carte avec liste des adresses, mais sont-elles bien à jour ? Et surtout, les Pages Jaunes font-elles une distinction très claire entre marchands de journaux et papeteries, comme nous le suggérera une aimable «papetière» (SAS Nota) que nous avons contactée par téléphone, rue Ramey… A notre demande, elle a fait rapidement le tour des marchands de journaux qu’elle connaît à proximité : place Gabin ou plutôt rue Lambert au 29, entre un bistrot à vins et un «  sushi »,  ou peut-être chez Didier Fargettas au 58, rue Custine, non loin de la rue du Mont-Cenis, mais on est déjà bien loin de Château Rouge ! Et plus nous irons vers le Montmartre chic, et plus les points presse seront faciles à trouver : encore un au 120, rue Caulaincourt, par exemple.  En revenant, on repère toutefois le point presse du 6, rue André del Sarte avant de traverser le boulevard Barbès, où la quête commence à s’avérer moins payante, voire vaine. Il restera toutefois les kiosques de la place Jules Joffrin, de la station Chapelle qui vient de réouvrir et celui de l'avenue Trudaine, côté Rochechouart. 

    paris,18e,place-du-château-rouge,kiosque,point-presse,commerce équitable  2266038807.jpg

    Nos trouvailles dans les Pages Jaunes nous surprennent parfois : ce local qui affiche fièrement sa raison sociale El Aziz Ji au 32, bd Barbès est présenté comme vente de journaux, de presse, de magazines…. Sans doute faudra-t-il bien chercher dans tout ce bazar ! Un conseil, prendre ses distances avec les adresses des Pages Jaunes
     

    paris,18e,place-du-château-rouge,kiosque,point-presse,commerce équitable

     
    Pour obtenir une information sérieuse, en novembre, nous avions demandé à l'adjointe du 18e arrondissement chargée du commerce ce qu'il en était du retour du kiosque. Par retour, elle nous répondait qu'il fallait attendre les nouveaux kiosques (jusqu'à quand ?) et, tout en attendant, se satisfaire du petit kiosque, qui n'a pas ouvert vraiment... nous y avons rencontré deux agents en plein nettoyage des lieux qui n'ont pas su nous en dire plus. C'est un peu court malgré tout !
     
     

    paris,18e,place-du-château-rouge,kiosque,point-presse,commerce équitable

     
    Tous, nous constatons que les librairies ont beaucoup de mal à survivre, que les points presse et les kiosques disparaissent... Au-delà des grandes difficultés actuelles de Prestalis, une conclusion peut-être hasardeuse nous vient à l'esprit, c'est l’évolution du commerce en ville. Il se développe davantage en direction des restaurants gastronomiques ou des bistrots pour touristes — selon les quartiers, leurs richesses patrimoniales, et le pouvoir d’achat de leurs habitants — que vers la quête d’informations ou de culture… Que l'on en juge, autour de soi, au nombre de changement de destination des locaux commerciaux de ces dernières années. Triste pensée à laquelle il va néanmoins falloir s’habituer. Ou réagir !
  • Corbillard en goguette sur le bd de Rochechouart...

    Façade nord du lycée Jacques-Decour, boulevard de Rochechouart. Le stationnement du tronçon de ce boulevard sur le 9e arrondissement situé entre la rue Bochart de Saron  et le square d’Anvers est réservé à la montée et la descente des touristes ; il s’agit donc d'un stationnement très ponctuel des autocars. Ce matin-là, il faisait beau, ensoleillé même, ce qui avait eu pour conséquence de rendre gratuit le stationnement résidentiel dans les rues de Paris (22 février). Certains en profitaient. 

    paris,paris 9e,lycée-jacques-decour,stationnement

    Il est rare de voir un corbillard en stationnement en ces lieux ! Au-delà du sourire que ce beau bus anthracite rutilant a suscité et de la photo que vous voyez ci-dessus, nous avons eu envie de faire marcher notre imagination. Enquête sur la présence d’un corbillard derrière plusieurs cars de tourisme…. 

    Corbillard… : présence d’une église à proximité ? Non, la plus proche est Saint-Jean de Montmartre, et le service de pompes funèbres aurait eu l’autorisation de stationner sur la place des Abbesses. 

    Corbillard… : enlèvement d’une dépouille à la morgue d’un hôpital…? Non, l’hôpital Lariboisière dispose certes d’une chambre froide mais également d’un stationnement dans l’enceinte de l’hôpital, accessible par le boulevard de La Chapelle. Donc, non.

    En revanche, le défunt peut être encore à son domicile en attendant les services funéraires et le voyage vers sa dernière demeure. Sauf que là, nous sommes derrière le lycée Jacques-Decour, pas de résident, et pas d’accès de ce côté-ci.

    Corbillard…. On ne peut pas imaginer raisonnablement que le défunt ait eu envie de faire un tour à Montmartre avant de rejoindre sa destination ultime, quelle qu'elle soit dans un des trois cimetières montmartrois (Le cimetière du Calvaire ou autre, Saint-Vincent et de Montmartre ou au Père Lachaise).

    Corbillard… Un employé de la Maison Borniol (Pompes funèbres Henri de Borniol http) qui profiterait d’un creux dans son emploi du temps pour faire un tour sur la Butte ? Pourquoi pas ? Ou bien convaincu que la famille du défunt, venue d’une lointaine province française, avait besoin de se changer les idées, il l’aura convaincue de profiter de l’occasion pour une visite dans la capitale… 

    Une heure plus tard, ils visitaient encore.