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Rechercher : conseils de quartier

  • Des nouvelles de Virgin boulevard Barbès (18e)

    Comme le Parisien hier et aujourd'hui et Télérama cette semaine, nous avons reçu l'information selon laquelle les disquaires s'installaient dans les vastes locaux laissés vacants par Virgin après les problèmes financiers dont la presse nous avait largement informés.

    Emballés par l'idée d'une implantation culturelle plutôt que par l'ouverture d'une énième enseigne de prêt-à-porter, nous nous sommes rapprochés immédiatement de notre élue référente en matière de commerce dans le secteur. 

    Pour mémoire :

    - On apprend le prochain dépôt de bilan de Virgin Champs-Elysées le 7 janvier 2013 en CE extraordinaire (dans L'Entreprise-Express

    Après une longue descente aux enfers, résumée ici dans un article des Echos de juin:

    • Début 2012: La direction annonce la fermeture des magasins de Metz et de Toulouse, après Saint-Denis, Mérignac et le Carrousel du Louvre (Paris).
    • 24 mai: Départ du président du directoire de Virgin Megastore, Jean-Louis Raynard, remplacé par Christine Mondollot.
    • 28 juin: Annonce d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE).
    • 19 décembre: Projet de résiliation amiable du bail du magasin des Champs-Elysées.
    • 7 janvier 2013: La direction annonce la cessation de paiements de l'entreprise.
    • 9 janvier: Dépôt de bilan.

    On a parfois l'impression que le Virgin de Barbès a fait partie des dommages collatéraux. Il n'en est rien. Le coût des loyers pour les locaux des Champs-Elysées mis en avant pour expliquer les problèmes financiers de l'enseigne n'est pas la seule cause du marasme. Les autres enseignes de vente physique de musique et accessoires sont dans la même galère (FNAC entre autres, que Kering, ex-PPR, cherche à vendre depuis quelques années et a finalement décidé de mettre en bourse). On peut résumer  leur perte de chiffre d'affaires par un virage manqué dans le numérique.

    - Virgin a bradé ses stocks en mai (voir l'article du Nouvel Obs) dans un quasi pillage traumatisant pour les salariés.

    Les dernières informations : 

    Premier message du 15 octobre par Afaf Gabelotaud, Adjointe au Maire du 18°, en charge du commerce, de l'artisanat et du développement économique.

    "Nous avons lancé un appel à projet mené par Paris Habitat, le bailleur du local Virgin, afin de trouver un candidat à vocation culturel. Nous avons reçu des offres, nous devons poursuivre les consultations et rendre un avis assez rapidement, j'espère que nos efforts ainsi que la négociation permettrons d'installer très vite une belle enseigne dans le champ culturel et grand public. A noël on pourra s'y rendre et faire des cadeaux intelligents...normalement..."

    Second message de Mme Gabelotaud, le même jour, suite à notre enthousiasme :

    "Cette initiative est ponctuelle et dans le cadre du MaMA uniquement jusqu'à samedi soir, on a trouvé l'idée sympa et symbolique mais non ce n'est pas cela à terme, on en rediscutera lorsque nous aurons rencontré tous les candidats (il y a plusieurs porteurs de projets culture et quelques porteurs hors culture, nous avons donc le choix et de belles candidatures, c'est tout ce que je peux vous dire pour l'heure...patience)"

    Nous nous sommes donc résolus à suivre ces conseils de patience et à vous faire part de ces réponses officielles. En attendant la suite...

    lagardere_virgin_barbes.jpg

    Une des dernières photos du Virgin Barbès encore occupé par ses salariés. Empruntée au site de Rue89. A lire l'ensemble de l'article avec de nombreux témoignages.

  • Une salle de consommation à moindre risque : où ? quand ?

    Nous avons oeuvré modestement, ici sur ce blog, à faire connaître la salle de consommation à moindre risque (SCMR) aux lecteurs et aux habitants du quartier. Nous n'avons pas caché notre préference pour l'ouverture d'un tel dispositif aux abords de la gare du Nord, là où se rencontrent souvent les usagers de drogue. Les gares, dans tous les pays, dans toutes les villes,  sont des lieux singuliers, point de rencontre des marginaux. Outre les expériences réussies dans d'autres pays, qui semblent encourageantes, il paraît logique que l'implantation d'une telle SCMR se fasse dans un périmètre proche de la gare. La mairie du 10e y est favorable. Le maire, Rémi Féraud, l'a dit à plusieurs reprises. On n'attendait plus que le feu vert de la ministre de la santé qui est déterminant, puisque les injections demeurent interdites, les substances injectées aussi. 

    Le 5 février enfin, la décision est prise. Le maire de Paris réagit à l'annonce :

    Je me réjouis de la décision du gouvernement, ce jour, donnant son accord pour engager les travaux de configuration d’une salle de consommation de drogue à moindres risques. L’engagement et l’expérience de la Ville de Paris en matière de prévention des toxicomanies, de prévention des conduites à risques et d’expérimentation de dispositifs sanitaires et sociaux innovants sont ici reconnus.

    Alors que le Conseil de Paris s’est prononcé en faveur d’une expérimentation dans la capitale dès le 19 octobre 2010 et que de nombreux débats et retours d’expérimentation dans des pays étrangers ont permis de démontrer l’utilité de ces dispositifs tant sur le plan sanitaire que social, la décision de ce jour est un premier pas important pour permettre d’accompagner les personnes les plus vulnérables et de limiter les dangers sanitaires liés à la toxicomanie.

    Si les conditions de cette expérimentation restent à préciser, en lien étroit avec la MILDT et les ministères de la Santé, de la Justice et de l’Intérieur, je souhaite que les travaux qui vont s’engager puissent permettre d’élaborer un projet sérieux, exigeant, à la hauteur de ses enjeux sanitaires, sociaux et de tranquillité publique.

    05/02/2013
    Par M. Bertrand DELANOË

    Tous les avis ne coïncident pas. Voici quelques liens qui démontrent que l'affaire divise. Toutes ces positions vous permettront peut-être de vous forger une opinion.

    _/_/_/  France Inter : Feu nourri sur les salles de shoot avec l'intervention de Marisol Touraine

     Les salles de shoot ne sont pas encore ouvertes, mais elles sont déjà dans le viseur de l'opposition. Hier le gouvernement a donné son feu vert à l'expérimentation à Paris d'une salle de consommation de drogue, (ou "salle de shoot"). Un concept jusqu'à présent illégal en France mais existant dans plusieurs pays européens, dont la Suisse et l'Allemagne. La mairie de Paris avait bâti un "pré-projet" mais l'autorisation du gouvernement était nécessaire.

    Dans l'entourage de Jean-Marc Ayrault, on défend d'ores et déjà "un travail préparatoire qui va permettre de confirmer la faisabilité du projet dans ses dimensions sanitaire, scientifique, sociale, économique et en terme de sécurité publique".

    Pas de calendrier précis pour l'instant, mais le projet pourrait se concrétiser rapidement, selon l'association de prévention et de soin en toxicomanie Gaïa-Paris, à l'origine avec Médecins du Monde du pré-projet. La salle serait ouverte dans le nord-est de Paris au printemps : "On est prêt", explique le président de l'association. "A partir du moment où le feu vert est donné, il faut compter trois mois environ pour la mise en place de cette salle, en prenant en compte la formation des équipes et le travail de pédagogie auprès des riverains."

    _/_/_/  20 Minutes : Il n'y a pas de hausse de la consommation après l'ouverture des salles de conso

    _/_/_/  20 Minutes : Une salle de shoot va être expérimentée à Paris

    _/_/_/  Politis du 7 février Une salle de consommation bientôt à Paris

    _/_/_/  FranceTVinfo   Que font nos voisins européens ?

    _/_/_/  Le Monde     Matignon accepte l'expérimentation à Paris d'une salle de consommation de drogue

     

  • À la mémoire des victimes de l'Holocauste

    Aujourd'hui, lundi, ce 27 janvier 2014 est, comme tous les ans, la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l'Holocauste.

    Cette date a été décidée par l'Assemblée Générale des Nations Unies, dans sa résolution intitulée "Mémoire de l'Holocauste" et adoptée le 1er novembre 2005. Rappelons que le 27 janvier 1945, le camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau fut libéré par l'Armée Rouge. Cette date du 27 janvier est désormais importante et nous permet de penser à cette tragédie sans pareil, qui ne pourra jamais être effacée. Ce souvenir de la Shoah nous permet aussi de rendre aux victimes l'hommage qu'elles méritent, d'évoquer ces hommes, ces femmes et ces enfants innocents et de penser à leur calvaire. Cet Holocauste s'éloigne dans le temps. Nous devons donc continuer de penser aux persécutions, aux sévices et aux exterminations perpétrés par la barbarie nazie dont des millions de Juifs et de membres d'autres minorités ont été les victimes. Ce souvenir est un garde-fou pour l'avenir de l'Humanité et la dignité humaine.

    76 000 Juifs présents en France, dont plus de 11 400 enfants juifs, furent victimes de la Shoah et déportés de France; plus de 4 000 d'entre eux furent arrêtés à Paris par les policiers et les gendarmes français lors de la rafle du Vel d'Hiv, le 16 juillet 1942. D'autres rafles suivirent, et ce jusqu'en juillet 1944. Au total, 6 100 enfants parisiens ont été arrêtés dans Paris, avec leurs familles, et assassinés à Auschwitz parce qu'ils étaient juifs.

    Pour ceux et celles qui souhaiteraient approfondir ce douloureux sujet, ils peuvent consulter la publication "Les 11 400 enfants Juifs déportés de France", téléchargeable sur le site de la Ville de Paris, et fruit d'un important travail de mémoire effectué par l'association "Les fils et filles des déportés juifs de France" de Serge et Beate Klarsfeld. 

    Le 10e arrondissement paya un lourd tribut avec plus de 700 enfants arrêtés, dont 75 tout-petits qui n'eurent pas le temps de grandir pour fréquenter l'école (pour le 9e et le 18e, respectivement près de 150 et 700 enfants furent déportés). L'exposition organisée par l'Association Pour la Mémoire des Enfants Juifs Déportés du 10e (AMEJD), encore visible dans le hall de la Mairie du 10e, montre les visages de ces enfants du 10e, victimes de la Shoah, et rappelle le cas échéant le nom de leur école (e.g. Aqueduc, Louis Blanc, Chabrol etc.).   

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    Dans ce contexte, les Élus du 10e ont commencé hier, dimanche 26 janvier, à rendre hommage à ces enfants déportés du 10e et honorer leur mémoire.

    La première cérémonie se déroula à 10 heures devant la plaque commémorative du bâtiment situé au 9 rue Guy Patin, qui fut un foyer d'écoliers juifs de l'Union Générale des Israélites de France. Nous avions déjà évoqué en détail ce lieu, l'année dernière lors de la Commémoration du 70e anniversaire de la rafle du 10 février 1943 au cours de laquelle 11 enfants y furent arrêtés. Depuis l'année dernière, la plaque commémorative a été déplacée pour être apposée sur le mur extérieur donnant sur la rue, et y être plus visible.

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    Les Élus du 10e se rendirent ensuite, pour une deuxième cérémonie à 11 heures, au jardin Villemin. Une stèle y est présente, dans l'entrée principale du jardin, et rappelle la déportation des enfants du 10e, et notamment celle des 75 tout-petits enfants, trop jeunes pour être scolarisés. Ce fut un recueillement vraiment chargé d'émotion, lors de la lecture de leurs noms par deux militantes de l'AMEJD.   

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    Accompagné d'Eric Algrain (Adjoint du 10e en charge de la démocratie locale, de la vie associative et des personnes en situation de handicap) et d'Alain Lhostis (Élu du 10e en charge de la Politique de la Ville et Conseiller de Paris), le Maire du 10e, Rémi Féraud, a alors déposé une gerbe.   

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    (sur la photo, au premier plan et de droite à gauche, les Élus Rémi Féraud, Eric Algrain et Alain Lhostis)

     

    Dans le 10e, la célébration de cette Journée internationale à la mémoire des victimes de l'Holocauste est aussi dédiée aux jeunes générations, avec des visites et des témoignages de survivants dans les écoles, afin de partager ce devoir de mémoire avec les enfants et les jeunes du 10e.

    L'Holocauste fait partie de notre mémoire nationale et européenne: gardons à l'esprit le souvenir de ces moments effroyables et douloureux de notre Histoire...

  • Propreté de Paris: quelle politique ? épisode 2

    Dans l'épisode 1, nous avons surtout évoqué les données chiffrées indiquées dans le rapport sur la propreté (voir notre article du 30 janvier).

    Sans entrer dans les détails, contentons nous de lister les problèmes relevés et les leviers d'action pour tenter de les résoudre. A savoir : l'organisation interne du service de la propreté, la coordination des services intervenant sur l'espace public, le partage entre la régie et les prestataires privés et le co-pilotage entre les mairies d'arrondissement et la mairie centrale. Ces questions sont revenues souvent lors des auditions peut-on lire dans le rapport, aussi bien de la part des syndicats que des élus de la majorité comme de l'opposition. Il faut savoir que depuis 2017, les maires d'arrondissement disposent d’une dotation d’investissement d’un montant global de 500 000 €, afin d’acheter des petits matériels de propreté. Un montant insuffisant d'après les élus. On précise aussi dans le rapport que les plans de propreté sont co-élaborés avec les maires qui parfois y associent les conseils de quartier.

    Mais qu'a donc fait Action Barbès ?

    On peut dire qu'Action Barbès s'y est collé depuis des années, on peut même dire depuis 2001 ! Nous étions à la présentation du plan propreté 2017 (voir article du 7 juillet) après ceux de 2016, 2015... bon, on s'arrêtera là, vous pourrez vous-même faire le décompte. Nous avons aussi participé à des marches exploratoires (dès le début du 1er mandat de Bertrand Delanoë), puis relayé les OCNA (opérations coordonnées de nettoyage approfondi), dans le 9e, dans le 10e et dans le 18e. On aurait envie de dire " tout ça pour ça ? ". Nous ne résistons pas non plus à l'envie d'évoquer les fameux pieds d'arbres du boulevard Magenta, par exemple, qui ont fait l'objet de tellement d'articles ! Une catastrophe.

     

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    Les adhérents de la 1ère heure se souviendront de la manifestation organisée en mai 2008 devant le Louxor et des cartes postales éditées pour l'occasion et envoyées à l'adjoint de l'époque, François Dagnaud. C'était la séquence nostalgie...

     

    Quelles pistes proposées?
     
    De l'avis de Mao Péninou, actuel adjoint chargé de la propreté, un décloisonnement entre la DPE, la DVD et la DEVE serait nécessaire. Les postes de coordonnateurs de l'espace public créés pour faire le lien entre les différentes directions n'ont pas donné des résultats satisfaisants partout. Bon, une façon de ménager la chèvre et le chou?
     

    Des mesures étaient annoncées lors du Conseil de Paris le 27 mars 2017: "créations d'équipes transversales afin de faire émerger au sein des directions des habitudes de travail communes et coordonnées, intensification de la verbalisation, actions d'investigation, responsabilisation et prise d'initiative par les équipes de terrain, visites de terrain régulières avec des responsables de l'ensemble des services concernés (DPE, DEVE, DPSP, DVD) afin d'organiser des actions communes et CR aux maires et aux CQs. Ils seront équipés de smartphones et utiliseront "Dans ma rue" (une application de la ville dédiée au signalement des dysfonctionnements observés dans l'espace public). On pourra les reconnaitre avec leur chasuble orange.  Seuls 15 secteurs seront concernés (voir ci-dessous):

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    En ce qui concerne l'utilisation des smartphones, il est regrettable que tous les agents n'en soient pas équipés pour renforcer leur efficacité. Nous en avions parlé dès la campagne municipale de 2014. Ce qui parait logique puisqu'on demande aux Parisiens d'utiliser l'application DansMaRue. Par exemple, un agent occupé à une tâche de balayage qui verrait un dépôt sauvage sur le trottoir serait en mesure de le signaler rapidement. 

    Autres pistes évoquées dans le rapport: " renforcement de la prévention, par des actions de communication et de sensibilisation, la participation citoyenne et la verbalisation pour lutter contre les incivilités".

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    Sept campagnes de sensibilisation ont été menées depuis 2002 mais sans aucune évaluation de  leur impact sur les comportements. On pourrait dire, sans sourire, que l'évaluation se fait d'elle-même en constatant l'état de certaines rues et de certains secteurs où aucune amélioration n'a été constatée. A Barbès, rue de la Goutte d'or, rue de la Charbonnière, à Château rouge, dans le haut du faubourg Poissonnière etc..., ce sont toujours les mêmes constats. Alors, pas de nettoyage ? Bien sûr que si, il n'est pas question de le nier. Mais l'incivisme y règne en maître et ce ne sont pas principalement les habitants qui salissent. Reste alors la verbalisation enfin acceptée comme une possible piste depuis la création de la brigade des incivilités. Encore faudra t-il que les priorités soient clairement définies comme le souligne Mathieu Clouzeau, directeur de la DPSP.

    Quid du paiement des PV? C'est une question que nous avons posée à plusieurs reprises, notamment lorsque la DPE 18e nous avait autorisée, il y a quelques années,  à suivre une équipe d'inspecteurs. Ces derniers ne peuvent pas le savoir, ils n'ont aucun retour et on peut se demander si ce n'est pas démotivant. Nous avons aussi demandé que le nombre de verbalisations soit connu des citoyens et pas seulement pour l'arrondissement mais par quartier et par catégorie d'infractions. Nous reprenons ici l'intervention du maire du 19e, François Dagnaud, que nous partageons: « Nous savons mesurer le nombre de verbalisations mais je ne sais pas si nous savons combien sont effectivement payées. Je pense que la crédibilité de la dissuasion recherchée passe aussi par là mais ce paramètre n’est pas entre nos mains. Il ne s’agit pas d’un problème intra-municipal mais cela reste un souci. Aujourd’hui, nous savons dire combien de procès-verbaux sont dressés sans que personne ne sache dire combien sont réglés ».

     

    Les fameuses préconisations

    On en dénombre 45. Nous en avons sélectionnées quelques unes qui nous intéressent plus particulièrement:

    - adapter la communication à la variété des publics,

    - améliorer l'efficacité des corbeilles de rue (nombre, lieux, couleur des sacs),

    - intégrer un véritable cendrier sur les corbeilles de rue, plus visible que l’actuel éteignoir (point que nous avions soulevé),

    Pour les comportements inciviques

    - utiliser la vidéo-verbalisation pour lutter contre les dépôts sauvages, notamment les gravats laissés par les entreprises, en liaison avec les divisions territoriales,

    - renforcer les contrôles de la Ville sur la tenue des chantiers, les emprises sur l'espace public et la remise en état de la voirie,

    - renforcer les moyens juridiques de lutte contre l’affichage sauvage et les graffitis pour mieux sanctionner leurs auteurs, dépénaliser les amendes de propreté et permettre à Paris d’en relever le montant notamment en cas de récidive, (ce qui nécessitera des évolutions législatives),

    - prendre un arrêté municipal pour verbaliser les entreprises n’ayant pas installé de cendriers en quantité suffisante ou n’ayant pas procédé au nettoiement du trottoir à proximité de leur établissement.

    Coordination et interventions sur l'espace public

    - Doter chaque arrondissement d’un coordinateur des services techniques, nommé en accord avec le maire d’arrondissement, chargé de coordonner l’action locale de la DPE, de la DEVE et de la DVD ainsi que celles des autres acteurs de l’espace public sur les sujets de propreté. Il sera en particulier chargé de synchroniser les opérations de ramassage de sacs de propreté entre les agents chargés du nettoiement et ceux de la RATP ou encore de rappeler au titulaire du permis de végétaliser ses obligations d’entretien et de nettoyage.

    - Confier à la DPE la responsabilité de l’entretien des pieds d’arbres, en lui donnant les moyens mécaniques pour réaliser cette tâche (aspirateurs dédiés).

    Moyens matériels

    - Accélérer le déploiement de terminaux intelligents pour tous les agents afin que les anomalies puissent être immédiatement relevées, transmises et traitées sans attendre leur retour à l’atelier.

     

    Impossible de résumer un tel rapport et difficile de faire des choix entre les informations qu'il fournit. Nous précisons qu'il ne s'agit pas ici du rapport de 14 pages réalisé à la suite des "conférences citoyennes" pour un coût de 224 580€, dont on a beaucoup parlé dans la presse la semaine dernière.

    Pour rappel, nous pourrons vous envoyer le rapport complet sur simple demande à notre adresse mail action.barbes@gmail.com 

  • Promenade Urbaine : enfin de bonnes nouvelles !

    Le 26 octobre dernier, nous déplorions le silence de l'Hôtel de Ville à propos de la Promenade Urbaine, le fameux projet de renouvellement urbain du tronçon Barbès-Chapelle-Stalingrad. En effet, Action Barbès étant à l'origine de l'idée de Promenade Urbaine, imaginée dès 2013, et présentée aux différents candidats aux Municipales en 2014, nous avons toujours suivi de très près sa mise en oeuvre. Et les aléas n'ont pas manqué depuis cinq ans. Il suffit de taper "Promenade Urbaine" dans le moteur de recherche de ce blog, pour voir à travers les dizaines d'articles que nous lui avons consacrés, que ce projet a une histoire pour le moins chaotique. Voilà qui explique notre légitime inquiétude après un long silence de l'Hôtel de Ville sur ce projet. Et nous ne sommes pas les seuls à s'en être inquiétés, d'autres associations d'habitants, Demain La Chapelle et SOS La Chapelle pour ne pas les citer, l'ont aussi fait savoir.

     

    Des nouvelles !

    Depuis octobre, nous avions pu avoir quelques bribes d'informations sur le projet, notamment lors de nos échanges avec les maires d'arrondissement, mais également en découvrant que le site de la Promenade Urbaine avait été retenu pour l'opération Embellir Paris. Nous en avions parlé dans notre article "Paris s'embellit... et n'a pas oublié nos quartiers !"

    Et depuis, nous avons reçu une invitation du Secrétariat Général de l'Hôtel de Ville nous conviant, avec les deux autres associations et le Conseil de quartier de La Chapelle, ainsi que les mairies du 10e et du 18e, à une réunion sur le suivi du projet de la Promenade Urbaine. Une invitation que nous avons bien évidemment acceptée. 

    La réunion s'est déroulée dans une ambiance cordiale, au Secrétariat Général de l'Hôtel de Ville, qui la supervisait. Étaient présents, le Service de la voirie et des déplacements (DVD) qui coordonne les travaux, les mairies du 10e et du 18e, le Conseil de quartier de La Chapelle, les deux associations mentionnées plus haut et bien évidemment Action Barbès. L'urbaniste Jean-Christophe Choblet, connu pour être le concepteur de Paris Plage, était là aussi, car c'est lui qui désormais pilote le projet, son prédécesseur ayant changé d'affectation. Ce changement de tête explique en partie l'absence de communication de l'Hôtel de Ville le temps de la transition.

    L'arrivée de Jean-Christophe Choblet a, semble t-il, insufflé une nouvelle dynamique au projet qui en avait bien besoin. En effet, il a su montrer durant cette réunion qu'il a vraiment "travaillé son dossier", qu'il a su s'en saisir pleinement et en faisant des propositions ambitieuses. C'est ainsi que, par exemple, la dimension artistique, que nous appelions de nos vœux, est remise au centre de la Promenade Urbaine. Voilà donc une très bonne nouvelle. Et ce n'est pas la seule, nous avons également appris que le financement de l'éclairage de mise en valeur du viaduc est finalement assuré.

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    Une réunion publique sera organisée courant janvier 2019 pour présenter les réalisations à venir sur le parcours de la Promenade Urbaine. Mais nous n'allons pas vous laisser sur votre faim, et sans tout dévoiler dans le détail, nous vous présentons les éléments principaux de cette dernière phase du projet. Et s'il y a bien quelques détails négatifs, une fois n'est pas coutume, nous les laisserons de côte aujourd'hui, voulant garder un esprit positif.

     

    Les grands principes

    La partie voirie a déjà été présentée et sa mise en oeuvre a commencé sur le tronçon Guy Patin - Tombouctou, il restait à répondre à la question des usages. Nous présentons donc ici les éléments nouveaux et les arbitrages sur les questions en suspens.

    Pour ce qui est des grands principes qui guident le projet, il est toujours question que d'une manière générale les réalisations soient qualitatives, avec l'emploi de matériaux nobles de préférence. C'est un adieu définitif aux cagettes et palettes !

    L'idée d'un cheminement piéton continu sous le viaduc, sur la totalité du parcours, est confirmée. Et l'ensemble des aménagements sera implanté de manière à ce qu'il n'y ait pas d'interruption dans ce cheminement.

    Comme nous le disions plus haut, la dimension artistique est non seulement réintégrée dans le projet, mais elle en devient véritablement le fil conducteur.

    Enfin, il a été rappelé que ces aménagements pourront être modifiés, déplacés voire abandonnés, si l'usage ne les validait pas.

    Les grands principes ainsi (ré)affirmés, faisons à présent un focus sur quelques points emblématiques de la Promenade Urbaine. 

     

    Le Marché

    Pour le marché, il faudra attendre sa transformation avec le renouvellement de la délégation du gestionnaire qui intervient début 2020, le nouveau délégataire devant prendre en charge une partie des aménagements à venir. À cette occasion, le cahier des charges sera revu, nous y seront attentifs.

    Une traversée Nord - Sud sera ouverte au niveau de la rue Fleury, face à la Bibliothèque de la Goutte d'Or, coupant ainsi le couloir sans fin qui organise actuellement le marché.

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    L'emplacement de l'espace de convivialité que nous avions imaginé à cet endroit, serait plutôt implanté à l'entrée du marché, côté Guy Patin. Cet emplacement est finalement bien pensé, permettant de dégager complètement la partie située entre les piliers et le barreau Patin, il ferait face à l'entée de la station de métro. Le marché serait déplacé de quelques dizaines de mètres vers l'Est. L'espace de convivialité pourrait reprendre l'alignement du marché, avec des structures similaires.

     

    L'éclairage

    La lumière sera donc au rendez-vous. Et c'est l'intégralité de la proposition qui avait été présentée qui sera réalisée. Il y aura donc un éclairage fonctionnel bilatéral avec des luminaires suspendus (style "Dupleix"). Le tablier sous le viaduc sera éclairé, mettant en valeur les petites voutes qui le composent. Sur les grandes traversées, c'est toute la structure du viaduc qui sera mise en valeur par la lumière.

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    Et enfin, les médaillons des piliers bénéficieront aussi de cette illumination. À n'en pas douter, cet éclairage sera un élément qui imprimera fortement l'identité de la Promenade Urbaine. 

     

    De l'art !

    Il y aura des œuvres d'art implantées de manière durable et d'autres éphémères, et des possibilités d'expositions temporaires. Plusieurs installations artistiques sont envisagées, faisant appel à des artistes de renom. Les acteurs culturels installés le long du parcours sont pleinement associés au projet.

    Des financements extérieurs au projet ont déjà été trouvés pour compléter l'ensemble artistique, d'autres pourraient l'être encore.

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    Agriculture urbaine

    Sur le Pont de La Chapelle, qui traverse les voies de chemins de fer de l'Est, il y aura bien un espace d'agriculture urbaine, confié à un professionnel. Cet espace de 665 mètres carrés sera clos, mais il pourrait être ouvert en journée, on pourrait ainsi cheminer à travers les cultures poussant ici.

    Un appel à projet à été lancé dans le cadre des Parisculteurs, "Cultivons la Promenade Barbès-Chapelle-Stalingrad"avec une livraison de la parcelle au lauréat du concours dès juin 2019.

     

    Il y aurait beaucoup d'autres points à détailler, comme l'Oasis Urbaine place de La Chapelle, ou les aménagements sportifs sur le Pont Saint-Ange et du côté de Stalingrad, rendez-vous donc à la réunion publique pour la présentation complète de la dernière phase de la Promenade Urbaine.

    Une Promenade Urbaine qui sera achevée tout début 2020, soit sept années après que, du côté d'Action Barbès, on s'imaginait qu'un nouveau visage pour le boulevard de La Chapelle et une partie du boulevard de La Villette était possible, et on rêvait de voir s'y déployer un jour une Promenade Urbaine.

     

  • Sauvons le Musée des Moulages de l'hôpital Saint-Louis !

    Regardez cette jolie petite vidéo ! Son message est clair : il faut sauver le musée des moulages de l'hôpital Saint-Louis !

     

    Mais qu'est-ce que le musée des moulages ?

    "Le Musée des Moulages de l’hôpital Saint-Louis contient la plus importante collection de cires dermatologiques au monde et il est le seul musée hospitalier parisien visible aujourd’hui dans son état originel. Il constitue un témoignage exceptionnel pour l’histoire de la dermatologie et des maladies vénériennes." nous dit le site des hôpitaux universitaires Saint-Louis, Lariboisière et Fernand-Widal. Ses activités sont décrites sur la page dédiée au musée sur le site de l'hôpital Saint-Louis.

    Certes, dessins et moulages de ces maladies dermatologiques ne sont pas toujours très agréables à regarder comme un reportage d'Allodocteurs diffusé sur France5.fr le montre. Néanmoins, dessins et moulages ont contribué, à coup sûr, à faire progresser et transmettre les connaissances pour faire de l'hôpital Saint-Louis un des meilleurs établissements pour cette spécialité, si ce n'est le meilleur en France.

    Mais le toit du musée des moulages fuit ! C'est un appel à l'aide qui est envoyé et donc une demande de don. Le montant des travaux est estimé à 600 000 €.

    Le sujet a fait l'objet d'un voeu présenté par l'association Histoire et Vie du 10e devant le conseil d'arrondissement en octobre 2012. La mairie du 10e, tout en reconnaissant la qualité de ce musée et son caractère patrimonial, a botté en touche disant que le projet de rénovation dépendait d'abord de l'AP-HP comme l'indique le compte-rendu du conseil. Dommage !

    Alors, pour toute question et don éventuel, vous pouvez écrire à l’adresse suivante : musee.moulages@sls.aphp.fr Téléphone : 01 42 49 99 15.

    Merci pour eux !

  • Municipales 2020, le retour de la politique politicienne à Paris !

    Dans la perspective des élections municipales de 2020, qui se dérouleront dans pratiquement un an (les dates précises ne sont pas encore connues), nous vous proposons un état des lieux de la pré-campagne qui a déjà commencé. Il ne s'agit pas de se prononcer sur telle ou telle candidature, nous nous en garderons bien, ni de faire des prédictions improbables, mais plutôt de voir comment s'amorce cette campagne et qui sont les candidats en lice, parmi lesquels figure peut-être la ou le futur maire de Paris. Nous traiterons aujourd'hui de la course à l'hôtel de ville et dans un prochain article de la situation dans les arrondissements qui nous concernent directement, les 9e, 10e et 18e arrondissements.

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    La bataille de Paris

    Certes, il y a d'abord les élections européennes du 26 mai prochain qui nous diront quel est le rapport de forces entre les différentes tendances politiques, bien que la particularité de ce scrutin n'en donnera pas une image très précise, disons que nous verrons les grandes tendances. Dans cette attente, la pré-campagne 2020 pour la mairie de Paris se met en place. La presse se fait l'écho des sondages* sur les chances respectives des candidats à la candidature côté La République en Marche (LREM) à être d'abord candidat puis tenter ensuite d'être élu, des sondages qui font grincer des dents dans ce même partiDes élus Les Républicains (LR) déclarent leur soutien à une candidature de Pierre Yves Bournazel, actuel député des 9e et 18e, sous l'étiquette LR/AGIR. Les écologistes ont déjà plus ou moins préempté leur candidats avec Julien Bayou, actuel Conseiller régional IdF, avec Antoinette Guhl, adjointe à la maire de Paris (économie sociale et solidaire) et David Belliard, co-président du groupe EELV au Conseil de Paris.

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    L'hôtel de ville de Paris en 1859, détail (photographie Gustave le Gray)

    Bref, doucement mais sûrement, personne n'ayant envie de rater le coche, les choses se mettent en place. Mais quelle est la situation de départ, c'est à dire où en sommes nous aujourd'hui d'un point de vue politique après cinq ans de mandature Anne Hidalgo ?

    Comme on le dirait dans la sphère LREM, le Conseil de Paris fonctionne en apparence encore comme dans « l'ancien monde » : une nette majorité pour la coalition socialistes-écologistes-communistes (91 conseillers au total, majorité à 82 voix) et une opposition regroupée autour d'un pôle LR (55 conseillers élus sous l'étiquette UMP en 2014) et UDI-MODEM (16 conseillers), donc un clivage classique gauche/droite. En termes de voix, rappelons pour mémoire que la candidate de la gauche Anne Hidalgo avait recueilli 55% des votes contre 45% à la droite.

    Voilà pour les apparences qui sont aujourd'hui trompeuses car l'irruption de LREM dans le paysage politique et la progression de la France Insoumise ont fait exploser les choses à Paris comme un peu partout en France. Nous n'évoquons pas le Rassemblement National (ex FN) qui n'a jamais réussi à véritablement percer à Paris, la Capitale faisant exception à une très grande partie de la France.

    À gauche, les relations se sont tendues, tant au sein de la coalition qu'au sein des partis politiques. Au Parti Socialiste (PS), ou "de ce qu'il en reste" diront les taquins, on peut observer trois tendances. D'abord celle d'Anne Hidalgo qui ne se présente plus guère comme « socialiste » et préfère l'étiquette « de gauche ». Ses relations avec le président de la République et donc avec LREM restent floues. Certains ex-socialistes ont franchi le pas et ont rejoint LREM comme Julien Bargeton, ex-adjoint aux finances ou vont sans doute le faire prochainement comme l'ancien premier adjoint Bruno Julliard. Une troisième tendance semble apparaitre avec les soutiens de Benoit Hamon, favorables à une gauche plus radicale. Il est vrai, sans vouloir être trop désagréable, que, stratégiquement, se présenter aujourd'hui sous l'étiquette PS présente un certain risque pour les candidats.

    Si les communistes semblent s'orienter vers le maintien de leur accord avec les socialistes, les écologistes pourraient bien choisir une relative indépendance à l'instar de ce qu'ils font pour les élections européennes, positionnement dangereux pour les socialistes qui rappelons le n'ont la majorité au sein de l'actuel Conseil de Paris qu'avec les voix écolos. Mentionnons la très probable candidature de Danielle Simonet pour la France Insoumise (LFI), un parti qui a progressé significativement à Paris lors des derniers scrutins nationaux.

    On a donc aujourd'hui une gauche parisienne assez éclatée. Et pour être complet, il faut garder en mémoire que les élections législatives de 2017 ont été très défavorables à la gauche de la majorité municipale à Paris puisque nombre de députés socialistes sortants comme Seybah Dagoma, ou encore Jean-Christophe Cambadelis et Patrick Bloch ont été battus par des candidats LREM ou proche alors presqu'inconnus.

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    L'ancien Hôtel de ville de Paris

    Qu'en est-il à droite ? Les choses ne vont guère mieux. Le pacte de l'opposition municipale LR/UDI-MODEM a clairement volé en éclats lui aussi avec le ralliement de l'UDI-MODEM à LREM et la scission au sein de LR entre la branche « conservatrice », soutien de Laurent Wauquiez, et la branche « progressiste », emmenée à Paris par Pierre-Yves Bournazel. De ce côte aussi les candidats à la candidature ne manquent pas non plus. Citons de mémoire Florence Berthoud, Jean-Pierre Lecoq, Rachida Dati, respectivement maires des 5e, 6e et 7e arrondissements côté LR, et du député Pierre-Yves Bournazel pour LR/AGIR.

    Voilà pour le tableau général que nous ne prétendons pas être exhaustif. Car il faudra sans doute compter aussi avec des candidatures de personnalités hors parti, ou des listes citoyennes comme on avait commencé à en voir émerger lors des dernières municipales. Des candidatures qui, même si leurs chances d'emporter le scrutin sont très hypothétiques, peuvent venir brouiller le jeu électoral, quelques pour-cents peuvent faire basculer une élection d'arrondissement et changer la donne pour l'élection de la ou du futur maire de Paris. Mais nous ne sommes pas encore aux élections, beaucoup de choses peuvent changer d'ici là.

     

    * : À propos des sondages électoraux, nous tenons à préciser qu'il faut toujours être très prudent à leur lecture quand il s'agit d'une élection comme celle de la mairie de Paris, ces sondages étant réalisés sur l'ensemble de la capitale ou au mieux sur quelques arrondissements-test. En effet, il faut rappeler que l'élection du maire de Paris se fait par les conseillers de Paris élus dans chaque arrondissement au scrutin de liste majoritaire. C'est donc pas moins de dix-sept scrutins (c'était vingt avant la fusion des quatre premiers arrondissements) qu'il faut observer pour connaitre l'issue de la bataille pour la mairie de Paris. Il faut rappeler aussi, que si le contexte national influe sur les résultats des élections locales, les élections municipales montrent toujours des exceptions à cette règle, des personnalités localement bien implantées pouvant se jouer d'un contexte national défavorable et l'emporter.

  • Propreté : une intervention efficace de la police au service de l'espace public

    Nous avons déjà à plusieurs reprises évoqué la situation de l'espace public devant le 6 rue du 8 mai 1945 à Paris 10e : une placette sur le trottoir à l'angle de la rue du 8 mai 1945 et de la rue d'Alsace, à proximité immédiate de la Gare de l'Est, et donc stratégiquement localisée sur la zone très fréquentée par les passants entre les 2 gares du 10e.

    Initialement les déchets et détritus divers s'accumulaient sur la terrasse privative de l'ancien établissement "L'Ecu de France", n'appartenant pas au domaine public par définition. Aussi les agents municipaux de la propreté de la Ville de Paris n'étaient-ils pas théoriquement en capacité d'intervenir sur cet espace privatif (lire nos articles du 31 octobre 2015 et du 11 novembre 2015).

    Suite à nos articles et sur injonction de la Direction de l'Urbanisme de la Ville de Paris, la terrasse a finalement été déposée au cours de la première quinzaine de décembre, permettant ainsi aux services municipaux de la propreté de pouvoir à nouveau entretenir et nettoyer cet espace rendu au domaine public.

    Constatant pourtant la nouvelle accumulation de détritus sur cet espace, nous avons interrogé nos interlocuteurs à la Direction de la Propreté, qui nous ont avoué leurs difficultés multiples à pouvoir nettoyer le trottoir à cet endroit, du fait notamment de véhicules stationnant à même le trottoir.       

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    Aussi, le 20 janvier dernier, avons-nous interpellé le Commissaire Central du 10e, Julien Miniconi, afin qu'il fasse intervenir ses équipes, et notamment les Agents de Surveillance de Paris ("ASP") chargés de faire respecter les règles en matière de stationnement.    

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    Le jour même, nous recevions un message du Commissaire indiquant que, suite à notre message, les effectifs de l'UPA (Unité de Police Administrative) s'étaient rendus sur place et précisant également :

    "L'entreprise [...] qui effectue des travaux à l'intérieur du bâtiment a été sanctionnée par la rédaction d'un avis de contravention lié à la constatation de l'occcupation illicite de la voie publique, celle-ci ayant entreposée sur le trottoir un "BIG BAG" rempli de sable. En ce qui concerne le stationnement du véhicule sur le trottoir, je vais donner des instructions fermes aux ASP."

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    Depuis cette intervention efficace, l'espace public à l'angle de la rue d'Alsace et de la rue du 8 mai 1945 (coté gauche du parvis de la Gare de l'Est), a retrouvé une certaine sérénité en matière de propreté et d'entretien générale. L'entreprise qui y effectue les travaux au RDC, semble désormais respecter l'interdiction de stationner sur les trottoirs. Et nos interlocuteurs à la Direction de la Propreté de Paris ont admis que cette intervention de la Police "représente [pour eux] une grande aide".  

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    Photo prise le 25 janvier 2016, quelques jours après l'intervention des équipes de police du 10e...

     oOo

    Pourtant, cette anecdote et notre intermédiation nous amènent à réfléchir sur les éventuelles lacunes en matière de communication entre les services de la Ville et ceux de la Police.

    Gageons que la future brigade spécialisée contre les incivilités (encore récemment appelée "brigade verte") permettra une meilleure fluidité dans le traitement des points noirs dans l'espace public parisien : comme l'indiquaient DirectMatin et le JDD lundi, ce sujet sera débattu dans le cadre du plan de propreté au Conseil de Paris des 15-17 février prochains.

     

     

  • Balade reportée dans le quartier Barbès avec le maire du 10e Rémi Féraud

    Il y a plusieurs semaines, Action Barbès avait écrit à François Dagnaud, adjoint au maire de Paris chargé de la propreté afin de l'alerter, une fois encore, sur l'état lamentable des abords du carrefour Barbès (abords de la station de métro, boulevard de La Chapelle, haut du Faubourg Poissonnière et haut du boulevard de Magenta).

    Il nous répondait rapidement, notamment cela : "Je me permets de vous rappeler que, depuis 2009, les Mairies d’arrondissement sont compétentes pour définir les priorités de nettoiement, de verbalisation et de communication de proximité sur leur territoire. Je précise que la Mairie de Paris reste naturellement à leur disposition pour les aider à coordonner leur action sur le carrefour Barbès."

    Depuis la réorganisation de la collecte des ordures, les services de la Propreté (DPE) jouissent en effet d'une plus grande proximité avec les maires d'arrondissement. Aussi, nous avons repris contact avec Rémi Féraud, maire du 10e, qui a accepté de faire le tour du quartier avec deux représentants de l'association.

    Mais il a neigé, dans la nuit de mercredi à jeudi, la météo l'avait annoncé, et le maire du 10e a pensé que ce ne serait pas représentatif du paysage habituel, si la visite et nos observations avaient lieu ce jeudi. On reporte donc. Mais nous ne lâchons pas... car notre espace public mérite mieux. Regardez :

    PHOTOS - visite propreté - colonne à verre placette Paré G Patin.JPGPHOTOS - visite propreté - près de Guerisol r G Patin.JPG

    PHOTOS - visite propreté - haut bd de Magenta.JPGPHOTOS - visite propreté - abords station de métro.JPG

     

    Dans l'ordre des vues :

     

    la colonne entérrée de la placette Paré-Patin,

     

    la rue Guy Patin, près de la boutique de fripes Guerisol,

     

    le haut du boulevard de Magenta près des palissades du chantier du Louxor,

     

    et les abords de la station de métro Barbès Rochechouart, près de l'entrée face au Louxor,

    le jeudi 2 décembre peu après midi.

  • Quartier Louis-Blanc Aqueduc : 13e carnaval

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    Le Mexique à l'honneur

    Samedi 19 mars, le rendez-vous est fixé à l'angle des rues Louis Blanc/ Aqueduc dès 9h45 pour ce carnaval organisé pour les enfants des écoles du quartier Louis-Blanc Aqueduc. 

    Parents d'élèves, association CLR 10 (centres d'animation du 10e) avec le soutien de la mairie ont oeuvré pour cette matinée festive.

    Une bonne idée pour emmener ses enfants en espérant une météo clémente.

    Pour en savoir plus, visitez le blog du carnaval

    document?id=14953&id_attribute=111

    Bon carnaval! Et pourvu que le temps soit de la partie comme sur les photos ci-dessous.

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  • Les ateliers d'artistes du quartier ouvrent leurs portes

    Dès maintenant vous pouvez toquer à la porte des ateliers qui participent à l'événement, devenu traditionnel au cours de ces dernières années D'Anvers aux Abbesses !

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      70 ateliers accueilleront les amateurs d'art pendant ces trois jours exceptionnels, les 18, 19 et 20 novembre. Plus d'une centaine d'artistes seront présents pour bavarder, expliquer, communiquer avec le public, avec les habitants du quartier qui tout au long de l'année passent devant les ateliers, parfois sans soupçonner toute la créativité qui s'y cache.

    Ne ratez pas cette aubaine.

    Une affiche-plan est remise gratuitement dans chaque atelier, qui vous permettra d'élaborer votre itinéraire. Une visite s'impose au 12 rue Hippolyte Lebas, où sont exposés les Emiles. Voir le détail du concours des Emiles sur le site de l'association : www.anversauxabbesses.fr

    Découvrez le parcours culturel concocté autour des adresses des ateliers ouverts aux amateurs : en cliquant ici. Plus d'une vingtaine de lieux y sont présentés.

    Si parmi les beaux arts, vous avez toutefois des préférences, l'association a aussi pensé à vous, en créant cette année des  parcours par discipline : une autre façon de découvrir les ateliers (plans à télécharger et à imprimer, cliquez sur les liens ci-dessous).

     

    Informations pratiques
    Portes Ouvertes « d'Anvers aux Abbesses »
    le vendredi 18 novembre de 18h à 21h
    le samedi 19 et le dimanche 20 novembre de 11h à 20h
    Entrée libre
    Informations au 01 40 23 02 92

    Nos mairies du 9e et du 18e relaient fidèlement les informations essentielles sur la manifestation. Mais le mieux n'est-il pas de pousser la porte des artistes qui affichent leur disponibilité ?

  • Retour sur le ”Quartier Gastronome” à la Goutte d'Or

    Ce samedi 10 octobre lors de l'évènement "Goutte d'Or Château Rouge quartier gastronome", du soleil, une équipe d'animation investie, des commerçants partie prenante, un public d'habitants mais aussi de visiteurs au rendez-vous, une belle journée évoquée ici en photos.

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    On ne peut qu’espérer une nouvelle édition l'an prochain !

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