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Rechercher : conseils de quartier

  • Le code de la rue dans le Neuvième à Paris

    La présentation faite au cours du dernier Conseil de quartier Trudaine Rochechouart à propos du code de la rue a fait réagir un de nos lecteurs qui nous a envoyé le texte ci-après. Il s'agit en fait d'une reflexion élargie sur la vie urbaine quotidienne en commun. Les avis qui y sont exprimés n'engagent que leur auteur mais alimentent le débat qui a bien besoin d'être pris en mains par les citoyens eux-mêmes.

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    J'ai participé au dernier conseil de quartier Rochechouart - Trudaine et Lise Thély Muller de l'association "Action Barbès" a présenté un projet de travail pour la création d'un "Code de la Rue". La présentation a été convaincante et le projet m'a paru particulièrement intéressant à plusieurs égards.


    La première raison pour laquelle j'adhère à ce projet c'est qu'il va contribuer à améliorer la  façon de vivre ensemble au quotidien  et cela me parait une mission importante  pour un conseil de quartier. Au passage je pense que dans les conseils de quartier on passe trop de temps  sur des points de détail qui pourraient être réglés plus efficacement par des contacts directs entre citoyens et élus, ce qui dans notre mairie (courriel aidant) est possible et efficace. Je comprends que des personnes se sentant isolées sentent le besoin d'une tribune pour se faire entendre et reconnaître mais cela se produirait plus positivement par la participation active à des projets collectifs.

    Le projet "Code de la Rue" m'intéresse également car il aborde par le biais de la rue un problème plus général auquel nous sommes confrontés : la coexistence d'individus et de populations avec des rythmes différents, des préoccupations différentes, des stress différents, des cultures différentes...
    L'acceptation de cette diversité s'appelle tolérance et elle est une des bases de la société en démocratie.
    Cette tolérance passe, il me semble, d'abord par la considération de l'autre comme une personne et non comme un "faisant partie d'une catégorie" éventuellement ennemie : en d'autres termes la tolérance passe par le refus de la logique "Eux et Nous".
    Si un motocycliste descend la rue des Martyrs en sens interdit sur le trottoir, je ne dirai pas "les motards envahissent le trottoir" mais "cette personne est en train de faire une infraction au code de la route et elle met en danger..."
    Si une mobylette tunée remonte la rue de Rochechouart en m'empêchant de continuer ma conversation avec mon voisin, je ne dis pas "les jeunes n'ont plus de respect pour rien" mais "cette personne..."
    Si un chauffeur de bus envoie une gerbe d'eau sale sue le trottoir je ne pense pas "les chauffeurs de bus n'ont plus aucune considération pour les piétons" mais "ce chauffeur...".
    Nous pourrions énumérer des dizaines d'exemples qui polluent notre pensée et amoindrissent notre capacité de vie ensemble : les commerçants qui envahissent le trottoir, les automobilistes qui ne donnent pas la priorité aux piétons, les piétons qui traversent en dehors des clous, les livreurs qui s'arrêtent en double file, les cyclistes qui roulent côte à côte en bloquant la chaussée, les vieux qui mettent une éternité à traverser la rue, les lycéens qui couvrent le trottoir de chewing-gum...
    Sortir de la logique des catégories et des étiquettes, se libérer de la logique "Eux et Nous" nous permet de quantifier le problème, de sortir de l'impression angoissante d'être confrontés à des problèmes insolubles.
    Cela nous permettrait éventuellement de comprendre les raisons de certains comportements (comprendre ne signifie pas accepter mais se donner les moyens d'intervenir efficacement).

    En fait il s'agit d'un vaste travail de communication pour faire évoluer les mentalités de ceux qui gênent et de ceux qui sont gênés :ce serait bien de ne pas oublier que la même personne peut être gênée et a son tour gêner dans des situations différentes.
    Je me souviens d'avoir klaxonné violemment en catastrophe un cycliste qui venait de faire un écart et que j'ai failli heurter : il enlevait sa veste en même temps qu'il doublait un bus à l'arrêt. Il m'a crié "il faut apprendre à accepter les vélos" sans se rendre compte que je venais de lui éviter un accident.

    Qui dit travail de communication pour faire évoluer les mentalités, dit automatiquement travail de longue haleine, utilisant des leviers et des supports variés.

    Je vois des analogies dans le travail fait par la mairie sur la propreté : en associant le rappel des amendes, en suggérant que salir est "ringard", en faisant appel au sens civique, en martelant le message par des campagnes successives et évolutives elle a obtenu des avancées observables.

    Dans ce travail de communication c'est bien de tenir compte d'un autre élément : les avancées ne sont jamais définitives, du moins sur le court et moyen terme. Je me souviens d'un chauffeur de taxi turinois qui dirigeait une petite entreprise de sous-traitance pour Fiat dans la colline piémontaise. Il m'a dit tout simplement sans l'ombre d'un ressentiment : "la mauvaise qualité se fait toute seule : si je veux obtenir de la bonne qualité, c'est un travail de tous les jours". pour lui ce n'était un reproche mais une simple constatation.

    Si nous nous engageons dans ce projet, le travail fait au niveau de notre quartier peut devenir une espèce de laboratoire et fournir du matériel à des campagnes plus vastes gérées par la ville (et plus si affinités).

     

  • La Sorbonne c'est aussi porte de Clignancourt

    sorbonne, cligancourt 
    (Photo Barbara Vignaux)

    Au début de l'été, nous avons été quelques uns (plutôt quelques unes) à profiter d'une visite privée du Centre Clignancourt avec pour guide Frédéric Billiet directeur de l’UFR Musique et musicologie et un de nos membres du conseil d'administration responsable culturel. Nous y avons découvert un lieu bien agréable, bien équipé et aussi végétalisé.

    sorbonne, clignancourt

    sorbonne, clignancourt 
    (Photos Barbara Vignaux)

     

    C'est dans cet auditorium aux couleurs vives qu'ont lieu régulièrement des concerts du COSU (chœur et orchestre-Sorbonne Universités).

    sorbonne, clignancourt 
    (Photo Barbara Vignaux)

    Voici un avant-goût de la saison 14-15 intitulée "Musiques § cinéma: rencontres et connivences".

    Premier concert le 25 septembre à 19h30: Poulenc, Brahms, Rheinberger et Lukacic. Ce sera l'occasion de connaitre les autres événements de la saison.

    Attention, l'inscription est nécessaire. C'est ici. et c'est gratuit!

    Et du 3 septembre au 24 octobre, dans le hall du centre, une exposition de photographies de Léo Andrés qui a pris des clichés des musiciens et choristes en pleine activité.

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    Pour vous y rendre : c'est au 2 rue Francis de Croisset – Paris 18e - Métro Porte de Clignancourt. Et pour suivre en continu les activités du COSU : rendez-vous sur Facebook et sur www.culture.paris-sorbonne.fr/cos.

  • Tournoi de pétanque au square Villemin samedi 12

    Dans nos quartiers, nous côtoyons quotidiennement une population précaire et même sans domicile fixe, pour une partie, autour des gares, de l'hôpital mais aussi rue du Faubourg Poissonnière. Les travailleurs sociaux des associations à but caritatif accompagnent ces personnes exclues. Nous avons déjà eu l'occasion de les citer dans certains de nos articles  (par exemple Emmaüs avec le square Saint-Laurent géré en jardin partagé et d'insertion). Le conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul les a, à plusieurs reprises, également invités pour vous informer de leurs activités. Dans ce même cadre, nous avions évoqué le pique-nique solidaire du mois de juin organisé avec les habitants du quartier.

    Le collectif « Quartier Partagé » qui agit particulièrement sur le secteur entre la rue du Faubourg Saint-Denis et celle du Faubourg Poissonnière organise régulièrement des moments de partage ouverts à toutes et tous.


    Le prochain rendez vous aura lieu

    au square Villemin le samedi 12 octobre à 14h

    pour un Tournoi de pétanque.

    Avis aux amateurs.

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    Prochains rendez-vous 

    - dimanche 10 novembre à la Maison de jeunes de Saint-Vincent de Paul, 12 rue Bossuet à 14h30 pour un Grand Loto.

    - vendredi 13 décembre au Pari's des Faubourgs, 12 rue Léon Schwartzenberg à partir de 18h30 pour un pique-nique, suivi d'une marche aux flambeaux.

  • Travaux de voirie rue Ambroise Paré

    Nous avions bien remarqué une cabane de chantier Mairie de Paris rue Guy Patin mais aucun affichage ne permettait de savoir pour quels travaux elle était installée. Lundi dernier, des ouvriers étaient en plein travail rue Ambroise Paré, mais, là encore, pas d'information. Les panneaux datent de 2012... Il ne restait plus qu'à engager la conversation pour connaitre l'origine des palissades.

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    Il s'agit d'empêcher le stationnement le long de l'hôpital (comme cela a déjà été réalisé vers l'entrée des urgences) grâce à des aires de stationnement deux roues motorisées avec un simple marquage au sol. Et entre les deux stationnements prévus, installer des galinettes (photo ci dessous).

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    Ce dispositif est utilisé pour éviter les stationnements illégaux notamment de part et d'autre de la sortie d'un garage.

    Les ouvriers présents ne savaient sans doute pas pourquoi ces aménagements étaient programmés. Mais nous avons notre petite idée sur la question. Les porte-huit ne pourront plus se garer rue Paré. Il est vrai que nous avions soutenu la direction de l'hôpital Lariboisière lors d'un voeu commun en conseil d'arrondissement afin que ces véhicules polluants ne puissent plus décharger les véhicules de location. Une avancée à saluer.

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    Toutefois nous nous interrogeons sur les lieux que choisiront les sociétés de location désormais. Il y a bien des espaces prévus rue de Maubeuge mais pas en nombre suffisant. A moins que très bientôt on ne nous annonce l'interdiction des porte-huit ? Un accord aurait-il été trouvé avec les loueurs ?

    Surveillons tout de même, car autour de l'hôpital ne restera plus bientôt que la rue Guy Patin pour stationner...

  • Sur vos agendas de mi-Juin

    10e arrondissement - Portes ouvertes à Saint-Louis, Lariboisière et Fernand-Widal

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    Les hopitaux Saint-Louis, Lariboisière et Fernand-Widal ouvrent leurs portes au public le samedi 14 juin de 11h à 17h avec stands et conférences. Télécharger le programme.

     

    9e arrondissement - Lorette Martyrs fait la fête


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    Parcours Imaginaire et fête du quartier auront lieu cette année le dimanche 15 juin en collaboration avec 9ème histoire comme les autres années.

    À cette occasion, l'avenue Frochot ouvrira exceptionnellement sa grille au public de 10h00 à 12h30 mais ce ne sera pas le seul lieu insolite de ce Parcours Imaginaire. Des conférenciers seront sur place pour accueillir et guider les visiteurs.

    Personne n'ignore les charmes du 9e et ceux du quartier autour de la place Saint-Georges en particulier. Mais ces charmes sont le plus souvent cachés ! Alors le Parcours Imaginaire organisé par le collectif du Conseil de quartier permet de découvrir ces endroits mystérieux.

    D‘autres manifestations se dérouleront place Saint-Georges tout au long de la journée : vide-greniers, apéritif, repas pique-nique, tombola, animations …. Voir le programme détaillé.

     

    10e arrondissement - Fête de quartier Saint-Vincent-de-Paul

     

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    Le dimanche 15 juin, plusieurs associations de quartier vous invitent à la 3e édition du Pique-nique Solidaire de la rue Fénelon.

    Amitié, Solidarité, Convivialité seront de la partie. Vous apportez votre sourire, votre bonne humeur, et à manger … Tout cela sera mis en commun et partagé.


    Au programme :
    Repas en commun à partir de 12 h
    Apéritif, animations et musique dès 11 h 30
    Lucia maquille les enfants
    La chorale HANDIVOIX des Compagnons en c(h)oeur
    L’East Orchestra de Pari’s des Faubourgs

     Voir le programme détaillé

  • Trudaine et l'école de commerce

    Nous avions suivi dans le cadre du conseil de quartier Trudaine Rochechouart le dossier de l'école de commerce située au 39, avenue Trudaine.

    Après plusieurs réunions entre les habitants de l'avenue Trudaine et de la rue Bochard de Saron, la commission d'urbanisme du CQ et les élus impliqués dans l'urbanisme, les inquiétudes avaient baissé d'un cran. Au printemps, il semblait acquis que le façade du bâtiment serait conservée et l'on s'orientait vers une construction respectueuse des hauteurs autorisées par le plan local d'urbanisme. Puis la demande de permis de construire a de nouveau fait bouger les lignes. Une brève information dans la lettre d'information de la mairie d'octobre revient sur le sujet :

    « Je souhaite informer les habitants du 9e que le Maire de Paris a refusé de délivrer le permis de construire sollicité par la société Nacarat pour réaliser un projet de surélévation au 39 avenue Trudaine, par un arrêté du 6 septembre. La société devra donc présenter une nouvelle demande concernant un nouveau projet à cette adresse. Dans le cadre de l'instruction de ce permis, j'avais émis le 29 juillet un avis défavorable, comme je m'y étais engagé lors de la réunion publique du 29 juin dernier ».

    Jacques BRAVO, Maire du 9e arrondissement

    A suivre.

    Extrait de la Lettre d'info de la mairie du 9e du 3/10/2011

  • Retour sur la victoire judiciaire de La Vie Dejean

    Le 9 novembre dernier, le Conseil d'État a rendu son arrêt sur la fameuse affaire qui opposait l'association de riverains du quartier Château Rouge, La Vie Dejean, face à la ville de Paris et à l'État par le biais de la préfecture. La condamnation de la ville et de la préfecture est donc confirmée définitivement, les arrêts du Conseil d'État n'étant pas contestables.

    La justice reconnait ainsi les carences de la ville quant aux moyens mis en oeuvre pour la propreté et la tranquillité du quartier de Château Rouge et de la rue Dejean en particulier. Même s'il n'est question "que" de propreté et de tranquillité publique, l'affaire n'est pas mince, car elle établit une jurisprudence en la matière.  la vie dejean,chateau rouge,conseil d'etat,justice,proces,commerce,proprete

    Angle des rues Poulet et des Poissonniers, septembre 2018

     

    Petit retour sur l'historique du litige.

    Las de voir la vie dans leur quartier se détériorer, des habitants du secteur Dejean de Château Rouge s'associent pour faire valoir leur droit à vivre dans la tranquillité et la salubrité dues à tous, La vie Dejean est née. Leur combat prend un aspect judiciaire en mars 2014, quand avec l’aide de deux avocats l'association La Vie Dejean dépose un recours administratif préalable auprès de la préfecture et de la mairie de Paris, avant de porter ensuite l'affaire devant le tribunal administratif de Paris.

    Le 24 mai 2016, le Tribunal administratif de Paris rend un jugement en faveur de La Vie Dejean, reconnaissant l’existence d’une "double carence fautive", la première par le Maire de Paris et le Préfet de police en matière de sécurité, et la seconde par le Maire de Paris en matière de maintien de la salubrité publique dans le quartier de la rue Dejean. C'était déjà là une victoire historique, établissant un précédent en la matière.

    La Ville et la Préfecture font appel de ce premier jugement auprès de la Cour administrative d’appel de Paris, car estimant qu'elles ont une obligation de moyens et non de résultats, pour parler vite. Mais finalement, la Cour d'appel tranche en faveur de La Vie Dejean, le 18 avril 2017.

    Ne voulant toujours pas admettre cette condamnation, la Ville et la Préfecture vont utiliser leur ultime recours en portant l'affaire devant le Conseil d'État. Une fois n'est pas coutume, le Conseil d'État a rendu sa décision relativement rapidement dans cette affaire. Et cette décision est donc une condamnation définitive de la Ville de Paris et de la Préfecture. Vous pouvez lire le communiqué de presse de La vie Dejean suite à cette décision par ici.

     

    Et maintenant ?

    Il faut saluer la ténacité et la persévérance des membres de La Vie Dejean. Car pour soutenir une telle initiative, il faut de l'énergie, beaucoup de patience, mais aussi de l'argent. Il faut rappeler que les membres de l'association ont consacré des moyens humains mais aussi financiers à cette affaire. Il a fallu à l'association des fonds conséquents pour régler les frais de justice et d'avocats en particulier. Même si ici l'issue est heureuse, il ne faut pas oublier que le recours à la justice est processus long - redisons que les quatre ans du processus décrit ici sont un temps exceptionnellement court - et souvent couteux. Ces paramètres sont à prendre en compte avant de se lancer dans pareille aventure. Malgré ces obstacles, la Vie Dejean l'a fait, et avec succès, bravo à eux.

    Côté Château Rouge, depuis 2014, et l'action de La Vie Dejean n'y est sans doute pas pour rien, la situation s'est un peu améliorée sur le secteur, tant sur le plan de la sécurité que sur celui de la propreté, notamment depuis l'instauration de la ZSP élargie et la création d'une brigade dédiée aux ventes à la sauvette, ainsi que la mise en place du plan "Tous mobilisés". Et l'on a pu constater que la Ville et la Préfecture travaillaient à présent en meilleure coordination. Mais la tâche est encore conséquente et les problèmes nombreux, et si la Ville et la Préfecture ont commencé à renforcer les moyens alloués pour améliorer la situation, il faut impérativement que cet effort soit continu et soutenu, qu'il s'inscrive dans la durée. Au mois d'août dernier, on a eu la confirmation de la nécessité d'un effort continu. En effet, après une amélioration ressentie depuis plusieurs mois, une baisse de vigilance des autorités pendant les vacances a entrainé un nette dégradation de la situation, que ce soit avec les ventes à la sauvette ou pour la propreté, et bien au-delà du secteur de Château Rouge.

    C'est seulement en agissant au quotidien, et sans relâche, que les choses peuvent évoluer dans le bon sens. Et quand un quartier rencontre des problèmes exceptionnels, les moyens pour les résoudre doivent l'être aussi. Il est bien triste qu'il faille un procès pour que cela soit entendu.

  • Abords de la Gare de l'Est, on n'oublie pas. Un point d'étape.

    Nos adhérents et sympathisants ont été nombreux à participer à l'opération « cartes postales » à la rentrée. Par ces envois, il s'agissait d'alerter le maire du 10e, directeur de campagne d'Anne Hidalgo, sur la volonté des Parisiens habitant autour de la gare de l'Est d'améliorer la qualité de vie dans ce secteur. En effet, les espaces y sont particulièrement vastes : devant la gare, rue du 8 mai 1945, boulevard de Strasbourg où le stationnement des autobus et des voitures particulières, ainsi que la circulation sont passablement anarchiques.

    Voyez des exemples en photos :

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    Début octobre, nous avions interpellé la RATP au vu d'une situation ubuesque et d'un entrelacs d'autobus plus impressionnant que jamais. Nous avions obtenu très rapidement — saluons la réactivité de la RATP à cette occasion — une réponse dont nous vous proposons un extrait :

    Nous avons bien conscience des désagréments que peuvent parfois provoquer les terminus de bus pour les riverains, en particulier les 6 lignes en terminus à Gare de l’Est.

    Les aléas de la circulation parisienne font que les bus n’arrivent pas toujours avec la régularité prévue et il leur faut alors se garer à plusieurs simultanément. A cela s’ajoute le stationnement illicite d’autres types de véhicules qui perturbe les manœuvres en terminus.

    Cependant, nous passons régulièrement des consignes aux machinistes pour qu’ils respectent les emplacements qui leur sont dédiés et nous allons dès aujourd’hui renouveler ces consignes auprès de leur responsables.

    Notre objectif est de relancer la réflexion sur un projet ambitieux et global pour les abords de la Gare de l'Est. Première étape, il était important de re-mobiliser les conseils de quartier et les associations locales qui ont déjà travaillé sur ce dossier et l'ont vu délaissé avec regret. Nous avons commencé par cela avant l'été. Ensuite il fallait convaincre les futurs candidats de l'importance du sujet et de la détermination des habitants. Enfin faire inscrire le projet dans le programme de la prochaine mandature.

    La deuxième étape a été de rédiger un vœu et de le faire adopter au conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul lors de la réunion plénière du 1er octobre. Défi relevé.

    La troisième étape consistait à le présenter au début du conseil d'arrondissement du 7 octobre (lire le texte ici). Toutefois la réponse qu'a faite Elise Fajgeles, élue du 10e chargée des transports et de l'aménagement de l'espace public, ne nous donne pas satisfaction. Pourquoi ?

    Elise Fajgeles a contesté que le projet travaillé pendant 18 mois par les conseils de quartier et les riverains ait été abandonné. Ce secteur, a-t-elle dit, a bénéficié de nombreuses améliorations au cours de la mandature qui s'achève : l'aménagement de la place Madeleine Braun, la sécurisation de certains passages piétons, la rénovation de l'escalier de la rue d'Alsace, celle du square Saint-Laurent, l'amélioration de la signalétique entre les deux gares, la création d'aires de stationnement pour les deux roues, mais passant, certes, du PIPP (plan d'investissements pluriannuel pour Paris) aux investissements localisés, qui n'offrent pas les mêmes moyens financiers.

    Nous ne nions pas ces avancées. Pourtant, on est loin d'avoir résolu la problématique globale de ce secteur qui peut se résumer en deux points: cohérence de la circulation et sécurité des piétons et des cycles. Il faut apaiser l'espace, le rendre accueillant, sûr. Et pour cela, reprendre en concertation avec les habitants, tous les points noirs du secteur et toutes les propositions faites dans la première phase de réflexion.

    Nous avons tiré un trait sur le Balcon Vert et ses difficultés. Il aura été l'épine dans le pied du maire, qui ne pourra pas faire avancer le dossier car nous sommes ici sur un terrain privé, celui de la SNCF, qui ne construira pas l'immeuble susceptible de porter le balcon vert sans être assurée de trouver des acheteurs ou des locataires pour l'occuper. De profundis. Pour autant, la rue d'Alsace qui surplombe les voies, devrait pouvoir intégrer le schéma global d'amélioration et offrir une liaison entre les deux gares plus agréable.

  • Un peu de verdure avant la fin de l'année sur la placette Paré-Patin

    Nous vous avons à plusieurs reprises parlé de l'aménagement de la placette Paré-Patin. Cet espace n'a jamais été officiellement baptisé ainsi... seul le bon sens lui donne ce nom assez éloquent quand on connaît le nom des petites rues du quartier. Ambroise Paré ? celle qui passe devant l'hôpital Lariboisière et rend hommage au célèbre médecin (1510-1590). Patin, Patin ? Guy Patin, autre médecin (1601-1672), sa rue longe l'hôpital et débouche sur la station de métro Barbès-Rochechouart par l'est. 

    Les choses avancent. Lors du dernier conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul, le 26 juin, les habitants présents ont voté pour que trois jardinières soient installées à cet endroit. Rappellons que chaque conseil de quartier dispose notamment d'un budget d'investissement et que son utilisation nécessite une consultation des habitants. Pour ces jardinières en forme de grands pots de fleurs, il faudra compter environ 750€ par unité avec le terreau, le pot et la plante. L'entretien sera assuré par la Régie de quartier.

    Il s'agirait de trois pots d'un mètre de diamètre dans lesquels seront plantés des orangers du Mexique, une belle plante qui demande peu d'eau et a fait sa réputation par sa résistance en milieu urbain.

    Ni les couleurs, ni les emplacements ne sont encore définis. L'équipe d'animation en décidera à la rentrée de septembre à l'occasion de sa première réunion.

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    Vous pouvez aller jeter un oeil sur la place du 8 novembre 1842 pour vous faire une idée. Là, les pots sont en place. (pointe rue La Fayette et rue de Chabrol, pour ceux qui ne suivent pas.... )

    paris,voirie,paré-patin,magenta,plantation,végétalisationparis,voirie,paré-patin,magenta,plantation,végétalisationVus de près avec la perspective de la rue La Fayette en fond, sous les arbres pour l'ombre et les jeux de lumière... c'est plutôt réussi. Sauf qu'il y a vraiment beaucoup de motos sur ce tout petit espace. Souhaitons que l'installation des pots en terre ne donnent pas des idées aux propriétaires de deux roues motorisées du quartier Paré-Patin !

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    Autre point d'importance, le feu rouge envisagé par la Direction de la voirie ne sera pas installé suite aux nombreuses réactions négatives des riverains.

  • Premier coup de pioche dans le square d'Anvers

    Commencez par relire notre article du 16 avril de cette année qui relatait la concertation sur le sujet au sein du Conseil de quartier Anvers-Montholon.

    Vous aurez une bonne idée de ce qui se prépare. Et au printemps... un square tout neuf !

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    Pour l'instant, les ouvriers déposent ce qui occupait l'espace jusque là, ils retournent les surfaces plus ou moins en herbe (plutôt moins que plus car la fréquentation intense des lieux ne laissait pas beaucoup de temps à l'herbe pour pousser...), dégagent les arbustes, retracent des massifs. 

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  • Projet autour de l'église Saint Bernard (suite)

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    Nous vous avons parlé en janvier dernier du projet d'extension de l'école Saint Bernard : Des projets de construction auprès de l'église Saint Bernard.

    Situé en zone protégée car très proche de l'église, le projet suscite beaucoup de débats et de contestation. L'association Cavé Goutte d'Or dont on connait la persévérance en ce qui concerne la protection du patrimoine à la Goutte d'Or mène le combat, étant soutenue en cela par les élus écologistes d'Europe Ecologie Les Verts (EELV) du conseil d'arrondissement. Un voeu aurait d'ailleurs du être voté lors de la dernière réunion de ce conseil (texte du voeu). Il ne l'a finalement pas été mais le sujet sera abordé au cours du prochain conseil de Paris.

    Après avoir libéré la parcelle de l’école Saint-Bernard de la réserve de logements sociaux que voulait lui imposer la Mairie de Paris, Cavé Goutte d’Or travaille désormais à la possibilité d’agrandir l’école sans porter atteinte aux perspectives monumentales de l’église Saint-Bernard. Vous trouverez la position et les propositions de cette association dans l'article Les plans de Cavé Goutte d'Or pour agrandir l'école Saint Bernard.

  • Le maire du 10e s'exprime sur l'occupation de l'immeuble de la rue de Valenciennes

     

    Communiqué de presse de Rémi Féraud

    Occupation d’un immeuble du 10e par le DAL et Jeudi Noir

    Le DAL et Jeudi Noir occupent depuis quelques jours un bâtiment situé 2 rue de Valenciennes dans le 10e arrondissement pour y héberger une soixantaine de personnes, dont une majorité de familles avec enfants, comme j’ai pu le constater lors d’une visite sur place ce matin.

    Ce bâtiment d’une superficie de 2000 m², appartenant à une société privée, serait vacant depuis environ 2 ans.

    Une telle occupation, à l’initiative de 2 associations, s’inscrit dans une situation de crise du logement qui nécessite la mobilisation de tous les acteurs et la détermination des pouvoirs publics pour mettre en œuvre toutes les solutions possibles.

    Je souhaite donc que cet immeuble du 10e arrondissement puisse être ajouté à la liste des bâtiments que l’Etat – dont je soutiens la politique volontariste en faveur du logement – envisage de réquisitionner.

    Dans ce cadre, je rappelle que la majorité municipale du 10e a été à l’origine d’un vœu présenté au Conseil de Paris de novembre dernier, demandant d’étudier la possibilité de réquisitionner un autre immeuble vide du 10e.

     _/_/_/

    La presse s'en était fait l'écho depuis quelques jours, dont Le Parisien dès lundi 7. La crainte demeure toujours une évacuation musclée quand les occupants sont repérés rapidement. L'occupation s'était faite en toute discrétion depuis quelques jours. Toutefois, mardi soir, les mal-logés ont certainement été rassurés par les propos de Manuel Valls au Grand journal de Canal +. Les voici repris par Le Parisien du lendemain :

    L'immeuble «réquisitionné» près de la gare du Nord, dans le Xe arrondissement parisien, par les associations Droit au logement (DAL) et Jeudi noir  pour y installer des familles mal-logées «ne sera pas évacué», a assuré mardi le ministre de l'Intérieur Manuel Valls. 

    «Mais il faut en revanche trouver des solutions concrètes parce que ce type de solutions (...) peut satisfaire pendant un moment, mais la vraie solution c'est que chacun puisse avoir un toit.»