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Rechercher : projet 360°

  • Réunion de voisins rue Caplat : échanges et convivialité

    La semaine dernière, une trentaine d'habitants des rues Caplat, Charbonnière, Goutte d'or, Polonceau, pour l'essentiel,  se sont retrouvés dans un vaste hall d'immeuble pour faire connaissance. Une fête de voisins en quelque sorte, mais pas à la date habituelle. C'est le "ras le bol" de la situation aux abords de la placette Charbonnière mais aussi à l'entrée du métro Guy Patin les jours de marché et la nécessité d'engager des actions qui ont mobilisé.

    Pétition, mails envoyés aux élus de l'arrondissement, à Colombe Brossel, adjointe à la maire de Paris chargée de la Prévention et de la Sécurité, n'ont pas permis d'avancer malgré des réponses et une promesse de rendez-vous. Alors que faire ? Comment agir efficacement ? Pas question ce soir-là d'en débattre et de se mettre d'accord, mais davantage de créer des liens pour s'organiser ensuite.

    rue Caplat, 18ème,

     Les photos qui montrent l'insupportable situation du micro-quartier exposées

    rue caplat, 18ème,

    Pour prendre connaissance des messages adressés aux élus

    Action Barbès était invitée pour présenter ses actions et sa ligne directrice de fonctionnement. Travailler sur l'espace public et notamment sur le projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad peut être une des pistes pour améliorer la vie de ce micro-quartier. Pour celles et ceux que cela intéresse, la discussion pourra se poursuivre lors de notre Assemblée Générale du 12 novembre à la salle Saint-Bruno. Ensuite, les habitants s'organiseront comme ils le souhaitent. Pour certains, ils ont néanmoins d'ores et déjà dans l'idée  de s'investir activement avec Action Barbès et proposer des projets constructifs pour améliorer leur micro-quartier. De notre point de vue, une chose est sûre, les problèmes d'occupation des espaces publics ne se résoudront pas en les repoussant un peu plus loin.

    Quoiqu'il en soit, la réunion fut fort sympathique, la sangria ainsi que le couscous étaient au programme.

    fete des voisins rue Caplat oct 2014.JPG

  • De Barbès à Stalingrad : 1er arrêt, le centre Fleury Barbara

    Nous nous intéressons de plus en plus au street art, les manifestations urbaines de l'art, au graffiti, etc. Notre projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad (voir notre article du 17 mars 2014), présentée à des élus de nos trois arrondissements limitrophes et à la Maire de Paris, fin février, n'y est pas étranger. Nous sommes bien conscients que la promenade sous le viaduc du métro aérien, de sa sortie de terre juste avant le carrefour Barbès jusqu'au magnifique serpentin qui longe la Rotonde de Ledoux entre Stalingrad et Jean-Jaurès, ne pourra jamais se couvrir d'herbes folles ! 

    C'est pourquoi nous nous tournons vers une autre forme d'embellissement, plus en phase avec le lieu, plus conforme à la tradition de ces faubourgs populaires, et plus susceptible de durer dans un environnement urbain dense. Toutes les contraintes de ce parcours ne doivent pas pour autant s'élever comme autant d'obstacles. Il faudra les lever une à une : à coeur vaillant rien d'impossible ! Et depuis peu, en fait depuis le conseil d'arrondissement du 10e du 12 mai, nous savons que l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) va plancher sur la question et consulter les habitants ainsi que tous les acteurs locaux. 

    Le parcours en question est déjà jalonné d'équipements municipaux, récents, appréciés, qui ont fait leurs preuves, et qu'il ne faudrait pas oublier. Ils représentent déjà des étapes sur lesquels pourra s'appuyer le projet.

    Premier arrêt : le centre musical Fleury Goutte d'Or Barbara situé au n°1, rue Fleury dans le 18e (à peu près au 70 bd de La Chapelle) Une visite s'impose --> visite virtuelle avant de vous rendre compte sur place par vous-même. 

    Le street art ne trouve-t-il pas déjà présent dans ces représentations géantes de femmes africaines qui surveillent la ponctualité des rames de métro qui passent sous leurs yeux ? 

     

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    Photo Vladimir Dubus

  • Tour d'Auvergne : les travaux commencent demain, nous dit la ville

      Quand ça?             Du 22 au 28 novembre 2012

    Ah... pourtant ces derniers jours, on voyait des palissades partout... Bon.

    Il s'agit d'aménager la rue de la Tour d'Auvergne selon le projet dessiné par la section territoriale de voirie du 9e qui a travaillé sur une meilleure prise en compte des besoins des riverains et des équipements municipaux qui se trouvent aussi être des riverains de cette rue a priori tranquille. 

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    Lors de différentes réunions organisées par la mairie du 9e ou le conseil de quartier, il était apparu que les trottoirs étroits de cette voie qui relie la rue Rodier (sens de circulation automobile nord-sud) à la rue de Rochechouart (sens de circulation sud-nord) ne proposaient plus un espace protégé aux piétons du quartier. Or ces piétons sont nombreux car, outre faire leurs courses et ou se déplacer comme n'importe quel Parisien, ils sont souvent aussi des habitués des écoles du quartier, maternelle, crèche, du centre sportif, etc.. 

    Et là, ce n'était plus possible. Avec une poussette ou un enfant tenu par la main, se faufiler entre un scooter ou une grosse moto puis ensuite deux poubelles.... cela devenait risquer. La mairie a entendu la parole des habitants et a placé cet aménagement en bonne place dans la liste des projets de voirie qui relèvent des mairies d'arrondissement pour le choix, mais sont validés ensuite par l'Hôtel de Ville qui effectue des arbitrages en fonction des budgets disponibles.

    Quelles conséquences immédiates :                           Fermeture de la rue Rodier
                               Déviation de la ligne de bus 85
    Voici en détails ce que nous dit la Ville : 

    Fermeture de la rue de la Tour d’Auvergne à la circulation entre la rue Rodier et la rue de Rochechouart (nuit et jour) du 22 novembre 7h au 26 novembre 17h ;

    Fermeture de la rue Rodier à la circulation, entre la rue Condorcet et la rue Choron de 7 h à 17 h le 28 novembre 2012 ;

    Déviation de la circulation automobile le 28 novembre, par les rues Condorcet, Henry Monnier, Notre-Dame-de-Lorette, Saint-Georges, de Châteaudun, La Fayette, Cadet et de Rochechouart ;

    Déviation du bus 85 le 28 novembre, par le boulevard de Magenta et la rue de Maubeuge ;

    Maintien et protection en permanence de la circulation des piétons.

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  • A la RATP, on communique de moins en moins...

    Certains de nos adhérents de la première heure s'en souviennent certainement, la rénovation de la station Barbès Rochechouart — un de nos premiers dossiers — avait été laborieuse. Nous avions réussi, à force de persévérance, à trouver les bons interlocuteurs pour participer à des réunions de concertation. Puis, pendant plusieurs années, nous avons conservé ces contacts, ce qui a permis  d'obtenir des informations précises et de régler les problèmes qui pouvaient surgir pour les usagers.

    Notre contact privilégié au sein de l'Agence de développement de la RATP parti, la pêche aux informations est devenue de plus en plus complexe. Saluons cependant les bons rapports avec le responsable des travaux de verrières de l'été dernier.

    Mais combien de fois n'avons-nous pas signalé la dégradation des filets anti-pigeons sous le viaduc sans réaction des services de la RATP ? Dernier événement, le mois dernier, les travaux au niveau des guichets de la station (voir notre article du 27 février). Nous avons pu obtenir une réponse à nos questions grâce à l'intervention d'élus du 18e. Nous ne sommes pas les seuls à chercher le contact. En témoigne le courrier dont nous étions destinataire pour information et que nous reproduisons ci-dessous.

    Daniel Vaillant vient donc également d'écrire à Pierre Mongin, PDG de la RATP, au sujet de la station La Chapelle.

     

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    Des adhérents de ce secteur nous avaient très rapidement avertis de la fermeture d'un des deux accès principaux dans cette station. Aucune information de la Régie pour en aviser les habitants... alors que les sorties de cette station au nombre de deux, normalement, se trouvaient de fait réduite de moitié ! Et le flux des usagers doublé à la sortie située côté 10e. L'espace y est particulièrement étroit sur le trottoir. Nous avons pu en juger lors de nos observations liées à la réalisation de notre projet de "Promenade urbaine de Barbès à Stalingrad". 

    Nous pourrions également évoquer notre projet très ancien d'exposition sur le Louxor et les cinémas de quartier dans la station Barbès-Rochechouart, resté lettre morte.

    Moins de personnel dans les stations, moins de considération pour les usagers, difficulté de dialogue, lenteur des réponses, situation que nous déplorons... Faut-il s'inquiéter pour les réunions de concertation annoncées au sujet des futurs travaux de la station Château-Rouge ? 

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  • Les antennes en question ce soir à la mairie du 9e

    Vous avez peut-être lu dans le dépliant de la mairie du 9e l'annonce d'une Réunion publique ce soir à 18h30. Que dit-elle ?

    Vendredi 16 novembre à 18h30 - Mairie du 9e  - Salle du conseil

    La Mairie organise une réunion publique d’information concernant 3 projets d’implantation d’antennes relais de l’opérateur FREE :

    • 102 rue de Provence  
    • 51 rue Saint-Georges 
    • 37 rue de Bellefond.

    La réunion aura lieu en présence de l’opérateur, de l’agence de l’écologie urbaine de la Ville de Paris, de Mao Péninou, adjoint au Maire de Paris, chargé de la qualité des services publics, de l’accueil des usagers et du bureau des temps.

     

    Free a répondu positivement à l'invitation de la mairie. Il s'expliquera donc pour les antennes qu'il souhaite implanter dans les trois rues mentionnées ci-dessus. Mais que dire des autres implantations en cours, ou déjà réalisées dans d'autres rues, et par d'autres opérateurs ? Rue de Dunkerque par exemple. Depuis cet été, une pancarte informe de l'implantation d'une antenne sur l'immeuble situé au numéro 38 par l'opérateur SFR. Pour peu qu'on habite dans un étage élévé, on peut voir des antennes d'importances diverses surplomber les toits de Paris... Qu'en est-il de ce projet de mutualiser les antennes plutôt que de laisser chacun des opérateurs construire son propre réseau ? A-t-on bien calculé les conséquences de la baisse du plafond maximum d'émission d'ondes électromagnétiques ? Cette baisse entraîne nécessairement une multiplication du nombre des antennes dès lors que celles-ci sont moins puissantes... Il va devenir difficile d'échapper à un arrosage systèmatique d'ondes plus ou moins inoffensives !

    Beaucoup de questions... qui demandent des interlocuteurs crédibles, indépendants et pédagogues si l'on veut rentrer chez soi avec des réponses. 

     

  • Terrasses contre piétons : la justice tranche

    Nous avons lu cette information dans La Gazette des écologistes de la 1ère circonscription de Paris (n°6 de février 2012). Elle nous réjouit carrément. Pourtant il se posera bientôt la question de savoir s'il est désormais nécessaire de porter la chose en justice chaque fois qu'une terrasse déborde sur l'espace des passants.

    Voici ce que dit la Gazette :

    Oui aux terrasses. Mais il faut aussi de la place pour les piétons. C'est la justice qui le dit !
    Les terrasses on les aime, mais pas sur tout le trottoir qui doit rester aux piétons. Arguant implicitement de la liberté d’entreprendre, des restaurateurs du quartier Montorgeuil ont contesté en justice le refus opposé par le Maire du 2e, Jacques Boutault, à leur ambition d’étendre leurs terrasses au-delà des limites imposées par la loi.
    Et de dévorer encore quelques mètres carrés de trottoirs déjà bien encombrés. La justice vient de leur donner tort. L'espace public appartient à tous. Il ne s'agit pas de fustiger une profession. Les cafetiers et restaurateurs paient très cher un droit au bail qu'il doivent rentabiliser. Mais les personnes qui ont du mal à se déplacer parce qu'elles sont âgées, handicapées, ou avec des enfants, n'ont pas à subir cette situation.
    L'espace public appartient à tous.
    Les habitants applaudiront cette petite victoire qui comporte une grande leçon : la résistance paie ! On se souvient qu’une mobilisation citoyenne a fait avorter naguère un absurde projet de parking sous le Rex, et plus récemment l’installation d’un MacDonald's rue Réaumur. Ce nouveau succès le prouve encore : il est possible de faire barrage aux appétits du capital, petit et grand. A bon entendeur salut !

    paris,terrasses,voirie,trottoir,piétons,pmr,justiceEt pour revenir vers nos pénates, nous avons fait remarquer au maire du 9e, Jacques Bravo, lors de la réunion en mairie le 21 mars, qu'il faudra que ses services se montrent vigilents, si le projet de Paris Respire est mené à terme dans le secteur Trudaine. Certains cafetiers et restaurateurs de l'avenue Trudaine prennent déjà largement leurs aises sur ses trottoirs, ne laissant pas toujours aux piétons le 1,60 m réglementaire. Si les beaux jours apportent des dimanches après midi sans voiture aucune, il est à parier que cette quiétude dominicale aiguisera les appétits. Tous à vos commandes de parasols !

  • Rue du Delta, les travaux s'annoncent

    Vous avez peut-être constaté des griffonnages de couleurs sur les trottoirs de la rue du Delta ? et depuis quelques temps le son des marteaux piqueurs a certainement bercé vos journées. Que se passe-t-il ? 
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    Nous avons reçu, comme tous les habitants de cette petite rue, un courrier de la mairie du 9e arrondissement. Une lecture un peu rapide, disons en diagonale, nous avait fait sauter de joie… enfin les jardinières enterrées étaient en vue ! Las. Une seconde lecture qui commence par le premier paragraphe a vite fait retomber le bel enthousiasme :
    "Des travaux seront menés à partir du 8 juin par GrDF sur le secteur Pétrelle-Delta-Faubourg Poissonnière-Maubeuge, et devraient durer six semaines. Ces travaux consistent à renouveler le réseau de canalisations.
    Aïe…. 
    Toutefois….. "Ces travaux interviennent en prévision du projet de végétalisation de la rue du Delta. Cet aménagement permettra de donner une nouvelle fonction à cette rue et d’y pacifier la circulation. Ces travaux seront réalisés à l’automne 2020."
    Zut quand même… 
    Bien sûr on peut apprécier que les travaux nécessaires aient la priorité sur les travaux d’embellissement, et même saluer le bon sens des élus, qui ont donné leur accord pour que le concessionnaire du gaz fasse sa partie de terrassement avant que les jardinières ne soient implantées. Mais la réalisation de la promesse, si elle est tenue pour l’automne, aura bien dépassée la mandature actuelle. Quant à pacifier la circulation, comme le dit le courrier, il nous semble que le souci de donner un peu de lustre à cette rue tristounette cadrerait mieux avec le projet. Tout comme dans les rues Manuel, de Trévise ou des Martyrs. 
    Quoiqu’il en soit, le budget de 270 000 euros a été voté, les études techniques déjà menées ont montré que les occupations du sol par les concessionnaires ne s’opposaient pas à des plantations en pleine terre. Il nous faut juste un peu de patience. 
    Par ailleurs, la mairie précise qu’elle organisera une réunion pendant l’été pour présenter aux habitants plusieurs propositions. Soyez prêts à donner votre avis.
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  • C'est la reprise !

    Cette semaine, c'est la reprise pour le blog d'Action Barbès et c'est une nouvelle année - 2019-2020 - qui débute pour l'association.

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    Détail des pieds d'arbre végétalisés par l'association Gaïa devant la SCMR rue Ambroise Paré

    Cette année va être marquée par les élections municipales de mars 2020, dont la campagne a manifestement déjà commencé, et c'est pour Action Barbès l'occasion de rencontrer les différents prétendants à la Mairie de Paris et de leur présenter nos idées pour améliorer le cadre de vie de nos quartiers. C'est ce que nous avions fait lors de la précédente élection, en présentant le projet Promenade urbaine qui avait retenu l'attention des candidates et candidats, un projet que nous avions envisagé dès 2013 et qui va être achevé au début de l'année 2020. D'ailleurs, notre article de demain, premier d'une série sur les travaux de l'été, fera le point sur ceux en cours sur la Promenade urbaine. Concernant les différentes propositions d'aménagement de l'espace public qu'Action Barbès fait pour la prochaine mandature, nous aurons l'occasion de vous les présenter sur ce blog.

    Coté "vie de l'association", nous aurons la joie de nous retrouver autour d'un verre pour un apéritif de quartier courant septembre, et nous nous réunirons début octobre pour l'Assemblée générale de l'association. Mais vous pouvez d'emblée renouveler votre adhésion ou nous rejoindre, que ce soit pour vous impliquer dans l'association ou pour soutenir nos actions et nos positionnements ; rappelons que le nombre de nos adhérents légitime encore plus nos actions. Pour cela, il suffit simplement d'imprimer le formulaire d'adhésion (ci-dessous) et de l'envoyer à l'adresse d'Action Barbès accompagné du règlement de la cotisation. Le montant de 10 € reste inchangé encore cette année.

    Enfin, nous souhaitons à toutes et tous une excellente rentrée !

     

    Bulletin d'adhésion 2019-2020

     

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  • ”Ici le déluge” : un exposition à la Médiathèque Françoise Sagan

    La médiathèque Françoise Sagan offre carte blanche aux architectes Anna Ellermets et Lou-Poko Savadogo, pour l'exposition "Ici le déluge", présentée à l'occasion du festival La petite Istanbul en fête. L'exposition est visible jusqu'au trois juillet, de quoi déjà voyager sans passe sanitaire !

    "Nous avons vu l’eau monter.

    Nous l’avons observée au cœur du Moyen Orient.
    Sous ce territoire actuellement morcelé sommeille l’antique Mésopotamie, du grec meso "entre" et potamós "fleuves", littéralement le pays "entre les fleuves".
    La Mésopotamie berce nos rêves et nos songes. Ces fleuves nourriciers imprègnent les récits mythiques, lesquels content autant la fertilité des terres qu’ils traversent que la menace que représente la fluctuation de leur débit.

    Ce que nous avons observé dans le Sud Est de la Turquie, ce sont des rivières sous contrôle.
    L’accumulation des contraintes sur le Tigre et l’Euphrate suite à la mise en œuvre du projet G.A.P. (Great Anatolian Project) et ses vingt-deux barrages fait planer la menace d’un déferlement d’eau.
    On rapproche cette submersion avec celle contée dans les plus vieux récits de l’humanité, opérant un aller-retour historique entre le Déluge originel et l'actualité des villages noyés de Mésopotamie.
    Sous chaque retenue, il y a les vestiges de civilisations non-turques : arménienne, kurde et assyrienne.

    L’étude de ce projet d’aménagement témoigne des mécanismes de l’état-Nation turc.
    Face à un grand récit national qui engloutit, niant les lieux emblématiques des cultures minoritaires, faisons émerger les récits symboliques, servons-nous en comme refuge d’une mémoire culturelle en danger.

    « Seul le temps mythique est celui du devenir »

    Nous ressentons le besoin d’ouvrir un espace de transmission. Le temps d’un thé, nous vous invitons à entrer dans l’arche et raviver la mémoire de ces communautés que nous avons rencontrées et avec elle, la nôtre."

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    C'est où ?

    Médiathèque Françoise Sagan, 8 rue Léon Schwartzenberg, Paris 10e

    C'est quand ?

    Vernissage le jeudi 3 juin à 18 h, exposition jusqu'au 3 juillet 2021.

     
     
  • Coup de chapeau !

    C’est assez rare pour être salué !

    La Ville de Paris décide de supprimer des places de stationnement, d’interdire la circulation dans certaines rues, et … rien ! Pas une contestation, pas une rouspétance (pas même de Rachida Dati !) Une approbation globale, de gauche à droite.

    L’objet de cette sollicitude, c’est les « rues aux écoles » !

    Plus de voitures qui circulent, qui attendent en double file, un air dépollué, un trajet à pieds école-maison en toute sécurité. L’espace récupéré sur la voiture permet de végétaliser la ville, de jouer, de flâner, etc… Rien à redire !

    Ces 180 « rues aux écoles » sont plébiscitées, tous les maires d’arrondissement en veulent, quelle que soit leur couleur politique », assure Jacques Baudrier, adjoint chargé de coordonner les chantiers. Tous les arrondissements disposent de plusieurs rues aux écoles faites ou en projet.

    La piétonisation et la végétalisation « des rues des écoles » se poursuivent à un rythme soutenu, pour le plus grand plaisir des habitants qui se réapproprient les espaces publics libérés des voitures. 300 rues aux écoles seront aménagées au cours du mandat.

    La plupart de ces « rues » ont une barrière mobile à chaque extrémité.

    Et, chaque fois que c’est possible, après un joyeux dé-bitumage (3.500 m2 au total !), verdures et arbres sont plantés en pleine terre !

    "On a besoin de créer des îlots de fraîcheur pour nous adapter aux canicules qui seront plus intenses et plus fréquentes", assure David Belliard, adjoint à la maire de Paris chargé de la transformation de l'espace public.

    Une belle réussite de celui qui portait déjà ce projet en 2019 lorsqu'il était le candidat écologiste aux élections municipales à Paris, et qui se réjouit de mettre en place «cet engagement de campagne».

    PS : la dernière photo est une (unique) « rue au bistrot » : une barrière interdit la circulation rue Saint Mathieu, devant le bistrot « Le Mistral Gagnant ». Bien agréable pour les consommateurs en terrasse.

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    Rue Richomme

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    Rue Ferdinand Flocon, terminée.

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    Rue Ferdinand Flocon en cours d'installation.

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    Rue Saint-Luc.

    rue aux enfants

    Rue Saint-Mathieu.

  • Conseil d'arrondissement

    1/ Réaménagement de la rue de Maubeuge. Les Services techniques de la Ville ont préparé un projet dont l’essentiel peut être résumé de la façon suivante : réaménagement complet de l’ensemble de la rue par élargissement des trottoirs de chaque côté (2m de chaque côté en moyenne), plantation de 47 arbres, création d’un couloir de bus non séparé de la circulation, éclairage public refait, traversées piétons refaites. Les travaux devraient commencer en septembre et durer 5 mois, commençant par la place Kossuth et remontant le long de la rue. Le coût de ces travaux est de 2.3 millions d’€.

    Une réunion publique d’information et de  concertation est prévue sur le sujet le mardi 27 juin à 19h en salle du Conseil à la Mairie.

    L’opposition municipale a fait remarquer que ce projet s’inscrivait dans la droite ligne de la politique suivie par la Ville depuis son arrivée aux affaires, sous l’influence des Verts, et que l’on peut résumer en un mot : contre la voiture ! L’opposition fait remarquer que la rue de Maubeuge est un axe majeur de circulation dans Paris, reliant la gare du Nord à la gare Saint Lazare, très important dans les flux Nord-Sud. Elle constate que le réaménagement amènera une diminution significative de l’espace de circulation et donc des problèmes de trafic importants. Elle demande si des études d’impact ont été réalisées, notamment en ce qui concerne la vie locale et les commerces en particuliers, mais aussi concernant la circulation elle-même.

    Les élus de la majorité rétorquent que ce réaménagement est largement souhaité par les habitants du quartier, que le commerce de proximité ne peut que se trouver bénéficiaire de ces travaux car la situation actuelle de la rue de Maubeuge, véritable autoroute urbaine, n’est guère en faveur du développement du petit commerce. Les élus Verts précisent que leur politique n’est pas « anti-voitures » mais pour « moins de voitures » dans Paris.

    Le Maire, pour clore le débat, rappelle que le réaménagement des grands axes est partie intégrante du programme qu’il a proposé aux électeurs et qu’il se tient à son programme, notamment en ce qui concerne la plantation d’arbres dans l’arrondissement.

    Le Conseil a adopté le principe de ces travaux à la majorité.

     

    2/ Plan Local d’Urbanisme (PLU). Le Conseil de Paris doit très prochainement adopter définitivement le PLU suite au rapport de la Commission d’enquête publique. Avant cette délibération finale, chaque arrondissement est appelé à donner son avis.

    Le rapport de la Commission d’enquête publique a donné son accord au projet de PLU mais à deux conditions suspensives. Que le coefficient d’occupation des sols (COS) puisse être porté de 3 à 3.6 (+20%) en cas de réalisation de logements sociaux et qu’il puisse être également porté à 3.6 en cas de réalisation de bâtiments respectant les règles Haute Qualité d’Environnement (HQE). Ces deux dispositions doivent être intégrées dans le projet final et donc faire l’objet d’un accord arrondissement par arrondissement. Sur ces deux dispositions, le parti des Verts soumet deux amendements : l’un pour garantir que l’augmentation de 20% du COS soit accordée uniquement pour la réalisation de logements sociaux et ce dans la durée (30 ans). L’autre pour s’assurer que la même augmentation du COS de 20% en cas de réalisation de bâtiments HQE respecte la nouvelle législation qui entrera en vigueur prochainement et dont les modalités d’application sont en cours d’étude par le Conseil d’Etat.

    L’opposition fait remarquer que ces dispositions administratives contraignantes ne résoudront pas le problème du logement à Paris et que l’on continuera d’assister à la migration des classes moyennes vers la banlieue.

    La majorité municipale est partagée sur le sujet. Autant la possibilité d’augmenter de 20% le COS en cas de logements sociaux ne pose pas de problème, autant délibérer sur un sujet pas encore tranché par le Conseil d’Etat semble aux membres non Verts de cette majorité plus aléatoire.

    Le premier amendement des Verts est adopté mais le second refusé. Le principe des modifications du PLU et le projet PLU dans son ensemble sont adoptés, mais à minima, une partie des Verts s’abstenant, l’autre votant contre.

    ***

    Les délibérations concernant la rue de Maubeuge tout comme celles à propos du PLU ont été autant techniques que politiques. D’une manière générale, il est curieux de constater combien les arguments échangés sont lourds de sous-entendus, chargés d’idéologie pour certains, peu convaincants pour d’autres, lorsqu’il s’agit par exemple de dire que c’est bien car de toutes façons mieux que ce qui a été fait précédemment. Ils sont aussi très révélateurs du réel climat de tension qui existe au sein de l’actuelle majorité entre les Verts, d’une part, et le PS de l’autre. Le citoyen-spectateur n’y trouve pas nécessairement son compte.

    medium_DSCN1681.JPGLe Conseil d’arrondissement d’hier soir n’a pas duré moins de 3 heures ! Il faut dire que les sujets abordés étaient d’importance. Vous trouverez l’ordre du jour sur le site de la Mairie du 9ème. Remarquons au passage la grande assiduité des quelques citoyens présents dont aucun n’a quitté la réunion en cours.

    Avant de détailler les grands sujets, quelques informations à retenir :

    • l’incident survenu samedi dernier dans l’après midi à la piscine Drigny, rue Beauchart de Sarron et qui a mobilisé beaucoup de monde, à commencer par la quasi-totalité de la caserne des pompiers Blanche, était du à une erreur d’attention d’un des agents. Une forte quantité de chlore s’est échappée dans l’eau et dans l’air au moment où une cinquantaine de personnes se baignaient. Fort heureusement, il n’y a pas eu de blessés graves et la piscine a pu rouvrir mardi ;
    • l’association Centre d’Animation et de Loisirs cessera de gérer le centre Valeyre fin Août prochain et sera remplacée par l’association Léo Lagrange Ile de France. Il n’y aura aucun changement dans les activités du centre à court terme, la transition se faisant en douceur ;
    • le Conseil a donné son accord pour confier à l’association Crescendo la gestion d’un nouvel établissement d’accueil pour la petite enfance au 12 rue Fromentin. D’une capacité de 37 places, aux horaires aménagés (8h-19h), cet établissement sera le 5ème de ce type à ouvrir ses portes dans le 9ème courant 2007. Le projet est cofinancé par la Ville, la Caisse d’Allocations Familiales et l’arrondissement.

    Les deux gros sujets étaient les suivants :

  • Le code de la rue dans le Neuvième à Paris

    La présentation faite au cours du dernier Conseil de quartier Trudaine Rochechouart à propos du code de la rue a fait réagir un de nos lecteurs qui nous a envoyé le texte ci-après. Il s'agit en fait d'une reflexion élargie sur la vie urbaine quotidienne en commun. Les avis qui y sont exprimés n'engagent que leur auteur mais alimentent le débat qui a bien besoin d'être pris en mains par les citoyens eux-mêmes.

    oOo

     

     

    J'ai participé au dernier conseil de quartier Rochechouart - Trudaine et Lise Thély Muller de l'association "Action Barbès" a présenté un projet de travail pour la création d'un "Code de la Rue". La présentation a été convaincante et le projet m'a paru particulièrement intéressant à plusieurs égards.


    La première raison pour laquelle j'adhère à ce projet c'est qu'il va contribuer à améliorer la  façon de vivre ensemble au quotidien  et cela me parait une mission importante  pour un conseil de quartier. Au passage je pense que dans les conseils de quartier on passe trop de temps  sur des points de détail qui pourraient être réglés plus efficacement par des contacts directs entre citoyens et élus, ce qui dans notre mairie (courriel aidant) est possible et efficace. Je comprends que des personnes se sentant isolées sentent le besoin d'une tribune pour se faire entendre et reconnaître mais cela se produirait plus positivement par la participation active à des projets collectifs.

    Le projet "Code de la Rue" m'intéresse également car il aborde par le biais de la rue un problème plus général auquel nous sommes confrontés : la coexistence d'individus et de populations avec des rythmes différents, des préoccupations différentes, des stress différents, des cultures différentes...
    L'acceptation de cette diversité s'appelle tolérance et elle est une des bases de la société en démocratie.
    Cette tolérance passe, il me semble, d'abord par la considération de l'autre comme une personne et non comme un "faisant partie d'une catégorie" éventuellement ennemie : en d'autres termes la tolérance passe par le refus de la logique "Eux et Nous".
    Si un motocycliste descend la rue des Martyrs en sens interdit sur le trottoir, je ne dirai pas "les motards envahissent le trottoir" mais "cette personne est en train de faire une infraction au code de la route et elle met en danger..."
    Si une mobylette tunée remonte la rue de Rochechouart en m'empêchant de continuer ma conversation avec mon voisin, je ne dis pas "les jeunes n'ont plus de respect pour rien" mais "cette personne..."
    Si un chauffeur de bus envoie une gerbe d'eau sale sue le trottoir je ne pense pas "les chauffeurs de bus n'ont plus aucune considération pour les piétons" mais "ce chauffeur...".
    Nous pourrions énumérer des dizaines d'exemples qui polluent notre pensée et amoindrissent notre capacité de vie ensemble : les commerçants qui envahissent le trottoir, les automobilistes qui ne donnent pas la priorité aux piétons, les piétons qui traversent en dehors des clous, les livreurs qui s'arrêtent en double file, les cyclistes qui roulent côte à côte en bloquant la chaussée, les vieux qui mettent une éternité à traverser la rue, les lycéens qui couvrent le trottoir de chewing-gum...
    Sortir de la logique des catégories et des étiquettes, se libérer de la logique "Eux et Nous" nous permet de quantifier le problème, de sortir de l'impression angoissante d'être confrontés à des problèmes insolubles.
    Cela nous permettrait éventuellement de comprendre les raisons de certains comportements (comprendre ne signifie pas accepter mais se donner les moyens d'intervenir efficacement).

    En fait il s'agit d'un vaste travail de communication pour faire évoluer les mentalités de ceux qui gênent et de ceux qui sont gênés :ce serait bien de ne pas oublier que la même personne peut être gênée et a son tour gêner dans des situations différentes.
    Je me souviens d'avoir klaxonné violemment en catastrophe un cycliste qui venait de faire un écart et que j'ai failli heurter : il enlevait sa veste en même temps qu'il doublait un bus à l'arrêt. Il m'a crié "il faut apprendre à accepter les vélos" sans se rendre compte que je venais de lui éviter un accident.

    Qui dit travail de communication pour faire évoluer les mentalités, dit automatiquement travail de longue haleine, utilisant des leviers et des supports variés.

    Je vois des analogies dans le travail fait par la mairie sur la propreté : en associant le rappel des amendes, en suggérant que salir est "ringard", en faisant appel au sens civique, en martelant le message par des campagnes successives et évolutives elle a obtenu des avancées observables.

    Dans ce travail de communication c'est bien de tenir compte d'un autre élément : les avancées ne sont jamais définitives, du moins sur le court et moyen terme. Je me souviens d'un chauffeur de taxi turinois qui dirigeait une petite entreprise de sous-traitance pour Fiat dans la colline piémontaise. Il m'a dit tout simplement sans l'ombre d'un ressentiment : "la mauvaise qualité se fait toute seule : si je veux obtenir de la bonne qualité, c'est un travail de tous les jours". pour lui ce n'était un reproche mais une simple constatation.

    Si nous nous engageons dans ce projet, le travail fait au niveau de notre quartier peut devenir une espèce de laboratoire et fournir du matériel à des campagnes plus vastes gérées par la ville (et plus si affinités).