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Rechercher : projet 360°

  • C'est bon pour le moral...

    Comment de fil en aiguille on peut arriver à une petite vidéo qui vaut ce qu'elle vaut mais qui fait du bien à notre ego de Parisien. Il y a quelques jours nous lisons dans Le Parisien un article relatant les résultats d'un institut de sondage qui met Paris à la 4e place des villes du monde pour son attrait — en langage business on dit plutôt attractivité — face aux investisseurs internationaux et à la première place en Europe. Pour recouper ce type d'information, certes, agréable, mais suspecte, étant donné toutes les critiques qu'on peut lire et entendre sur le sujet (déclin de l'attractivité de Paris, désamour des étrangers, fuite des sièges d'entreprise, etc.).  De plus, la campagne pour les élections municipales de 2014 s'annonçant, toute bonne nouvelle doit être examinée à la loupe. Toute mauvaise aussi, si elle émerge de l'opposition municipale !

    Explication : Le Parisien titre le 24 mai Paris séduit les investisseurs

    La capitale est plus qu’un joli décor de carte postale pour les argentiers du monde entier. Paris est mieux perçu auprès des investisseurs internationaux en 2013, se hissant en un an de la 6e à la 4e place d’un classement mondial, publié hier, sur l’attractivité des principales métropoles mondiales. Ce sondage, réalisé par l’institut OpinionWay pour le compte de l’associationParis - Ile-de-France Capitale économique, doit permettre d’évaluer la cote de la Ville Lumière auprès de plus de 500 entreprises dans une vingtaine de pays. En se classant derrière New York, Shanghai et Londres, Paris reprend la première place du top de l’Europe occidentale, devant Francfort, distancé malgré le dynamisme de l’économie allemande. Trois critères sont déterminants pour les investisseurs : la stabilité politique et la sécurité juridique, la croissance économique ainsi que l’accès et la taille des marchés. Quand on leur demande dans quelle métropole ils ont l’intention de se développer ou d’implanter de nouveaux sites dans les trois prochaines années, ils placent ainsi Paris au 7e rang mondial (1re place européenne). Une bonne nouvelle pour la mairie de Paris qui a investi, notamment dans l’économie numérique, afin d’attirer des capitaux.

    C'est réconfortant, cela fait plaisir. Notre situation n'est donc pas si catastrophique, malgré toute la misère que l'on voit, on peut encore espérer des temps meilleurs... La crise a sans doute une fin. Bien. Mais quelle valeur attribuer à ce résutat? Que dit le moteur de recherche à ces mots clé "Paris séduit les investisseurs" ?

    Il nous propose une vidéo de Paris.fr (on n'est jamais mieux servi que par soi-même !) qui  a été tourné à Cannes — pas pour le festival de cinéma mais avant — pendant le MIPIM, le rendez-vous traditionnel des décideurs et des investisseurs de l'immobilier national et international

    Les terrasses du Martinez et du Miramar peuvent faire rêver, les voiliers dans le port de plaisance aussi, mais les perspectives de construction également. Christian Sauter, adjoint au maire chargé de l'emploi, du développement économique et de l'attractivité internationale, annonce 660 000m2 de bureaux ou de locaux d'activité dans les différentes zones d'aménagement que propose Paris. Qui dit activité, dit emploi en général... 

    Il s'agit d'un clip de communication, on en est bien conscient. Toutefois il donne une idée des efforts de la ville pour maintenir un haut niveau d'activités dans la capitale, et une idée des projets que pilotent les sociétés d'économies mixtes (Semapa, Semavip, etc) ou les sociétés publiques locales d'aménagement (SPLA Paris Batignolles par ex.). Ces projets sont bien connus des Parisiens qui demeurent à proximité des zones ciblées, moins du reste de la population. C'est l'occasion d'y jeter un regard.


    Paris séduit les investisseurs au MIPIM de... par mairiedeparis

    Voici quelques informations supplémentaires sur les projets évoqués dans la vidéo : 

    • la nouvelle porte des Lilas - pilote la Semavip
    • Le projet des Batignolles entre la rue Cardinet le périphérique, les voies de Saint Lazare et l'avenue de Clichy - pilote Paris-Batignolles-Aménagement (ci-dessous)

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    • Les entrepôts MacDonald - pilote la Semavip
    • La ZAC de la porte de Gentilly - pilote Sempariseine
    • La rénovation de Front de Seine Paris 15e - pilote Sempariseine
    Les zones aménagées outre de proposer des mètres carrés destinés aux bureaux et autres activités, majoritairement tertiaires, incluent également du logement, social ou non, et cela est une excellente nouvelle. D'autant que les zones d'aménagement sont dispersées sur l'ensemble du territoire parisien, un facteur qui favorise la mixité sociale.
  • Du côté de Pajol, 10 ans déjà !

    Pajol : 10 ans de concertation, ça se fête…

    A l’occasion de l’ouverture de la halle Pajol, la Coordination Espace Pajol vous invite à une rencontre/débat
    Le mardi 2 avril 2013 à 18h30 au Grand Parquet
    Jardins d’Eole  -  35, rue d’Aubervilliers  -  75018 Paris

    Image 10.jpg 

    Dans une ambiance que nous espérons festive et conviviale…

    Des témoignages et tables rondes évoqueront l’histoire de la concertation et du projet urbain, suivis d’échanges avec le public.

     

    Contact : Olivier ANSART, porte-parole Coordination Espace Pajol

    Tél. 06.21.89.91.97.

    @mail : ansart.o@laposte.net

                Asa.pne18@laposte.net

                http://asa-pne.over-blog.com/

     

  • La République sous le soleil de juin, enfin


    paris,république,urbanisme,circulation,piétons,espace-publiqueQuand le titre dit "enfin" s'agit-il dans l'esprit de l'auteur "du soleil enfin" ou de "la place de la République enfin" ?

    C'est comme vous le sentez ! Selon que vous serez piéton ou automobiliste, vous aurez votre propre interprétation. 

    Dans le blog de notre association nous avons suivi le cours du projet de rénovation de la place. Une recherche rapide  nous livre plusieurs articles sur le suivi du chantier depuis janvier 2012. Et hier, enfin donc, avait lieu l'inauguration à 11H30 par le maire de Paris et les maires des arrondissements limitrophes. 

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    Nous avons préféré attendre le départ des VIP pour admirer ou critiquer les lieux. Voici quelques photos pour vous et en prime vous pourrez voir le passage des rollers qui, eux-aussi, profitaient de la belle journée ! Quant aux commentaires raisonnés, ils arriveront... un peu plus tard.

    Un large espace pour les enfants :
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    qui restera ouvert tous les jours jusqu'au 15 septembre.





    Et de l'eau, accessible pour se rafraîchir et faire la joie des enfants.

     

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    Et pour finir le passage des patineurs... ils étaient nombreux.

     

     


  • Du nouveau au 39 avenue Trudaine

    paris,logements-sociauxL'immeuble de l'ancienne école Advancia appartenant à la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris (CCI) a été vendu en 2008 au promoteur immobilier Nacarat. Celui-ci a en projet la réalisation de logements qui feront l’objet d’une vente en état futur d’achèvement (VEFA), en clair, sur plan.

    Le bâtiment, dont l’entrée principale se trouve au 39 avenue Trudaine, couvre une assez grande surface délimitée par l’avenue elle-même et les rues Bochart de Saron et Condorcet.

    Dès que la CCI a manifesté son désir de vendre cette parcelle, la Ville de Paris s’est montrée intéressée mais aucun accord n’a pu intervenir, le montant exigé par la CCI étant trop important. C’est donc le promoteur Nacarat qui a conclu la vente après un appel d’offres lancé par la CCI.

     

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    La parcelle elle-même fait l’objet d’une attention particulière du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la Ville de Paris comme l'indique le plan ci-dessus et la fiche qui l'accompagne. Le PLU impose trois contraintes précises :

    • Le respect du patrimoine par le biais de la Protection Ville de Paris,
    • La réalisation d’une crèche,
    • La construction de 25% de logements sociaux.

    L’immeuble a été construit en 1863 par l’architecte Juste Lisch (1828-1910).

     « L'école commerciale de l’avenue Trudaine, bien que surélevée et modifiée, reste l'une de ses œuvres de référence, dans un goût rationaliste très retenu - tout sauf emphatique. Bref, c'est un monument dont l'intérêt devrait lui assurer un jour ou l'autre la protection au titre des Monuments historiques...Juste Lisch est un grand couteau de l'architecture française du troisième tiers du XIXe siècle » nous dit François Loyer, historien d'art spécialisé dans le XIXe siècle. « Il est l’auteur de la gare Saint-Lazare (où cet architecte archéologue parvient à intégrer les témoignages des premières constructions en fer et fonte des années 1840 lors de la reconstruction de 1889 - l'hôtel Terminus étant l'un de ses chefs d'œuvre). Spécialiste des chemins de fer, il a construit l'ensemble des gares de la ligne Invalides/Versailles rive gauche - dont certaines sont très belles (Meudon). Il est l'élève de Vaudoyer, l'architecte du Conservatoire National des Arts et Métiers, ainsi que du grand Labrouste. Il devient rapidement architecte "diocésain" (responsable des édifices religieux), en même temps qu'architecte des Monuments historiques - dans le cercle de Viollet-le-Duc » nous dit encore François Loyer.

    Un premier permis de construire été déposé par le promoteur Nacarat en 2008 mais celui-ci a été refusé par la mairie de Paris pour non respect des trois critères du PLU. Une seconde demande a été faite encore refusée par la mairie, la protection patrimoniale de l’ensemble n’étant pas satisfaisante.

    Tenant compte des contraintes du PLU dans un nouveau projet, une troisième demande de permis de construire a été déposée et devrait probablement être acceptée par la Ville de Paris.

    L’enveloppe générale ne devrait pas être modifiée et être restaurée à l’identique, aussi bien sur l’avenue Trudaine que dans les rues Bochart de Saron et Condorcet. Seul le bâtiment central devrait faire l’objet d’une extension côté Sud par ajout d’un second bâtiment, solidaire du premier, moins haut et avec un toit végétalisé. Une crèche devrait être réalisée côté Condorcet. 71 logements seront construits dont 53 en accession libre et 18 logements sociaux cédés à France Habitation, bailleur social qui ne dépend pas de la Ville de Paris mais avec lequel Nacarat a passé un contrat. Les 18 logements sociaux représentent une surface de 1220 m² et ont fait l’objet d’une délibération au Conseil de Paris en ce milieu de novembre.

    Fin 2008 et début 2009, des riverains s’étaient élevés contre le projet, arguant que la parcelle devait garder sa destination initiale et ne pas se muer en logements. La mairie de Paris devrait annoncer sa décision concernant la troisième demande de permis de construire en janvier 2014 et nous verrons bien à cette date si les riverains sont satisfaits du projet.

  • Place de La Chapelle

    Nous avions participé à une réunion l'an dernier dans le 18e sur les futurs aménagements de la place de la Chapelle. voir notre article d'alors.

    Ce projet était porté depuis de nombreuses années par l'équipe du conseil de quartier La Chapelle-Max Dormoy. Il a enfin abouti en fin d'année dernière.

    Les riverains, comme souvent dès qu'il y a modification du plan de circulation, étaient plutôt inquiets. Aujourd'hui, ils semblent satisfaits et apprécient un calme retrouvé.

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    Dans le square Louise de Marillac, les aires de jeux ont été déplacées vers l'espace piétonnisé, lieu plus calme pour les enfants.

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    D'ici à la fin de l'année, l'espace situé vers la rue Max Dormoy sera réaménagé dans l'esprit de son état d'origine à sa création avec un espace plus convivial et des bancs.

  • Economie sociale et solidaire : des nouvelles du Relais

    Depuis notre dernier article sur la récupération des textiles usagés en novembre 2013, nous avons pu constater que tous les conteneurs à vêtements collectés par le Relais sont passés à une ouverture unique. La semaine dernière, nous avons demandé à l'homme qui vidait le conteneur situé rue Navier dans le 18e, ce qu'il pensait de cette nouvelle ouverture conçue pour éviter les intrusions et le pillage. Et bien sûr protéger les enfants chargés de ces sales missions... Il est resté assez évasif : "On ne peut pas réduire davantage, il faut bien que les sacs rentrent aussi." 

    Cela signifie-t-il que cette pratique dangereuse pour les enfants perdure ? 

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    Le conteneur à vêtements du Relais rue Navier, Paris 18e.

     

    Pour en savoir plus : Pierre Duponchel, président de l'association Le Relais, présente son projet de développement, une dizaine de nouveaux centres de tri dans les années à venir couplés avec l'embauche de 600 à 700 personnes, et son produit phare issu de la récupération de matière à valeur quasiment nulle : un isolant thermo-acoustique fabriqué à partir de fibres de coton collectées dans les conteneurs que nous connaissons bien dans Paris. 

  • Salle de conso : GAIA s'installe boulevard de La Chapelle

    L'association GAIA qui a été sélectionnée pour gérer la salle de consommation à moindre risque (SCMR) va pouvoir venir s'installer au 39 boulevard de La Chapelle mi-juillet. Mais attention, pas dans n'importe quelles conditions ! Explications.

    Mais d'abord, il faut préciser qui est GAIA ?

    GAIA est une association créée en 2006 suite à la loi de 2004 "Politique de Santé publique" traitant notamment de la prévention des risques liés à l'usage de drogues. Elle est une émanation de Médecins du Monde qui est en fait à l'origine de sa création. Elle en partage d'ailleurs les valeurs.

    Aujourd'hui, GAIA emploie 31 personnes soit 20 emplois équivalent temps plein pour un budget annuel de l'ordre de 2 millions d'€. Elle est financée presque exclusivement par la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (la sécu) par le biais de l'Agence Régionale de Santé (ARS). Elle reçoit aussi quelques subventions du ministère de la Santé, de la mairie de Paris dans le cadre du projet de SCMR et également de Solidarité Sida. Outre ses salariés, GAIA travaille avec 25 bénévoles, qu'ils soient usagers de drogues ou non.

    L'activité de GAIA se compose de deux pôles. Le Centre de Soins et d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) et le Centre d'Accueil et d'Accompagnement à la Réduction des Risques pour les Usagers de Drogues (CAARUD). Les CSAPA ont pour mission d’assurer les actions de prévention et de soins auprès des personnes présentant des conduites à risques ou des dépendances en lien avec toutes les formes de drogues illicites, comme par exemple l’héroïne, la cocaïne ou le cannabis et licites comme l’alcool ou le tabac. Les CAARUD visent à réduire les risques et les dommages sanitaires ou sociaux liés à la prise de produits psychotropes. C'est cette activité là qui est concernée par le projet de SCMR.

    GAIA exerce ses activités CSAPA (addictologie) et CAARUD (prévention des risques) dans un établissement fixe situé avenue Parmentier dans le 11e arrondissement. Elle est aussi présente avec ses unités mobiles - des bus - les lundis, mercredis et vendredis après midi rue de Maubeuge, les lundis et jeudis soir gare de l’Est, Porte de la Chapelle, boulevards des Maréchaux et les jeudis après midi en maraudes dans le Sud de Paris

    Les activités de GAIA sont étroitement surveillées par de nombreuses autorités comme l'ARS ou l'Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS). Comme tout établissement médico-social (les maisons de retraite pour personnes âgées par exemple), GAIA reçoit les agréments nécessaires pour une durée de 7 ans avec des évaluations intermédiaires, soit menées en interne, soit externes et alors menées par des cabinets spécialisés.

    Elisabeth Avril est la Directrice de GAIA. Médecin généraliste, elle est elle-même issue de Médecins du Monde. Céline Debaulieu et Karim Touzani sont les deux responsables du projet de SCMR au sein de l'association.

    Depuis sa création en 2006, GAIA ne compte aucun incident dans ses actions de soins et de prévention. L'association est assurément un acteur sérieux tout à fait capable de mettre en oeuvre et d'opérer de façon très professionnelle un projet comme celui du 39 boulevard de La Chapelle

    Alors pourquoi l'association GAIA vient-elle s'installer boulevard de La Chapelle ?

    L'association est aujourd'hui installée dans des locaux de Médecins du Monde dans le 11e arrondissement et y est très à l'étroit. C'est le pôle CAARUD en charge de la SCMR  qui doit venir s'installer dans les deux Algeco situés sur le terrain de la SNCF au 39 boulevard de La Chapelle. Mais attention, l'installation ne se fait pas dans n'importe quelles conditions. GAIA pourra utiliser l'endroit uniquement pour ses activités administratives et garer ses 3 bus la nuit. Pas question de recevoir des toxicomanes, d'une façon ou d'une autre. C'est juste une affaire de logistique qui va permettre à GAIA de se rapprocher de son lieu d'activité dans le quartier à savoir derrière la gare du Nord rue de Maubeuge et de gagner du temps en lui permettant de laisser ses bus là la nuit au lieu d'aller les garer en grande banlieue.

    Les deux Algeco représentent une surface d'environ 70m2. Après un grand nettoyage et quelques aménagements, l'association pourra venir s'installer mi-juillet. Cela lui permettra de nouer un dialogue plus fréquent avec les riverains.

  • La nouvelle fresque de la rue de Maubeuge

    Les murs se couvrent de couleur dans le secteur de la Gare du Nord, disons à l'arrière de la Gare du Nord, car côté façade ce sont les publicités qui ont le plus de succès. 

    Lors d'une promenade de reconnaissance des lieux investis par la nouvelle brigade de terrain de la Gare du Nord, nous avions remarqué des gribouillis disgracieux sur un des murs des bureaux de la SNCF, et noté que les grilles interdisant aux sans-logis de s'asseoir sur les rebords étaient des attrape-tout, genre de nasses où s'entassent paquets de cigarettes vides et canettes de bière.  

    Une autre "ronde" locale nous a permis d'échanger avec une jeune femme, chef de projet d'Artemisia en partenariat avec la SNCF. A ce moment-là, le travail n'en était qu'à de grandes lignes, des tracés d'ébauche, dont on voyait bien qu'un paysage en émergerait.

    Notre troisième visite a été la bonne et elle nous permet de vous proposer ces deux photos qu'il aurait été de bon ton de vous présenter à la suite et sur un même plan, si la structure de notre blog nous avait laissé le faire en grand format... hélas. 

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  • Voeux d'Action Barbès : les réponses des maires des 10e et 18e

    Le 10 juin dans le 10e

    Nous avions promis pendant la campagne des municipales d'être très présents dans la vie locale, nous le sommes ! Deuxième conseil d'arrondissement de la nouvelle mandature dans le 10e, deuxième vœu d'Action Barbès. Changement de thème. Après la promenade urbaine, la BST gare du nord (lire le texte du voeu dans notre article du 10 juin). 

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    Notre demande était claire, elle peut se résumer ainsi : quid des échanges entre la brigade nouvellement installée et les acteurs locaux, habitants, commerçants... ?

    "Des contacts se sont noués avec des commerçants et des habitants. Cela fonctionne. je l'ai constaté aujourd'hui-même dans le quartier", a précisé le maire. Il a reconnu que cette brigade n'avait pas vocation à travailler en concertation (en réunion avec les habitants) contrairement au dispositif ZSP du 18e (zone de sécurité prioritaire de Barbès-Château Rouge-Goutte d'or). Des réunions ont lieu tous les deux à trois mois dans le cadre du groupe local de traitement de la délinquance (GLTD) avec des représentants du ministère de la Justice et ne peuvent donc se tenir en présence d'habitants. Cependant, deux pistes sont possibles.

    Ainsi, Rémi Féraud demandera au commissaire du 10e d'organiser une rencontre avec La BST et notre association. Par ailleurs, les conseils de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul et Louis-Blanc-Aqueduc pourront inviter le commissaire et le responsable de la BST pour faire le point sur la sécurité aux abords de la gare du nord, lors d'une réunion publique de leur conseil de quartier respectif ou même d'un conseil de quartier commun.

    L'opposition UMP, très présente, n'a pas manqué de demander la parole. Ainsi, Déborah Pawlik a reconnu la demande légitime d'Action Barbès, mais a estimé que le prétexte de la période électorale n'était pas recevable. Elle a confirmé que certains habitants ont rencontré spontanément des agents de la BST et demandé que des rencontres formalisées soient mises en place. "Je pose la question du nombre réel de fonctionnaires sur le terrain", a-elle ajouté.

    Une perche tendue au maire ! "Je n'organiserai pas de réunion publique. Mais les conseils de quartier (CQ) sont ouverts à tous. Quant au nombre de policiers, ceux qu'on ne pourra jamais voir ce sont ceux que la droite a supprimé ! "

    Sylvain Raifaud, adjoint chargé de la démocratie locale, s'est dit à disposition pour contribuer à ces échanges dans le cadre des CQ.

     

    Le lendemain dans le 18e

    Là, pas d'interpellation directe d'Action Barbès, ni de lecture par un élu de notre vœu sur la Promenade urbaine. Toutefois, nous savions qu'Eric Lejoindre devait aborder le sujet avant le début du conseil d'arrondissement. C'est ce qu'on appelle dans le 18e une communication du maire. Il a souligné l'important travail réalisé par les responsables associatifs  "pour ce projet ambitieux qui aura la dimension que le lieu mérite. Et pourquoi pas une mise en œuvre autour du budget participatif si les citoyens s'en saisissent au-delà de ceux qui sont déjà mobilisés", a-t-il ajouté. Il a bon espoir que la lettre envoyée conjointement avec Rémi Féraud à Anne Hidalgo ait rapidement un écho et qu'un travail participatif commence d'ici à quelques semaines.

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    D'autres élus se sont également exprimés dans une belle unanimité. Que ce soit Pierre-Yves Bournazel (UMP) : "nous saluons cette initiative et nous serons une opposition constructive"  ou encore les élus de la majorité, communistes, EELV. Frédéric Badina, Adjoint EELV, a précisé l'importance de certains axes de travail dans ce projet: propreté, circulation et attractivité économique. Sandrine Mées, Adjointe EELV et élue référente du conseil de quartier Goutte d'Or - Château Rouge, a insisté sur l'importance de ce projet à construire dans le long terme et la nécessité de créer des commissions sur le modèle des ateliers d'urbanisme.

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    Avec un tel enthousiasme de l'ensemble de l'équipe municipale du 18e, on ne peut croire que cette Promenade urbaine ne voie jamais le jour.

    Nous rencontrerons très prochainement Caroline Neyron, adjointe chargée de la démocratie locale, pour faire connaissance et présenter notre projet plus en détail. Nous comptons également en apprendre davantage sur le fonctionnement et la mise en œuvre des budgets participatifs qui sont une des caractéristiques de la mandature actuelle. 

  • Ca devrait bouger côté Conseils de quartier !

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    Les 122 Conseils de Quartier (CQs) ont été mis en place progressivement dans Paris à partir de 1995 dans les arrondissements passés à gauche cette année là. L’élection de Bertrand Delanoë en 2001 a permis leur généralisation dans toute la capitale.

    Les CQs comme on les appelle familièrement sont des structures permettant aux habitants de donner leur avis sur un certain nombre de questions liées à leur quartier, ils sont un lieu de concertation mais aussi peuvent lancer des projets grâce aux budgets de quelques milliers d'€ (investissement et fonctionnement) qui leur sont alloués par la Ville de Paris. Chaque CQ est suivi par un ou plusieurs élus d’arrondissement référent.

    Les lecteurs de ce blog connaissent bien les CQs mais s’il était nécessaire, vous pouvez vous reporter aux pages du site web de la Ville qui détaillent bien les choses. Vous trouverez aussi de nombreux articles, même des très très anciens, sur ce blog.

    Les CQs relèvent de la démocratie participative alors que nos élus relèvent de la démocratie représentative. C’est là une forme de démocratie locale. Ils sont gérés à Paris par des chartes spécifiques, une par arrondissement, qui peuvent être assez différentes les unes des autres. Ainsi dans le 10e, la charte indique clairement que les CQs sont pilotés par des équipes d’animation sans intervention d'élu référent alors que dans le 9e la charte préconise un co-pilotage équipe d’animation/élu. Les prérogatives peuvent aussi être différentes. Ainsi pour les mêmes 10e et 9e, ici les CQs ont droit d’interpellation du Conseil d’arrondissement (10e) ce qui n’est pas le cas là (9e).

    Les 13 ans d’expérience de vie de ces CQs (voire bientôt 20 ans pour certains comme dans le 18e) montrent un certain essoufflement de leur fonctionnement. Moindre mobilisation des habitants, quelquefois noyautage de cette assemblée par des partis politiques, problèmes de légitimité des CQs avec conflit entre élus issus du suffrage universel et revendiquant leur légitimité et citoyens actifs voulant faire avancer les choses mais dont on ne sait qui ils représentent au juste.

    Au cours de la campagne électorale, Anne Hidalgo et son équipe ont clairement reconnu les actuelles difficultés des Conseils de quartier et prévu une révision de leur fonctionnement. Cela rentre d’ailleurs dans un projet plus large de rénovation de la démocratie locale à Paris, s’appuyant notamment sur un fort développement du numérique pour la gestion des échanges mais surtout sur une volonté d’inciter les Parisiens à participer plus encore à la vie de la cité. Le Voeu adopté début mai par le Conseil de Paris sur proposition de Pauline Véron, adjointe à la maire de Paris en charge de la Démocratie locale, est assez clair à cet égard. Il convient d’en mentionner les points les plus importants.

    5% du budget d’investissement de la ville de Paris seront mis à disposition des CQs pour des projets locaux. Selon l’Hôtel de Ville, cela représente environ 70 millions d’€ par an.

    La charte parisienne de la participation sera révisée afin d’assurer une plus grande cohérence dans le fonctionnement à l’échelle de Paris.

    Les conseils de quartier ne devront plus être présidés par des élus mais laissés sous la direction des collectifs d’habitants.

    Les seuils de quantité de signatures à recueillir pour les pétitions seront abaissés de manière à pouvoir interpeller soit le Conseil de Paris, soit les Conseils d’arrondissement plus facilement.

    Voici l’ensemble du Voeu tel qu’il a été adopté par le Conseil de Paris. Et aussi la vidéo du débat.

    « Nous devons valoriser et non craindre ou ignorer l’expertise des citoyens » dit Anne Hidalgo dans son propos liminaire. Prenons là au mot ! Le projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad lancé par notre association sera un test grandeur nature.

     

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     Cliquez sur l'image pour lancer le film

     

  • Le nouveau Conseil de Paris est arrivé !


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    Point final pour les municipales 2014 en ce samedi 5 avril avec la première réunion du Conseil de Paris et l’élection du maire, ou plutôt de la maire, Anne Hidalgo. A cet égard, réjouissons-nous qu’une ville de l’importance de Paris ait comme maire une femme. La parité homme/femme progresse, sans doute pas assez vite, mais elle progresse. Il faut d'ailleurs relever que dans sa nouvelle composition, le Conseil de Paris comporte plus de femmes que d'hommes.


    Cette première réunion du Conseil de Paris pour la mandature 2014-2020 nous permet de revenir une dernière fois sur le résultat des élections et aussi de connaitre les adjoints au maire - doit-on dire adjoints à la maire ? - qui seront d’une façon ou d’une autre les interlocuteurs d’Action Barbès dans le cadre des projets que nous voulons lancer ou que nous soutenons.

    Commençons par un bref rappel de la situation politique à Paris suite aux élections des 23 et 30 mars dernier.

    Le Conseil de Paris compte 163 membres :

    - 91 d’entre eux ont soutenu la candidature d’Anne Hidalgo dans une alliance regroupant le Parti Socialiste (PS) et le Parti Radical de Gauche (PRG)  - 62 élus, le Parti Communiste (PCF) - 13 élus, et les écologistes d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) - 16 élus;

    - 71 d’entre eux ont soutenu la candidature de Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) dans une alliance regroupant l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP) - 55 élus, l’Union des Démocrates Indépendants (UDI) et le Mouvement Démocrate (MoDem) - 16 élus.

    - 1 élue soutenue par le Front de Gauche (FG)

    Quelques remarques : ....

    - à lui seul le PS (62 voix) n’a pas la majorité au Conseil de Paris (82 voix), ni même avec le seul apport des voix du PCF (75 voix au total pour les deux). L’apport des 16 voix écologistes lui est indispensable; les rapports souvent difficiles à Paris entre le PS et EELV seront donc à regarder de près, le contexte politique national pouvant peser sur ceux-ci;


    - la nouvelle majorité a perdu 7 sièges par rapport à l’ancien conseil (92 contre 98) et l’opposition en a gagné 8 (71 contre 63);


    - la ligne de séparation politique Est (gauche) Ouest (droite) de Paris s’est légèrement décalée puisque le 9e a basculé à droite ce qui donne 9 arrondissements tenus par la droite et 11 tenus par la majorité de gauche;


    - enfin notons qu’avec 54,7% des voix, la gauche obtient 56,4% des sièges et donc qu’avec 45,3% des voix la droite obtient 43,6% des sièges, ce qui est assez équilibré.

    Anne Hidalgo a limité le nombre de ses adjoints à 21. Ce sont les personnes qui suivent les projets dans leur domaine d’attribution et à ce titre intéressent Action Barbès. Passage en revue.

    Sécurité, prévention, politique de la ville, intégration : Myriam El Khomri. Continuité ici. Action Barbès connait bien Myriam El Khomry et est connu d'elle.

    Santé, handicap : Bernard Jomier. Médecin, écologiste, Bernard Jomier devra relancer le projet de salle de consommation de drogues à moindre risque au 39 boulevard de La Chapelle et à ce titre sera l'interlocuteur d'Action Barbès.

    Transports, voirie, déplacements, espace public : Christophe Najdovski. Cet écologiste sera un élément clé pour les projets proposés par Action Barbès que sont le réaménagement du boulevard de La Chapelle et de l'abord des deux gares (Nord et Est).

    Propreté, assainissement, organisation et fonctionnement du Conseil de Paris : Mao Peninou. La propreté demeure un des sujets prioritaires d'Action Barbès.

    Démocratie locale, participation citoyenne, vie associative, jeunesse et emploi : Pauline Véron. Revitaliser les conseils de quartier des 9e, 10e et 18e autour de Barbès est une priorité et Pauline Véron, bien connue de notre association, sera notre interlocutrice.

    Et maintenant, tout le monde au travail !

    Voir les 21 nouveaux adjoints à la maire de Paris

  • Pour accueillir les nouveaux habitants du 10e...

    Comme chaque année, le maire du 10e organise une petite réception en l'honneur des nouveaux habitants du 10e, ses nouveaux administrés. A cette occasion, les associations locales et les équipes d'animation des conseils de quartier sont conviées à la rencontre. Nous y serons pour présenter nos activités, notre présence dans la moitié nord de l'arrondissement puisqu'il s'agit cette fois de rester dans les frontières du 10e. Notons que sur cette moitié nord du 10e, nous portons actuellement et plus particulièrement nos efforts sur deux projets d'aménagement: d'une part l'aménagement des abords, au sens large, de la Gare de l'Est, et d'autre part la valorisation urbaine de l'espace situé sous le métro aérien entre Barbès et La Chapelle.

    Ainsi que le carton d'invitation le stipule ci-dessous, c'est demain, samedi 25 janvier, à 18 h. 

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