Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : conseils de quartier

  • En passant par la rue de la Charbonnière...

    En passant par la rue de la Charbonnière…,
    Joséphine pour la beauté des femmes m’a sauté aux yeux.

    Paris,18e,jocéphine,salon-social,beauté,charbonnière

    Pour savoir de quoi il s’agit, il suffit de le demander à Lucia Iraci : « 80% des pauvres sont des femmes. Parmi elles les moins de vingt-cinq ans et les plus de quarante-cinq sont les plus vulnérables. C’est parce que cet état de choses m’est insupportable que j’ai décidé de leur venir en aide. »

    Mais qui est Lucia Iraci ? me demanderez-vous.

    Lucia Iraci a débuté sa carrière il y a maintenant une trentaine d’années. Ancienne coiffeuse de studio, et toujours en activité dans son salon rue du Vieux Colombier à Paris, elle souhaite « redonner aux femmes en souffrance la fierté d’exister ».

    Elle s’engage à « les réconcilier avec leur image et les aider à retrouver le plaisir de prendre soin d’elles, pour qu’elles s’identifient et s’inscrivent dans la relation aux autres avec une meilleure estime d’elles-mêmes ; les accompagner, pour qu’elles reprennent confiance, dans la perspective de toute réinsertion sociale. »

    Germe alors l’idée d’un salon de beauté social qui regrouperait coiffure, maquillage, soins du visage et du corps, mais aussi un vestiaire et des conseils de tout genre.

    Son idée ? Prodiguer le meilleur à celles plutôt habituées au pire.

    Elle fait alors des demandes de subventions, écrit à droite, à gauche, et c’est parce qu’elle est tenace et têtue qu’elle a pu affronter les difficultés et réussir.

    Paris,18e,jocéphine,salon-social,gouute-d-or,beauté,charbonnièreLe salon social, Joséphine pour la Beauté des femmes, a été inauguré
    le 23 mars 2011
    au 28 rue de la Charbonnière à l’entrée sud de la Goutte d’or.

    Ce salon propose coiffure, maquillage, soins du corps,
    conseils et prêts vestimentaires
    pour la modique somme de 3 euros. Il accueille ses clientes cinq jours
    sur sept, du lundi au vendredi,
    dans quatre pièces de couleurs différentes, sur quelque cent vingt mètres carrés.

    Pour profiter de ces soins, les femmes peuvent contacter le salon par le biais des associations qui les accompagnent. Les femmes isolées peuvent aussi pousser la porte et bénéficier de conseils grâce à la disponibilité et à la compétence de Koura Keita — coordinatrice de cet havre de paix.

    L’association Joséphine pour la beauté des femmes a gagné le concours des projets sociaux de la mairie de Paris qui l’a dotée d’une subvention de 20 000 euros fin 2010

    La précarité n’étant pas un phénomène uniquement parisien, Lucia Iraci souhaite développer cette action sur le plan national, grâce au soutien financier et éthique des partenaires commerciaux et des institutions.

    En ce début d’année 2012 souhaitons-lui bon courage...

    Souhaitons leur, à toutes, bon courage !

    ==)(==

    Du rôle des femmes et de leur place dans la société : Le Monde des idées, cet été, faisait dialoguer Dominique Méda et Joy Sorman, à lire.

    Et plein de photos du salon à l'intérieur dans le blog de Joséphine : c'est ici

  • Salons de massage et prostitution

    A en croire les déclarations du ministère de l'Intérieur, la prostitution à Paris repose sur trois piliers : en première place le racolage sur la voie publique (en forte diminution), puis viennent les maisons spécialisées, en clair les salons de massage (en forte augmentation) et enfin les sites de rencontres sur Internet (également en progression). Voir aussi une intéressante publication de ce ministère Des nouvelles formes de prostitution en France.

    Les habitants du 9e ne seront pas surpris de ces informations. Si en effet la quantité des "bars à hôtesses" a considérablement baissé pour laisser place à des endroits branchés comme c'est le cas rue Frochot à Pigalle, il est incontestable que de nombreux salons de massage se sont installés dans cet arrondissement. Il suffit de se promener rue Rodier, rue Condorcet et alentour pour s'en convaincre. D'après la mairie du 9e, il y en aurait 58 à ce jour. Ici nous en parlons régulièrement depuis 2012 (#salon de massage).

    paris,prostitution,salons-de-massage

    Voici une carte de Paris publiée très récemment par l'Atelier Parisien d'Urbanisme illustrant bien la concentration des salons de massage dans le 9e (cliquer sur la carte pour l'agrandir)

     

    Cette prostitution cachée se double en fait d'un trafic de femmes, essentiellement asiatiques pour ce qui concerne les salons de massage, semble t-il. Les autorités ont pris conscience du phénomène et la lutte contre cette prostitution et le trafic humain qui va avec a été engagée il y a plusieurs années, sans grand résultat en vérité à ce jour, quoiqu'en dise la préfecture de police.

    Dans le cadre de cette lutte anti-prostitution, la maire du 9e, Delphine Bürkli (UMP), a déposé lors de la dernière séance du conseil de Paris mi-mars, un voeu préconisant la mise en place d'un label, en clair une façon de trier parmi les salons de massage ceux qui se concentrent sur une vraie relaxation des clients et ceux qui pratiquent la prostitution. C'est là une initiative justifiée quant à l'objectif mais qui pose pas mal de problèmes dans sa mise en place.

    Nous nous sommes procurés le script du débat qui a eu lieu lors du conseil de Paris au cours duquel la maire du 9e, Delphine Bürkli, puis l'adjointe à la maire de Paris chargée de l'égalité Hommes-Femmes, de la lutte contre les discriminations et des Droits de l'Homme, Hélène Bidard, et enfin le représentant du préfet de police se sont exprimés sur le sujet. Assez court, ce texte de délibération est intéressant à lire, expliquant l'approche du problème par les uns et les autres. Vous pouvez le consulter en le téléchargeant le fichier PDF. Le vœu présenté par la maire du 9e a été rejeté par le conseil de Paris.

    La lutte contre la prostitution en salons de massage et le trafic humain associé est-elle assez active aujourd'hui ? On a bien peur que la réponse soit non, hélas ! Pour quelques salons fermés, d'autres réapparaissent presque aussitôt. Disons-le crûment, il faut taper là où ça fait mal, c'est à dire au portefeuille. Intensifier les contrôles fiscaux devrait être une piste privilégiée, toutefois on pourrait aussi faire comprendre aux propriétaires des murs de ces salons que l'appât du gain lié à la location de leur boutique les rend complices de proxénétisme, ça pourrait les faire réfléchir, non ?

    ----------------------------------------

    Une annonce publiée sur un site web pour un salon situé près de la place de Clichy.

    C'est assez explicite - Français approximatif

    paris,prostitution,salons-de-massage

     

  • Le projet de SCMR prisonnier de la politique politicienne

    paris,scmr,samedis-politiques,salle-de-consoLe projet de salle de consommation à moindre risques (SCMR) du boulevard de La Chapelle est un projet de santé publique s’inscrivant dans la politique de prévention des risques liés à la toxicomanie. Chaque mot a ici son importance car il définit très clairement le cadre dans lequel le projet s’inscrit : prévention des risques et toxicomanie. Ce sont deux sujets difficiles à aborder par les politiques, surtout à l’approche des élections, car ils sont à la fois chargés d’un certain flou mais surtout de beaucoup d’a priori, les deux perturbant d’abord une approche puis ensuite un jugement sereins du sujet. La situation actuelle du projet de SCMR à Paris en est le reflet parfait.

    La gauche au pouvoir (socialistes et écologistes), tant au niveau national que municipal, s’est rangée à l’idée qu’une SCMR pourrait être une approche raisonnable et efficace du problème de prévention des risques liés à la toxicomanie. Elle a lancé le projet parisien de manière assez volontaire mais son élan a été brisé net par l’avis négatif émis par le Conseil d’Etat. Certes les déclarations de la ministre de la Santé sont là pour nous dire qu’il ne s’agit là que d’une péripétie juridique qui n’altère en rien la volonté du gouvernement de réaliser ce projet. C’est ce que nous croyons comprendre de la déclaration de Marisol Touraine devant la représentation nationale le 15 octobre dernier.


    Question de Philippe Goujon à Marisol Touraine par MarisolTouraine

    Anne Hidalgo, elle, n’a pas oublié qu’elle est candidate à la mairie de Paris et probablement pour ne pas s’aliéner une partie de l’opinion publique qu’elle pense sans doute, mais sur quelle base, plutôt réticente au projet, s’est empressée de reporter celui-ci pour l’après élection.

    Disons tout net que les déclarations de Mme Touraine relèvent de la méthode Coué et ne donnent aucune garantie sur la volonté réelle du gouvernement de mener ce projet à son terme dans des délais raisonnables et que, parallèlement, les propos de Mme Hidalgo relèvent clairement du manque de courage politique et d'une certaine hypocrisie, un report post-élection pouvant devenir un report aux calendes grecques !

    La droite elle (UMP et centristes), toujours aux niveaux national et municipal, s’est déclarée avec force opposée au projet. Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM), candidate à la mairie de Paris en a fait un court paragraphe dans les « 7 progrès majeurs de la vie des Parisiens » qu’elle entend développer et ce dans la rubrique « sécurité, première des libertés ». C’est l’engagement numéro 4 « Refuser la salle de shoot ». L’intitulé de l’engagement et le choix de placer ce sujet dans cette rubrique « sécurité » est déjà une indication intéressante de l’approche que la candidate a du sujet. Que préconise NKM ? Augmenter les crédits à la prévention contre les addictions, multiplier les campagnes de prévention. Outre que les campagnes de prévention contre la drogue en général et les risques associés n’ont pas manqué ces dernières années avec le peu d’efficacité que l’on constate, on peut déjà noter que cette focalisation sur la prévention ne règle pas la question des toxicomanes qui ont besoin d’être soignés au même titre, par exemple, que le sont les alcooliques dans notre pays. NKM fait carrément d’emblée l’impasse sur le sujet.

    Au risque d’être un peu brutal, disons que le plus critiquable reste  quand même la malhonnêteté intellectuelle de l’approche de la candidate. Les termes utilisés (salle de shoot avec tout ce que cela comporte de péjoratif dans l’esprit de l’opinion publique alors qu’il ne s’agit pas de cela), les approximations tendancieuses (le Conseil d’Etat ne s’est pas opposé au projet, il a dit qu’il n’était pas conforme à la législation en vigueur), les fausses informations (l’Académie Nationale de Médecine n’a pas condamné le projet comme l’indique un article publié dans la revue Médecins de janvier/février 2013) et enfin la peur (faire du quartier le rendez-vous des toxicomanes, comme si cela n’était pas déjà le cas), tous les ingrédients d’une déplorable instrumentalisation politicienne du projet sont là pour encore une fois satisfaire une partie de l’opinion publique jugée plutôt hostile au projet (sur quelle base ?) et faire jouer les a priori idéologiques.

    Les deux attitudes sont à des degrés divers condamnables. Il s’agit d’un problème grave qui mérite mieux que des postures politiciennes, à commencer par une pédagogie dégagée des positions de principe et autres jugements moraux qui n’ont jamais réglé aucun problème de santé publique.

  • Petites et grandes dérives de la droite autour de Barbès

    paris,municipales-2014,samedis-politiquesLa droite dite républicaine ou de gouvernement, en clair l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP), présente un bien curieux visage dans les trois arrondissements autour de Barbès. Les cas les plus médiatisés ne sont pas les cas les plus graves, les apparences sont trompeuses. Voyons la chose en détails.

    Si l'élimination de Roxane Decorte de la liste UMP dans le 18e a fait grand bruit en son temps, il semble bien néanmoins que ce soit dans cet arrondissement que ce parti se présente de la façon la plus tranquille. Il y a sans doute une explication à cela. Pierre Yves Bournazel, tête de liste, prend bien soin d’éviter un affichage UMP trop voyant. Pour s’en convaincre, point de logo UMP sur ses tracts, très très peu de mentions de l’UMP sur son site web sans aucun logo de ce parti là non plus. Certes M. Bournazel ne cache pas son appartenance à la liste de Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) et pour cause, il en est un des porte-paroles, mais il le fait au niveau parisien et reste fort discret sur le sujet dans le 18e.

    Le cas du 10e arrondissement est cocasse. L’UMP y a investi Deborah Pawlik, femme tout à fait inconnue dans cet arrondissement. Mme Pawlik a bien été candidate suppléante à la députation en 2012 dans la 5e circonscription de Paris qui regroupe 3e et 10e mais c’est là la seule marque de sa présence dans l’arrondissement. Serge Federbusch est conseiller d’arrondissement élu avec l’étiquette UMP en 2008 mais il n’a pas obtenu l’investiture de ce parti en 2014. Aussi est-il passé à la dissidence en se présentant avec le label Paris Libéré, parti ad hoc créé par Charles Beigbeder ces dernières semaines. Mais cela n’a pas empêché M. Federbusch d’avoir un logo UMP sur ses affiches encore très récemment. Comprenne qui pourra.

    paris,municipales-2014,samedis-politiques

     

    Apparemment plus calme, le cas du 9e arrondissement n’en est pas pour autant le moins sérieux voire le plus inquiétant. Delphine Burkli, tête de liste UMP, accueille en numéro 3 sur sa liste Catherine Lecuyer et en numéro 4 Alexis Govciyan.

    La présence de M. Govciyan, tout à fait inconnu dans le 9e, est liée à la communauté d’origine arménienne dans cet arrondissement. Delphine Burkli ne semble d’ailleurs pas s’en cacher puisqu’elle a participé au dîner annuel de cette communauté la semaine dernière en présence de Charles Aznavour. Et pour s'en convaincre tout à fait, il suffit de lire l'article paru le 6 février sur le site Nouvelles d'Arménie Magazine où il est clairement dit qu'en cas de victoire, Alexis Govciyan pourrait briguer un poste d’adjoint au maire à déterminer en fonction des portefeuilles « pour servir ceux pour qui je travaille depuis toujours ». Notons aussi au passage que les socialistes n'étaient pas en reste à ce dîner puisqu'Anne Hidalgo y participait également. On peut ici trouver étrange cette approche communautariste assez contraire à l’esprit de notre République mais la chasse aux voix ne semble pas avoir de limites.

    La présence de Mme Lecuyer est beaucoup plus inquiétante. Elle aussi tout à fait inconnue dans le 9e, est membre de l’UMP mais dans sa partie la plus réactionnaire, à savoir le Parti Chrétien Démocrate de Christine Boutin comme l’annonce sa page Facebook. Homophobe, catholique tendance intégriste, anti-IVG, anti « Mariage pour tous » avec une vision tout à fait passéiste des choses, Mme Lecuyer ne correspond pas à l’esprit d’ouverture et de tolérance qui prédomine dans le 9e. Il est d’ailleurs assez difficile de comprendre la dérive droitière de Delphine Burkli par rapport à sa candidature de 2008. Elle était alors entourée de Claire Gibault, chef d’orchestre, centriste de droite mais ouverte et de Roger Auque, UMP mais aux allures libertaires. La voilà associée à un ancien conseiller de Nicolas Sarkozy dont les thèmes très "maurrassiens" au cours de la campagne de 2012 étaient très explicites après le discours ultra-sécuritaire de Grenoble et à une militante ultra-droitière comme l’indiquent les propos de Mme Boutin au cours du débat diffusé le 2 Février par BFMTV. On a connu une Delphine Burkli plus ouverte, elle qui accueillait sur sa liste en 2008 Olivier Boileau Descamps, chef d'entreprise et consultant en Ressources Humaines, membre du bureau de GayLib, mouvement LGBT associé à l’UMP. Là encore, allez y comprendre quelque chose !

  • Un communiqué de presse de Daniel Vaillant

    Le maire du 18e, Daniel Vaillant, réagit aux propos du ministre de l'Intérieur, qui s'exprimait dimanche au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI : "Il n'y aura plus de prières dans la rue dès le 16 septembre. Si, d'aventure, il y a des récalcitrants, nous y mettrons fin." (il s'agit d'une minute en milieu d'interview à écouter sur cette page entre 24'15 et 25'20).

    Ce matin, le Point reprend les éléments connus du dossier : A savoir la mise à disposition de l'ancien garage de véhicules de pompiers, propriété de l'Etat, situé 54 boulevard Ney, proche de la porte de Clignancourt, dès demain, 16 septembre, pour la grande prière. Elle sera louée, précisait le ministre. Dans un premier temps, les responsables religieux des deux mosquées du quartier n'avaient pas franchement apprécié l'idée de pratiquer la prière ailleurs que dans une mosquée. Un article dans le Figaro à la mi-août s'en faisait l'écho. A la lecture de blogs ou de coupures de presse, on a eu l'impression ces dernirèes semaines que tous les problèmes n'étaient pas réglés. Mais des négociations ont été menées, des travaux ont amélioré les lieux, et de plus, la solution est temporaire. Devrait être temporaire... On sait bien que, parfois, ce qualificatif peut prendre des significations diverses.

    Les prières dans la rue, à plusieurs reprises, et depuis quelques années déjà, ont déchaîné les passions. Gênant, pas gênant, intolérable, contraire aux principes, indigne, temporaire... On sait que la fermeture de la mosquée de la rue de Tanger, devenue vétuste et non remplacée, n'y était pas étrangère. L'espace offert par les mosquées parisiennes est largement inférieur au nombre des fidèles. Les chiffres sont têtus. Pourtant il n'est pas souhaitable à tous points de vue que les prières de rue s'éternisent, aussi bien pour les fidèles musulmans, pour les riverains, que pour les principes de notre laïcité. S'agissant de l'Institut des cultures d'Islam, on peut regretter au passage que tout projet de construction à Paris exige des délais aussi longs. Il en est de même pour une école, un équipement municipal quel qu'il soit. Là, on avait un écueil de plus, bien sûr, l'intervention de la Ville, des finances de la Ville, dans des affaires de culte. Nous avons encore en mémoire certain conseil de quartier houleux en 2008 déjà.

    Nous vous livrons le communiqué de presse ci-dessous  et ce lien pour le rendre plus lisible...

    paris, 18e, Daniel-Vailant, communiqué-de-presse, garage -des-pompiers, bd-ney, prières-de-rue, institut-des-cultures-d'islam

  • Place de La Chapelle : pas encore lieu de promenade urbaine

    Un mercredi ensoleillé et plutôt agréable. Un temps à mettre le nez dehors pour en profiter. Mais la balade s'avère très vite bruyante et polluée. Elle commence par le boulevard de La Chapelle à Barbès, normalement encombré à la fin du marché. Ne pas oublier que nous sommes mercredi ! Les pistes cyclables ne sont pas encore libérées et les trottoirs pas totalement non plus. Peu importe, il fait beau. Sous le viaduc, les commerçants remballent fruits et légumes pendant que des glaneurs remplissent leurs caddies avant le passage des agents de la Propreté.

    Des klaxons se font entendre au loin vers la place de la Chapelle. On comprend vite pourquoi. Tout le secteur est très encombré. Nous poussons jusque là pour voir.                                        

    place chapelle, embouteillage, Des policiers descendent de leur véhicule coincé dans l'embouteillage et mettront plusieurs minutes à discipliner les automobilistes pour se frayer un passage. Pour les piétons, il devient risquer de traverser car la visibilité est nulle.    

     

     

     Tous les  axes sont saturés : la rue du faubourg Saint-Denis jusqu'à la gare du nord, la rue Louis-Blanc, la rue Marx-Dormoy. Seul le boulevard de La Chapelle vers Stalingrad côté 10e offre une échappatoire.

    chapelle, embouteillage,

    Les rues Paré et Patin se sont entre temps remplies, preuve qu'une réflexion large sur la circulation aux abords de l'hôpital Lariboisière et au-delà vers la porte de la Chapelle doit enfin être engagée par les nouveaux élus. C'est une attente des habitants, des conseils de quartier et d'Action Barbès.        

    Voici une des raisons pour lesquelles nous demanderons sans tarder que soit relancée la commission extra-municipale des déplacements, afin que les diagnostics se fassent en collaboration avec les deux arrondissements, 10e et 18e, et que les solutions soient largement discutées avec toutes les parties.        

  • Inauguration de la place des Messageries de l’Est

    Jeudi 23 janvier prochain, se déroulera l'inauguration de la place des Messageries de l’Est, qui sera donc la nouvelle dénomination de la petite place formée par le croisement des rues Philippe de Girard, Jacques Kablé et Pajol.

    Ce nom vient rappeler le passé ferroviaire du lieu. En effet, en 1926, à l’occasion de l’agrandissement de la gare de l’Est, les services des Douanes et messageries des chemins de fer de l’Est sont transférés à l’angle des rues Pajol et du Département.

    Ce nouveau nom revient à l'initiative du Conseil de quartier de la Chapelle - Marx Dormoy. En mars 2017, suite aux travaux de ce conseil de quartier en vue de valoriser le patrimoine architectural, la richesse culturelle et l’histoire industrielle du quartier, le Conseil d’arrondissement a émis un vœu relatif à cette proposition de dénomination. Dénomination qui a été votée au Conseil de Paris en novembre 2018.

    La rendez-vous est donc fixé jeudi 23 janvier à 11 h, pour dévoiler les nouvelles plaques de la place des Messageries de l'Est.

    Paris_rue_Pajol_rue_Philippe_de_Girard1900.png

    C'est où ?

    Place des Messageries de l'Est, Paris 18e

    C'est quand ?

    Jeudi 23 janvier 2020, à 11 h

  • Histoire de Lariboisière : 2. Le Versailles de la misère

    L'hôpital Lariboisière est actuellement en train de connaître de grands changements avec le lancement du "Nouveau Lariboisière" qui bouleversera à terme la physionomie de cet établissement hospitalier parisien situé au Nord du dixième arrondissement à quelques mètres du carrefour Barbès ainsi que du quartier qui l'entoure. À cette occasion, nous consacrons une série estivale d'articles consacrés à l'histoire de l'hôpital Lariboisière en s'intéressant particulièrement aux bâtiments et à leur environnement urbain.

    1. Le clos Saint-Lazare
    2. Le Versailles de la misère
    3. 1848 : La République chasse Louis-Philippe
    4. Une comtesse remplace la République
    5. Évolutions, extensions, rénovations...

    ________________

     

    Face à l'accroissement de la population parisienne et surtout suite aux épidémies de choléra de 1832 et 1839, le préfet de Paris et le Conseil des hospices émettent le vœu de la construction d'un grand hôpital au Nord de la capitale : l'Hôpital du Nord. Le Conseil de Paris vote le principe de la création d'un nouvel hôpital le 6 juin 1839, mais il faut attendre 1844 pour que la municipalité vote sa mise en œuvre. L'emplacement pressenti dans l'ancien clos Saint-Lazare est alors confirmé. En cette période de Monarchie de Juillet, le nom du futur hôpital devient Hôpital Louis-Philippe en 1841.

     

    Un hôpital modèle

    Il est décidé que le futur établissement de 600 lits devra répondre aux préceptes édictés par le chirurgien Jacques Tenon pour la construction d'un hôpital modèle, qu'on retrouve en particulier dans son ouvrage "Mémoire sur les hôpitaux de Paris" (1788), avec notamment une distribution en pavillons séparés. Des principes eux-mêmes inspirés notamment du britannique Royal Naval Hospital de Plymouth, construit de 1758 à 1765.

     

    Royal_Naval_Hospital,_Stonehouse.jpg

    Royal Naval Hospital, StoneHouse, Plymouth

     

    Dans le livre de Nicolas Clavareau, "Mémoire sur les hôpitaux civils de Paris", paru en 1805, un plan d'hôpital modèle qui s'inspire de Tenon (voir plan ci-dessous). Dans cette configuration, les pavillons sont disposés "en peigne" autour d'une cour centrale, une disposition qui n'est pas sans rappeler celle de Lariboisière. Le principe des pavillons séparés et organisés par spécialité médicale doit permettre de juguler les nombreuses contagions qu'on observe alors dans les hôpitaux. 

     

    CLAVAREAU1805.jpg

    "Plan d'un hôpital disposé pour recevoir deux mille malades"

     

    C'est précisément ce dispositif pavillonnaire qui avait été déployé à l'hôpital Beaujon (voir plan ci-dessous), mais dans une envergure moindre (l'hôpital Beaujon se trouvait alors au 228 rue du Faubourg Saint-Honoré ; il déménagera à Clichy en 1935).

     

    ark__73873_pf0000855803_v0001.jpg

     

    Une fois l'emplacement et le type de construction déterminés, il ne restait plus qu'à mettre le projet dans les mains d'un architecte pour que l'hôpital modèle se concrétise. Une querelle s'engage alors entre la municipalité parisienne d'un côté et la préfecture et le Conseil des hospices de l'autre, la première reprochant aux autres le choix d'un architecte de l'administration sans avoir eu recours à un concours d'architecture. Plusieurs plans sont proposés (voir ci-dessous), dont celui de Marchebœus qui est particulièrement remarqué. Mais c'est finalement le projet de l'architecte Martin-Pierre Gauthier qui est retenu et sera mis en œuvre.  

     

    N53006041_JPEG_1_1DM.jpg

    [Création_d'un_hopital_modèle_à_[...]_btv1b53006041c.JPEG

    Projets pour l'hôpital du Nord, non retenus

     

    1850 Andriveau-Goujon.jpg

    Extrait du plan Andriveau Goujon, 1850

     

     

    Le Versailles de la misère

    L'hôpital imaginé par Gauthier se compose de dix pavillons surmontés de deux étages, six consacrés aux malades (les femmes à l'Ouest et les hommes à l'Est) et les autres aux services connexes (buanderie, administration, cuisines...). L'ensemble s'organise autour d'une cour intérieure au fond de laquelle se dresse le clocher de la chapelle.

    Le projet de Gauthier commence à voir le jour au début de l'automne 1846, en commençant par le mur de clôture (dont il reste quelques vestiges le long du boulevard de la Chapelle; ce reste du mur d'origine est appelé à disparaître bientôt à l'occasion des travaux du Nouveau Lariboisière. Deux nouvelles rues sont tracées pour encadrer l'hôpital Louis-Philippe qui commence lentement à émerger.  

     

    export.jpg

    Journal des débats politiques et littéraires, édition du 10 juin 1846

     

    L'hôpital dessiné par Gauthier est un bâtiment qui va opérer une véritable rupture avec les hôpitaux construits jusque-là. D'une part, comme nous l'avons vu plus haut, par la disposition des bâtiments mais également par la qualité de la réalisation. En effet,  les hôpitaux étaient jusqu'alors des bâtiments austères, construits avec des matériaux de qualité relative. Il faut rappeler que les hôpitaux d'alors s'adressaient aux seuls indigents, les plus riches se faisant soigner à domicile, la question de la qualité architecturale ne se posait même pas. Ici, l'architecte a particulièrement soigné les détails ornementaux de son projet, comme en attestent encore aujourd'hui, par exemple, le fronton sculpté par Jules Girard (1861) visible de la rue Ambroise-Paré, ou encore la façade de la chapelle (voir gravure et photos ci-dessous). L'hôpital modèle est non seulement fonctionnel et sain mais il est aussi joli: on guérit mieux dans un bel endroit. Le chirurgien Malgaigne qui vouait une haine farouche au projet surnomma l'hôpital à cet égard, et non sans un mépris certain,  "le Versailles de la misère".

     

    fronton jules girard 1861.jpg

    Présentation du fronton sculpté par Girard, 1861

     

    IMG_2205.jpg

    Le fronton sculpté par Girard (juillet 2018)

     

    IMG_1889.jpg

    Détail de la façade de la chapelle de l'hôpital Lariboisière (juillet 2018)

     

    En juillet 1847, une rumeur s'empare du chantier et du quartier, on aurait trouvé un baril d'or dans le chantier du nouvel hôpital et il y aurait encore des trésors cachés dans le sol de l'ancien clos Saint-Lazare, ouvriers et habitants se mettent alors à chercher frénétiquement le soi-disant trésor. Cette rumeur n'est qu'une des nombreuses qui ont couru à travers l'Europe après qu'on ait découvert, réellement cette fois, deux barils remplis d'écus d'or dans un chantier à Bruxelles.

     

    Ce chantier titanesque, mené principalement par l'entreprise de monsieur Lemaire, va employer simultanément de cinq cents à huit cents ouvriers pendant sept années. La construction va bon train, les bâtiments de façades étant presque achevés durant l'été 1847. Mais le chantier va bien vite être interrompu par rien de moins que la Révolution de 1848 à qui il va servir de théâtre sanglant.

     

    à suivre... 

  • WEB & Printemps de la Démocratie

    Donc, le 5ème Printemps de la Démocratie se tiendra le samedi 24 mars prochain à l’Hôtel de Ville ! On ne va pas vous reparler de la Démocratie participative, des Conseils de quartier, de leur utilité ou de leur inefficacité, etc. …, non. Juste remarquer que la Mairie de Paris a mis en place un instrument de concertation intéressant en utilisant la technologie du fameux web 2.0, c'est-à-dire l’interactivité. Si vous ne savez pas ce qu’est le web 2.0, voyez sur Wikipedia ou bien sur le blog « Dessine-moi le web 2.0 ».

    Sur le site dédié, on peut faire des propositions, commenter, donner son opinion, etc. … Alors, pour ou contre la Démocratie participative, pour ou contre l’actuelle municipalité, peu importe : constatons comment l’outil Internet est en train de changer nos vies petit à petit !

    medium_ntic.JPG

     

     

    Créez le Printemps de la Démocratie 

  • Place de La Chapelle

    Nous avions participé à une réunion l'an dernier dans le 18e sur les futurs aménagements de la place de la Chapelle. voir notre article d'alors.

    Ce projet était porté depuis de nombreuses années par l'équipe du conseil de quartier La Chapelle-Max Dormoy. Il a enfin abouti en fin d'année dernière.

    Les riverains, comme souvent dès qu'il y a modification du plan de circulation, étaient plutôt inquiets. Aujourd'hui, ils semblent satisfaits et apprécient un calme retrouvé.

    place de la chapelle,18ème,circulation

    Dans le square Louise de Marillac, les aires de jeux ont été déplacées vers l'espace piétonnisé, lieu plus calme pour les enfants.

    18ème,place de la chapelle,circulation

    D'ici à la fin de l'année, l'espace situé vers la rue Max Dormoy sera réaménagé dans l'esprit de son état d'origine à sa création avec un espace plus convivial et des bancs.

  • Le plan de renforcement de propreté de la Ville : une blague ? Non.

    On pouvait lire il n'y a pas si longtemps dans une communication municipale 

    En 2017, 100 agents de nettoyage supplémentaires ont été recrutés

    Cette action fait partie d’une série de mesures adoptées pour un Paris plus propre. Soumises au Conseil de Paris 
le 27 mars, elles complètent le Plan 
de renforcement de la propreté. 

    Bien bien bien. Nous louons ce nouvel effort de la Ville, mais nous aimerions pouvoir le constater sur place, dans nos rues, devant nos immeubles, en bref, dans notre quartier. Or, il suffit de publier dans ce blog un article sur la propreté pour que des commentaires incendiaires affluent. Il y a donc problème. Il reste à comprendre le problème, et à l'analyser.

    Il nous semble bien que l'équipe municipale ait capté que les problèmes de malpropreté commençaient sérieusement à échauffer les esprits dans certains quartiers. Preuve en est la réunion organisée rapidement début juillet à l'hôtel de ville, réunion à laquelle Action Barbès était conviée. Nous espérons que c'est cette compréhension et non la venue des JO en 2024 qui est à l'origine de ce regain d'intérêt pour la propreté...

    La propreté était un des objectifs prioritaires de la maire de Paris dans ses thèmes de campagne en 2014. Pour l'instant, nous n'avons pas encore vu les résultats. Mais Mao Peninou (adjoint chargé de la propreté) y travaille, et la communication de la Ville nous assure qu'elle veut mieux associer les citoyens à la définition des objectifs  (on pourrait sans perdre énormément de temps en concertation, ici même, les donner : des rues propres, des corbeilles de rue vidées qui ne déborderaient pas, des sacs de la RATP qui ne joncheraient pas les rues en dehors des heures de collecte, des porches d'immeuble qui ne sentiraient pas l'urine, les quais des canaux parisiens sans ordures et canettes toute la nuit et au petit matin, des commerçants qui respecteraient les horaires de collecte et les bacs qui leur sont alloués, etc...) ; qu'elle veut renforcer les moyens et moderniser l'action des services municipaux (hum, fallait-il attendre trois ans pour ce faire??) et cerise sur le gâteau : elle veut aussi mobiliser tous les acteurs publics et privés qui peuvent agir.... Qui seraient-ils donc ces acteurs publics et privés ? Nous craignons un peu une application de plus, lancée à grand renfort de pub et de communication, telle DansMaRue qui ne s'adresse en réalité qu'aux particuliers qui auront la bonté de signaler un énième matelas crasseux qui depuis deux jours se prélasse sur le trottoir, ou le bidet plus lavabo qui font obstacle aux poussettes pourtant légitimes sur ce même trottoir !

    Capture d’écran 2017-08-22 à 16.02.18.jpg

    Autant mettre un cataplasme sur une jambe de bois.

    Des trois mesures qui sont mises en avant pour trouver LE remède à la saleté de Paris, au moins dans certains quartiers, sans doute est-ce la réorganisation des services qui fera le plus sensation. Mais, ne nous trompons pas, il est question de « moderniser l'action des services », pas de les réorganiser. Or, manifestement, il y a des manques ou du laisser-aller. Nous ne disons pas que la tâche est simple, ou que les agents ne font pas leur travail, certains peut-être moins bien que d'autres, comme dans tous les métiers. Ils font surtout ce qu'on leur dit de faire. Aux heures où on leur dit de le faire. Dans les voies qu'on leur désigne. Alors, quoi ? Pourquoi une situation aussi difficile au niveau de la propreté de nos voies ? 

    Paris n'est pas la seule ville à haute densité de population, à haute fréquentation touristique, à forte présence étrangère... allez, osons le dire, parmi les habitants, chacun n'a pas les mêmes références de la propreté environnementale. Ce que le jeune cadre parisien moyen voit comme sale ou inacceptable passe inaperçu aux yeux d'une famille malienne ou ivoirienne, ou magyar, ou ukrainienne fraichement débarquée... C'est insupportable de devoir donner des noms de pays ainsi, nous nous en excusons, auprès d'eux en premier... mais vous voyez tous que les habitudes des uns et des autres différent, surtout dans l'espace public. Les Français ont été taxés de sales pendant des décennies par leurs voisins européens, alors que leurs rues étaient plutôt bien entretenues, mais notre consommation nationale de savon ou de brosses à dent laissait transparaître des manques d'hygiène. Il ne faut pas tout confondre. Donc pas de réaction offusquée ! On n'a pas tous les mêmes critères quand il s'agit d'environnement et d'espace public.

    Dans certains quartiers, qui subissent des passages intenses de populations, qu'elles sortent du métro, qu'elles s'installent dans l'espace public — sans autorisation — pour y mener leurs activités de vente, qu'elles y passent la nuit pour faire la fête... le résultat est un agglomérat de saleté qui nécessiterait plus souvent un lavage à grande eau, avec enlèvement de tous les papiers, tous les cartons, et pas un jet qui contourne les obstacles ! L'heure de ce lavage efficace est à adapter à chaque fois, obligatoirement. La vente de légumes exotiques de la rue des Poissonniers n'est pas l'heure de la fiesta des quais du Canal Saint-Martin. Tout comme les heures de ventes à la sauvette de la place de La Chapelle ne sont pas interchangeables avec celles du marché aux biffins de la Porte Montmartre. Mais tous ces désordres, aussi désordres soient-ils, ont des horaires, propres à chaque activité.

    Deux solutions dès lors. Soit on frappe très fort, et l'on verbalise sérieusement qui ne respecte pas les normes de propreté locales, celles de la Ville de Paris en l'occurence, et on le fait savoir ; soit on adapte les moyens et la façon de nettoyer des services de propreté de la Ville, au type de salissure et de salissants, à leurs horaires et à leur fréquence. Ce qui ne se fera pas sans un peu d'imagination et d'efficacité. Là encore, associer étroitement les citoyens à un plan « Paris Propre » s'apparente à une vaste blague ; en effet, les seuls touchés par ces vœux pieux sont les Parisiens qui se sentent déjà citoyens, mais en aucune manière les autres. C'est à dire ceux qui jettent leurs canettes après consommation, les cornets de frites ou de kebab et le reste. Quant aux plates-formes de communication type « Paris fais toi belle », même avec de nouveaux outils... croyez-vous vraiment, Madame la Maire, qu'elles vont devenir le livre de chevet du pollueur ordinaire de la rue parisienne ?

    paris,barbès,propreté

    En revanche, oui, nous, les citoyens, nous pourrions peut-être lancer une souscription genre crowdfunding (financement participatif) pour acheter ou rassembler des tapettes à souris et à rats. A moins de découvrir un nouveau Till l'Espiègle comme dans les contes germaniques...

    En 2017, le Conseil de Paris a créé une commission propreté qui procède à des auditions depuis le mois de mai. Action Barbès sera auditionnée le 1er septembre par les élus de cette commission et s'attachera à nommer et décrire les problèmes de notre quartier, d'une part et à faire quelques propositions, d'autre part.

    Pour quelques chiffres supplémentaires sur les moyens de la Ville en mat!ère de propreté, nous vous conseillons la lecture du bulletin municipal n°61 du printemps. Voici le lien. 

  • Le vide grenier de la rue CADET

    VG_Cadet_A31 jpeg web.jpg


    Le 30 mai, de 9 heures à 19 heures....

    Le Conseil de Quartier La Fayette-Richer
    en partenariat avec la Mairie du 9e et des associations
    organise un vide-grenier
    le dimanche 30 mai 2010 de 9h à 19h rue Cadet
    (partie située entre la rue Lafayette et la rue du Fbg Montmartre)

    Nous leur souhaitons du beau temps....