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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Le préfet de police face aux associations et habitants du 18e

    La salle des mariages de la mairie du 18e était comble le 18 décembre dernier suite à l'invitation du préfet de police de Paris Michel Duelpech qui souhaitait faire un point sur la sécurité dans l'arrondissement. Eric Lejoindre était entouré de la commissaire du 18e Valérie Goetz, du chef de district Jacques Rigon, du directeur de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne Jacques Meric, de Serge Quilichini de la direction territoriale de sécurité de proximité de Paris, du directeur adjoint du cabinet du préfet Serge Boulanger et de Yann Drouet, chef de cabinet. Coralie Lever-Matraja quant à elle représentait la DPSP.

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    L'intervention du préfet de police de Paris : écouter, concevoir, agir!

    Une telle réunion n'avait pas eu lieu depuis plusieurs années quand il s'agissait alors de présenter des bilans de la Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP). Et cette fois, il n'était pas question de parler seulement bilan mais bien d'écouter habitants et associations. M. Duelpech l'a dit en préambule : il a bien pris au sérieux les signaux envoyés sur les problèmes et difficultés rencontrés depuis des mois à la lecture des nombreux signalements, courriers, mails et pétitions reçus. Il a évoqué quelques données chiffrées comme une augmentation de 4% des atteintes aux biens et à l'intégrité physique des personnes et une baisse des vols à la tire de 22% (sans doute pas dans le 18e...). Nous ne reprendrons pas les chiffres concernant les ventes sauvette, nous en parlions déjà dans notre article du 22 novembre. A propos des mineurs étrangers isolés, il a fait allusion à la réunion du 6 décembre salle Saint-Bruno (voir notre article du 14 décembre). Il n'a pas fait l'impasse sur les problèmes générés par le phénomène migratoire et a repris les propos du gouvernement : humanité et droit à l'asile mais également fermeté avec l'application de la règle de droit et notamment la procédure Dublin. Il souhaite que France terre d'asile organise mieux l'accueil des demandeurs d'asile au 127, bd de la Villette pour éviter les files d'attente qui se constituent quotidiennement la nuit, peut-être avec des prises de rdv. (voir notre article du 29 septembre).

    Deux heures d'échange avec la salle

    De nombreuses personnes ont pu prendre la parole et nous ne ferons pas ici un compte rendu intégral qui serait fastidieux. Le manque de réactivité des forces de police suite à un appel au 17 a été déploré. Ont été signalés des problèmes de nuisances sonores liées à des regroupements très bruyants le soir rue Marcadet, des commerces en infraction sur la législation en matière de ventes d'alcool, une recrudescence du phénomène de prostitution (principalement nigériane). Mais aussi, les difficultés croissantes que rencontrent les riverains de la porte de la Chapelle et du secteur Pajol en lien principalement avec la forte présence de migrants non pris en charge, sans oublier les ventes à la sauvette. On l'aura compris dans le 18e, les actions à mener sont colossales. Action Barbès a insisté sur la problématique de la placette Polonceau avec son trafic de stupéfiants quotidien et le risque de voir fermer les quelques commerces nouveaux du quartier. Sur ce dernier point, il faut souligner que c'est un constat général dans les secteurs les plus touchés comme les rues Pajol et le secteur Marx-Dormoy. Les élus du 18e et la mairie de Paris doivent impérativement se préoccuper de ces commerces qui amènent une diversité et qui risquent de fermer.

    Quelles réponses et quelles pistes?

    M. Duelpech a tout d'abord rappelé les moyens mis en place avec l'adaptation de la ZSP, désormais étendue sur le nord du 10e (Lariboisière. Gare du Nord) pour favoriser une meilleure coordination des services. De même, la police de sécurité quotidienne devrait permettre une meilleure efficience. "Des relations de confiance entre population et police doivent être rétablies" a t-il martelé. Il a annoncé que dans le cadre des 10 000 postes prévus sur la durée du quinquennat, le 18e aura les effectifs nécessaires. Il est partisan de muscler les contrôles pour les commerçants récalcitrants.

    Pour répondre à l'interpellation par un habitant sur les violences policières envers des migrants, le préfet ne s'est pas dérobé. Il a demandé qu'on lui envoie photos et vidéos. "Durant deux années, j'ai présidé des conseils de discipline et j'ai infligé des sanctions et effectué des révocations; si vous avez des preuves,  je serai ferme ". J. Rigon, chef de district que nous rencontrons régulièrement dans le cadre du dispositif Barbès-Chapelle-Lariboisière" (dernière réunion de l'année le 20 décembre), a précisé qu'il s'agissait de changer de méthode en remplaçant une juxtaposition de dispositifs (ZSP, GLTD, BST...) par une coordination des moyens pour un bassin de délinquance bien défini et aussi "mieux écouter, mieux adapter, revoir nos méthodes".

    Nous avons appris que 550 policiers couvrent l'arrondissement. 30 sont arrivés en novembre ce qui a permis de créer la brigade de lutte contre les sauvettes (plutôt efficace à Château rouge de l'avis d'habitants) et 12 arriveront en janvier. La préfecture semble avoir pris la mesure des problèmes et entendu la forte exaspération de nombreux habitants. Nous suivrons les actions et les avancées avec intérêt.  

  • Concert de soutien au Phonomuseum avec Jacky Terrasson

    Encore un beau concert en perspective au Phonomuseum le jeudi 22 février à 19h30: cette fois, le jazz sera au menu avec le pianiste Jacky Terrasson. Il s'agira d'un concert de soutien au musée. D'autres suivront tout au long de l'année 2018. On ne saurait que trop vous conseiller de réserver car le nombre de places est limité.

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    Pour tout savoir sur ce concert, cliquez ici.

     

  • Budget participatif 2018

    La première phase du Budget participatif 2018 vient de s'achever avec la clôture des dépôts de propositions le 4 février dernier. Le budget participatif entre à présent dans sa deuxième phase, celle de l'étude de faisabilité et d'estimation par les services de la ville.

    Fort du succès remporté par le projet "Une Rue-jardin Richomme" qui a été retenu par les Parisiennes et les Parisiens en 2017, Action Barbès lance de nouvelles propositions pour ce budget participatif. Revue des projets :

     

    Éclairage de l'église St Bernard de la Chapelle

    Ce n'est pas là une idée nouvelle car nous l'avions présentée l'année dernière déjà. Mais ce projet ayant rencontré un bel écho auprès des habitants et d'autres associations et n'ayant échoué qu'à quelques dizaines de voix, il nous semble opportun de le présenter de nouveau : 

    "L'église Saint-Bernard de la Chapelle est l'unique monument historique du quartier de la Goutte d'Or. Connue pour son occupation en faveur des Sans-papiers en 1996, elle abrita également le Club de la Révolution de Louise Michel pendant la Commune de Paris. Cette église néo-gothique de l'architecte Magne, bâtie de 1858 à 1861, est une fierté et un repère central pour tous les habitant-es du quartier, et de plus en plus de touristes et de Parisiens font un détour sur le chemin de Montmartre pour venir l'admirer. Cependant, cet édifice est plongé dans le noir une fois la nuit venue. L'idée d'un éclairage LED pour mettre en valeur sa flèche, ses arc-boutants et autres gargouilles permettrait de mieux apprécier ce monument la nuit venue, d’en faire un repère urbain nocturne et également de valoriser le quartier de la Goutte d'Or."

    budgetparticipatif.paris.fr

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    Des jeux d'eau au square Léon

    Un nouveau projet dans la perspective des chaudes journées d'été à la Goutte d'Or : 

    "Le square Léon est un lieu central dans la vie de la Goutte d'Or, une parenthèse verte pour beaucoup d'habitants et un espace de jeux pour les nombreux enfants du quartier, or ce square ne possède qu'un simple point d'eau. Le projet consiste en l'aménagement de jeux d'eau (brumisateurs, fontaines, miroir d'eau) qui fonctionneraient lors des beaux jours. Ces équipements permettraient de se rafraîchir lors des fortes chaleurs et offriraient un espace ludique pour les enfants du quartier, dont beaucoup ne peuvent pas partir en vacances l'été. Dans une moindre mesure, ces jeux d'eau offriraient une alternative aux ouvertures intempestives de bouches d'incendie lors des fortes chaleur."

    budgetparticipatif.paris.fr

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    Fresques temporaires sur les murs d'enceinte de lariboisière

    Coté 10e, c'est un peu d'art que nous proposons :

    "L'APHP prévoit dès cette année des travaux de restructuration de Lariboisière. Le mur nord, boulevard de La Chapelle, reste très dégradé et les abords sales. De même le mur à l'angle des rues Paré et Patin (maternité) visible depuis le boulevard Magenta présente une surface qui mérite une belle fresque. Etant donné les destructions prévues (dans les 2 ou 3 prochaines années), nous préconisons des fresques temporaires dans des budgets modestes avec une carte blanche aux artistes."

    budgetparticipatif.paris.fr

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    Mise en lumière du viaduc ligne 2 de Barbès à Jaurès

    Ce projet qui s'inscrit dans le prolongement de la promenade urbaine a été élaboré conjointement avec les associations Demain La Chapelle et SOS La Chapelle :

    "Ce viaduc, situé sur la voie d’accès nord de la capitale, est méconnu et délaissé alors qu’il figure parmi les ouvrages remarquables de Paris, ce d’autant plus que l’absence d’éclairage génère une ambiance inhospitalière qui n’incite pas à la promenade. Le projet consiste en une mise en lumière artistique et poétique du viaduc, sur chacun de ses éléments constitutifs : Les arches métalliques, Les voûtes, Les piliers en pierre et leurs blasons, Les stations, Les surfaces au sol du terre-plein central. Ce projet s’inscrit dans le projet de Promenade Urbaine. Cela permettrait de revaloriser un ouvrage d’art structurant et emblématique du nord de Paris, de mettre en valeur l’ouvrage d’art de type Eiffel qui relie les stations de Barbès à Jaurès, d'éclairer la surface sous le viaduc, afin de rendre cet espace agréable et plus sûr, et de créer un trait d’union lumineux entre les 3 arrondissements (10e, 18e et 19e), d’est en ouest et du nord au sud."

    budgetparticipatif.paris.fr

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  • RATP : des travaux plus importants s'annoncent

    Il n'y a pas si longtemps nous avons évoqué les nouvelles grilles de la station Barbès-Rochechouart, les nouvelles portes de sortie, et la proximité d'un nouveau chantier, cette fois, pour rénover et entretenir le viaduc, entre le carrefour Barbès et .... l'extrémité de la partie aérienne de la Ligne 2, à savoir la place du Colonel Fabien.

    Petit rappel historique

    C'est un ouvrage construit à la fin du 19e siècle. La ligne 2 ayant parcouru le premier tronçon entre Porte Dauphine et Etoile en décembre 1900, elle sera prolongée jusqu'à Anvers dès octobre 1902, puis ensuite dans les mois qui suivent jusqu'à Rue de Bagnolet (actuellement Alexandre Dumas), enfin  la rame pourra parcourir la totalité de son parcours pour la première fois en avril 1903, date de son ouverture complète puisque la station Nation, le terminus, sera alors terminée. 

    Lors d'une dernière rencontre, les agents de la RATP ont précisé que le type d'entretien dont va bénéficier l'ouvrage doit être exécuté tous les 18-20 ans. L'heure est venue.

     

    Voici le courrier adressé très largement dans le quartier, aux usagers demeurant entre le square d'Anvers, les rues avoisinantes et les abords du faisceau des voies de la gare du Nord (nous l'avons reçu dans la boite de l'association le 18 septembre) : 

    Paris, le 13 septembre 2017 

    Madame, Monsieur, 

    La RATP démarre ce mois-ci des travaux de réfection sur le viaduc de la ligne 2 entre les stations Anvers et Colonel Fabien. Jusqu’en septembre 2019, le chantier se déplacera tout au long du viaduc pour procéder à des travaux de peinture, de métallerie et de maçonnerie. 

    À partir du 25 septembre, le chantier débutera au niveau de la station de métro Barbès-Rochechouart. Des palissades seront mises en place autour de la zone de travaux, le long du boulevard de Rochechouart (face au magasin Tati) et du boulevard de la Chapelle, jusqu’à la rue de Maubeuge (face magasin Carrefour). L’emprise restera en place jusqu’au 31 mars 2018. 

    Les travaux se dérouleront de jour en dehors des voies et de nuit sur les voies (hors service voyageurs). 

    La station de métro Barbès-Rochechouart reste accessible pendant toute la durée des travaux et la RATP met tout en oeuvre pour minimiser l’impact du chantier dans votre quartier. 

    Nous vous remercions de votre compréhension et vous prions de croire, Madame, Monsieur, à l’assurance de nos salutations distinguées. 

    L’équipe projet 

     

    RÉFECTION DU VIADUC ENTRE ANVERS ET COLONEL FABIEN 

    DÉBUT DES TRAVAUX : SEPTEMBRE 2017 

    FIN DES TRAVAUX : SEPTEMBRE 2019

    INSTALLATION D’UNE EMPRISE CHANTIER 

    DU 25 SEPTEMBRE AU 30 MARS 2018

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    Premier tronçon concerné

  • La bibliothèque Goutte d'or et DansMaRue

     
    Nous vous en avons parlé plusieurs fois, déjà, et il n’est pas inutile de recommencer aujourd’hui.

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    De quoi s’agit-il ? De l’application de la ville qui s’appelle DansMaRue. Vous connaissez bien sûr… c’est un application municipale que vous pouvez découvrir sur la plateforme de la ville (paris.fr). Elle est téléchargeable également par vos téléphones portables sous Androïd sur les plateformes de Google Play ou vos téléphones Apple sous OIS (Apple Store).  Les avis sont partagés sur son efficacité. Toutefois, même si seulement un quart des signalements sont traités de façon satisfaisante, c’est toujours 25% de cas ! Ce sont des dépôts sauvages qui sont ramassés, des affiches qui sont décollées, des dysfonctionnements réparés. Alors prenons patience et continuons à signaler.
     
    Pour autant, un cas nous interpelle quotidiennement, nous qui habitons dans ce quartier autour de Barbès, nous qui passons boulevard de la Chapelle, comme il interpelle aussi tous ceux qui passent en métro, sur le viaduc de la Ligne 2 … Où est-il ce "cas grave" ? vous demandez-vous. C’est la façade sud de la bibliothèque de la Goutte d’Or, juste à côté du Centre Barbara.
     

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    Bd de la Chapelle le 7 février 2018 @ElisabethCarteron

     
    Est-ce vraiment une image qui honore un équipement public de cette importance ? Est-ce un exemple à donner à tous ces enfants qui fréquentent la bibliothèque ? 
     
    Nous avons récemment contacté le personnel présent dans la bibliothèque. Ils connaissent bien l’état de la façade même si l’entrée principale est située dans la partie haute, rue de la Charbonnière, à l’angle de la rue Fleury. Ils nous ont affirmé que les services d’entretien avaient été contactés par leurs soins, que des nettoyages avaient déjà eu lieu, mais que les affiches revenaient. Peut-être. Sans doute. Et qu’en déduisons-nous ? Que cela ne vaut pas la peine de continuer à signaler ces affichages sauvages qui dégradent la façade, l’image des lieux, du quartier, etc… ? Qu’on se résigne à cet état des lieux ? Que rien n’y fait ? 
     
    "En même temps", nous soulignons que les noms, adresses et raisons sociales des afficheurs sont lisibles sur la plupart des affiches… Ils serait donc possible de demander des comptes, en clair de verbaliser les annonceurs. Qu’attend-on ? 
     
    Plusieurs interpellations ciblées nous viennent à l’esprit. Nous en appelons à la fois :
    - aux responsables de la bibliothèque : ne baissez pas les bras, continuez à demander des nettoyages réguliers et efficaces. Avec pugnacité.
    - aux élus de l’arrondissement chargés de la propreté et de la culture : exigez des services de la ville des résultats tout en marquant les priorités, notamment un entretien régulier des équipements municipaux. 
    - aux inspecteurs de la Direction de l’Urbanisme et aux agents de la Direction de la prévention, de la sécurité, et de la protection (DPSP) : verbalisez sans état d'âme les annonceurs indélicats, irrespectueux de l’espace public.
    - à la nouvelle brigade de lutte contre les incivilités : contribuez à faire respecter le bien public, contribuez à lui garder une image digne, exemplaire. La dégradation du bien public est une incivilité.
    - à Anne Hidalgo, maire de Paris : exigez un entretien régulier et correct des équipements municipaux où qu’ils se trouvent, avec les mêmes critères, y compris dans les quartiers  populaires, dits « politique de la Ville » !! Dès lors, les Parisiens accepteront de collaborer aux signalements des « anomalies » repérées dans l’espace public. Ce serait un signal fort. Un encouragement.
     
    Enfin une question, la  dernière, destinée à tous : pensez-vous que la moitié du quart de ces affiches pourrait rester en place sur un mur de la BnF pendant une journée ??? 

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    Bd de la chapelle le 11 novembre 2017 @LiseThely

     

    Ci-dessous un petit florilège de saisies d'écran extraites des archives de Google street view — sur plusieurs années — qui confirme que  ce pan de la bibliothèque est bien considéré par les annonceurs comme un panneau d'affichage purement et simplement. 

    Et encore plus de détails pour vos signalements grâce à ce lien https://www.paris.fr/dansmarue
     
     
     
     
  • Des nouvelles du kiosque de Château rouge ?

    C’est certainement avec une grande satisfaction que les habitants du secteur Château Rouge ont vu disparaître toutes les emprises de chantier de la RATP, présentes depuis des mois sur l'espace du grand carrefour Barbès-Custine-Poulet. 
    Pour mémoire le calendrier de cette rénovation-transformation de la station s’est étalé sur deux longues années : 
    - mai et juin 2015 : réalisation des travaux préparatoires au niveau du carrefour pour permettre la réalisation des travaux et l'aménagement des installations de chantier
    - juillet 2015 : démarrage des travaux proprement dits pour une durée de 26 mois (avec maintien de la station en service les 12 premiers mois)
    - juin 2016 : fermeture complète de la station
    - août 2017 : réouverture de la station agrandie et rénovée
    Mais l’encombrement et les restrictions de circulations tant automobile que piétonne valaient le coup, puisque la station a gagné une seconde sortie, côté Custine, et une modernisation de ses infrastructures. L’inauguration a eu lieu à l'automne et nous en avons parlé ici, en octobre.
     

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    Un souvenir du chantier pour la mémoire commune...

    Un de nos lecteurs s’étonnait en octobre dernier, dans les commentaires, que le kiosque à journaux, un grand kiosque planté près de la sortie côté Dejean, ait disparu sans être remplacé.
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    Commentaire de notre lecteur 

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    Le kiosque de Château Rouge un matin de juillet 2014; puis, un grand espace vide pendant longtemps...

     
    Il est vrai que les points presse dans le quartier ne sont pas légion. Une petite recherche sur les Pages Jaunes nous en a donné une carte avec liste des adresses, mais sont-elles bien à jour ? Et surtout, les Pages Jaunes font-elles une distinction très claire entre marchands de journaux et papeteries, comme nous le suggérera une aimable «papetière» (SAS Nota) que nous avons contactée par téléphone, rue Ramey… A notre demande, elle a fait rapidement le tour des marchands de journaux qu’elle connaît à proximité : place Gabin ou plutôt rue Lambert au 29, entre un bistrot à vins et un «  sushi »,  ou peut-être chez Didier Fargettas au 58, rue Custine, non loin de la rue du Mont-Cenis, mais on est déjà bien loin de Château Rouge ! Et plus nous irons vers le Montmartre chic, et plus les points presse seront faciles à trouver : encore un au 120, rue Caulaincourt, par exemple.  En revenant, on repère toutefois le point presse du 6, rue André del Sarte avant de traverser le boulevard Barbès, où la quête commence à s’avérer moins payante, voire vaine. Il restera toutefois les kiosques de la place Jules Joffrin, de la station Chapelle qui vient de réouvrir et celui de l'avenue Trudaine, côté Rochechouart. 

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    Nos trouvailles dans les Pages Jaunes nous surprennent parfois : ce local qui affiche fièrement sa raison sociale El Aziz Ji au 32, bd Barbès est présenté comme vente de journaux, de presse, de magazines…. Sans doute faudra-t-il bien chercher dans tout ce bazar ! Un conseil, prendre ses distances avec les adresses des Pages Jaunes
     

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    Pour obtenir une information sérieuse, en novembre, nous avions demandé à l'adjointe du 18e arrondissement chargée du commerce ce qu'il en était du retour du kiosque. Par retour, elle nous répondait qu'il fallait attendre les nouveaux kiosques (jusqu'à quand ?) et, tout en attendant, se satisfaire du petit kiosque, qui n'a pas ouvert vraiment... nous y avons rencontré deux agents en plein nettoyage des lieux qui n'ont pas su nous en dire plus. C'est un peu court malgré tout !
     
     

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    Tous, nous constatons que les librairies ont beaucoup de mal à survivre, que les points presse et les kiosques disparaissent... Au-delà des grandes difficultés actuelles de Prestalis, une conclusion peut-être hasardeuse nous vient à l'esprit, c'est l’évolution du commerce en ville. Il se développe davantage en direction des restaurants gastronomiques ou des bistrots pour touristes — selon les quartiers, leurs richesses patrimoniales, et le pouvoir d’achat de leurs habitants — que vers la quête d’informations ou de culture… Que l'on en juge, autour de soi, au nombre de changement de destination des locaux commerciaux de ces dernières années. Triste pensée à laquelle il va néanmoins falloir s’habituer. Ou réagir !
  • Des idées pour l'espace sous viaduc à la Maison de l'Architecture Ile de France

    La Maison de l'architecture en Ile de France située dans le beau couvent des Récollets près de la gare de l'Est a organisé l'an dernier son second appel à projet ClimaX Paris (2017). Et vous pouvez aisément imaginer le thème choisi en regardant la photo ci-dessous. Idée suggérée par la mairie du 10e, il s'agissait de proposer des aménagements des espaces de la "Low Line". Dit autrement (ce que l'on préfère), le sous viaduc. On notera que les associations impliquées dans la concertation sur la promenade urbaine n'ont pas été informées...

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    L'appel à idées était ouvert aux architectes, paysagistes, designers, artistes et étudiants. Un jury a choisi jeudi 15 février les 3 lauréats parmi les 12 nominations (sur une soixantaine de projets reçus).

    Les propositions ont davantage porté sur la mise en lumière de l'espace sous le viaduc. On note quelques idées sur les usages mais davantage pour des utilisations spontanées et non programmatiques favorisant les conditions d'appropriation éphémères, évènementielles, ludiques ou plastiques rendues possibles par l'éclairage. Les ponts au-dessus des voies ferrées, espaces qui offrent de belles perspectives, ont fait l'objet de plusieurs idées notamment pour des activités de loisirs.

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    Le 1er prix a été décerné au projet "Paris Swings" avec l'idée d'un sol coloré (Bonjour en 25 langues différentes) et l'installation de balançoires prévues pour être repliées les jours de marché notamment.

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    La "Ligne 2 Ligne Bleue" a obtenu le 2ème prix, un projet pour interagir avec les abords du boulevard de La Chapelle et surtout au niveau des voies ferrées. Il s'agit d'un fil conducteur sous forme de peinture au sol (pas aisé à voir sur la photo) avec l'idée de gestes artistiques et co-produits avec les habitants.

    Le 3ème prix a été décerné à un projet sur la transformation des vibrations du métro en électricité avec des faisceaux lumineux qui éclairent le sous viaduc grâce à des détecteurs (comme dans certains halls d'immeubles), en insistant aussi sur le pont au-dessus des voies ferrées de la gare de l'Est. Une idée "écologique" qui ne génère pas de pollution lumineuse.

    Enfin, le prix du jury a été attribué  au projet "La Piste" comme on peut le voir ci-dessous.

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    Il s'agit dune piste de course sur l'ensemble du parcours avec des polarités pour attirer le promeneur.

    Ne voyez pas ici de projet ficelé et surtout décidé. Mais certaines idées peuvent peut-être nous inspirer. Pour plus de détails sur les présentations, c'est ici et .

    Prochaine étape, la réunion de présentation par la ville des usages possibles et des premières décisions. Mais avant cela, nous devrions avoir connaissance du bilan d'étape de l'agence AAA pour l'année 2017.

  • Le grand n'importe quoi des vélos à Paris

    De temps en temps, nous ouvrons nos colonnes aux adhérents d'Action Barbès qui le souhaitent. L'un d'eux nous a fait part de son grand agacement sur les dysfonctionnements du Vélib version 2018, agacement sans doute partagé par de nombreux utilisateurs au vu des commentaires que l'on peut lire dans la presse et les réseaux sociaux depuis le début de l'année. Ce même adhérent avait pourtant testé et apprécié ce vélo nouvelle génération lors de sa présentation (voir notre article du 2 novembre 2017).

    « Free floating » est le dernier mot à la mode à propos des vélos à Paris. Mais Vélib' 2018 est aussi en bonne position dans la liste. De quoi parlons-nous ?

    Tout d'abord de ces vélos de couleur verte, orange, jaune qui trainent depuis quelques semaines sur les trottoirs de Paris. Vous ne pouvez pas manquer leur style flashy. Avec une application chargée sur votre smartphone et une inscription en ligne en bonne et due forme (une petite caution à payer), vous repérez un vélo et vous le débloquez en utilisant le QR code. Quand vous le déposez, vous le cadenassez sur la roue arrière. Malgré leur belle couleur, les vélos sont rustiques et à dire vrai pas très agréables à utiliser (pas très confortables et à une seule et unique vitesse). Mis à part le vandalisme, la fiabilité du système n'est pas au top. Une fois que vous avez « codé » le vélo pour le débloquer avec votre téléphone, pas sûr que la liaison se fasse via votre opérateur téléphonique et que la roue arrière soit libérée. Mais le plus problématique est ailleurs. Ces vélos en libre service peuvent être pris et surtout déposés n'importe où. Alors, on en trouve partout. Ils viennent s'ajouter aux deux roues motorisées sur les trottoirs les plus larges mais ne se gênent pas non plus pour stationner sur ceux qui sont étroits, très nombreux à Paris. Donc, au risque de passer pour un vieux réac, je dis que c'est l'anarchie des vélos. Personnes handicapées, notamment les mal-voyants, parents avec poussette, personnes âgées, ... tout le monde est content !

    Vélib' 2018, c'est une autre affaire et sans doute beaucoup plus grave. Decaux, c'est Decaux, on peut aimer ou ne pas aimer mais il faut reconnaître que dès son lancement en 2007, Vélib' a assez bien fonctionné. Pour des raisons certainement très valables, la Ville de Paris au sein de Autolib Vélib Métropole a décidé de confier les nouveaux Vélib' au consortium Smoovengo, petite start-up de Montpellier ayant, certes une expérience en vélo en libre service, mais pas dans un périmètre de la taille de Paris Métropole. Fin 2017, les annonces triomphalistes de la Ville de Paris nous promettaient monts et merveilles, on allait voir ce qu'on allait voir à partir du 1er janvier 2018 avec les vélos connectés dernier cri dont certains à assistance électrique. A l'automne, des séances d'essai de ces nouveaux vélos ont été organisées un peu partout et les impressions étaient très bonnes. Il est vrai qu'ils sont agréables.

    Et patatras ! Voilà que les nouvelles stations ne sont pas prêtes et que la quantité de vélos promise n'est pas au rendez-vous (300 au lieu de 1000 disent les mauvaises langues. Est-ce vrai?). Les habitués de Vélib' sont en manque. On passe sur les bugs du site Internet ou de l'appli, on peut passer aussi sur le fait que Smoovengo n'a pas envoyé systématiquement aux abonnés la nouvelle carte, on peut aussi comprendre que le nombre de stations en service soit inférieur à ce qui était prévu initialement tant les travaux à réaliser sont importants. Mais des doutes sur le système lui-même apparaissent. Le boîtier embarqué sur les vélos permettant de se connecter à la borne et d'ainsi le libérer ne semble pas toujours fonctionner car justement, il n'arrive pas à se connecter à la borne. Et combien de stations sensées être en service ne fonctionnent pas ? Une information parue cette semaine sur Internet et qui demande à être vérifiée donne la clé du mystère : les bornes ne seraient pas branchées sur le réseau électrique mais fonctionneraient avec une batterie. Une fois cette batterie à plat, c'est toute la station qui est hors service. Si cela est la réalité, on va avoir de bonnes raisons de râler.

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    rue de Dunkerque- angle Magenta lundi 12/02 vers 14h, station mais hors service

    C'est tout le vélo qui souffre actuellement à Paris. Le fameux Plan Vélo de l'Hôtel de Ville qui prévoit 15% des déplacements dans la capitale à l'horizon 2020 par ce mode de transport a pris beaucoup de retard. Les difficultés de Vélib' ne vont pas arranger les choses. D'ailleurs, regardez autour de vous, à Paris, des Vélib' vous n'en voyez presque pas.

     

  • Locations touristiques : depuis décembre des mesures pour les encadrer

    Nous avons déjà évoqué ce sujet dans le blog, notamment parce que certains de nos adhérents se plaignaient de l'indélicatesse de jeunes touristes fêtards qui ne respectent pas leurs voisins. Avant Paris, le cas était bien connu à Barcelone, ville célèbre en Europe pour ses nuits débridées et les flots de touristes qui s'y déversent tout au long de l'année. Au point que les résidents catalans se sont fâchés... et comme dans d'autres villes espagnoles (mais aussi italiennes) on parle désormais de « tourismophobie ». (voir un article du Huffingtonpost du 17 août 2017 )

    Outre les inconvénients pour les voisins, du point de vue des hôteliers, c'est aussi une concurrence déloyale qui se développe, et pour la ville ce sont autant d'appartements qui disparaissent du parc des locations privées à l'année. La situation n'est pas récente : en 2012 déjà, nous décrivions "ce fléau pour le parc locatif" mais, au printemps dernier, nous avons compris que les choses allaient changer... 

    Nous aurions pu réouvrir le débat plus tôt, mais d'autres sujets ont tenu la une, nos unes et nos colonnes, et puis en hiver, le phénomène est moins sensible qu'aux beaux jours. Pourtant un nouveau dispositif, voté à l'unanimité au Conseil de Paris, va désormais régir les locations saisonnières dans la capitale, mieux ! celui-ci est en vigueur depuis le 1er décembre de l'année dernière. En effet, il vous faudra déclarer en ligne toute location d'un meublé touristique si vous voulez vous mettre en conformité avec la loi et ne pas risquer une lourde amende. Un numéro d'enregistrement devra figurer sur les annonces que vous publierez, sur les sites et les plateformes comme celle de AirBnB. Ce numéro est obtenu auprès de la ville de Paris sur son site : cliquer ici pour vous enregistrer.

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    Par ailleurs, puisque le projecteur est orienté sur AirBnB, sachez que l'entreprise va rétrocéder, d'ici à quelques jours, à 50 villes françaises le montant des frais de séjour qu'elle facture à son client lors de chaque réservation et qu'elle s'était engagée à collecter pour le compte des collectivités. La moitié de ce montant revient à Paris, soit 6,9 millions d'euros, d'après le communiqué qu'elle a publié et dont le Parisien se faisait l'écho le 29 janvier dernier. Il n'y a pas que de mauvaises nouvelles dans l'actualité. 

     

    Pour plus de détails sur la réglementation : https://www.paris.fr/meubles-touristiques

     

  • Chaillot et la Goutte d'or: un spectacle en préparation

    La Zone de sécurité prioritaire (ZSP) n'est pas seulement un dispositif de coordination entre police, parquet, mairie. La culture y trouve aussi une place et c'est tant mieux. "Chaillot-Théâtre national de la Danse s'est engagé à mettre en œuvre une action triennale de création culturelle s'inscrivant dans le cadre de la décision du comité interministériel du Grand Paris du 15 octobre 2015 tendant à favoriser le jumelage entre un établissement culturel d'excellence et une zone de sécurité prioritaire." Voilà ce que l'on peut lire sur le dossier de présentation.

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    Concrètement, quelles actions pour la Goutte d'Or?

    C'est la Compagnie Lanabel qui a été choisie pour mener à bien le projet, une Compagnie connue pour son engagement notamment au Burkina Faso. Projet qui est  mis en oeuvre avec les habitants du quartier volontaires et qui aboutira à un spectacle à Chaillot, à la réalisation d'un film documentaire et à des installations dans le quartier.

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    De nombreux ateliers gratuits sont organisés pour tous les âges; certains ont lieu régulièrement, d'autres sont ponctuels. Ils ont lieu dans le quartier de la Goutte d'Or (notamment à l'Echomusée).

    Vous pouvez suivre cette initiative sur facebook et écrire à l'adresse suivante : gouttedor@theatre-chaillot.fr

  • Le Lavoir Moderne Parisien: nouveau lieu artistique contemporain?

    La semaine dernière, nous avons rencontré la nouvelle équipe du Lavoir Moderne Parisien situé 35 rue Léon dans le 18e, une équipe pleine d'énergie et déterminée à faire revivre ce lieu qui subit depuis plusieurs années les conséquences d'une bataille juridique avec le propriétaire du bâtiment.

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    Un peu d'histoire

    En 1986, c'est Hervé Breuil qui investit un lieu laissé à l'abandon et devient le directeur du LMP. Ce jusqu'en 2012, où le tribunal exige la liquidation de la structure entraînant ainsi la fin de vie du LMP (voir article de Médiapart et nos articles du 12 janvier 2012 et du 29 mars 2012). La mairie de Paris bloque alors le permis de construire grâce à une ordonnance de 1945 qui interdit de changer la destination culturelle d'un lieu. En 2014, la Compagnie Graines de Soleil créée par Khalid Tamer reprend le flambeau. Mais les difficultés perdurent et il passera la main à l'équipe actuelle. A ce jour, le théâtre est toujours géré par l'association.

    Quelle situation aujourd'hui et quels besoins?

    Les responsables du lieu ont déposé un dossier pour une demande de subvention de fonctionnement auprès de Bruno Julliard adjoint à la maire de Paris et chargé de la culture. Par ailleurs, le dossier est également arrivé sur le bureau de la ministre Françoise Nyssen. Il s'agit avant tout de soutenir la création émergente et permettre de revenir à ce qui a fait le passé et la notoriété de la salle. En effet, de nombreux artistes connus y ont fait leurs premiers pas (Abd al Malik, Mathieu Boogaerts, Youssou N’Dour, les Têtes raides...). Des personnalités du monde du spectacle, telle Ariane Mnouchkine soutiennent le projet. Nous relayons volontiers l'appel à contributeurs lancé par l'équipe. Si vous disposez d'un peu de temps, vous pouvez par exemple vous engager pour l'accueil et la billetterie à raison d'un soir par semaine. Mais vous pouvez aussi aider à la communication notamment. Dans un tout autre domaine, n'hésitez pas à faire part de vos connaissances sur le passé artistique du lieu depuis 1986 et également sur la création du Lavoir au 19e siècle.

     

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    un air de " Petit Bouffes du Nord" appelé ainsi par Peter Brook

    La salle contient 70 places assises et jusqu'à 200 personnes debout.

    Pour la saison en cours, ce sont 29 spectacles qui sont proposés et on nous promet déjà une belle programmation pour 2018-2019. La restauration prévue dans le hall ne sera pas oubliée.

    Pour tout savoir sur la programmation, rendez vous sur lavoirmoderneparisien.com et facebook.

     

  • Corbillard en goguette sur le bd de Rochechouart...

    Façade nord du lycée Jacques-Decour, boulevard de Rochechouart. Le stationnement du tronçon de ce boulevard sur le 9e arrondissement situé entre la rue Bochart de Saron  et le square d’Anvers est réservé à la montée et la descente des touristes ; il s’agit donc d'un stationnement très ponctuel des autocars. Ce matin-là, il faisait beau, ensoleillé même, ce qui avait eu pour conséquence de rendre gratuit le stationnement résidentiel dans les rues de Paris (22 février). Certains en profitaient. 

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    Il est rare de voir un corbillard en stationnement en ces lieux ! Au-delà du sourire que ce beau bus anthracite rutilant a suscité et de la photo que vous voyez ci-dessus, nous avons eu envie de faire marcher notre imagination. Enquête sur la présence d’un corbillard derrière plusieurs cars de tourisme…. 

    Corbillard… : présence d’une église à proximité ? Non, la plus proche est Saint-Jean de Montmartre, et le service de pompes funèbres aurait eu l’autorisation de stationner sur la place des Abbesses. 

    Corbillard… : enlèvement d’une dépouille à la morgue d’un hôpital…? Non, l’hôpital Lariboisière dispose certes d’une chambre froide mais également d’un stationnement dans l’enceinte de l’hôpital, accessible par le boulevard de La Chapelle. Donc, non.

    En revanche, le défunt peut être encore à son domicile en attendant les services funéraires et le voyage vers sa dernière demeure. Sauf que là, nous sommes derrière le lycée Jacques-Decour, pas de résident, et pas d’accès de ce côté-ci.

    Corbillard…. On ne peut pas imaginer raisonnablement que le défunt ait eu envie de faire un tour à Montmartre avant de rejoindre sa destination ultime, quelle qu'elle soit dans un des trois cimetières montmartrois (Le cimetière du Calvaire ou autre, Saint-Vincent et de Montmartre ou au Père Lachaise).

    Corbillard… Un employé de la Maison Borniol (Pompes funèbres Henri de Borniol http) qui profiterait d’un creux dans son emploi du temps pour faire un tour sur la Butte ? Pourquoi pas ? Ou bien convaincu que la famille du défunt, venue d’une lointaine province française, avait besoin de se changer les idées, il l’aura convaincue de profiter de l’occasion pour une visite dans la capitale… 

    Une heure plus tard, ils visitaient encore.