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  • Drogue en France : où en est-on ?

    130 000 morts chaque année à cause de la drogue ! Voilà ce qu'annonce dans une interview donnée le dimanche 5 janvier au cours du Grand Soir 3 le docteur William Lowenstein, addictologue, Président de SOS Addictions.

    Personne ne peut contester que les actions menées depuis des décennies contre ce fléau n'ont donné aucun résultat. Les trafics sont en expansion, le renouvellement des produits une réalité sans fin, les conséquences de tout cela incalculables. Dans cette séquence de quelques minutes, William Lowenstein décrit de façon très claire la situation et propose des pistes pour aborder le problème.

    W. Lowenstein.JPG

    France 3 ne donne pas de code pour l'insertion des vidéos. Aussi, un lien vous est proposé avec le site de Francetvinfo en cliquant sur l'image - le reportage commence à 11mn09 (le cannabis) et l'interview à 13mn20.

  • Municipales 2014 : 9e, 10e et 18e - un point avant le dernier virage

    paris,municipales-2014La trêve des confiseurs n’a pas eu d’effet sur le front des municipales à Paris et le paysage a changé ces derniers jours, plus dans les 10e et 18e, un peu moins dans le 9e. Faisons un état des lieux arrondissement par arrondissement en notant qu’aucune liste officielle complète de candidats n’a encore été publiée à l'exception de celle de Remi Féraud dans le 10e.

    Dans le 9e, les choses sont relativement calmes. La candidate socialiste Pauline Véron continue sa campagne un peu à l’image de celle de la patronne Anne Hidalgo, sans agitation, quelques réunions thématiques et ouverture de la permanence rue Victor Massé.

    A droite, l’accord UMP-UDI-MoDem a fait un peu bouger les choses. Pas la tête de liste Delphine Burkli, très bien ancrée dans l’arrondissement, mais pour les deuxième et quatrième places de cette même liste. Rappelons que dans le cadre de cet accord, Christian Saint-Etienne (UDI) a quitté le 9e pour être candidat dans le 11e et qu’il n’y a pas ici de dissidence suite à l’accord. Jean Baptiste de Froment, un temps sur la liste en deuxième position, retiré un moment au profit d’Armand Hennon suivant quelque rumeur, a été réintroduit en seconde place ces derniers jours. Jean-Baptiste de Froment, 35 ans, Conseiller d’Etat, habite le 9e depuis 12 ans. Il est un ancien conseiller de .....

    ..... Nicolas Sarkozy et le père du programme pour Paris de Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM). Il a l’étiquette UMP et reste largement inconnu dans l’arrondissement. En quatrième position de la liste NKM pour Paris dans cet arrondissement vient Alexis Govciyan avec l’étiquette Alternative UDI/MoDem. Alexis Govciyan est conseiller régional Ile de France, élu dans le Val d’Oise, complètement inconnu dans le 9e où rappelons-le, se trouve une importante et influente communauté d’origine arménienne, ceci expliquant sans doute le choix de l’arrondissement. La droite semble faire là comme un pari en plaçant ces deux personnes dans cette position : celui d’un rééquilibrage en sa faveur dans le 9e en nombre d’élus tant au Conseil de Paris (passer d’une élue, Delphine Burkli, aujourd'hui, à deux) qu’au Conseil d’arrondissement (passer de trois élus aujourd'hui à quatre ou cinq), sauf à espérer reprendre à la gauche la mairie perdue en 2001, ce que les résultats des dernières élections ne permettent pas de raisonnablement envisager, mais qui sait ? Si la droite ne gagne pas son pari et que M. de Froment n’est pas élu Conseiller de Paris, comment imaginer qu’un normalien, brillant intellectuel, ancien conseiller du Prince, se contentera d’un modeste titre de Conseiller d’arrondissement pour son entrée en politique ?

    Pour mémoire, rappelons que les écolos auront une liste autonome emmenée par Jonathan Sorel et Nadia Prête et que le Front de Gauche aura aussi sa liste dirigée par Benoit Schneckenburger.

    Dans le 10e, l’accord UMP-UDI-MoDem a secoué le paysage. Le seul élu d’opposition actif et présent dans cet arrondissement solidement ancré à gauche, Serge Federbusch, s’est vu refuser le label UMP et est donc entré en dissidence avec le mouvement créé ad-hoc par Charles Beigbeder, Paris-Libéré. Il est officiellement candidat à la mairie du 10e sous cette étiquette. La droite n’en finit pas d’ailleurs de tergiverser dans cet arrondissement qui n’a guère d’intérêt pour elle, la victoire étant quasi-assurée à la gauche. Une tête de liste, Deborah Pawlik (UMP) et un second, Olivier Mousson (Alternative UDI-MoDem), ont bien été nommés, mais l’actuelle Conseillère de Paris élue dans le 10e avec l’étiquette UMP puis passée à l’UDI, Lynda Asmani, aurait entrepris un rapprochement avec l’équipe d’Anne Hidalgo, dit la rumeur.

    La liste de la gauche dirigée par Rémi Féraud semble être prête et devrait comprendre des communistes dont l'ancien leader syndical Didier Le Reste et la ministre Yamina Benguigui, actuelle conseillère de Paris dans le 20e dont l'assiduité au Conseil est des plus aléatoire !

    Le Front de Gauche aura aussi son candidat en la personne de Guillaume Etievant, Secrétaire National à l’Economie et au Travail du Parti de Gauche. De belles joutes en perspective entre les communistes de la liste Féraud et ceux du Front de gauche.

    Europe Ecologie les Verts a choisi Anne Souyris et Sylvain Raifaud comme têtes de liste bien que les écolos aient été un peu aux abonnés absents dans l'arrondissement pendant cette mandature. Notons également une liste menée par Gaspard Delanoë déjà candidat en 2008.

    Dans le 18e, c’est là que la secousse semble avoir été la plus forte au sein de la droite suite à l’éviction de Roxane Decorte de la liste emmenée par Pierre Yves Bournazel dans le cadre de l’accord UMP-UDI-MoDem. Elle laisse sa place de seconde de liste à Fadila Méhal (Alternative UDI/Modem). A noter aussi le retour de Christian Honoré qui, suivant nos informations, ne devait pas être candidat il y a quelques semaines encore mais qui finalement figure sur la liste du 18e, estampillé « centriste » alors que tout laissait croire durant l’actuelle mandature qu’il était UMP. Roxane Decorte rejoindra-t-elle les troupes de Paris Libéré dans le cadre de la dissidence ? On verra. Elle est en tout cas officiellement candidate à la mairie du 18e. Enfin, effet secondaire, est apparue une dissidence au sein de l’UDI avec la candidature de Mustapha Saadi, conseiller régional de l'Essonne.

    A gauche les choses sont plus calmes. Eric Lejoindre, candidat du Parti Socialiste a inauguré sa permanence rue de Trétaigne et publié sur son site de campagne quelques noms avec profils de sa liste.

    Pour mémoire, Danièle Atala, PG Front de gauche, Pascal Julien et Sandrine Mées, EELV sont également candidats à la mairie du 18e.

    Des événements de ces trois ou quatre dernières semaines, il faut bien comprendre que les positionnements de chacun(e) se sont faits en fonction des ego et non des programmes. Certes les principaux candidats les ont publiés ces programmes, mais il est clair que ce ne sont pas les différences dans ceux-ci qui ont influencé tel ou telle dans leur comportement. Il est même curieux de constater combien l’incohérence entre les propos et les actes est grande. Tel parti défend une loi sur le non-cumul des mandats mais ne se gêne pas pour placer une ministre en exercice sur sa liste en position éligible bien sûr. Tel autre défend la proximité mais fait soit voyager ses candidats d’un arrondissement à l’autre soit les « parachute » en fonction des perspectives de victoire. Chacun dit vouloir respecter une certaine « éthique » mais nombre de candidats traînent derrière eux des affaires pas nettes voire des condamnations réelles.

    Enfin nous ne serions pas complets si nous ne touchions pas un mot de la virulente campagne anti-NKM qui s'est déversée sur Twitter ces dernières semaines. Il est vrai que les maladresses de la candidate et les tergiversations de la droite parisienne ont fourni aux opposants et moqueurs de tout poil des bâtons pour la battre et ils ne s'en sont pas privés. Mais ne nous laissons pas influencer par l'intensité de cette campagne qui ne reflète sûrement pas les intentions des Parisiens dans leur choix. Les récents sondages, même si on doit les regarder avec prudence comme tous les sondages, nous l'indiquent très clairement. Les jeux ne sont pas faits.

    Les Parisiens trancheront.

    MAJ : on nous fait remarquer à juste titre que le mode de scrutin à Paris ne permet pas la parité des conseillers de Paris dans le 9e (2 et 2). La majorité qui sortira des urnes aura forcément 3 conseillers de Paris.

  • Une rue qui mérite une attention particulière

    En passant à pied tout récemment dans la rue de la Goutte d'Or, il nous est revenu à l'esprit une réunion de l'été dernier à la mairie du 18e. Il s'agissait, ce 3 juillet, d'écouter la restitution des premiers mois d'exercice du dispositif de zone de sécurité prioritaire de Barbès - la Goutte d'Or - Château Rouge. Nous étions plusieurs de l'association à y assister et à écouter les représentants de la préfecture, du parquet et de la mairie. Nous avions d'ailleurs fait un article à l'époque, quelques jours plus tard, pour rendre compte de la situation. C'est ici.

    Après les résultats de l'enquête sur la notion de sécurité telle que ressentie par les habitants qui avaient répondu au questionnaire, la parole fut donnée aux participants. Un commerçant, un pâtissier possédant une boutique et un second local rue de la Goutte d'Or voulait faire part de son désarroi de ne pas pouvoir accéder correctement à son local à la veille du Ramadan. Celui-ci commençait le 10 juillet. Or des hommes sans logis ont depuis très longtemps élu domicile et posé leurs affaires dans ce coin de rue. Ils acceptent très difficilement qu'on les en déloge, ni même que les services de la Propreté nettoient cet espace. Le commerçant mettait en avant les conséquences sur son chiffre d'affaire, la période du ramadan étant très porteuse... 

    La mairie s'est alors engagée à disposer devant la boutique des bacs à plantes vertes pour ménager un espace libre. Et cela dans un laps de temps très court, puisqu'on était alors à une semaine du début des festivités. Ce qui fut dit, fut fait ! 

    Malheureusement on sait que rien n'est simple en ville. Deux inconvénients à ce souci louable de végétalisation expresse :

    1- Les services des Parcs et Jardins (DEVE) n'acceptent plus de se charger de l'entretien de nouveaux bacs à plantes. C'est ainsi que dans le 10e par exemple, la régie de quartier se charge de l'arrosage et du maintien des plantes dans les pots disposés depuis quelques années sur les placettes (par ex. Paré-Patin) ou au coin des rues. Dans d'autres lieux, ce sont des chartes passées avec des associations de riverains qui arrosent quand les plantes réclament... (par ex. rue Affre, 18e). Là, l'opération a été rondement menée, mais a-t-on pris de le temps de savoir qui jouerait le jardinier ?

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    2- Bien que très lourds, ces bacs, remplis de plus ou moins un mètre cube de terre, ne sont pas restés tout à fait aux places qui leur avaient été attribuées. On peut légitimement penser qu'ils ont été déplacés de manière à ménager un recoin plus commode aux personnes à la rue. Déplacés par ces mêmes personnes probablement.

    Le commerçant avait eu gain de cause en réclamant un aménagement de l'espace public à des fins purement privées, même si l'on comprend les nuisances liées à la situation pour son commerce. Mais dès lors n'aurait-il pas pu veiller un tant soit peu à la configuration des lieux, à la disposition des bacs et à l'entretien des plantes vertes ? Tout ne tombe pas du ciel en permanence ! Aide toi et le ciel t'aidera, comme dirait l'autre.... Au lieu de cela, nous sommes dans une rue toujours aussi sale, toujours occupée par les paillasses nauséabondes de pauvres bougres, passablement alcoolisés une bonne partie de la journée, et qui, cerise sur le gâteau, n'accueillent pas à bras ouverts les agents de la Propreté. Et les habitants dans tout cela ??  

    Nous avons lu dans le document de campagne d'Eric Lejoindre, candidat à la mairie du 18e, que l'équipe qui se présente avec lui veut mener une requalification urbaine des arcades de la rue de la Goutte d'Or et de la rue Boris Vian. Nous applaudissons à deux mains ! 

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  • Rome-Paris, Fellini-Scola, un film

    "Paris est jumelée avec une seule ville : Rome, depuis le 30 janvier 1956, avec pour slogan « Seule Paris est digne de Rome ; seule Rome est digne de Paris » (en italien « Solo Parigi è degna di Roma; solo Roma è degna di Parigi »)" nous dit l'encyclopédie Wikipédia dans son ébauche d'article à propos de Paris.

    Les relations entre les deux capitales étaient quelque peu distendues depuis un moment mais l'arrivée à la tête de la capitale italienne d'Ignazio Marino du Parti Démocrate en juin 2013  a changé la donne. Pour célébrer ces retrouvailles, les deux villes ont décidé de mettre en place un tandem culturel Paris-Rome, plateforme d'échanges culturels tout au long de l'année 2014. Le lancement de ces manifestations a eu lieu au Louxor lundi soir dernier avec la présentation en avant-première du dernier film d'Ettore Scola, Che strano chiamarsi Federico - Scola raconta Fellini en présence du metteur en scène.

     

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    Ettore Scola et Federico Fellini se sont connus dans l'immédiat après-guerre et ne se sont plus quittés jusqu'au décès du Maestro Fellini en 1993. C'est le roman de ces quelque cinquante ans que nous propose Ettore Scola sous forme d'un film hommage, d'une biographie cinéphilique, pas une hagiographie. Ce beau film nous réintroduit dans le monde "fellinien" avec ses outrances, ses situations oniriques, ses personnages si extraordinaires, sa musique. Comme seuls les grands réalisateurs savent le faire, Ettore Scola nous conte Fellini, son cinéma, en nous emportant dans un flot d'images et de sons qui ne cèdent en rien à la nostalgie et qui nous prouvent encore une fois que le cinéma reste un art magique.

    Voulez-vous partager le souvenir en musique ?

    (Musique du film 8 ½ par Nino Rota)

     

  • Des people à la mairie du 9e : souvenir du Golf Drouot

    Les rassemblements qui ont lieu à la mairie du 9e ne sont pas tous liés à la campagne des municipales ! Lundi dernier il y avait affluence quand je suis descendu à l'antenne de police, juste pour un renouvellement de passeport.... Un service d'ordre, la foule, des voitures sorties tout droit des catalogues de collectionneurs. De quel retour sur le passé s'agissait-il ? 

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    C'est l'article du Parisien le lendemain qui a éclairé ma lanterne plus nettement. En voici un court extrait : 

    Hier, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, Jacques Bravo, le maire du IX e, et Patrick Darnay, du collectif Golf Drouot, ont dévoilé une plaque commémorative sur le fronton de l'ancien établissement de nuit. Afin de rendre hommage à ce haut lieu des années 1960-70, Alain Chamfort, Michel Jonasz et Vigon avaient fait le déplacement.

    Le site de la Mairie de Paris n'est pas en reste et consacre un long article à l'histoire du rock parisien en célébrant ce lieu mythique des décennies 60 et 70. Il a fermé en 1981. Allez, cliquez : souvenir, souvenir !

    Et pour l'album de photos, c'est ici. 

  • Circulation(s) au 104

    Nous vous proposons un coup d'oeil sur l'actualité du 104, rue d'Aubervilliers : une exposition qui met en lumière les photographes européens, 44 d'entre eux pour être précis, et qui après trois éditions à Bagatelle se tient dans la vaste halle du 104.  

    paris,104,photographie 

    Entrée libre, à ne pas rater, se poursuit jusqu'au 16 mars. Voici la vidéo de la mairie de Paris qui vous en dit davantage.

     


    Photo : les jeunes talents européens au CENTQUATRE par mairiedeparis

  • C'est la p'tite bête qui monte, qui monte...

    Vous, les lecteurs de notre blog, êtes de plus en plus nombreux à lire les articles que nous publions. Mais pas d'auto-satisfecit; au contraire, nous souhaitons vous témoigner notre reconnaissance et vous remercier pour votre fidélité.

    En moyenne, notre blog reçoit désormais plus de 750 visites par jour, et ce sont près de 1800 pages que vous y lisez chaque jour. Une belle progression depuis 2012 comme vous pouvez le constater sur ce graphique:  

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    Vous trouvez certainement un intérêt ou une utilité dans nos publications: tant mieux! Nous espérons, en effet et très sincèrement, que ce blog vous apporte une ouverture sur divers sujets concernant notre cadre de vie ou la citoyenneté dans nos quartiers: il est le reflet du travail et de l'implication des membres de notre association, ou, tout simplement, le fruit de nos observations.

    Vous pouvez aussi continuer à soutenir notre association en adhérant. Si vous le souhaitez, vous trouverez dans le bandeau gris, à droite de cette page, le lien à cliquer pour télécharger le bulletin d'adhésion; ou plus simplement, vous pouvez cliquer ici. La démarche est simple, et le montant de l'adhésion est limité à 10 €.

    Et plus encore que la simple adhésion, vous pouvez aussi choisir de vous impliquer dans notre association, de diverses manières: en contribuant librement par exemple, avec votre temps, votre expertise, votre regard citoyen, ou même, votre plume pour écrire un article pour ce blog si le coeur vous en dit.

    Enfin, pourrions-nous vous suggérer de ne pas rester trop discrets lors de votre lecture du blog: n'hésitez pas, ainsi, à vous manifester et réagir via le lien "Commentaires" sous l'article; nous vous répondrons le cas échéant si votre réaction ou votre question appelle une explication.

    Vous pouvez aussi partager le contenu de chaque article sur les réseaux sociaux en cliquant sur les boutons de partage Facebook ou Twitter que nous avons installés sous l'article. D'ailleurs, nous vous rappelons que vous pouvez rester en contact avec nous, ou suivre l'actualité de notre blog, sur ces mêmes réseaux sociaux:

    . FacebookLes Amis d'Action Barbès où plus de 110 personnes aiment notre page. 

    . Twitter@ActionBarbes où plus de 570 abonnés nous suivent déjà.   

     

    Un dernier conseil à nos lecteurs que vous êtes: si vous ne pouvez pas consulter régulièrement notre blog, nous vous suggérons de vous inscrire à notre lettre hebdomadaire via la section Newsletter dans le bandeau gris à droite (en faisant dérouler vers le bas, avant les catégories des articles et nos liens favoris); vous recevrez alors, le weekend, un e-mail avec le condensé de nos articles de la semaine précédente. 

  • Viaduc à la mode

    Dans la série Modes et T-shirts, nos observations et celles de nos lecteurs nous  conduisent à penser que les créateurs se sentent de plus en plus inspirés par nos quartiers. Après l'apparition de Barbès-Rochechouart sur les T-shirts d'un des personnages de la série de France 3 Plus belle la vie (voir notre article du 7 janvier), nous avons reçu la photo ci-dessous prise dans la boutique de la Gaîté Lyrique :

    paris, viaduc, Barbès

    On y voit clairement malgré les vagues du tissu le viaduc du métro et le marché au-dessous. La seconde photo reçue mène ensuite à la conclusion qu'il y a peu de chance pour qu'on trouve ce t-shirt, quelle qu'en soit la qualité, sur les stands  du marché de La Chapelle (vrai nom du marché de Barbès)  même si les déballages de vêtements et de tissus ont accru leur espace ces derniers mois. Nous pensons notamment à l'extrémité Est du marché, qui a gagné du terrain grâce à la neutralisation de la chaussée au carrefour Chapelle-Tombouctou-Maubeuge. 

    paris,barbès,t-shirt

    Pas donné, n'est-ce pas ?

    Ce dernier n'avait pas de prix, là où nous avons "volé" l'image.... Si le créateur se reconnaît, qu'il nous le dise, nous lui rendrons la propriété de sa création en donnant son nom.

    .../... (Mise à jour du 6 mars) Le lendemain, un commentaire dit : Le t-shirt "Goutte d'or J'adore" est une création de Sakina M'sa, créatrice installée rue des Gardes!

    Merci à Vic ! 

    T Shirt Goutte d'Or.jpg

  • Théâtre : L'autre chemin des dames à la mairie du 10e

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    Cette année, de nombreuses manifestations, expositions, articles vont rappeler le centenaire de la Grande Guerre. Le photographe Didier Pazery s'est intéressé au travail de l'association La Main de Massige qui a retrouvé des vestiges de soldats de 14-18 en déblayant des tranchées sur ce plateau de la Marne. Ses photographies seront exposées à la gare de l'Est à Paris du 23 juin au 30 novembre, dans le cadre d' Expo 14, visages et vestiges de la Grande Guerre.

    En attendant l'exposition, dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes, la compagnie Ecart Théâtre présentera un spectacle " L'autre chemin des dames - La vie à l'arrière de 1914 à 1918 " mercredi 5 mars à 19h à la mairie du 10e. ici le carton d'invitation.

    Inspiré du roman de Marcelle Capy " Des hommes passèrent ", et de documents d'époque, les acteurs raconteront la vie d'un village pendant la guerre. Une façon aussi de rendre hommage aux femmes qu'on a souvent oubliées.

     

    --> Un exemple de ce qu'écrivait cette femme féministe et engagée dans "Une voix de femme dans la mêlée" (Lu sur le site du Parti de Gauche - Midi Pyrénées).

    Une gare. Un train de blessés stationne sur la voie et c’est au long du quai le va et vient des éclopés.

    Corps amaigris sous les capotes déteintes et fripées, képis aux visières tordues, visages hâves aux pommettes brûlées de fièvre, barbes incultes, yeux d’angoisse.

    Celui-ci porte son bras en écharpe ; celui-là traîne la jambe et s’appuie sur un bâton comme un vieillard ; cet autre a le front bandé.

    Dans un wagon, on en aperçoit un à demi-couché, le torse presque nu, emmailloté de bandelettes comme une momie.

    Voici un fantassin dont la figure se crispe, un turco qui pour fez un turban de linges, un artilleur qui brandit un bras dont la main est partie.

    Ce sont ces mêmes hommes qui passèrent aux jours de la mobilisation dans ces trains aux portières fleuries de branches, d’où montait une tempête de rires et de chants.

    Ils reviennent voûtés et vieillis, graves, muets. Ils ont vu ce qu’était la guerre. Ils ne la chantent plus.

    MARCELLE CAPY  Une voix de femme dans la mêlée

  • Circul'Livre : pour pérenniser le partage des livres et des passions !

    Cela fait déjà plus de 6 ans que l'initiative "Circul'Livre" existe dans le 10e. Créée dès 2004 par le Conseil de Quartier Bel-Air Sud dans le 12e, puis lancée par d'autres Conseils de Quartier, cette animation culturelle est désormais présente dans 14 arrondissements parisiens. Le principe ? Mettre gratuitement des livres, estampillés au logo de l'opération, à la disposition des habitants, comme il est rappelé sur le blog de Circul'Livre... et peu de contraintes pour les emprunteurs : on leur demande seulement de remettre les livres en circulation après lecture, soit dans un lieu public, soit en les rapportant dans l'un des points de rencontre définis.

    Dans le cadre de la campagne pour les élections municipales de mars, Les Amis de Circul'Livre ont interpellé les différentes "têtes de liste" afin qu'ils expriment ou, le cas échéant, qu'ils renouvellent leur soutien à cette animation originale. Vous trouverez la liste des soutiens reçus en cliquant ici. Cette animation a le mérite de contribuer à la culture et de renforcer le lien social pour toutes les générations avec un coût minime.

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    Nous nous sommes donc rendus, le dimanche 2 mars, au Marché Saint-Quentin où se tient l'un de ces points de rencontre, comme chaque 1er dimanche du mois. Dans ce marché couvert, Circul'Livre est constitué d'un stand animé par une petite équipe de bénévoles et de passionnés, dont le nombre fluctue entre 5 et 10 personnes en fonction des disponibilités. 

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    Une partie de l'équipe, de gauche à droite: François, Christiane, Marie-Christine, Camille, Bernadette.

     

    Dans le marché Saint-Quentin, le stand Circul'Livre ne bénéficie pas d'un emplacement fixe et précisément défini : l'équipe installe le stand où elle le peut, désormais face au nouvel espace de convivialité inauguré en juillet dernier. Cette localisation lui offre ainsi une belle vue d'ensemble sur l'architecture de cet espace et la structure de la grande halle Baltard abritant le marché, et lui assure une certaine visibilité. 

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    Ces derniers temps, Circul'Livre a paradoxalement quelque peu souffert du renouveau commercial de ce marché couvert - redynamisation que nous avions évoqué dans nos différents articles. Ce succès — et qui s'en plaindrait ? — a attiré de nouveaux commerçants, s'installant dans les quelques stands qui n'étaient pas encore occupés et où l'équipe Circul'Livre parvenait à installer son étal temporaire, à raison de 2 heures un dimanche par mois. Désormais, depuis le début de cette année 2014, les stands sont donc tous occupés. Afin d'entreposer les livres entre chaque 1er dimanche, l'équipe réussissait, tant bien que mal, à les stocker sous l'étal libre dont elle se servait. Compte tenu de l'occupation de tous les stands, elle a donc dû composer avec l'absence d'étals disponibles, parvenant à trouver une solution de fortune pour leur stockage, improvisée dans un petit débarras et commun à plusieurs stands. Mais cette solution est, somme toute, provisoire, car sans accord explicite du gestionnaire et dépendante de son bon-vouloir et de celle des commerçants. Or, en raison du poids des livres, le stockage à proximité immédiate du lieu où se tient l'opération Circul'Livre, est évidemment l'une des clés de son succès.

    Dimanche dernier, l'équipe Circul'Livre a pu finalement, semble-t-il, identifier une solution durable de stockage, qui permettrait de pérenniser son animation : un recoin du marché, peu passant, où pourrait être installé un meuble de stockage, éventuellement financé au titre du budget d'investissement des deux Conseils de Quartier voisins (Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul et Saint-Denis Paradis). C'est dans ce type de situations que le soutien des élus est nécessaire et appréciable : leur soutien sur le papier, comme il est exprimé dans le cadre de la campagne, doit désormais se traduire par un appui concret. Affaire à suivre donc... 

     *    *

    Pour mémoire, vous pouvez également retrouver Circul'Livre :

    Dans le 9e : à l'angle de la rue des Martyrs et de la rue Hippolyte Lebas chaque 3e dimanche du mois, et place Adolphe Max devant le square Berlioz (côté rue de Douai) chaque 1er vendredi du mois.

    Dans le 10e : outre le rendez-vous évoqué au marché Saint-Quentin le 1er dimanche du mois, au Métro Louis Blanc chaque dernier dimanche du mois.

    Dans le 18e : il n'existe malheureusement pas encore de rendez-vous ni de point fixe - plus d'information en cliquant ici.

  • Paris.fr nous répond à propos des arbres

    Un très bref retour sur notre article du 12 février dernier qui célèbrait le retour de quelques grilles d'arbres dans notre secteur. Pour raviver vos souvenirs, voyez ici

    Comme il nous semblait que l'enracinement des jeunes arbres avait été franchement long, nous avons voulu savoir quelle est la procédure, s'il existe des règles, des durées incompressibles entre le moment où l'on plante un arbre et le moment où l'on rend son pied sinon carrossable, du moins "civilisé", au sens où l'entendaient les élus il y a de cela une bonne décennie. 

    Connaissez-vous le service de la Mairie de Paris, accessible sur son site paris.fr qui répond à toutes les interrogations des Parisiens, et des autres sans aucun doute ? Son nom est "Je discute avec ma ville" et l'interface ressemble à cela : 

    je discute avec ma ville.jpg

    Nous avons donc posé la question du temps d'enracinement. Voici la réponse, arrivée beaucoup plus vite que ne le laisse supposer l'entrée en matière de l'interlocuteur.

    pied d'arbres.jpg

     

    C'est cela même, nous avons eu boulevard de La Chapelle le pavage provisoire, très provisoire, du provisoire qui a duré....

    La lecture du site de la Ville n'est pas inintéressante, jugez-en par vous-même. On peut y lire ceci : 

     

    Comment se déroulent les programmes de plantation ? 

    · Des spécialistes au service de notre patrimoine végétal

     Visuel représentant plantation-illustr.jpgLes équipes de la Direction des Parcs, Jardins et Espaces Verts, choisissent les essences des arbres, les plantent, protègent les sujets en pleine croissance, les soignent, et les remplacent quand c’est nécessaire.

    ·     Un soin particulier apporté aux futurs arbres parisiens : 
    La majorité des arbres est issue des pépinières du Centre de Production Horticole de la Ville de Paris. Situées à Rungis, elles produisent près de 4000 arbres par an, dont 2/3 sont destinés aux plantations des rues et  des jardins.

    40 ha de terres, sur lesquels sont produits 50 000 arbres, appartiennent à la Ville. De la mi-novembre à la mi-avril, jusqu’à ce que la pleine saison de la plantation se termine, 120 chefs jardiniers municipaux y commandent leurs arbres.

     

    Puce environnement2400 arbres plantés chaque année dans les rues de Paris :

    Chaque année, la Ville de Paris plante en moyenne 2400 arbres :

    - 1500 en remplacement de ceux abattus et  900 supplémentaires pour embellir la Ville.

    De nouvelles essences viennent accroître la biodiversité 

     

    D’autres essences font leur apparition sur les trottoirs parisiens. Ainsi, à côté des platanes, marronniers et tilleuls traditionnels, de nouvelles essences voient le jour : micocouliers de Provence, noisetiers de Bysance, poiriers de Chine, charmes fastigiés, oliviers de Bohême, amélanchiers, chênes verts, lilas des Indes, palmiers…

     

    Des palmiers ?? Hum? En cherchant nous en avons trouvé rue Curial dans le 19e (Photo du site de la Régie de quartier du 19e). Y sont-ils encore ? 

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    Pour en apprendre davantage encore, nous vous proposons de visiter les pages consacrées aux arbres sur le site de paris.fr.  Nous imaginons que nous ne sommes pas les seuls à nous intéresser à la question, à nous interroger sur les nouvelles plantations, sur leur entretien, etc. au point que l'article qui traite de la gestion des pieds d'arbres date du 3 mars 2014 ! Aurions-nous contribuer à faire publier une mise à jour des données ? Peut-être... et nous nous plaisons à le croire! 

  • Municipales 2014, où en sommes-nous ?

    paris,municipales-2014Les élections municipales sont un moment particulier pour une association de quartier comme Action Barbès. Il faut regarder les propositions des candidats, bien cerner les problèmes qui nous préoccupent concernant Barbès et ses alentours, interroger ces candidats et leurs colistiers, essayer d’aller avec eux un peu plus loin que les discours convenus qui se tiennent au cours des campagnes électorales, …. Obtenir ou essayer d’obtenir des engagements de ces candidats même si, pour être honnêtes, nous savons que ceux-ci n’impliquent que ceux qui les écoutent. Et pour Action Barbès, cela couvre trois arrondissements de Paris !

    Nos choix

    Nous avons décidé cette année de façon très arbitraire, nous le reconnaissons, de nous intéresser à quelques sujets phares qui préoccupent nos adhérents concernant les 9-10-18e et en tout premier lieu le projet de réaménagement du boulevard de La Chapelle en promenade urbaine. Nous avons aussi décidé de limiter nos entretiens aux candidats qui nous paraissent être en situation d’occuper des responsabilités au cours de la mandature 2014-2020. C’est pourquoi nous vous proposerons la semaine prochaine une série de 3 articles, un par arrondissement, qui résumeront nos entretiens avec d’une part les candidats de l’union UMP-UDI-MoDem et d’autre part avec les candidats PS-PCF-PRG. Nous avons aussi interrogé les candidats écologistes qui, en cas de victoire de la gauche, feront partie des exécutifs municipaux. Que les autres candidats nous pardonnent ces choix mais Action Barbès est une petite association qui n’a pas les moyens d’être partout et suivre tout le monde.

    Pour chaque arrondissement, nous avons établi une liste de sujets spécifiques et avons ainsi créé une grille d’entretien commune utilisée lors des rencontres avec les candidats nous permettant ainsi de voir où sont les points convergents et les différences.

    Les listes

    Mais pour commencer, et puisque le dernier délai pour déposer les listes des candidats était jeudi dernier à 18h, jetons un coup d’œil sur celles-ci.

    Il y a sept listes dans le 9e, dix dans le 10e et dix listes également dans le 18e : source Préfecture de la région IdF.

    Dans les trois arrondissements, les candidats tête de liste que nous avons rencontrés (UMP, PS et EELV) nous ont tous tenu à peu près le même langage à propos de la constitution de leur liste. Proximité, parité, renouveau quand bien même est-il partiel, mais aussi expérience, diversité, voilà les qualités du candidat type, quelque soit le parti. Les ambitions sont les mêmes, chaque tête de liste affirmant sans hésiter que sa volonté est d’être maire de son arrondissement et qu’en cas de victoire, il ou elle ne désertera pas celui-ci pour aller s’installer à l’Hôtel de Ville comme adjoint au maire de Paris. Rien de bien original.

    Autre particularité commune et donc aussi peu originale dans ces listes, la mise en avant des personnalités dites de "la société civile", en clair pas encartées dans un parti même si les accointances politiques sont assez évidentes. C’est le cas par exemple pour Yamina Benguigui sur la liste de Rémi Féraud (PS) dans le 10e. Ce dernier explique la présence de Mme Benguigui sur sa liste par sa « dimension culturelle qui ne se limite pas aux interventions au Conseil de Paris. Son travail sur l’immigration a du sens dans le 10e. Mon idée est qu’elle amène des projets pour l’arrondissement comme elle l’a fait dans le 20e. L’idée n’est pas qu’elle soit une élue de terrain mais qu’elle apporte autre chose ». Dans le 9e, Pauline Véron (PS) explique la présence d’Emmanuel Stene, président  de la Croix Rouge Paris, en numéro 2  de sa liste ainsi : « Il fait partie des personnes qui ont un regard un peu différent, c'est la fraîcheur que peuvent avoir les nouveaux élus. C'est aussi son expérience, sa connaissance qu'il apporte, il a été responsable de la Croix Rouge du 10e, du 3e, puis de Paris. Il connaît le médico-social, la précarité, le handicap, les personnes âgées, il a une connaissance de terrain, il pourra nous aider à mener des politiques publiques ». Delphine Bürkli (UMP-9e) justifie elle la présence de Gypsie Bloch, membre de la FCPE, ainsi : « J’ai choisi en n°3 une jeune femme de 41 ans représentant de la principale fédération de parents d’élèves que je connais depuis 6 ans puisque je siège au conseil d’école de la rue Milton. J’avais très envie qu’elle soit avec moi en 2014 ». Anne Souyris (EELV-10e) dit « Notre 3e de liste qui est potentiellement éligible vient du milieu associatif du logement, n’est pas encartée EELV ». « Ouassila Chermak qui est gériatre m’apporte son expérience » dit encore Déborah Pawlik (UMP-10e).

    Le 9e et le 18e voient les maires sortants, Jacques Bravo (PS) et Daniel Vaillant (PS), se retirer et mettre en selle un proche, Pauline Véron (9e) et Eric Lejoindre (18e). Notons au passage que le retrait de Daniel Vaillant est partiel puisqu'il est numéro 3 de la liste Lejoindre. Le 10e voit le maire sortant, Rémi Féraud (PS), candidat à sa propre succession. Les têtes de liste de l’actuelle opposition dans les 9e et 18e, Delphine Bürkli (UMP) et Pierre Yves Bournazel (UMP) sont des gens solidement implantés, connaissant bien et également bien connus des habitants. C’est un peu moins vrai pour la candidate tête de liste UMP dans le 10e, Déborah Pawlik, même si « j’ai choisi de faire de cette campagne une campagne de proximité. J’ai entamé le porte à porte en septembre (150 immeubles, 4200 portes et 8500 personnes rencontrées à ce jour (17 Février ndlr) » nous dit elle.

    Fusion pour le second tour

    La vie politique est ainsi faite que tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes !

    Si la gauche semble aller à la bataille relativement en ordre avec l’accord de premier tour entre le PS, le PCF et le PRG puis l’accord de fusion pour le second tour entre ces derniers et les écologistes de EELV, le Front de Gauche (FG) de Jean Luc Mélenchon fait lui liste à part. On peut s’interroger sur l’attitude de ce parti pour le deuxième tour qui devrait néanmoins rallier la liste commune PS/EELV, situation qui n’a pas manqué de faire l’objet d’une critique acerbe de Déborah Pawlik (UMP-10e) « regardez ce qui se passe avec le parti de Mme Simonnet (FG à Paris ndlr), c’est quand même assez amusant. Ils ont clairement dit qu’au deuxième tour il y aura alliance alors qu’elle passe son temps à critiquer les propositions d’Anne Hidalgo. Il y a un moment où il faut être cohérent ».

    C’est à droite que les choses sont un peu plus compliquées. La constitution des listes UMP-UDI-MoDem n’a pas été sans problèmes. Du côté de la seule UMP, certains candidats, écartés, sont entrés en dissidence. C’est le cas de Roxane Decorte dans le 18e et de Serge Federbusch dans le 10e. On a d’ailleurs un peu de mal à comprendre la logique dans le choix des candidats à l’UMP car si il y a bien deux personnes présentes et actives dans ces deux arrondissements, ce sont bien elles. Il faut compter aussi sur la dissidence au centre. Mécontente des choix faits par la direction du MoDem, le 9e voit arriver une candidate dissidente, Sandra Fellous. Les choses se compliquent encore car certains, comme Sandra Fellous et Serge Federbusch, ont choisi de rallier la bannière Paris Libéré de Charles Beigbeder, d’autres de rester autonome comme Roxane Decorte. Ce sont là les joies de la politique politicienne pour certains, le pire des comportements nuisibles à la démocratie pour d’autres.

    Quoiqu’il en soit, dans ce contexte compliqué, se pose la question de la fusion des listes pour le second tour. Rappelons que ne pourront se maintenir que les listes ayant fait 10% des suffrages au premier tour (voir notre article du 18 janvier)

    Il est prévu que les listes PS-PCF-PRG fusionnent avec celles des écologistes de EELV. Dans quelles conditions ? « En 2014, on fusionnera vraiment à la règle à calcul. Mon objectif est de faire le meilleur score au premier tour et on fusionnera avec les Verts en fonction de ce que les électeurs auront décidé. Quoi qu’il arrive, il y aura fusion mais selon le score décidé par les électeurs » nous dit Rémi Féraud (PS-10e) mais aussi directeur de campagne d’Anne Hidalgo. L’approche des écologistes semble à peu près sur cette ligne même si Anne Souyris (EELV-10e) précise « On espère avoir une fusion de liste avec le PS qui se fasse sur le fond, c'est-à-dire qu’on arrive à négocier des choses entre les deux tours sur des points écologistes qui sont peut-être moins portés par le maire actuel (Rémi Féraud ndlr). Je ne peux pas vous dire combien il y aura de gens. On n’a pas fait de négociations préalables. Les élections sont des rapports de force ». Cette fusion automatique des listes à gauche n’a pas échappé à Delphine Bürkli (UMP-9e) qui grince « Je pense que mon adversaire (Pauline Véron PS-9e ndlr) aura plus de mal que moi le lundi matin. La liste qu’elle propose sera déchirée au lendemain du premier tour puisqu’elle propose des Verts ».

    Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les choses sont relativement plus claires à droite, enfin telles que nous pouvons les voir aujourd’hui ! Des retournements de situation sont toujours possibles au dernier moment. Que ce soit Delphine Bürkli (UMP-9e) qui nous dit à propos du second tour « Moi je ne change pas. Je pars dans une dynamique d’union dès le premier tour et on ne changera pas entre le premier et le second tour », propos  repris presque mot pour mot par Pierre Yves Bournazel (UMP-18e) là où néanmoins Déborah Pawlik (UMP-10e) est plus évasive «  Moi j’ai proposé à M. Federbusch d’être avec nous, il ne l’a pas souhaité. Je pense qu’il pouvait apporter quelque chose » ce qui ne semble pas garantir la fusion de la droite dans le 10e.

    Les listes sont constituées et publiées, les programmes (les promesses ?) aussi. Citoyens électeurs, avant d'aller voter le 23 mars, au travail !